Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

Le cinquième opus de Mr. Bison paraîtra ce 16 février. Il s’agit d’un groupe italien dont la musique vous entraîne au cœur d’un voyage prismatique qui explore les notions de liberté et de destin à travers la mythologie nordique et tisse une tapisserie sonore…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Didier Deroissart

Didier Deroissart

lundi, 26 juin 2023 18:00

Les mots de Dr Sugar

Musicien/auteur/compositeur inspiré par Ry Cooder et amoureux des musiques nées dans le delta du Mississipi, Pierre Citerne, alias Dr Sugar, connu également comme leader des Marvellous Pig Noise, nous propose d'embarquer pour un voyage à la Nouvelle Orléans.

En 2001, il avait reçu le trophée ‘France Euro Blues’ du meilleur chanteur français de blues de l'année. Après 12 années d'existence, 5 albums et plus 500 concerts en Europe, le groupe a cessé son aventure en 2008. Suivront la création du groupe de blues Hush, quelques collaborations avec Mathis Haug, la chanteuse soul anglaise Jilly Riley, puis en 2022 la création de Sugarcane. 

Après l'aventure Marvellous Pig Noise, l’artiste poursuit sa route sous le patronyme Dr. Sugar pour son voyage à destination de la musique soul-blues-churchy de la Louisiane. Patrimoine musical qu’il a toujours utilisé pour ses compositions en français comme en anglais, parce que cet héritage fait partie intégrante de ses racines et de sa culture. Au fil des 10 chansons de « These Words », le nouvel elpee, les mots décrivent les aléas de l’existence et du sentiment amoureux, de la nostalgie amusée de l’adolescence à la frustration des confinements, autant de maux transmutés par la magie du blues et du groove de la Nouvelle-Orléans. 

L’elpee a été produit par Nicolas Sarran, le batteur de Red Beans & Pepper Sauce. Le backing group du chanteur/guitariste Dr Sugar réunit David Jalley Bardy (tambourin, chœurs), Manu Beer (orgue Hammond), Pierre Cordier (basse) et Niko Sarran (drums).

La vidéo de « Half Hearted Lovin' (Just Won't Do) », est disponible ici

samedi, 17 juin 2023 11:44

Concert hommage à Arno

Un hommage exceptionnel était rendu à Arno ces 17 et 18 juin 2023 à l’Ancienne Belgique. Un événement souhaité et entièrement validé par l’artiste disparu il y a bientôt un an, des suites d’un cancer du pancréas. Arno voulait qu’une sélection de guests et amis soient présents sur les planches de l’institution. Les recettes des deux concerts seront intégralement reversés à ‘Kom Op Tegen Kanker’, une organisation à laquelle Arno tenait beaucoup.

Début 2022, Arno faisait une intervention poignante sur les ondes de Radio 1. À cette occasion, il annonçait le titre ‘Les yeux de ma mère’ par une phrase sans équivoque et (tristement) prophétique : ‘Bientôt, j’irai rejoindre ma mère là-haut’. Ce moment aura un impact considérable. À peine quelques mois plus tard, cette chanson caracolera en tête des listes ‘Belpop 100’ et ‘Radio 1 Classics 1000’. De toute évidence, la nation vient de propulser Arno –déjà sacré Officier de l’Ordre de la Couronne– au rang de Héros national. Le dandy rock ostendais s’envolait à l’âge de 72 ans.

Mais l’intervention d’Arno en ce début 2022 marquera l’histoire pour une autre raison. Ce soir-là, en coulisse, Arno demande de lui rendre, après sa mort, un hommage dans sa salle bien-aimée : l’AB, qu’il surnomme son ‘deuxième salon’. Le line-up devra recenser des artistes ayant reçu sa totale bénédiction : des musicien·nes avec qui il est entré dans l’histoire de la musique, a noué de lumineuses collaborations ou auxquel·les il vouait une profonde admiration. La sélection, établie en étroite concertation avec l’organisation, voit rapidement le jour. Car Arno a toujours su ce qu’il voulait. Et à l’AB, les organisateurs ont cherché à rester le plus fidèle possible à cette liste validée par le chanteur, en consultant son bras droit et bassiste Mirko Banovic, son ami et photographe Danny Willems et son manager Cyril Prieur. Les concerts se sont donc déroulés à l’AB, mais aussi à Ostende, son lieu de naissance, le jeudi 22 juin. Et en novembre, une prolongation se déroulera dans la prestigieuse Salle Pleyel parisienne. Les guests sont : Adamo, Ad Cominotto, Bj Scott, Jan Paternoster (Black Box Revelation), Jean-Marie Aerts, Marie-Laure Béraud, Melanie De Biasio, Patricia Kaas, Pieter-Jan De Smet (PJDS), Roland, Serge Feys, Stef Kamil Carlens (Zita Swoon), Stijn Meuris, Tom Barman (dEUS), Wim Opbrouck, Wim Vandekeybus et enfin Zwangere Guy.

