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mercredi, 03 octobre 2007 13:46

Alec Empire : un nouvel album!

“The Golden Foretaste of Heaven”, le nouvel opus d’Alec Empire est annoncé pour le 14 janvier 2008.

Pour l’instant il est en tournée et se produira notamment le 17 octobre à Cologne au ‘Gebaeude 9’ et le 18 à Berlin au ‘Club Maria’.

Tracklisting :

New Man

If You Live or Die

ICE (As If She Could Steal a Piece of My Glamour)

1000 Eyes

Down Satan Down (Dub)

On Fire (The Hellish Vortex Sessions)

Robot L.O.V.E.

Death Trap In 3D

Bug On My Windshield

No/Why/New York

Pour plus d’infos : http://www.eat-your-heart-out.com

 

 

“Cease To Begin", le second album de Band of Horses sera dans les bacs ce 8 octobre.  

Tracklisting :

1. Is There A Ghost

2. Ode To LRC

3. No One's Gonna Love You

4. Detlef Schrempf

5. The General Specific

6. Lamb On the Lam (in the city)

7. Islands On The Coast

8. Marry Song

9. Cigarettes, Wedding Bands

10. Window Blues

Pour plus d’infos :

http://www.subpop.com/artists/band_of_horses

http://www.myspace.com/bandofhorses

http://www.bandofhorses.com

 

 

 

 

lundi, 28 février 1994 02:00

Peintre du rock U.S. ? (archive du mois)

Lorsque True West s'est séparé, Russ Tolman a décidé d'entreprendre une carrière solo. Une expérience qui aurait pu sombrer dans les profondeurs de l'oubli, si le Californien n'avait eu la chance de rencontrer Patrick Mathé, boss du label parisien New Rose. Depuis, Russ cherche sa voie. Acoustique, elle lui permet de raconter des histoires richement imaginées qui évoquent très souvent le monde du cinéma. Electrique, elle devrait lui permettre d'effectuer une tournée sur le Vieux Continent en compagnie de son groupe. Un périple qui devrait suivre la sortie d'un nouvel album dont la sortie est imminente...

Que symbolise pour toi John Kerouac ?

A l'origine, sa littérature m'a beaucoup passionnée. J'étais alors âgé de 16 ans et il était devenu mon guide spirituel. Aujourd'hui, ma pensée a évolué, même si quelque part elle confesse toujours une certaine influence.

Pourquoi y-a-t-il une telle corrélation entre ton écriture et le cinéma dans tes chansons ? Te considères-tu comme un peintre du rock américain ?

Belle image ! Je n'y avais jamais songé. Peintre du rock américain, c'est vraiment bien tapé (rires). Pas comme Picasso quand même ! Pourquoi existe-t-il une corrélation entre mon écriture et le cinéma dans ma composition ? (...) Difficile à expliquer ! Autrefois, j'allais souvent au cinéma. Mon ex girlfriend adorait le grand écran et m'y entraînait en permanence. Cela pourrait être une explication. Mais aujourd'hui mon emploi du temps ne me permet plus d'assister aussi régulièrement à la projection de films. Je suis trop occupé pour me permettre ce genre de distraction. Bref, lorsque j'écris une chanson, j'imagine un scénario. Et développe des images dans ma tête. C'est sans doute pour cette raison que mes lyrics procurent une certaine sensation panoramique. Tu penses peut-être que cette perspective pourrait m'inciter à écrire des romans. Mais je suis trop paresseux pour me lancer dans une telle aventure. Composer une chanson demande beaucoup moins de temps que rédiger un bouquin. Et puis c'est mon mode d'expression. Je n'ai d'ailleurs jamais eu l'intention de devenir un romancier...

As-tu la nostalgie du Paisley Underground ?

Pas tellement? J'ai joué avec de nombreux musiciens qui ont participé à cette vague neo psychédélique. Mais je n'ai jamais appartenu à ce mouvement.

