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Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

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Within Temptation - Lotto...
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Stéphane Deroubaix

Stéphane Deroubaix

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Primitive

Depuis la sortie de " Roots ", album de Sepultura, le Brésilien Max Cavalera s'évertue à marier, avec bonheur, percussions et chants tribaux à son métal bien grassouillet. Deuxième salve de la formation Soulfly, " Primitive " n'échappe pas à la règle. Ressemblant de plus en plus à un projet solo, cet opus nous balance en pleine face un pavé de métal ethnique superbement construit, mais pas toujours facile à digérer. Le populaire et sympathique Max s'est entouré d'une brochette de copains pour accoucher de son nouveau-né. Ainsi, on retrouve Corey Taylor de Slipknot sur "Jumpdafuckup", Chino Moreno de Deftones sur "Pain", Sean Lennon (fils de John) sur "Son Song" et surtout Tom Araya de Slayer sur le décoiffant "Terrorist". La diversité est donc au rendez-vous, mais " Primitive ", oeuvre d'un des pères du néo-métal, pèche par manque d'innovation et par l'interchangeabilité de ses riffs et refrains. A ce jour, le cultissime Chaos AD demeure l'oeuvre la plus marquante de la famille Cavalera.

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Ain´t life Grand

Débarrassé du carcan Gun's n' Roses, le guitariste Slash s'était fait plaisir avec son premier album solo "It's five o' clock somewhere". Il retrouvait ainsi des sonorités bien plus hard rock n' roll que celles des dernières productions d'Axl Rose et compères. Avec "Ain't Life Grand", Slash enfonce le clou et se permet même de donner une leçon d'énergie à ses anciens condisciples des Guns. Très Aérosmith dans l'âme, la nouvelle galette cogne ferme et transpire le cambouis de la première à la dernière plage, pour le plus grand bonheur des inconditionnels de rock bien gras. Cependant, à l'issue de l'écoute du nouveau bébé de Slash, les métalos en quête d'originalité et d'innovation resteront sans nul doute sur leur faim. Ni fioritures, ni arrangements tarabiscotés, ni réminiscences de néo-black-gothic-fusion-prog-true-électro-métal. Rien que du rock n' roll, du Jack Daniel's, des bagnoles et des demoiselles aux mœurs peu recommandables. Cliché, mais oh combien fun, fun, fun...

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Not dead yet

Reconversion totale pour la formation suédoise Raise Hell ! Après un apocalyptique « Holy Target », expertisé 100% death métal extrême, le combo rectifie sa trajectoire et nous replonge en pleine vague trash des années 80, avec une maîtrise et une fougue jamais égalée depuis le redoutable « Renewal » de Kreator. Evoquant avec brio le style cher à Testament, Slayer et Coroner, Raise Hell nous livre une avalanche de riffs en acier trempé qui insufflent un air de renouveau dans un genre en passe d'être sur le déclin. Neuf titres d'une richesse incroyable, capables d'arracher des hurlements de plaisir à toutes celles et tout ceux qui succomberaient à « Reign in Blood », « Peace sells » ou « Seven Churches ». « Babes » et son clin d'œil au « Light my fire » des Doors, « Dance with the devil », tranchant comme une lame de kat ana, et « Soulcollector », caractérisé par son irrésistible riff final, auront vite fait de convaincre les plus sceptiques. Trash avec classe !

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Yahili

A l'écoute de ce jubilatoire " Yahili ", nous sommes en droit de nous demander comment ce jeune groupe français est arrivé à se faire signer sur Holy Records, label spécialisé dans le métal extrême. Aux antipodes du black et du death métal, Rajna évolue avec volupté dans une musique purement émotionnelle, tantôt teintée de world ou de gothique ; le tout bercé par un univers multiculturel. Authentique invitation à la sérénité atmosphérique et mystique, " Yahili " embrasse les cultures orientales avec la sensibilité d'un Dead Can Dance, influence incontestable du combo qui ne cache pas son engagement pour la cause tibétaine. L'occasion de méditer, de rêver et d'explorer le temps sans notion de réalité. Et pourquoi pas d'ouvrir la porte du trésor des mille et une nuits ?

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Dead Heart In A Dead World

Né à Seattle sur les cendres des groupes trash Sanctuary et Forbidden, Nevermore n'a aucun lien de parenté avec Pearl Jam ou Nirvana et n'appartient pas davantage à une quelconque aucune mode ou tendance musicale éphémère. Hors du temps, sophistiqué comme du Queensryche, puissant et lourd comme du Pantera, le heavy métal ‘traditionnel’ de Nevermore pourrait presque être qualifié de progressif, au sens propre du terme, tant le quatuor semble vouloir à tout prix faire avancer le schmilblick. Ce ne sont pas les indéniables qualités musicales de l'ensemble, ni même la complexité des structures, qui retiendront l'attention en premier lieu, mais bien ce subtil alliage de sons cristallins, de mélodies insidieuses et de riffs tranchants. Derrière cette superbe pochette (les collectionneurs se précipiteront sur l'édition très limitée du picture disc vinyle) se cachent douze joyaux d'une finesse rare qui aideront Nevermore à se faire une place au soleil dans les mois à venir. Même la surprenante cover du "Sound of silence" de Simon and Garfunkel atteint une certaine plénitude, tant sa réadaptation semble s'être faite naturellement, sans esbroufe ni fanfaronnade. L'album de la maturité !