Après avoir bouclé « Opex », son dernier opus paru le 30 septembre, manifestement on ne savait pas ce que la soirée allait nous réserver.

Ouverture des hostilités à 20h30. Le rideau se lève. Un écran apparaît sur lequel est projeté un petit film intitulé ‘Dub In Oostende’ où l’on voit défiler la plage, Arno pieds nus dans le sable et le Casino, soit tous les symboles importants de sa ville fétiche d’origine. Un second embraie sous le titre ‘Vive les moules’. L’écran se lève alors pour laisser place à la scène. Les musicos d’Arno sont présents, soit son fidèle bassiste Mirko Banovic, son drummer et son claviériste. Plus loin, sur la gauche, on devine la présence d’un ou de plusieurs guitaristes. Votre serviteur est plaqué contre le mur du fond des places assises (NDR : la salle est bourrée comme un œuf !), la vue bloquée par l’avancée du premier balcon lui masquant partiellement la vue. Il fait d’ailleurs une chaleur tropicale dans la salle et surtout à cet endroit. A côté de Mirko un second claviériste vient parfois renforcer le line up.

Pieter-Jan De Smet, le bras droit d'Arno, a lancé les hostilités de la soirée en attaquant « Le Java » de TC Matic, un morceau qui rappelle de bons souvenirs… Marie-Laure Béraud, l'une des ex-épouses d’Arno, interprète l’étrange, vu les circonstances, « Mourir à plusieurs ». Rayonnant, Wim Opbrouck débarque ensuite, armé de son accordéon pour délivrer trois chansons : le poignant « Je Veux Nager », ensuite « Tango De La Peau », qui décide les premiers rangs à remuer, ce qui fait encore grimper la température de quelques degrés, et enfin « Vive Ma Liberté ».

Patricia Kaas calme quelque peu l’ambiance et permet à l’auditoire de reprendre son souffle, en chantant le sensuel et gracieux « Dans Mon Lit ». Steve Kamil Carlens, le leader et tête pensante de Zita Swoon, débarque alors à son tour, pour nous livrer une énergique et entraînante version de « Living On My Instinct », une autre plage du répertoire de TC Matic. Il s’installe un peu en retrait sur la gauche pendant « Lomesome Zorro », afin de laisser l’espace à deux danseuses et autant de danseurs, pour donner du mouvement au set. Elles fouleront les planches à 4 ou 5 reprises.

Roland Van Compenhout et Ad Cominotto (outre Arno, il a participé, notamment, aux arrangements des albums d’Alain Bashung, d’Alan Stivell et de David Byrne) embraient. Le premier a emporté une sèche et le second, multi-instrumentiste, a empoigné le piano à bretelles qui traîne derrière lui. Ils adaptent « Drink Till I Sink », un extrait de l’elpee « Charles et les Lulus ». Un blues/americana qui réinjecte du ‘peps’ à la soirée. Et il faut avouer que les sonorités extraites par Roland (pour rappel, à une certaine époque, il a hébergé Ry Cooder) de sa guitare acoustique ont de quoi impressionner. D’une voix sableuse, B.J. Scott pose un rayon de soleil sur « Dancing Inside My Head », poursuivie par les alligators, dans le bayou. Un moment émouvant. Pieter-Jan De Smet est de retour pour « Marie tu m’as », en référence à l’entreprise belge qui produisait des légumes en conserve, Marie Thumas. Une mise en boîte un peu exotique qui correspond parfaitement à l’esprit éclectique et déjanté d’Arno. BJ Scott le rejoint pour interpréter « The Jean Genie » de Bowie. Alors qu’une lampe industrielle descend du plafond, Mélanie De Biasio nous réserve un très touchante version de « Elle Adore Le Noir ». Muni de sa gratte électrique, le sautillant Tom Barman revisite « Die Lie » à la sauce dEUS. Patricia Kaas regagne le podium pour une version assez rock’n’roll de « Take Me Back », même si sa voix concède parfois de la douceur. Serge Feys la rejoint et s’installe derrière le piano. En duo, ils nous réservent un déchirant « Les Yeux De Ma Mère ».