Est-ce que tu croises encore les autres musiciens du défunt True West ?

Rarement. J'ai encore rencontré le guitariste Richard Mc Grath et le batteur Steve Tackenham, quelque temps après la séparation du groupe. Mais plus Gavin Blair et encore moins le bassiste Kevin Staydohar puisque depuis il est décédé.

Que représentent pour toi des artistes comme Steve Wynn, Chris Cacavas ou John Wesley Harding ?

Ce sont d'excellents amis. J'ai joué avec Steve chez les Suspects il y a une bonne quinzaine d'années. Et depuis nous avons toujours gardé le contact. Nous nous téléphonons régulièrement faute de pouvoir nous rencontrer plus souvent. Il a participé à l'enregistrement de mon nouvel album. A ce sujet, j'ai une anecdote à te raconter. J'avais également invité son ex girlfriend Johnnette Napolitano pour assurer les backing vocaux et je m'étais débrouillé pour qu'ils ne se trouvent pas nez à nez. Evidemment, l'imprévisible s'est produit. Le gag ! Heureusement, ça ne s'est pas trop mal passé. Et finalement je crois qu'ils sont restés en bon termes. John m'a invité à coopérer à la réalisation de "Why We Fight". Et figure toi que je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter l'album. Il m'a pourtant envoyé le CD, mais ma girlfriend me l'a confisqué dès que je l'ai reçu (rires). Heureusement comme j'ai participé à toutes les séances d'enregistrements, je me souviens encore de son contenu. Chris, c'est aussi un pote. Avec Steve nous avons aussi participé à une tournée en Espagne, voici un peu plus d'un an. Nous n'y avons accordé que des sets acoustiques. En solitaire, en duo ou tous ensemble, suivant l'inspiration. Une chouette expérience.

Chris n'a pas participé à l'enregistrement de ton nouvel album ?

Non. Il était alors à l'étranger. Robert Lloyd assure les claviers. C'était déjà lui qui s'était acquitté de la plupart des parties instrumentales sur "Road Movie". Et il joue également dans le groupe de Steve. Nous sommes un peu une grande famille...

Cet opus devrait bientôt sortir quand même ! Quel sera son titre ? As-tu invité, hormis Steve et Johnnette de grosses pointures ?

Il s'intitule "Sweet Spot". Il devrait sortir incessamment. Il n'y révèlera pas de grosses pointures. Simplement des musiciens talentueux. Comme ceux qui composent mon groupe régulier, des gars qui m'accompagnent depuis plusieurs années...

Le style de cette œuvre diffèrera-t-il du précédent ?

Oui. Absolument ! Plus rock, plus électrique. Sur "Road Movie", mon inspiration était essentiellement orientée vers la country. D'ailleurs, j'envisage d'entreprendre une tournée qui passera par l'Europe pour le promotionner. Nous avons beaucoup répété et travaillé les arrangements. Et nous allons tenter de restituer ce climat ‘live’ avec un maximum d'intensité et d'énergie...

Même si ton futur semble embrasser des horizons plus électriques, tes racines me semblent plutôt plongées dans la country et le blues. Partages-tu ce point de vue ?

Teenager, j'ai vécu dans un climat spécifiquement country. Ce qui ne m'empêchait pas d'écouter les titres qui remplissaient les juke-boxes. Et puis, j'ai été progressivement converti au blues. Mais, finalement, je pense que j'étais surtout fasciné par la qualité des compositeurs et de leurs compositions. Des chansons qui viennent du cœur, comme celles écrites par Van Morrison. Cet artiste m'a toujours impressionné. Mais ce qui m'a le plus captivé au cours de ma jeunesse, c'est l'œuvre de Hank Williams. Etre capable d'écrire une chanson aussi intelligente, simple et directe que lui, correspond à un idéal. Si j'y parvenais, ce serait une consécration.

Sincèrement je pensais que tu allais me parler de Johnny Cash !