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

We are Motörhead

Avec les Ramones et plus récemment The Hellacopters, Motörhead est un des rares combos qui fait l'unanimité chez les fans de rock n'roll, de punk et de heavy métal. Dénué de toute concession, sale, gras et métronomique, le nouvel album de la bande à Lemmy propose juste ce qu'il faut d'innovation pour séduire les teenagers sans pour autant déstabiliser ses fidèles " Motorheadbangers ". Pour preuve ? Cette surprenante reprise du " God save the queen " des Sex Pistols, et une plage titulaire qui s'annonce déjà comme le nouveau " Ace of spades ", hit indémodable du trio infernal. Les dix plages dépassent rarement les 3'30 et sont toutes d'une redoutable efficacité. Hormis peut-être le très dispensable " One more fucking time " qui confirme bel et bien que l'organe vocal râpeux du sieur Lemmy ne convient guère à cet exercice de style périlleux que constitue la ballade rock. Percutant, irrésistiblement rock n' roll, incontournable. Le meilleur Motörhead depuis 1916, au bas mot !

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

A Prayer under pressure of violent anguish

Tairrie B., ex Manhole et ex-compagne du chanteur de Fear Factory, possède l'organe vocal féminin le plus agressif de toute l'histoire du rock n' roll. Même la regrettée Wendy O Williams, hurleuse des Plasmatics (groupe punk-métal à scandales des années 80), aurait capitulé devant les assauts vocaux revendicatifs de cette belle-fille idéale. C'est dire si My Ruin ne fait pas dans la dentelle! A la fois proche de Korn et de Black Sabbath, de Slipknot et de Jane's Addiction, les treize compositions qui s'égrainent au fil de l'écoute dégagent une agressivité hors normes et un climat de hautement malsain. Seule la reprise du "Do you love me" de Nick Cave marque une "pause tendresse" dans cet univers torturé, contestataire et paranoïaque. Lourd comme du plomb, "A Prayer..." n'est pas à mettre entre toutes les oreilles!

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Secrets of astrology

Américaine, la chanteuse Lana Lane est bien plus populaire en Europe qu'au pays de l'Oncle Sam. Pour enregistrer son nouvel opus, elle s'est entourée de musiciens réputés, dont Erik Norlander, maître à penser du projet progressif Ayreon. Tout au long de " Secrets of astrology ", elle s'attache à distiller une musique symphonique, teintée de métal et de rock mélodique typiquement US. On pense parfois à Heart, à cause de sa voix qui rappelle celle de Nancy Wilson, ou encore à Royal Hunt pour le côté pompeux des arrangements musicaux. Axé sur le thème de l'astrologie et de l'art du divinatoire, ce disque présente de fausses allures de concept album. Une œuvre qui s'ouvre et se referme sur le même thème ; cependant, les compositions possèdent toutes leurs propres thèmes et ne forment pas une seule et même histoire. Lana Lane séduira tant les amateurs de rock progressif que les nostalgiques du hard FM américain des années 80. Du travail bien fait.

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

Brave New World

La sortie du douzième album studio d'Iron Maiden affole la terre entière ! Celui-ci marque le retour officiel du chanteur Bruce Dickinson, après sept ans d'absence, et un virage solidement pensé pour permettre à la vierge de fer de passer le cap de l'an 2000, comme si rien n'avait changé depuis le split de 1993. Car Blaze Bailey, malgré sa bonne volonté, n'est jamais parvenu à faire oublier le beau Bruce. Si " Brave new world " ne possède pas la force d'un " Number of the Beast ", il n'en demeure pas moins le meilleur effort de Maiden depuis " »Seventh Son of a Seventh son ". Alternant les titres ultra heavy (« Ghost of the Navigator », « The Mercenary ») et les longues plages épiques, parfois proches du rock prog si cher à Steve Harris (« The Nomad »), la nouvelle plaque bénéficie d'une production énorme qui renforce encore l'impact des quelques vrais classiques qui jalonnent ce ‘meilleur des mondes’. Et même si l'emblématique mascotte Eddie se fait de plus en plus discrète sur les artworks du groupe, l'objet bénéficie d'une somptueuse pochette cosignée par Derek Riggs, géniteur du plus populaire zombie de toute l'histoire du rock. Quant à Dickinson, dont le timbre vocal a influencé toute la nouvelle génération de la scène dite de ‘true métal’, on peut légitimement se poser la question de savoir s'il a déjà aussi bien chanté. Un retour avec panache, sur le plan artistique du moins, sans aucune contestation possible. Le british heavy métal, moribond dans les années 90, sort aujourd'hui la tête haute ! Qui oserait parier que Rob Halford ne rejoindra pas les ‘Gods of métal’ de Judas Priest dans les mois à venir ?

 

dimanche, 31 décembre 2000 02:00

High Visibility

Trois albums ont suffi à The Hellacopters pour s'imposer en leader incontesté de la nouvelle génération des groupes scandinaves de rock n' roll sauvage (Gluecifer, Backyard Babies, Entombed...). Influencés par MC5, les Stooges, Motorhead et les Ramones, les déjantés de Stockholm, grands amateurs de disques vinyles, ont voulu rendre hommage au rock, au vrai, dans le respect des traditions, mais avec folie et sauvagerie. Pourtant, "High Visibility" laissera un goût amer dans la bouche des fans hardcore du combo furieux. A l'instar d'un Paradise Lost, Hellacopters a perdu un peu de son âme en signant avec un major. Mais là où le groupe gothique avait réussi sa mutation avec une certaine classe, Hellacopters se plante lamentablement. Le son crade, garage et agressif, qui faisait tout le charme des trois premiers albums, a fait place à une production lissée, insipide et beaucoup trop propre pour le rock turbo de cette formation suédoise qui avait embrasé le public du Dour festival en 99. Pas une seule des treize nouvelles compositions n'arrive à se démarquer de ce tristounet "High Visibility". Quelle déception !

 

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