Ce qui déclenche une belle ovation dans la foule. Stijn Meuris et Jean-Marie Aerts affrontent le « The Parrot Brigade », alors que la basse caustique de Mirko claque littéralement.  Et Serge Feys accompagne le tandem d’enfer pour un trépidant « Ha ha » dont le refrain est scandé par une foule de plus en plus enflammée. Marie-Laure Béraud chante « Il Est Tombé Du Ciel ». L’écran redescend et on découvre une vidéo d’Arno amaigri et rongé par la maladie qui interprète « Solo gigolo ». Un moment de recueillement. La paire sulfureuse Jean-Marie Aerts et Serge Feys, flanqués de Zwangere Guy, met radicalement le feu dans une mouture euphorisante de « Putain Putain ». Le même duo est cette fois soutenu par Stef Kamil Carlens, pour un « Oh La La La » décapant. Et puis c’est au tour d’un homme à l’âge plus que respectable, soit Salvatore Adamo, de se joindre au tandem diabolique pour se frotter à « Je ne veux pas être grand ». On ressent énormément d’émotion dans la voix d’Adamo.  

Ad Cominotto vient compléter le trio, pour le morceau final, « Les Filles Du Bord De Mer » d’Adamo. Quel superbe hommage rendu à Arno ! Petite anecdote, parmi les nombreux invités, peu étaient chaussés… et au vu du nombre d’artistes présents ce soir, Arno a vraiment marqué la scène musicale.

Fin du set, tous les guests se présentent, en tournant le dos au public. Arno Hintjens, bête de scène et enfant terrible, est projeté pour la dernière fois sur le grand écran. Le public va alors applaudir pendant 5 minutes. Une soirée que votre serviteur n’est pas près d’oublier.  Vive Ostende et vive les moules !

(Organisation : Ancienne Belgique)

 

The Damn Truth sort a sorti son dernier et troisième album « Now Or Nowhere » le 7 mai 2021. Six morceaux de l’album ont été produits par le légendaire Bob Rock, au studio d’enregistrement de Bryan Adams, ‘The Warehouse’, à Vancouver. Quatre compos bénéficient d’un clip vidéo, « This Is Who We Are Now », « Tomorrow », « Only Love »  et enfin, le nouveau single qui vient de sortir, « Lonely ».

Pour découvrir ces clips, il suffit de cliquer sur le titre du morceau

Dans la foulée, le groupe canadien est parti en tournée qui passera prochainement par

29 juin - BRIN DE ZINC - BARBERAZ / FRANCE

03 Juil - GRESIBLUES FESTIVAL - GRENOBLE / FRANCE

05 Juil - GASTSTATTE STOCK - HAGEN / GERMANY

06 Juil- ZIK ZAK- ITTRE / BELGIUM

07 Juil - BLUES IN ATHENA - ST SAULVE / FRANCE

 08 Juil - BIG RIVERS - DORDRECHT / THE NETHERLANDS

09 Juil – BOSPOP- WEERT / THE NETHERLANDS

‘Pitchblack Playback’ a proposé une expérience d'un genre nouveau, ces 5 et 6 juin 2023, dans plusieurs villes du monde (Bruxelles, Berlin, Los Angeles, New York, Chicago, Seattle) afin de découvrir le nouvel album de Christine And The Queens, « Paranoïa, Angels, True Love » : son écoute totalement dans le noir.

Les fans pouvaient tenter d'acheter leurs billets pour l'un de ces événements en s'inscrivant à la newsletter de Christine and The Queens, afin de découvrir le nouvel album en avant-première. La réunion du public et de la musique tout simplement, dans des conditions d'écoute idéales, pour une expérience hors du commun ! Une séance d'écoute particulière uniquement sur invitation. Le nouvel album de Christine And The Queens produit par Mike Dean (Lana Del Rey, Beyoncé), est paru ce 9 juin 2023 et la pochette est illustrée par Paolo Rovers.

