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Béber

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mercredi, 24 novembre 2010 23:36

Carl Barât

Carl Barât et Pete Doherty étaient co-leaders au sein des The Libertines ; mais le premier cité n’est pas, à l’instar de son ex-compère, adepte des tabloïds british. Depuis le split de la formation, en 2004, il tente, vaille que vaille, de refaire surface, malgré les moments difficiles qu’il a traversés (dépression, maladie, …) En 2005, il avait ainsi fondé les Dirty Pretty Things, une aventure qui lui avait permis de publier deux albums. Faute de succès vraiment convaincant, il décide de mettre un terme à l’histoire du groupe. C’était en 2008. Depuis cette époque, il ne donnait plus signe de vie. Et puis deux bonnes nouvelles sont venues simultanément, le remettre sous les feux de l’actualité. Tout d’abord une reformation des Libertines, afin d’accomplir une mini-tournée. Et surtout, la sortie de son premier elpee solo.

Sur ce long playing, on découvre un Carl Barât introspectif, authentique, sincère. Mélancolique, mais jamais morose. Il se dévoile à travers des textes qui parlent de sa vie, de ses désillusions, de ses déceptions amoureuses. Il tire, en quelque sorte, le bilan de son existence. Et l’artwork de la pochette, illustré par une photo qu’il a prise de lui-même, sur laquelle on aperçoit sa compagne, confirme cette impression. En outre, davantage qu’éponyme, le titre de son album est vraiment explicite.

Pourtant les compos de son elpee sont rythmées et intenses. Les arrangements sont parfaits. Et je pense tout particulièrement aux accords de piano prodigués tout au long de « The Fall » ou aux cordes qui bercent « So Long, My Lover ». Ce qui n’empêche pas certaines plages de se révéler très allègres, à l’instar de « Run With The Boys ».

Perso, j’estime qu’il s’agit du meilleur opus d’un ex-Libertines depuis la séparation du groupe. Mais surtout, il révèle le talent d’un songwriter, qu’on n’imaginait pas…

dimanche, 21 novembre 2010 01:00

Grand par la taille et grand par le talent…

Le Botanique a le vent en poupe. Et pour cause, la plupart de ses spectacles affichent, pour l’instant, salle comble. Et c’est à nouveau le cas ce samedi 20 novembre, pour le concert de The Tallest Man On Earth à l’Orangerie tout comme celui de Ratatat dans la Rotonde. Faut dire que Jens Kristian Mattson défraie la chronique, depuis déjà quelque temps, bénéficiant –il faut le souligner– du soutien non négligeable du site américain Pitchforkmedia. Responsable de trois Eps et de deux elpees à ce jour, dont l’excellent « Wild Hunt », paru en avril dernier, le Suédois, exilé aujourd’hui aux States, se devait donc de confirmer sur les planches.

Se produisant sous le patronyme d’Idiot Wind, Amanda Bergman assure le supporting act. Elle est également née en Suède. Elle est seule sur les planches, joue du piano et chante, d’un timbre d’une douceur angélique. Souvent comparée à Cat Power, la demoiselle peine toutefois à insuffler une certaine ‘puissance’ à ses compositions. Seuls quelques morceaux parviennent à décoller du tracklisting. Mais en général, son set est mou et manque de relief. Vers 20h30, elle quitte l’estrade pour laisser sa place à son compatriote.

Vers 21h, Kristian Mattson débarque en solitaire sur le podium et empoigne sa guitare. Il est vêtu d’un jeans et d’une chemise à carreaux. Son allure me fait penser à Dylan voire à Johnny Cash, mais sa voix lorgne manifestement vers celle du Zim. Il joue tour à tour de la gratte sèche ou électrique. Et enchaîne les compos de ses différents albums. Le public s’amuse et connaît les paroles. Il en est conscient et en tire parti pour chauffer la salle. A l’issue de chaque morceau, dont il a présenté préalablement le message, il nous gratifie d’un ‘Thank you, so much’. Il évoque également son dernier show accordé à Bruxelles. Une parfaite communication qui ravit manifestement l’audience.

Après 1h de récital, il quitte la scène pour y revenir 2 minutes plus tard. Il interprète un avant-dernier morceau sur lequel Amanda Bergman (Idiot Wind) vient le rejoindre. La conjugaison des deux voix est magnifique, même si elle n’est qu’éphémère. Une chanson plus tard, Kristian, vide définitivement les lieux sous les applaudissements d’un public comblé.