Je respecte beaucoup cet artiste. Il a écrit des chansons fabuleuses empreintes d'une grande honnêteté. Mais je pense que la première phase de sa carrière est la plus intéressante et aussi la plus inspirée. Je le vois encore affichant un regard terrible, s’accompagnant à la guitare sèche tout en chantant d'une voix désespérée et douloureuse "Ring Of Fire"… Mais aujourd'hui, il semble avoir perdu le feu sacré. Ou alors, il l'a légué à sa fille... De très étranges compositeurs de toute façon!

Pourquoi tant d'artistes américains signent sur le label français New Rose?

Je pense que l'explication repose sur la personnalité de Patrick Mathé. Grand fan de musique américaine, il est sans cesse à la recherche de nouveaux talents aux States. Il est réconfortant de rencontrer ce type d'homme d'affaire enthousiaste, compétent dans un milieu d'arnaqueurs qui se foutent complètement de ton travail et ne pensent qu'au fric. Lorsque Patrick parvient à dénicher un nouveau contrat pour son label, tu devrais voir son visage. Il irradie véritablement de bonheur.

Ca doit changer de la tronche d'enterrement affichée par Dan Stuart et Chuck Prophett !

Je connais Chris depuis l'âge de 17 ans. Il jouait alors chez les Wild Games. Et ce groupe a souvent ouvert les concerts de True West. Un excellent guitariste d'ailleurs. Chris était à cette époque un jeune kid passionné et plutôt ouvert. Mais il envisageait déjà de devenir une rock star. Et son attente s'est modifiée en conséquence au fil du temps. Triste, car dans le fond c'est un chouette gars. Quant à Dan, il est totalement fou.

Howe Gelb (Giant Sand) pense la même chose que toi !

Howe est un peu fêlé également, mais dans le bon sens du terme. J'apprécie beaucoup Howe. Nous avons partagé tout un temps une même passion pour le golf, lorsqu'il vivait à los Angeles. Il est même plutôt doué. Mais il exerçait ce sport dans un accoutrement pas possible. Un bonnet, des tricots, des chapeaux et autres fringues extravagantes. Tout le monde le regardait. Et ça l'amusait.  Mais comme il était très fort, il a fini par chercher quelqu'un de plus compétitif pour se mesurer à lui. Nous n'avons plus joué ensemble ensuite. C'est vrai que j'aime le golf, mais je n'ai jamais été tellement doué pour le pratiquer...

Version originale de l'interview parue dans le n° 20 (février 94) du magazine MOFO

 

 

Radiohead rame une nouvelle fois à contre-courant, puisque son prochain album, « In Rainbows » sera téléchargeable sur le net. Au départ, pas une nouveauté. Mais l’originalité procède de la faculté accordée à l’internaute de fixer le prix qu’il consent à payer pour cette opération, prévue le 10 octobre prochain. Même pour pas un radis. Il vous sera cependant demandé de suivre toute une série de démarches avant d’acquérir ce fameux opus. La proposition est limitée dans le temps. Alors, ne tardez pas ! J’ai cependant une crainte : pourvu que leur serveur tienne le coup !

Pour plus d’infos : http://www.inrainbows.com/Store/Quickindex.html

 