Votre serviteur a posé sa candidature et s’est rendu à cet évènement hors du commun. Tout au plus 30 personnes pour la découverte. A 19h00 précise, l’écoute débute, avec un dispositif à placer sur les yeux pour être totalement dans le noir.

Un concept album ou un opéra pop-rock théâtral dont de nombreuses chansons avec profusion d’ivoires ou de cordes et parfois de longs solos de 6 cordes accrocheurs et hautement électrisés. « Tears Can Be so Soft » est né d’un sample de Marvin Gaye qui a attiré l’attention, avec son arrangement de cordes à la fois enivrant, élégant et apaisé dans la mélancolie.

Peut-être parce que, après un disque perturbé et dynamisé par la mutation identitaire d’un Christine/Chris/Redcar désormais genré au masculin, ce nouvel album dont l’écriture a précédé « Les Adorables Etoiles » nous replonge dans le deuil qui avait accéléré cette transformation. Habités par le chagrin de la perte brutale de sa mère, inspirés aussi par « Angels in America », l’œuvre du dramaturge américain Tony Kushner, évocation tentaculaire du sida et de la marginalité dans le New York des années 1980. L’album réunit vingt titres, dont pas moins de trois enregistrés en compagnie de Madonna. Les autres invités sont Mike Dean et 070 Shake. Le premier extrait dévoilé est « To Be Honest ». Le son est ample, électronique, théâtral et laisse augurer d'une œuvre intense. De l'opus, Chris dit encore : ‘« Paranoia, Angels, True Love », est la clé d'une transformation à cœur ouvert, une prière pour le soi, celui qui respire et prend vie à travers tous les amours dont il est composé’. Entre transidentité et exploration esthétique, entre blues électronique et complaintes quasi mystiques, l’album-fleuve questionne les limites de la pop. Il est interprété en anglais avec parfois quelques vagissements en langue de Voltaire. L’artiste avait laissé le nom de Christine and the Queens en 2016. Héloïse Letissier revient au premier nom de son projet musical, après avoir créé les personnages de Chris et de Redcar.

Les prochains concerts en Belgique

02/07 - Werchter, BE @ Rock Werchter Festival

12/09 - Bruxelles, BE @ Cirque Royal

18/11 - Seraing, BE @ OM Concerts

Tracklist

« Overture » / « Tears Can be so soft » / « Marvin descending » / « A day in the water » / « Full of life » / « Angels crying in my bed (feat. Madonna) » / « Track 10 » / « Overture (feat. Mike Dean) » / «  He’s been shining for ever, your son » / « Flowery days » / « I met an angel (feat. Madonna) » / « True love (feat. 070 Shake) » / « Let me touch you once (feat. 070 Shake) » / « Aimer, puis vivre » / « Shine » / « We have to be friends » / « Lick the light out (feat. Madonna) » / « To be honest » / « I feel like an angel » / « Big eye ».

Née en Italie et révélée en Belgique, Elisabetta Spada a écrit son histoire entre Rome et Bruxelles. C’est sous le pseudo Kiss & Drive qu’elle a remporté le Concours Circuit, en 2010. La chanteuse s’est ensuite affirmée sur scène aux côtés d’artistes comme Lianne La Havas, Puggy, Ane Brun ou Sinéad O'Connor.

En 2013, elle avait gravé un Ep 5 titres baptisé « My Mood Changes ». Après 7 ans d’absence, elle est de retour sous son propre nom. Elle se produisait ce 1er avril 2023 au sein d’un chouette petit café à l’enseigne ‘Winok’ situé à Schaerbeek. Un bistrot au style Horta voire néo-classique, dont le plafond est constitué de voussettes en briques. Bref le cadre est vraiment sympa ! Elle avait accordé une interview à Musiczine, à l’issue du concert (à lire ou relire )

Le troquet est comble pour accueillir Elisabetta Spada. Le matos a été installé au fond de la salle, du côté droit. Elle est épaulée par Ruggero Catania, producteur, mais également bassiste chez Driving Dead Girl et guitariste au sein de Romano Nervoso ainsi que le drummer/percussionniste Franck Baya qui a milité chez FùGù MANGO, mais également au sein des backing groups de Chloé Du Trèfle et Sarah Carlier. C’est aussi un briscard de la scène bruxelloise.

