L’origine et la fin de Monseigneur…

Monseigneur est un quatuor liégeois dont les membres se connaissent puisqu’ils ont foulé les mêmes scènes au sein de projets musicaux différents, depuis de nombreuses années. Il s’agir d’un projet 2.0, né d'abord digitalement, lors du confinement imposé en…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Stéphane Deroubaix

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lundi, 31 décembre 2001 01:00

Mother Earth

Within Temptation partage la même nationalité que The Gathering, After Forever et Trails Of Tears ; et à l'instar de ces trois formations, il évolue dans un métal gothique chanté au féminin. Mother Earth s'expose donc à d'inévitables comparaisons qui n'ont néanmoins pas forcément lieu d'être. Si d'aucuns pensent que métal et symphonisme sont aussi antinomiques que la musette et le gangsta rap, ce n'est pas ce nouveau joyau du combo des Netherlands qui va apporter de l'eau à leur moulin. Marié à de classieux arrangements progressifs et symphoniques, le chant lyrique de la nymphe Sharon Den Adel transporte l'auditeur dans une nouvelle dimension romantique. Un voyage magnifique de près d'une heure dont on ne reviendra que pour appuyer sur la touche replay du lecteur laser. Mother Earth flirte avec le chef d'œuvre, sans nul doute. Doté d'influences classiques et baroques, le mini elpee " The Dance " en abordait déjà les prémices ; et les dernières prestations live laissaient pressentir que le groupe était techniquement prêt à hausser le niveau. Seule faute de goût, la balade sirupeuse et tubesque " In perfect harmony ", une composition qui évoque les lamentations pleurnichardes de certaines chanteuses à succès. Mais c'est bien l'unique reproche que l'on pourrait faire au très pertinent Within Temptation, qui impose indéniablement sa personnalité…

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Ozzfest 2001 - The second millennium

En 1995, Ozzy Osbourne, figure de proue du grand Sabbath, mettait sur les rails la première Ozzfest, devenue au fil des ans le plus grand festival itinérant de métal Outre-Atlantique. La formule consistait à rassembler les noms les plus prometteurs du métal alternatif tout en glissant dans l'affiche de rares groupes dits ‘classiques’, Black Sabbath sous sa mouture originale en tête.

Cette année, plus d'un million de fans se sont déplacés pour faire la fête à Marilyn Manson, Slipknot, Papa Roach, Linkin Park et une foultitude de groupes plus ou moins connus (Hatebreed, Otep, Pure Rubbish...) calibrés pour les programmes d' MTV USA. Une chaîne où le métal s'apparente davantage au Mac Donald et aux élucubrations hip hop de grande surface qu'aux riffs plombés, aux mélodies glaciales, aux légendes du Grand Nord et aux longues chevelures huileuses. Ozzfest et son tracklisting apportent une nouvelle preuve que le fossé se creuse davantage d'année en année entre le monde du métal au Pays de l'Oncle Sam et la production souvent plus fine et créative de nos chères formations européennes.

L'enregistrement s'est déroulé en juin, en début de tournée, durant deux nuits représentatives de l'esprit du festival. Amusant de voir une légende comme Black Sabbath côtoyer la même scène que les pseudos rebels de Linkin Park. La version "The Wizard" du grand Sab, la première enregistrée live dans toute l'histoire du groupe, l'excellent "Love song" de Marilyn Manson, la présence du fougueux Zakk Wylde sur un titre qui suinte le bourbon, et l'exclusivité du premier single extrait du nouveau Slipknot constituent les seules plages véritablement attractives sur cette compile bouche-trou d'un intérêt plus que douteux.

 

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Still a live

Enième témoignage public pour le combo de Bernie Bonvoisin et du guitariste Nono, "Still a live" a été enregistré durant la tournée hexagonale de l'album "Ni dieu, ni maître" sorti en avril 2000. Formé en 1977 et surnommé à l'époque "Le gang de la banlieue ouest", Trust a connu ses années de gloire avec des titres rageurs, à mi-chemin entre le punk et le hard, tels que "L'élite", "Antisocial", "Le mitard" ou "Les templiers". Si ces derniers figurent bel et bien sur cette nouvelle livraison publique, évoquant l'aspect résolument métal du groupe français dans les eighties, on se rend compte à l'écoute des morceaux plus récents comme "Reac prendre à vivre", "Le temps efface tout" et "La tounga" que Trust a emprunté une direction totalement différente dans la deuxième partie de sa carrière. Flirtant avec la chanson française et même avec la variété la plus douteuse, le combo a pris certaines distances par rapport à son public d'origine et a perdu son âme par la même occasion. La pêche n'y est plus, la foi a disparu, le mythe s'est éteint. On ne s'étonnera guère que le split soit passé totalement inaperçu au sein de la confrérie métal.