mardi, 02 octobre 2007 21:29

Hollywood Holiday Revisited

A l’instar de Dream Syndicate, Green On Red, les Long Ryders et Rain Parade, True West était une figure emblématique du mouvement appelé ‘paisley underground’, qui a sévi en Californie au cours des eighties. L’aventure de True West n’a cependant duré que 5 ans (1982-1987) et a d’ailleurs perdu tout son crédit vers 1985, lorsque Russ Tolman, le principal compositeur, a décidé d’embrasser une carrière solo. Cette compilation réunit les deux premiers albums de la formation, c'est-à-dire le mini elpee « Hollywood holiday », l’album « Drifters » (dans son intégralité) et trois démos produites par Tom Verlaine de Television en 1983. Le recueil inclut ainsi l’incontournable reprise du « Lucifer Sam » du Floyd. Parce qu’au cours des trois premières années d’existence, la formation était fort influencée par le psychédélisme. Pas la ‘flower power’, mais un psychédélisme sombre, de mauvaise augure, hypnotique. Celui de Quicksilver Messenger Service, par exemple. Mais aussi de Television. Pensez à « Marquee Moon » ! Chez True West, l’intensité électrique était alimentée par la conjugaison de deux guitares. Celles de Richard McGrath et de Russ Tolman. Des échanges rappelant même le Crazy Horse de Neil Young ou encore les Byrds. Le tout rongé par le vocal dramatique de Gavin Blair. La compile est enrichie d’un booklet réunissant des photos d’archives, mais surtout de notes explicatives.

mardi, 02 décembre 2008 01:00

Psych Ward

Quand on observe le look des musiciens (NDR: regardez la pochette!), on pense immédiatement être en présence d’un obscur combo de garage né au beau milieu des sixties. C’est faux ! Sauf pour la musique. Qui est bien psyché/garage et inspirée de cette décennie. Et notamment de 13th Floor Elevators, The Sonics, The Chesterfield Kings, The Count Five, ? and The Mysterians ou encore les Standells. Bref, les classiques quoi. Pour le reste, il s’agit d’un quintet irlandais. Issu de Dublin exactement. Né en 2003 et dont le « Psych Ward » est le premier véritable elpee. Un disque enregistré, mixé et masterisé aux studios Vintage Recordings de Circo Perrotti, à Gijon, en Espagne. A l’aide d’un matos analogique. Pour rendre le son plus d’époque. Quand on entend les harmonies vocales, on ne peut d’ailleurs penser qu’aux Yardbirds et leur « Heart full of soul ». Et puis ponctuellement, il y a ce hammond rogné, ‘manzarekien’. C’est sauvage, revivaliste et pour le reste pas besoin de vous faire un dessin. Enfin, si vous aimez les Fuzztones et les Fleshtones, vous ne pouvez passer à côté de ce disque…

mardi, 02 octobre 2007 21:11

Magnetic City

A l’instar de Madrugada, Cadillac nous vient de Norvège. Un quatuor responsable de trois albums à ce jour. « Magnetic City », son troisième, a été enregistré aux States, dans le Connecticut, sous la houlette de Rich Robinson, le fidèle producteur des Black Crowes. Un opus qui fait la part belle au métal. Mais un métal qui ne manque ni d’originalité, ni de groove, lorgnant même parfois vers le post punk voire la cold wave. Et la reprise d’« Arabian knights » de Siouxsie & The Banshees en est la plus belle illustration. Mais encore le titre maître, plage ténébreuse au cours de laquelle Per Borten emprunte les inflexions de Paul Banks, le chanteur d’Interpol. Car en général, le timbre vocal de Per est plutôt rauque et lorgne manifestement vers celui de Josh Homme. Et puis « Side by side », un morceau qui évolue dans un registre fort semblable. Sans oublier le titre final, « Morning star », hanté par des chœurs spectraux et surtout caractérisé par un riff de guitare à la fois meurtrier et envoûtant. Cet art du riff est d’ailleurs une des forces de Cadillac. Rappelant tour à tour Led Zeppelin, At The Drive In ou Queens of The Stone Age. Mais aussi la ligne de basse grondante, viscérale, menaçante, réminiscente du défunt et mythique groupe australien Hunters & Collectors. C’est d’ailleurs aux Antipodes que Cadillac semble avoir puisé le reste de son inspiration. Et en particulier chez Hoodo Gurus et les New Christs. Leur intensité électrique peut ainsi se révéler tour à tour menaçante, malsaine, féroce, frénétique, sordide, malveillante, sauvage, chatoyante ou contagieuse. Vous comprenez dès lors mieux pourquoi leur musique libère un groove aussi phénoménal. Seul « Michael Francis », superbe compo par ailleurs, frôle l’univers énigmatique de leurs compatriotes, Madrugada. Une excellente surprise !