Ruggero est préposé à la gratte, mais il ne se consacre qu’à la six cordes. Il n’assure pas les chœurs, non plus, ce soir, car à la suite d’un petit problème technique, son pied de micro a été reconverti en support pour un haut-parleur. Mais qu’importe, puisque Betta est venue tester ses nouvelles compos en ‘live’.

Le set s’ouvre par « Inhale, Exhale ». Le trio nous réserve « She’s Full Of Things » et « My Mood Changes », deux morceaux issus du répertoire de Kiss & Drive. Elisabetta affiche une nouvelle assurance dans la voix. Elle chante en se servant d’une gratte semi-acoustique. Mais plus de ukulélé, à l’horizon ! Caractérisé par sa jolie mélodie, « Home Again » révèle l’aplomb technique de Franck, derrière ses fûts.

Un frisson nous parcourt l’échine tout au long de la petite perle, « I Go, I Go, I Go ». C’est également son second single. D’une durée de 60 minutes, le concert s’achève par « Sister », un morceau qu’elle interprétait déjà à l‘époque de Kiss & Drive. On est impatient de découvrir son album, dont la sortie est prévue pour septembre…

Setlist : « Inhale, Exhale », « Home Again », « Don’t Say No », « The Whale », « No One », « Smoke And Mirrors », « She’s Full Of Things », « I Go, I Go, I Go », « Tigress », « My Mood Changes », « Sister »       

jeudi, 22 juin 2023 11:45

A Kiss For The Whole World

Fondé en 2003, Enter Shikari est issu du Hertfordshire (NDR : c’est un comté sis au nord de Londres). Il compte sept albums studio à son actif. Sa musique mêle post-hardcore, punk, nu-metal, rave, electronicore, drum&bass et prog rock. Il y a trois ans, en plein confinement lié à la COVID-19, la sortie de « Nothing Is True & Everything Is Possible » confirmait son envie d’injecter davantage de pop dans sa musique, tout en conservant ses vieilles références, comme celle transmise par The Prodigy. Sur ce nouvel elpee, le quatuor explore une même veine, bien que le ton soit apparemment plus allègre.

Rien que le morceau éponyme qui ouvre l’opus démontre qu’Enter Shikari continue à mélanger les couleurs improbables dans sa musique. Amorcé par une intervention de trompette et traversé par un ukulélé, il s’achève au cœur d’une forêt peuplée d'oiseaux. Mis en forme, comme le précédent LP, par son leader/chanteur/multi instrumentiste, le son a gagné en épaisseur, explosant à plusieurs reprises pour immerger totalement le mélomane dans le délire musical de son créateur.

Suivant un même rituel, « A Kiss For The Whole World » adresse de nombreux clins d'œil à ses précédents long playings. « It Hurts », le second single sorti après « (Pls) Set Me On Fire », inocule une pointe de techno à des sonorités pop sur des textes chargés de réconfort et de d’optimisme.

« Leap Into The Lightning » est tramé sur un riff de guitare ténébreux, puis s’embrase au contact d’un synthé vintage. Interlude parsemé d’instants bruitistes, « Feed Yøur Søul » émarge au drum&bass.

La forme orchestrale développée sur le long playing précédent réapparaît sur « Dead Wood », mêlant violons et synthétiseurs, embrassant alors une dimension épique à la Muse...

Enchaînant des effets électroniques, mêlés à de gros riffs de guitare peu subtils, « Jailbreak » invite à s'interroger sur le monde qui l'entoure et en particulier sur ses propres convictions, comme pour contrecarrer les effets néfastes des infos (intox ?) propagées par les réseaux sociaux. « Bloodshot », qui bénéficie d’une superbe vidéo (voir ici), est découpé en deux volets. L’expression sonore s’y révèle nettement plus sombre et menaçante.

Et on retrouve à nouveau des références à l’album précédent tout au long de « Giant Pacific Octopus » mais également du rap et du drum&bass, un titre qui se distingue par le refrain le plus percutant de cet LP.

dimanche, 11 juin 2023 18:00

FùGù MANGO met tout à l’attaque…

FùGù MANGO est un animal rare dans le paysage musical belge. Dans une scène largement dominée par les musiques urbaines et électroniques, travailler sur un projet musical hors des sentiers battus est un véritable défi. Après un break important, arrivés à un tournant de leur carrière, les frères Lointe se devaient de se réinventer pour continuer à prendre ce même plaisir innocent qui les a amenés à faire le tour des capitales européennes depuis plus de 15 ans.