The Tallest Man On Earth est parvenu à faire vibrer la Rotonde. Rien qu’à l’aide de sa voix et de sa guitare. Pour les déçus qui n’ont pu assister à ce spectacle, sachez qu’il reviendra l’année prochaine, au Cirque Royal, dans le cadre des Nuits du Botanique…

Organisation Botanique

mercredi, 17 novembre 2010 01:00

Petit par la taille, grand par le talent…

Villagers est une formation irlandaise drivée par l’ex-The Immediate, Conor J. O'Brien. A ce jour, le combo est responsable d’un Ep, « Hollow kind » publié en 2009, et d’un excellent long playing, « Becoming a Jackal », paru en mai dernier. Responsable de textes ténébreux, mais pas trop, Conor est un doux rêveur, mais dont les rêves se sont rapidement transformés en réalité…

Huit heures pile. Les lumières s’éteignent. La Rotonde est pleine à craquer. Place à Moon On Earth. Un trio belge réunissant un accordéoniste, un guitariste et un bassiste. Ils jouent assis. Leur pop est intimiste. La communication entre la formation et le public est excellente, mais il faut reconnaître, qu’au fil des morceaux, le set devient de plus en plus soporifique. Après une demi-heure, le groupe se retire en remerciant l’assemblée, sous les applaudissements d’un public apparemment, conquis. 

Personne n’ose réellement quitter la salle de peur de se faire chiper sa place. Aussi, les plus malins chargent des délégués aux boissons, afin de faire le plein au bar, avant le concert de Villagers. Qui commence à 21 heures. Conor J. O’Brien monte sur l’estrade. Il est seul, armé de sa sèche. De petite taille, il a un visage de poupon. Le Dublinois entame sa tracklisting par « Twenty Seven Strangers ». Dès la fin de la chanson, quatre musiciens le rejoignent. Les morceaux de son dernier elpee, « Becoming A Jackal », s’enchaînent. Le public (majoritairement féminin) est littéralement sous le charme. Il faut dire que les Irlandais ne font pas les choses à moitié. O’Brien montre toute l’étendue de son talent et il y met du cœur. Plus intenses que sur l’album, les morceaux tels « Becoming A Jackal » ou « That Day » vous flanquent la chair de poule. Le groupe nous gratifie même de quelques titres inédits. Jamais en reste de remerciements, le songwriter exerce un certain pouvoir de fascination auprès de son audience. Après 50 minutes le groupe se retire.

O’Brien réapparaît seul et nous réserve une autre nouveauté. Et un dernier morceau, « Ship Of Promises », clôt d’une manière magistrale, cette magnifique prestation.

Petit par la taille mais grand par le talent, O’Brien est parvenu à donner une autre dimension à son premier opus, qui est, sans conteste, l’un des meilleurs de cette cuvée 2010.

(Organisation Botanique)

mercredi, 17 novembre 2010 23:12

Babylon

Il y a deux ans, suite à une tournée accomplie en Chine, Le Singe Blanc publiait « Baî Ho », son opus le plus abouti en presque une décennie d’existence. Aussi, on se demandait comment les Lorrains (NDR : issus de Metz, plus précisément) allaient se débrouiller pour concocter, au moins, un album de la même trempe. D’autant plus que la formule pour le moins atypique et minimaliste du groupe (deux basses, une batterie) n’a pas changé d’un poil.

Et bien, je vous rassure directement, Le Singe Blanc est en pleine forme. Sa fougue est toujours aussi présente. Indocile, il continue de bondir dans tous les sens en multipliant les cabrioles. On y retrouve ces rythmes saccadés, épileptiques, ces cris sauvages poussés dans une langue issue de leur imagination. Le tout en mélangeant noisy et punk. Et le résultat fait à nouveau mouche. Les délires sont légion comme pour mieux narguer le mélomane. Sur certains titres, on ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire, à l’instar des singeries concédées sur « Miozopor », caractérisées par ses cris évoquent des mioches qui paillent dans une cour de récré. Mais d’autres plages inspirent le respect. Et je pense tout particulièrement au très puissant « Sblaf ».