mardi, 02 octobre 2007 21:08

The early garage years

Fondée en 1994, cette formation londonienne était appelée à devenir aussi notoire que les Oasis, Blur, Pulp, Supergrass et consorts. La britpop était alors à son apogée. Responsable d’un hit single en 1995 (« Slight Return »), puis d’un excellent album l’année suivante, « Expecting to Fly Slight Return », The Bluetones a pourtant fait illusion jusqu’en 1998, moment choisi pour sortir leur second opus, « Return To The Last Chance Saloon », caractérisé par ses effluves mexicains. Et puis le combo a vécu une longue traversée du désert ponctuée de trois elpees studio, passés complètement inaperçus. Sauf, sans doute, pour les inconditionnels. Faut dire qu’en s’obstinant à pratiquer le même style musical, le quatuor ne pouvait que végéter dans la zone crépusculaire de l’underground. Cooking Vinyl vient de les repêcher. Et de les signer. Le grand retour ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, la formation insulaire nous propose une sorte de best of avant l’heure, réunissant des démos inédites, des raretés et même trois plages enregistrées ‘at home’, à leurs débuts. Dont la version 7 inches du fameux « Slight return ». Et puis des petites pop songs contagieuses comme « Are you blue or are you blind » ou encore « Time and again ». Le son n’est pas toujours de très bonne qualité, mais le résultat donne une bonne impression du style pratiqué par les Bluetones, il y a maintenant plus d’une décennie. Qui a dit c’est daté ?

mardi, 02 octobre 2007 21:05

Little Amber Bottles

Responsable d’un superbe album en 2004 (“If we can´t trust the doctors”), Blanche a failli splitter. En cause, l’emploi du temps du chanteur, Dan Miller, davantage préoccupé par ses aventures au cinéma que par la musique. Il avait ainsi, notamment, joué le rôle du bassiste de Johnny Cash, dans le film « Walk the line », consacré à feu ce king de la country. Finalement, tout semble rentré dans l’ordre, puisque la formation de Detroit vient de sortir son deuxième opus. Un disque qui s’inscrit parfaitement dans la lignée du premier, malgré la production confiée à Mark Nevens (Lambchop, Will Oldham) et David Feeny (le joueur de pedal steel du groupe). Une forme de country gothique, mais surtout sudiste, qui doit autant à Johnny Cash (of course !), 16th Horsepower que The Handsome Family. Surtout que si les lyrics ne manquent pas d’humour, ils traitent prioritairement de l’amour, de la foi et de la rédemption. Et sous la forme de contes autant sinistres que visionnaires. Parfois, on a quand même l’impression que la musique est hantée par le Wall of Voodoo ; notamment lorsque la voix de Dan épouse les inflexions nasillardes de Stan Ridgway. A moins que ce ne soit par Lee Hazlewood et Nancy Sinatra quand les époux Dan et Tracee Miller conjuguent leur duo sous la forme de questions/réponses. Pour enregistrer « Little amber bottles », Blanche à reçu le concours d’Isobel Campbell. Elle meurtrit de son violoncelle le ténébreux « No matter where you go… ». Et puis Little Jack des Raconteurs (et de Greenhorns). Il se charge même des vocaux et du banjo, tout au long de « O death, where is thy sting », une compo manifestement interprétée dans l’esprit de Gram Parsons.

jeudi, 27 septembre 2007 13:50

Sons And Daugthers : un second album

“This gift” le second album de Sons and Daughters est annoncé pour le 28 janvier 2008. Il a été produit par Bernard Butler, le guitariste de Suede. Il sera précédé du single “Gilt complex”, dont la sortie est prévue pour le 29 octobre.

Pour regarder la vidéo du single :

http://uk.youtube.com/watch?v=BkzppTTrUMk

 

Pour plus d’infos : http://www.sonsanddaughtersloveyou.com