Son nouvel elpee, « La Maquina », paraîtra ce 21 juillet 2023.

On y retrouve les marqueurs typiques du projet atypique de FùGù MANGO : des mélodies soul sur un rythme afrobeat, des guitares langoureuses, et un plaisir de produire des mélodies impactantees.

Avec en ligne de mire la sortie de cet opus, pour célébrer la fête nationale belge, le groupe diffusera encore 3 autres titres à raison d'un nouveau toutes les 2 semaines, pour que le public puisse encore plus profiter des morceaux en concert pendant les festivals d'été !

Le clip de « Willy Wonka », single qui parle de tout quitter pour transformer ses rêves en souvenirs, est disponible

En concert cet été :

24/06 @ Fête de la Musique (Woluwe-Saint-Pierre)

24/06 @ Fête de la Musique (Namur)

30/06 @ Fête de la Musique (Grez-Doiceau)

01/07 @ Help Animals Live Music Day - Bivouac (Wavre)

22/07 @ Francofolies de Spa

30/07 @ Festival Les Gens d'Ere (Tournai)

 

dimanche, 11 juin 2023 17:47

Le paradis bohémien de SOROR

S O R O R est un groupe bruxellois né de la rencontre entre Sophie Chiaramonte, bassiste passionnée de rock, et Alice Ably bercée au trip-hop des années 90. Cette osmose entre basses envoûtantes et voix à la Beth Gibbons s’accompagne des grooves de batterie tranchants de Théo Lanau et des lignes de guitare subtiles de Thibaut Lambrechts. S O R O R livre des chansons intimes, et profondes. Son premier Ep enregistré et mixé par Koen Gisen, sorti en mars 2020, définit alors la ligne de conduite du groupe, à savoir, un son organique, mélancolique. Le groupe tournera alors dans toute la Belgique et en France (Botanique, Brass, Atelier 210, Olt Rivierenhof, Eden, Reflektor, Supersonic, Pop-Up du label …)

« Bohemian Paradise », c’est le nouveau single tiré du premier album de S O R O R qui verra le jour en septembre 2023. Ce morceau baigne au sein d’une ambiance plus psyché, hypnotique et langoureuse. La basse lancinante et groovy conduit le morceau rappelé à l’ordre par les guitares effilées, le tout accompagné d’un chant envoûtant et de batteries tribales. Le cadre suranné du City Gate à Bruxelles porte le morceau de façon magistrale. La sortie de l’album sera accompagnée d'une release party au Botanique (et pas mal d'autres concerts).

Le clip de « Bohemian Paradise » est disponible ici 

-PROCHAINS CONCERTS :

02.09.23 @ Forest Sounds, Bruxelles

21.09.23 @ Le Botanique, Bruxelles

 

C’est le vingt-cinquième concert soldout d’Arsenal à l’Ancienne Belgique. Il y est un peu chez lui et s’y produit à quatre reprises, du 1er au 4 juin 2023. Chacune de ses prestations se transforme systématiquement en grande fête de la danse aux rythmes de son incroyable discographie. Les 2 frontmen, Hendrik Willemyns et John Roan, sont passés maîtres dans la confection de titres fédérateurs. Pour ces quatre sets, baptisés ‘Jungle Hotel’, le hall d’entrée a été transformé en jungle tant visuellement (reproduction d’arbres, lumières) que d’un point de vue sonore (les cris d’oiseaux, l’ambiance), un parcours tout au long duquel on s’y perdrait, presque…

‘Jungle Hotel’ raconte l’histoire d’un homme qui veut quitter sa femme, mais qui, par suite d’une tempête, échoue dans une chambre d’hôtel hantée par des fantômes. Dix ans plus tôt, ‘Dance ! Dance ! Dance !’ traitait déjà des spectres, un ciné-concert basé sur l’album « Furu ».

Le rideau rouge est tiré, fait rare à l’Ancienne Belgique. A 20h30 il s’ouvre et on découvre la scène divisée en trois pour autant d’estrades, mais disposées sur toute la longueur. Pas un seul végétal en vue, mais le sigle de ‘Jungle Hotel’ qui figure à côté d’une sorte de dindon stylisé, sur le côté gauche, deux éléments de couleur blanche. Le line up de base est inchangé, mais pour ces quatre shows, il a été renforcé par quelques invités. Dont Dada Ravalison (Suarez) qui se consacre aux percus et tout particulièrement les djembés ainsi que Edaoto & The Afrogenius Band, quatre percussionnistes africains qui avaient déjà assuré le supporting act d’Arsenal.