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Machine

De tous les combos affiliés à la nouvelle scène métal américaine, on n'attendait plus que Static X. Enfin un groupe de néo métal qui ne cherche pas à tout prix à vampiriser le son de Korn, de Limp Biskit ou de Soulfly ! Static X déménage fort et plaira aux ados fanas du genre, mais foisonne d'idées, en évitant soigneusement les clichés et le recyclage des tubes qui cartonnent dans les charts Outre Atlantique. Au fil des écoutes se profilent, sous une couche de métal ultra brutal, une parfaite cohérence dans un brassage d'influences qui vont de Ministry aux Young Gods, et de Warrior Soul à Deftones. Après avoir commis un premier album en 1999, passé totalement inaperçu en Europe, ce " Machine " devrait lui donner les moyens de s'imposer sur le globe. Considéré par certains comme le digne successeur de Ministry, Static X présente également l'avantage d'utiliser les samples avec parcimonie. Une technique qui s'explique, sans doute, par les influences très variées des musiciens qui composent le groupe. Avant de rallier Los Angeles, où ils rencontrèrent le bassiste Tony Campos, grand fan de Death métal, et le guitariste Koichi Fukuda, passionné de sons technos, Wayne, l'homme à la coupe de cheveux "les doigts dans la prise", et le batteur Ken Jay évoluaient jadis dans le milieu gothique de Chicago. En l'espace de deux albums, le groupe est devenu l'un des plus prometteurs de sa génération. Coup de génie musical, "Machine" va réconcilier les détracteurs du néo métal avec un style que d'aucuns jugent trop insolent pour être honnête.

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Intermission

Les fans de Stratovarius vont jubiler! A peine sorti de la tournée triomphale organisée dans le cadre de la sortie de l'album "Infinite", et avant de s'octroyer un break pour s'attacher ensuite à l'élaboration d'une nouvelle plaque (sortie prévue en 2003), Stratovarius, la référence ultime en matière de métal pure souche, offre à son public une compile digne d'intérêt. Et pour cause, puisqu'elle est constituée de titres inédits ou rares pour la plupart, et même de quatre nouvelles chansons tubesques qui ouvrent cet "Intermission" bien nommé. On épinglera d'emblée la qualité des trois reprises proposées : "Bloodstone" de Judas Priest, "Kill the King" de Rainbow et "I Surrender" de Russ Ballard. Des titres qui retrouvent une seconde jeunesse grâce à la fougue et à la témérité des cinq Scandinaves. "What can I Say", "Dream with me", Why are we here?" et "When the night meets the day" sont issus des versions japonaises de l'album "Infinite", tandis que "Keep the flame" figurait en bonus du pressage français du même album. Enfin, la version live du hit "Hunting high and low", constitue un superbe témoignage de toute l'énergie dégagée par le combo "on stage".

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Predominance

Susperia n'est autre que le groupe de l'ancien batteur de Dimmu Borgir. Une référence qui aura incontestablement un certain poids sur sa carte de visite. "Predominance" s'inscrit donc en toute logique dans la tradition des groupes de black métal mélodiques et symphoniques. Ici, comme sur le dernier Dimmu Borgir, l'alternance entre les parties brutales et mélancoliques se fait sans le moindre heurt ; et plus encore, apparaît d'un naturel incontestable. On pense souvent également à Immortal ou à Satyricon. Alors que le groupe alterne vocaux hurlés et chant clair dans un contexte où le break est prédominant, des riffs inhabituels surgissent quelquefois au beau milieu de cette furie black métal. Discrètes, les interventions de claviers donnent une petite touche moderne au son de l'ensemble, renforçant le côté mélodique des dix compositions qui méritent d'être saluées, sans pour autant détenir le potentiel réservé aux classiques du genre. "Predominance" sort d'une certaine convention par une furieuse envie de convaincre, mais est loin d'être absolument indispensable. Un bon album tout simplement.

