L’esprit stéréophonique et ludique de Daughter…

« Stereo Mind Game », le nouvel elpee de Daughter paraîtra ce 7 avril 2023. Il fait suite à « Not to Disappear » (2016) et la bande originale « Music from Before the Storm » (2017). Après plus d'une décennie passée à dépeindre les émotions les plus sombres,…

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Nicholas Allbrook mise sur le 25…

Nicholas Allbrook, le chanteur du groupe australien POND, publiera son quatrième album solo, « Manganese », ce 9 juin 2023. Depuis le début de sa carrière artistique en 2005, il a mis la communauté et la collaboration au premier plan de sa méthode artistique.…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

LUDOVICO EINAUDI, HERBIE HANCOCK et NILS FRAHM sont venus s’ajouter à la programmation.

Le Gent Jazz se déroulera du 5 au 15 juillet 2023.

http://www.gentjazz.be

 

ADI, BEN UFO & MOOPIE, BENDRIK & MAX TELAER, BIBI SECK, CARLOS WILLENGTON, CHRISTIAN LÖFFLER (LIVE), CORMAC, DEADBEAT & TIKIMAN, DEE DIGGS, DJ DUSTIN, DJ HOLOGRAPHIC, DJ QU, EDWARD (LIVE), FAIS LE BEAU, FIONA, GABRIELLE KWARTENG, HAME, HYPERAKTIVIST, INTERPLANETARY CRIMINAL, ISABELLA, KONSTANTIN SIBOLD, LAWRENCE, MAAYAN NIDAM (LIVE), MANO LE TOUGH, MAP.ACHE (LIVE), MATTHIAS, MELISSA JUICE, MELODY, MIKA OKI & OJOO GYAL, MOLLY & FRED P, MOODYMANN, MOSLEY JR, OK WILLIAMS, OMAR S, SAOIRSE, SCHATRAX (LIVE), SECRET GUEST & SEDEF ADASI, TIMMERMAN, WALRUS et ZOMBIES IN MIAMI (LIVE) sont venus s’ajouter à la programmation.

Pur rappel l’édition 2023 du Paradise City festival se déroulera du 30 juin au 1er juillet à Steenokkerzeel

http://paradisecity.be

 

Index for Working, c’est un projet fondé par Max Oscarnold, aka Max Claps (The Proper Ornaments, TOY), et Nathalia Bruno (DRIFT). Ils se chargent des guitares, de la basse, des claviers et de la programmation. Le line up implique également le drummer Bobby Syme (aka Bobby Voltaire) et le bassiste/violoncelliste Edgard Smith. C’est Max qui se consacre essentiellement aux vocaux. Enfin, il s’agit, le plus souvent, de murmures qu’il dispense en anglais, mais aussi parfois, dans sa langue maternelle, l’espagnol (NDR : il est argentin).

Sur les 11 plages de l’opus figurent trois intermèdes instrumentaux et surtout expérimentaux, probablement réalisés à l’aide de bandes passées à l’envers, dont l’orientaliste « The Beatles » qui adresse un clin d’œil à la période psychédélique des Fab Four.

En général, le climat de cet LP est plutôt tourmenté, ténébreux voire inquiétant ; les paroles, probablement issues de l’écriture automatique et les bruitages urbains déformés accentuant ces impressions.

Et pourtant, le résultat est plutôt épatant. « Railroad bulls » baigne dans la country délavée. « Ambiguous fauna » s’autorise un blues/rock improbable. « Palangana » est hyper mélodique et « 1871 », particulièrement accrocheur. Quoique bien électrique, « Chains » émarge à la lo-fi. Et en final, d’abord tramé sur une structure acoustique, « Habanita » passe, à mi-parcours, en mid tempo, puis se charge d’électricité à la fois torturée et sulfureuse…

jeudi, 16 mars 2023 11:37

Iron rain

Super Pink Moon, c’est le projet d’Ihor Pryshliak, le leader de Somali Yacht Club. Chanteur/compositeur et multi-instrumentiste (claviers/guitare), il est établi à Lyiuv, en Ukraine. Pas étonnant qu’introspectifs, les lyrics traitent de la guerre, et des émotions qu’elle entraîne : douleur, tristesse, désespoir, culpabilité, etc.

« Iron rain » constitue le second album de SPM, un œuvre dont la musique émane d’un cocktail subtil entre psychédélisme, shoegaze, cosmic rock et metal. Les harmonies sont très susceptibles de rappeler Ride, alors qu’Ihor emprunte parfois les inflexions de Ian Brown (« Per aspera ad astra »).