Le set s’ouvre par une nouvelle compo, la très percussive « A Volta ». John et Hendrik manifestent déjà leur enthousiasme. Et tout particulièrement ce dernier qui mêle judicieusement beats électro et world (africaine, brésilienne, etc.), combinaison hypnotique qui alimente généreusement les morceaux du band, depuis deux à trois ans. Felix Machtelinckx, le chanteur et frontman de Tin Fingers (NDR : il prêtre régulièrement sa plume à la formation) se réserve le micro pour deux titres, « Amelaka Motinga » et « Tigerwoods » et y participe pour « Animal » et « Heavy Heart ». Mais en général, ce sont Léonie et surtout John qui se chargent des leads vocaux. De plus en plus jolie, elle accompagne circonstanciellement Dada aux percus.

La foule est d'humeur à faire la fête, danse ou gigote et reprend en chœur les paroles –en portugais– de « Saudade », un titre jadis chanté par le regretté Mario Vitalino Dos Santos. De quoi se remémorer une époque dorée du band. Paulien Mathues, une des choristes, reprend le flambeau pour deux chansons et met en exergue sa voix puissante, soul, mais un peu sableuse. Tout d’abord « Heavy Heart » ; et puis telle une sirène, « Temul (Lie Low) », rôle qu’elle a brillamment repris à Lydmor.

Plus paisibles, « Sometimes » et « Whale » baignent au sein d’une ambiance feutrée.

Au fil de « Longee », la foule se met à danser. Faut dire que la chorégraphie langoureuse de Leonie l’y incite. Elle chante dans la langue de Luís de Camões, et pourtant l’auditoire reprend à nouveau les paroles en chœur. Elle nous prend à la gorge et enflamme le public tout au long d’« Amplify ». Il est chauffé à blanc et John en profite pour danser et bondir sur le podium pendant « Black Mountain », tout en savourant le moment présent. Le set s’achève par « Melvin ».

Arsenal a le bon goût d’accorder un long rappel. Pour « Afrodisia », l’un des percussionnistes du quatuor africain se réserve le micro et exécute de remarquables danses africaines. Il finit même par nous flanquer le tournis. Malheureusement, il ne parvient pas entraîner la fosse pendant « Bend In The River » et le long « How Come ? ». Mais ce sont les tubes dansants de la bande à Roan qui vont l’embraser, grâce à « Estupendo », « Lovesongs (Propaganda) » et « Lotuk ». Et le show de se terminer par « Stick and Groove », après deux heures de show. La formation est prête pour les festivals d’été…

Setlist : « A Volta », « Amelaka Motinga », « Tigerwoods », « Saudade, Pt. 1 », « Saudade, Pt. 2 », « Amplify », « Animal », « Heavy Heart », « Sometimes », « Whale », « Temul (Lie Low) », « Longee », « Black Mountain (Beautiful Love) », « Melvin ».

Rappel : « Afrodisia », « Bend in the River », « How Come ? », « Estupendo », « Lovesongs (Propaganda) », « Lotuk », « Stick and Groove ».

Pour les photos, c’est ici

(Organisation : Live Nation + Ancienne Belgique)

samedi, 03 juin 2023 11:19

La sœur d'Elisabetta Spada…

En 2010, Elisabetta Spada remportait le Concours Circuit grâce à son projet Kiss & Drive. En 2013, elle avait sorti un Ep 5 titres baptisé « My Mood Changes ». Après 7 ans d’absence elle nous revient sous son propre nom et est très fière de vous présenter son premier vidéoclip, réalisée par Alice Khol : « Sister ». Il est très sincère, simple, mais puissant, avec un final surprenant pour les plus curieux de sa profonde intériorité...  Ames sensibles s'abstenir !

Le second extrait « I Go, I Go, I Go » est plus profond, sucré, pop. Sautillant à souhait. Quel bonheur de retrouver cette artiste attachante qui devrait sortir son album au cours de cet automne

La vidéo de « Sister », c’est ici : https://youtu.be/sY2ZB5I40zo

Il n’y a pas encore de vidéo pour « I Go, I Go, I Go », mais elle est sur toutes les plateformes, dont Spotify et Deezer

 

 

 

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