‘Mama Killa’ c’est une divinité inca dans la mythologie et la religion incas. Mais également une légende construite par un quatuor bruxellois (Alsemberg) pour justifier son patronyme. Car cette ‘Mama Killa’ serait une dangereuse psychopathe changée en poupée par une sorcière. Elle part donc à la recherche de son fils, ‘Jean-Sébastien Killa’, et engage quatre musiciens afin qu’ils interprètent et chantent ses textes. Le line up du band réunit Ben Derycke (batterie), Raph Troes (basse), Tim Meura (guitare) et Vince Lachenal (guitare, voix). Et apparemment, il a bien été choisi pour accomplir ce challenge !
Derrière tout ce concept, se cache donc un groupe responsable d’un premier Ep qui tient la route. Le combo reconnaît pour influences majeures, Queens of The Stone Age, The Melvins, Fu Manchu ou encore Mastodon. Chez Mama Killa, la première guitare est puissante et la basse écrasante, la seconde gratte se chargeant de tracer les mélodies. Sur les trois premiers morceaux, Vincent Lachenal pose ses textes, alors que des chœurs viennent sporadiquement enrichir l’ensemble. Reste donc une dernière plage. Un instrumental percutant et hypnotique. Intitulé « Name Rub », il est hanté par un sample tout droit sorti d’un film d’épouvante (du moins on peut le supposer)…
Espérons que le fils Killa ne soit pas retrouvé de sitôt, histoire de voir ce que Mama Killa a dans le ventre…