Une critique ? Oui la pochette. D’un goût plus que douteux, ce Kebab n’incite guère à l’optimisme. Et pourtant, si l’emballage ne convainc pas, le contenu a de quoi susciter l’enthousiasme. Du moins pour celles et ceux qui apprécient les élucubrations délirantes du band hexagonal au style tellement décalé. Dans la négative, il vaut mieux s’abstenir ; sans quoi vous risqueriez de vous taper une crise de nerfs. Perso, je m’en suis tapé une bonne tranche. De singe ? Non, non, de bon temps !

mardi, 09 novembre 2010 01:00

Devotionals

Si le patronyme de Devotionals ne vous dit rien, celui de Tyson Vogel vous rappelle peut-être quelque chose. Et pour cause, il s’agit du drummer de Two Gallants. Pour concocter son premier opus solo, le Californien s’est bien entouré, puisqu’il a reçu le concours du violoniste Anton Patzner (NDR : impliqué notamment chez Bright Eyes et Judgment Day), du batteur Jeff Blair ainsi que du vibraphoniste de Honeycomb, Andrew Maguire.

A l’instar de Two Gallants, la musique proposée par Jason sur cet elpee, évolue également au cœur d’un univers sis à la croisée des chemins du folk et de la country ; mais hormis sur « Misericordia », un morceau absolument sublime, l’expression sonore est essentiellement instrumentale. Ténébreuses et atmosphériques, les compos tombent cependant parfois dans le mélo. Tout particulièrement sur « Swell To The Invitations Of the Sky », chanson balayée de violons gémissants. Certaines plages évoquent davantage un Ennio Morricone contemporain. Et pourraient même servir de bande originale à un western. D’autres encore souffrent d’un excès de minimalisme et ne parviennent jamais à décoller. Et je pense tout particulièrement au titre qui ouvre le disque, «  Toll and Toy », et « Toil pt 2 ».

Si le post-rock acoustique de cet LP éponyme ne manque pas d’allure, à cause de la parfaite maîtrise des instruments affichée par Tyson Vogel et ses compagnons, ni de créativité, il faut espérer que le projet puisse mûrir, afin de se différencier davantage de Two Gallants. Une chose est sûre, Devotionals a tout pour plaire. 

mercredi, 03 novembre 2010 01:00

I’m Coming Home (Ep)

Premier Ep pour ce groupe belge réunissant des musiciens qui ont déjà de la bouteille. Stereo Grand voit le jour en 2003, lorsque Jean-Philippe Risse, vivant alors à Glasgow, rencontre Rodger Hugues. Rapidement, le courant passe entre les deux hommes. Ils bossent ensemble pendant cinq longues années sur leur projet, mais se rendent compte, après cette longue période, qu’un élargissement de leur line up s’impose. Ils recrutent alors des musicos issus d’horizons divers : Yves Daloze (guitare), Lionel Walrant (basse) et Stefan ‘Butch’ Boucher (batterie). Stereo Grand est alors au complet. Progressivement, le combo s’illustre en Belgique. Il a ainsi l’opportunité de participer, entre autres, au Concours-Circuit, au Festival Nouvelle Vague ainsi qu’au Verdur Rock. Il n’en fallait pas plus à Stereo Grand pour attirer l’attention du label belge Fatko (Pixel Race, Rhinestone Lives) qui lui permet d’enregistrer son premier Ep, sous la houlette du producteur De Schutter (Ghinzu, Ozark Henry mais aussi Kyo, …).

« I’m Coming Home » s’ouvre par le single « Yeah Yeah », morceau entraînant à la mélodie facilement mémorisable. Dans les grandes lignes, la pop de Stereo Grand s’inscrit dans la lignée de formations bien de chez nous comme Girls In Hawaii ou Sharko, y injectant même certains éléments plus dansants, qui rappellent davantage Zita Swoon, à l’instar de « Dance Floor ». En outre, la voix du chanteur, évoque parfois celle de Stef Kamil Carlens.

Ce disque ne risque pas de révolutionner la scène belge, mais les 6 morceaux qui le composent demeurent fort agréables à écouter. Que demander de plus ? Maintenant on attend une suite plus conséquente à ce premier essai ; et donc un véritable album, pour se faire une idée plus exacte de leur potentiel…

mercredi, 03 novembre 2010 01:00

Golden Sea

Encore un groupe scandinave. Danois, pout être plus précis. Un trio. Baptisé Our Broken Garden. Et drivé, par Anna Bronsted, la pianiste de Efterklang. Il vient de publier son second LP, « Golden Sea », disque qui fait suite à « When Your Blackening Shows », paru deux ans plus tôt !

