Une précision importante : La DK Danse est avant tout un groupe de scène. C’est en live que la formation tournaisienne démontre toute l’étendue de son talent. Cette réputation leur a permis de partager l’affiche auprès de groupes issus de la scène électro belge comme X-Makeena ou encore High Tone. Leur mélange singulier entre drum’n bass, rock, dub et électro est susceptible de mettre le feu à n’importe quelle audience. En prise directe, la musique de DK-Danse vous secoue et vous précipite dans une forme de transe incontrôlable. Faut dire que leur light show conjugué à la projection d’images a de quoi vous mettre la tête à l’envers…
Un climat bien difficile à recréer sur disque. Ce qui explique ma relative déception. L’ouverture de cet Ep –un sample proclamant l’apocalypse– a pourtant de quoi nous donner l’eau à la bouche. Malheureusement le cataclysme sonore n’aura jamais lieu. De cet essai, j’épinglerai cependant « Heavy Step », morceau au cours duquel rock et drum’n bass entrent parfaitement en fusion. Et puis le sobre « Thai Break », morceau électro teinté de subtiles saveurs orientales. La plaque s’achève par un titre immortalisé ‘live’, auquel il manque manifestement l’image pour créer l’événement.
Si la scène n’a plus guère de secret pour La DK Dance, le groupe aurait peut-être intérêt à revoir complètement son approche du studio, s’il souhaite devenir la coqueluche des nightfloors. C’est tout le mal qu’on lui souhaite, d’autant plus qu’il en a le potentiel…