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

The Height of Callousness

Présent au Pukkelpop, Spineshank a démontré ses indéniables qualités scéniques. Proche de System of a Down ou de Static X, cette nouvelle bombe néo-métal est le fruit d'une production particulièrement brutale signée Gart Richardson et Scott Humphrey, connus pour leurs méfaits commis sur les plaques de Rob Zombie et de Rage Against The Machine. Enregistré au Mushroom studio de Vancouver, ces onze nouveaux titres possèdent la rage d'un Fear Factory, mais manquent cruellement de véritables innovations et de cette petite touche qui ont fait de "Follow the Leader" ou de "Evil Empire" des classiques du genre. Des titres tels que "Asthmatic" ou "Full Circle" possèdent bien des atouts, mais la plaque dans son ensemble fini par lasser, tout en laissant un sérieux arrière-goût de déjà entendu.

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Legacy

Quatrième album pour ce groupe américain qui voudrait être Dream Theater à la place de Dream Theater. Authentique groupe de prog-metal, Shadow Gallery perpétue la tradition des breaks scientifiques, en développant des solos d'une grande technicité au sein de plages à tiroirs interminables. Les 34'18" du titre "First Light" livrent une somme de riffs et de breaks à faire pâlir de jalousie Yes ou le grand Rush. Certes la technique est irréprochable. Certes les membres de Shadow Gallery ont tous fréquenté un conservatoire. Certes l'organe du chanteur Mike Baker possède bien des atouts. Mais je déplore l'absence d'émotion manifestée par ce "Legacy". Un tantinet trop pompeuse, cette plaque comblera néanmoins de bonheur ceux qui ont craqué sur les derniers Ark, Fates Warning ou Ivory Tower.

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

House of Cards

Figure emblématique de la scène des années 80, cet ensemble canadien avait forgé sa réputation en brassant un subtil alliage de rock progressif, teinté de musique médiévale, à des éléments typiquement hard rock US. Après un passage à vide, amorcé en 1985 par le trop poppy " Behaviour ", Saga réussissait un beau tour de force, il y a deux ans, en sortant " Full Circle ". Un opus qui renouait avec le son qui avait fait son succès jadis. " House of Cards " en est la suite logique et renferme lui aussi tous les ingrédients qui ont façonné ses classiques. " God Knows ", " The runaway " et " Always There " séduiront d'emblée les inconditionnels du groupe période " Heads or Tales ", tandis que le " Chapter 11 " (NDR : les fans comprendront), dont le riff rend hommage au fameux single " Careful where you step ", concilie passé et présent avec fougue et brio. Mais la marque de fabrique de Saga demeure la voix superbe, unique, caressante, veloutée, immédiatement identifiable, de Michael Sadler. Loin de constituer une œuvre passéiste, House of Cards jouit de l'apport modéré des nouvelles technologies, comme les samples par exemple. Ainsi, sur le titre " That's how we like ", le combo s'est amusé à repiquer la foule chantant son refrain lors d'un concert à Toronto. Et ce n'est là qu'une des surprises qui jalonnent ces onze nouvelles fines pièces de dentelle !

 

lundi, 31 décembre 2001 01:00

Mutter

L'étape du troisième album est toujours un moment décisif dans la carrière d'un groupe rock. Après avoir commis un "Herzeleid" martial à souhait et un "Sehnsucht" qui leur avait fait connaître amour, gloire et beauté sur tout le globe, les Allemands de Rammstein allaient-ils se conformer dans cette formule électro-métal-gothique sophistiquée, sans prendre le risque de valider de nouvelles théories musicales? Ces derniers temps, les interrogations étaient grandes. Dès "Mein herz brennt", premier titre caractérisé par son riff qui n'est pas sans évoquer le "Kashmir" de Led Zeppelin, le ton est donné. Les Teutons n'ont rien perdu de leur sens aigu du heavy qui tache, mais y ont ajouté une touche épique, des harmonies sombres, mélancoliques, et renforcé le symphonisme par l'apport de chœurs féminins et d'un ensemble à cordes. Savante alchimie entre métal glacial et mélodies aux structures plus complexes, "Mutter" apporte son lot de joies, de surprises et d'émotions au fil des onze titres qui le composent. Et citer les "tubes" potentiels se résumerait tout simplement à énumérer son tracklisting dans son intégralité. En distillant ses chansons dans la langue de Goethe, Rammstein a réussi à imposer à l'échelle internationale, en l'espace de quatre ans, ce que Nina Hagen et Die Toten Hosen tentent vainement d'atteindre depuis l'aube des années 80. Avec un "Mutter" en forme de symphonie martiale, qui devrait arriver en tête des référendums de fin d'année, le combo peut prétendre au titre du groupe métal le plus prometteur du moment.

 

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