Je n’ai jamais eu l’occasion de me rendre dans un pays du Grand Nord. Mais j’imagine facilement que les paysages de ces contrées doivent inspirer la musique de leurs autochtones ; et en particulier celle de la jeune Danoise. Ces étendues glacées, impénétrables et brumeuses, Our Broken Garden les décrit à merveille. La douce voix de la pianiste résonne comme un écho et insuffle une mélancolie palpable à chaque instant. Violon et guitare viennent occasionnellement enrichir le son du trio. L’ambiance entretenue tout au long de « Golden sea », demeure constamment recluse, essentiellement contemplative. La réverbération y est pour beaucoup. Mais l’ensemble souffre d’une certaine monotonie, et ne parviennent que trop rarement à décoller, même si quelques morceaux parviennent à sortir de lot. A l’instar de l’excellent « Garden Grow ». Faut dire que la formule piano/voix n’est pas de nature à provoquer des soubresauts. Elle serait même propice à vous plonger au sein d’un sommeil profond…

jeudi, 28 octobre 2010 02:00

Health? Un groupe qui pète la santé!

Le concert de Health devait démarrer à 20h00. En arrivant au Botanique, ce jeudi 28 octobre, on nous annonce que le set commencera à 20h30. Soit ! La formation débarque de Los Angeles. Et puis, il n’y a pas de supporting act. Tant mieux d’ailleurs, car si c’est pour se farcir une première partie sans grand intérêt. Et puis, c’est l’occasion de s’enfiler une petite mousse et même, pourquoi pas, de faire un petit saut jusqu’au stand du merchandising, surtout si d’aventure vous souhaitez vous procurer un cd ou un t-shirt du groupe.  

L’Orangerie n’est qu’à moitié pleine (NDR : ou à moitié vide, selon) lorsque Health débarque. Un barbu bien en chair siège derrière les drums. Il tape comme un dératé sur ses fûts. Mais il manie les baguettes avec une rapidité impressionnante ; de quoi communiquer une belle intensité tout au long du show. Le bassiste se plante au milieu de la scène. Chevelu il campe, physiquement, un hybride entre l’ex-guitariste de Smashing Pumpkins, James Iha, et Damo Suzuki, le chanteur mythique de Can, même si on n’aperçoit son visage qu’à de trop rares occasions. De part et d’autre du podium s’installent le chanteur/guitariste (il est coiffé d’une casquette bien yankee) et le second guitariste, également préposé aux ‘bidouillages’. Et leur entrée en scène s’apparente à un véritable coup de tonnerre. Le son est puissant, le tempo vivace et les quatre énergumènes déménagent, se déchaînent. Et ce n’est guère une surprise, lorsqu’on connaît un peu leur musique. Pas toujours facilement identifiable, il faut le reconnaître, elle véhicule une énergie punk, s’enfonce parfois dans la noisy, mais ne néglige pas pour autant l’expérimentation (NDR : l’usage plutôt atypique des micros en est une belle illustration).

Au cours de la première partie du spectacle, Health privilégie les compos les plus décapantes. Une période au cours de laquelle, les musicos vont d’ailleurs nous balancer des morceaux tels que « In Heat » ou « Die Slow ». Lors de la seconde, le tracklisting va alterner compos au rythme davantage syncopé et chansons plus posées. De quoi permettre leur permettre de laisser transparaître leur sens mélodique. Pas vraiment pop (NDR : c’est un pas que je n’oserai franchir), mais mémorisable. A l’instar du magnifique « We Are Water ».

Après 40 minutes, le quatuor vide les lieux. Le temps de faire le plein de bouteilles d’eau et il revient sur la planches. Pour un rappel de courte durée, limité à un titre. A 21h20, Health prend définitivement congé de l’auditoire et les lumières se rallument.