Le long playing recèle plusieurs instrumentaux dont « Forwardbreakforward », un morceau qui s’enfonce dans le prog/metal, le floydien « Mirage », l’expérimental « Hollowness », au cours duquel on a l’impression d’entendre des bandes passées à l’envers et l’étrange finale, curieusement intitulée « ウクライナにславаあれ ».

Petit coup de cœur pour l’excellent et accrocheur « Collision » qui parvient à combiner sonorités de gratte métalliques caverneuses (pensez à Prong) et shoegaze tout en soignant le sens mélodique. Un régal !

Parfois, le son est si dense qu’on a du mal à imaginer qu’il est le fruit du travail d’un seul artiste…

jeudi, 16 mars 2023 11:32

Miscellanées bissextiles

Six années déjà que la formation brestoise n’avait plus sorti de nouvel opus. Le précédent, « Plates coutures », remonte donc à 2017 ! Et « Miscellanées bissextiles » constitue son sixième. ‘Miscellanées’ a beau signifier ‘recueil sur des sujets divers de sciences et de littérature’, en y ajoutant bissextiles, le combo a voulu jouer sur les mots.

Le combo s’était séparé en 2008 et s’était reformé en 2018 ; mais depuis, le guitariste Emmanuel Baroux a cédé le relais au jeune Léopold Riou.

Double album, « Miscellanées bissextiles » recèle 14 plages, dont la première, « Enlenmeyer », découpée en 8 sections, dépasse les 19 minutes. Une piste ténébreuse, complexe, avec pour seul fil conducteur, le piano. Tristan ‘Stan’ Nihouarn y déclame ou chante des textes torturés voire mystiques. On est d’ailleurs ici, carrément dans le concept prog. Tout comme lors du morceau d’ouverture du second volume, « Trenkenn Fisel », dont les interventions d’orgue rognées nous replongent carrément dans les 70’s. Également partagé en plusieurs parties, il véhicule cependant des accents celtiques parfois électro. La collaboration de David Pasquet et la Kevrenn Alre n’y est certainement pas étrangère.

Le long playing propose deux morceaux interprétés en anglais, « Bet you and I », enrichi de chœurs, et la ballade « Let’s say it’s alright », un hymne à la ville d’origine des musiciens (« Brest »), et puis une ballade mélancolique, cinématographique, « Hypnagogia », dont les arrangements de cordes relèvent plutôt de la symphonie classique.

Le reste de cet LP nous réserve quelques plages plus légères, dont le festif « De l’aventure » ou l’allègre « Populaire », du rock bien 80’s (« Fière allure ») et en guise de clôture, l’acerbe « Coupette ? ».

Une œuvre agréable, mais dont deux compos sortent manifestement du lot : « Erlenmeyer » et « Trenkenn Fisel ».

jeudi, 16 mars 2023 11:31

Staring at the sun

Not Scientists réunit des ex-membres de Uncommonmenfrommars et de No Guts for Glory, une formation lyonnaise qui nous propose son troisième elpee. Le groupe puise manifestement son inspiration dans la new wave et la cold wave des eighties. Et tout particulièrement chez The Cure et Sisters of Mercy.

Dès « Push », on en peut s’empêcher de penser à « A forest » de la bande à Robert Smith. Un spectre qui plane tout au long de l’opus, tout comme celui des Sœurs de la Miséricorde… Mais au fil de l’écoute, on se surprend à apprécier une expression sonore plutôt bien ficelée.

Régulièrement, les synthés viennent compléter la ligne de basse cotonneuse ou caoutchouteuse. Et même caustique, tout au long de la cover du « %8x5 » de UK Subs. Et si « Standing at the edge » se distingue par ses jolies harmonies vocales ponctuées de ‘Oh, oh, oh’, elles véhiculent des accents empruntés à Green Day sur le titre maître…

Depuis la sortie de cet LP, le guitariste Big Jim a quitté le navire et a été remplacé par l’ex-Pookies, Frédéric Measson.

jeudi, 16 mars 2023 11:25

To sing in french

Lucie Gremer, aka Lucie Sue, est une rebelle. Elle a intitulé son album, « To sing in french », alors que toutes les compos sont interprétées dans la langue de Shakespeare. En fait, elle conteste la loi Toubon qui impose des quotas de chanson française sur les ondes radiophoniques. Et pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas envie.

