Déjà ce nom de groupe, qui annonce la couleur : voilà des types qui d’entrée de jeu amadouent l’auditeur en jouant avec les mots, pour que peut-être on leur pardonne d’avoir pondu un disque plutôt bancal. Rien d’inavouable, certes : on navigue ici en plein trip ambient-trance post-eighties, du genre F.S.O.L. voire Leftfield, parce qu’on est des gentils. On entend des flûtes, des scratches, du dub, des nappes Goa et des cuivres pompettes ; bref de la musique qui fait planer sous la pleine lune, à condition d’être défoncé. Traduction : être submergé par l’empathie. Et l’empathie c’est bien, même si quand on se réveille on a mal à la tête : ‘Putain vieux t’étais trop défalqué hier soir, tu dansais même sur du big beat pourave ! ! !’. Ouais mec, c’est paske ce disque, il est trop mental, quoi…