Musicalement, il faut avouer que c’était le pied ! Néanmoins, j’émettrai quand même deux remarques. Tout d’abord la durée du set. 50 minutes, c’est quand même un peu court, surtout lorsqu’il n’y a pas de première partie. Ensuite, l’état d’esprit du groupe. Un peu trop condescendant, à mon goût. Sans quoi, le concert valait son pesant de cacahuètes…

(Organisation Botanique)

mercredi, 27 octobre 2010 20:14

Dreams Of Another Day

The Crookes nous vient tout droit de Sheffield. Leur aventure a commencé en 2008, suite à la rencontre entre deux guitaristes : Alex Saunders et Daniel Hopewell. Ils embauchent le chanteur George Waite et le drummer Russel Bates, pour compléter le line up. Ils parviennent facilement à se faire une place sur la scène britannique. Mais le plus difficile commence alors : confirmer.

Si la première étape leur était donc favorable, la BBC, NME, The Guardians et autres médias ayant vanté les mérites de la formation insulaire, on se demandait quand même si la suite allait se révéler aussi intéressante. Bien sûr, le combo avait été sélectionné pour représenter Sheffield, sur MTV, lors de l’élection des ‘Breaking Bands’, au Royaume-Uni. Et parmi les nominés figuraient également Wild Beast ou encore The Big Pink. Même Noël Gallagher ne tarissait pas d’éloges, le quartet. Or, le leader du défunt Oasis est plutôt avare de compliments. Un véritable plébiscite, alors que le band n’avait pas encore publié de long playing.

Et toujours pas d’LP, puisque « Dreams Of Another Day » est un mini album réunissant 8 titres. Un disque publié sur le label Fierce Panda (The Walkmen, The Maccabees, The Raveonettes, …) Le tracklisting alterne morceaux entraînants et titres plus posés (« Born Under A Bad Sign »). Des compos le plus souvent jouissives et classieuses. Les mélodies sont particulièrement contagieuses. Evoquant tour à tour The Kooks ou encore Born Ruffians. Voire même les Beatles (NDR : le bonus track « Mrs Porter »). Encore qu’au fil de l’écoute on se rend compte que le groupe puise principalement ses références chez les Smiths (« Backstreet Lovers »). Même la voix de George Waite rappelle celle de Morrissey. Ce qui devrait donc permettre à la formation britannique de revendiquer une place de choix sur la scène pop/rock britannique.

Après un Ep et un mini cd, on attend impatiemment la sortie d’un véritable album. Pour confirmer tout le bien que l’on pense d’eux.

 

mercredi, 27 octobre 2010 20:13

Halcyon Digest

Retrouver Bradfort Cox constitue toujours une excellente nouvelle. Que ce soit à travers ses  escapades en solitaire, sous le patronyme d’Atlas Sound (NDR : souvenez-vous de l’excellent opus, « Logos », publié l’an dernier ou au sein de Deerhunter. Alors que leur double elpee « Microcastle / Weird Era Cont », paru en 2008, tourne encore et toujours sur nos platines, on avait hâte de découvrir une suite à leurs aventures. Bien sûr, le groupe n’a pas chômé pour autant, puisqu’il a gravé un Ep et puis s’est fendu de quelques sorties, non-officielles. Il faut bien admettre que, depuis quelques années, le groupe d’Atlanta (Georgie) est certainement l’un des groupes les plus intéressants, à l’instar d’Animal Collective ou de Grizzly Bear.

Après avoir écouté une première fois « Halcyon Digest », on constate que l’expression sonore a emprunté un profil davantage acoustique. Pop aussi. Même si la musique recèle toujours des accès shoegaze. Elle se révèle même davantage dépouillée, que sur les œuvres précédentes. « Revival » ou encore « Sailing » en sont probablement les plus belles illustrations. Si la guitare continue de baliser les compos, une nouvelle dimension leur est apportée par la présence de nouveaux instruments. Harmonica sur « Memory Boy » et saxophone sur « Coronado » surprennent à premier abord ; mais finalement rendent l’ensemble plus séduisant. Mais la force des chansons procède de leur sens mélodique. Un sens mélodique terriblement contagieux. Et puis de cette intensité naturelle qui émane de la brume sonore. Presque palpable. A l’instar de l’excellentissime « Memory Boy ». Ou encore de « He Would Have Laughed », une plage dédiée à feu, leur ami et collaborateur Jay Reatard.

« Halcyon Digest » figurera parmi ma sélection des meilleurs albums de l’année, c’est une certitude.

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