Auteure, compositrice, chanteuse, guitariste, bassiste et violoncelliste (NDR : elle a fréquenté le conservatoire de Lyon), elle vient d’enregistrer son premier elpee. Hormis les drums, pour lesquels elle a reçu, lors des sessions, le concours de Philippe Entressangle (Benjamin Biolay, Etienne Daho), Frank Armand (Clara Luciani, Catherine Ringer) ou Nicolas Charlier (Retrievers), elle assure tout le reste de l’instrumentation.

Entre titres éthérés (la ballade « Promises » qui invite à la rêverie et à la contemplation ainsi que le final « Soma »), plus pop (la reprise du « Freedom » de Michael Jackson), énigmatiques (le morceau d’entrée « Lick your teeth »), une égérie des 90’s revient régulièrement à la surface : PJ Harvey.

jeudi, 16 mars 2023 11:24

7

Red Beans & Pepper Sauce est un quintet montpelliérain dont le septième elpee s’intitule sobrement « 7 ». Première constatation, les interventions d’orgue nous ramènent à celles dispensées par Jon Lord chez Deep Purple ou de feu Ken Hensley, pour Uriah Heep. Ce qui apporte manifestement une coloration métallique à la musique d’un groupe qui avait remporté le tremplin du ‘Cahors Blues Festival’ en 2013. D’autant plus que tout au long de cet elpee, les solos de guitare dégoulinants ne manquent pas.

Surprenant, l’intro de « Out law on the run » emprunte le phrasé de gratte du légendaire Peter Green, sur le célèbre « Oh well » de Fleetwood Mac. L’adaptation du « Rock and roll » de Led Zeppelin est méconnaissable. Pas parce qu’elle est plus lente que l’originale ou que le groupe a voulu se la réapproprier (NDR : ce qui est louable, malgré tout), mais parce que la voix ne colle pas ; et le résultat est fade.

On épinglera quand même l’excellent drumming sur « World is burning », une piste qui rappelle quelque part Jethro Tull (sans la flûte ni la voix de Ian Anderson), mais à cause de cet orgue rogné qui s’infiltre dans l’expression sonore à la manière de John Evans. Et puis, quand même, le final « Let you down », une ballade acoustique qui s’enrichit de cuivres et de cordes, en fin de parcours.

Le guitariste Gary Rossington, dernier membre fondateur de Lynyrd Skynyrd, est mort ce dimanche 5 mars, à l'âge de 71 ans. La cause de son décès n'a pas été précisée, mais il souffrait de problèmes cardiaques et avait subi une opération vitale du cœur, en 2021.

Il avait survécu à plusieurs accidents graves dans les années 1970, notamment un accident de voiture en 1976 et le tristement célèbre crash aérien de 1977, au cours duquel le chanteur Ronnie Van Zant, le guitariste/chanteur Steve Gaines et de la choriste Cassie Gaines ont perdu la vie. La formation s’était séparée, à l’issue de ce drame, mais il s'était reformé en 1987, en compagnie de nouveaux membres, dont le jeune frère de Van Zant, Johnny, au chant.

Votre serviteur avait eu l’occasion d’assister à un concert de Lynyrd Skynyrd, le 6 décembre 1974, en première partie de Humble Pie. Le band était monté sur les planches en brandissant un énorme drapeau confédéré.

Ainsi, en 2016, lors de convention républicaine de 2016, au cours de laquelle Donald Trump avait été désigné candidat à la présidence des Etats-Unis, il était monté sur scène.

Le combo est surtout connu pour son hit « Sweet Home Alabama », chanson composée en réponse à une chanson de Neil Young. Intitulée « Alabama », elle critiquait l'intolérance et le racisme qui régnait dans cet Etat des States.

Pour les puristes, le solo de guitare dispensé par Gary, dans « Free Bird », une compo de plus de 10’, est considéré comme un des plus remarquables de l'histoire du rock.

 

RIP

 

Steve Mackey, le bassiste de Pulp est décédé ce jeudi 2 mars à l’âge de 56 ans. Pulp s’est formé à Sheffield, dans le nord de l'Angleterre, en 1978. Steve Mackey a rejoint le line up en 1989. Il a ainsi participé aux sessions d’enregistrement des elpees, « Separations », « Different Class », sur lequel figure le hit « Common people », et « His 'n' Hers ». Il était revenu au sein du band de 2011 à 2013, participant à la tournée de reformation, mais avait décliné celle qui devait débuter l’été prochain, afin de poursuivre ses projets dans le cinéma, la photographie et la musique. Il était d’ailleurs devenu producteur et avait mis en forme, notamment, des albums de M.I.A., The Horrors, Florence + the Machine ou encore Arcade Fire.

RIP

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