Kids in the waiting room, c’est le projet de Thomas Van Caeneghem, mieux connu dans le Nord de la Belgique, comme acteur. Pour enregistrer cet Ep, il a reçu le concours d’un backing group, dont un guitariste, un drummer et un clarinettiste, Thomas se consacrant aux claviers et au chant. Et il possède une très belle voix, un falsetto diaphane, gracile, doux et même intimiste, comme s’il voulait chuchoter à notre oreille. Un peu comme Anhoni. Malheureusement, et tout particulièrement sur le morceau d’entrée, « Parts », il la trafique au vocodeur. Un filtrage qu’il renouvelle, ensuite encore, mais plus épisodiquement. Mais quelle mauvaise idée ! D’ailleurs, il s’en abstient tout au long de l’excellent « Basement », un morceau mélancolique aux multiples variations instrumentales. Enrichi par des interventions judicieuses au violoncelle et à la clarinette, il sonne paradoxalement comme un hautbois. Baignant au sein d’un climat orientaliste et traversé par cette même clarinette et un xylophone fugace, « K.I.T.W.R. » nous replonge quelque peu dans l’univers de Japan. L’Ep recèle un morceau caché. Intitulé « Steps », il est tramé sur une sèche en picking. Bref, un disque de folktronica qu’on pourrait situer à la croisée des chemins des univers sonores fréquentés par Sufjan Stevens, Bon Iver, Ozark Henry, The Notwist et James Blake. Et s’il n’y avait ces vocaux bidouillés, ce long playing aurait pu figurer parmi les bonnes surprises de cette fin d’année…
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