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Redouane Sbaï

Redouane Sbaï

mardi, 06 mai 2008 03:00

Return of The Bastard

Le printemps ramène dans ses bagages « Return Of The Bastard », le nouveau recueil de Tommy Guerrero. Le retour du bâtard sonne l’heure des longues ballades sous le soleil, des crèmes UV et des draps de plage. Fêtant dignement les dix ans de sa carrière, Guerrero plonge les auditeurs dans une douce torpeur, aussi efficacement qu’un gros spliff en pleine période de stress. Le guitariste entame la ballade par un « And The Folklore Continues » aux chœurs aériens invoquant sérénité et délassement avant de poursuivre sur une série de titres acoustico-instrumentaux presque tous aussi irradiants les uns que les autres.

Savant mélange de rock et de funk latin, de surf rock et même de samba, « Return Of The Bastard » regorge de rythmes délassants et entêtants comme ceux des séduisants « La Califas Perdido », « Zapata’s Boots », « No Time For Time », « What Have I Been Doing Since I Was Gone ? » et « 40 Summers ». Mais malgré la grande technicité de Guerrero, son apparent manque d’inventivité sur quelques morceaux dénature malencontreusement un peu l’ensemble (« Calling For Ya ! », « The Simple Man », « New Terrain »). Des petites imperfections qui, par ailleurs, n’empêchent aucunement le Californien de convaincre sans mal celui qui ne jure que par le farniente lorsque le thermomètre dépasse les 20 degrés. « Return Of The Bastard » est un disque de saison dont il faut amplement profiter avant la réapparition des nuages.

mardi, 06 mai 2008 03:00

Pretty Odd

Panic At The Disco a perdu bien des choses sur le chemin du deuxième essai. D’abord, des choses de moindre importance telles que le point d’exclamation qui accentuait le ‘Panic’ de sa dénomination. Ensuite, des choses qui pardonnent moins, comme la petite touche d’originalité qui lui donnait une longueur d’avance sur les autres formations concourant dans la même catégorie, comme en attestait le tubesque « The Only Difference Between Martyrdom And Suicide Is Press Coverage ». Sur « A Fever That You Can’t Sweat Out », véritable petit plaisir coupable, le quatuor avait pris le pari, relativement réussi, d’inoculer des éléments électroniques dans un univers baroque propice aux compositions emopop à la structure classique. Aujourd’hui, la formation revient les bras chargés d’un « Pretty Odd » qui ne garde de son prédécesseur que l’aspect le moins attractif.

L’énergie condensée dans la première œuvre a laissé la place à des ballades guimauves et autres formules assommantes aux accents pseudo-folk et sixties. Les plages se suivent sans enthousiasme et les Ricains finissent par lasser très rapidement ; d’autant plus lors qu’ils tentent de se mesurer aux Beatles (des « Mad As Rabbits », « Behind The Sea » ou « The Piano Knows Something I Don’t Know », trop calculés pour être honnêtes). « Pretty Odd » est cependant ponctué par quelques rares passages intéressants durant lesquels la prise de risque est un peu plus réelle et sincère (« From A Mountain In The Middle Of The Cabins », le très court et jazzy « I Have Friends In Holy Spaces ») ; mais ils ne suffisent pas à rattraper les dégâts. Ce second labeur envoie donc Panic At The Disco rejoindre regrettablement la horde de groupes emopop sans grand intérêt.

 

mardi, 06 mai 2008 21:44

30 Days Of Night

Dirigé par David Slade et coproduit par Sam Raimi, le film « 30 Days Of Night », sorti aux alentours des fêtes d’Halloween et tiré du comic-book du même nom, conte l’histoire d’une petite bourgade d’Alaska victime d’un phénomène naturel particulier. Chaque année, le soleil boude cette partie du monde pendant 30 jours consécutifs, forçant ses habitants à vivre, de toute évidence, dans l’obscurité durant cette période. Une aubaine pour les vampires, qui ne passeront certainement pas à côté de cette opportunité. Le film ayant disparu des complexes cinématographiques depuis un bail, la bande sonore de « 30 Days Of Night » arrive dans les bacs belges manifestement trop à la bourre. Indissociable du long métrage qu’elle illustre, l’œuvre de Brian Reitzell et son atmosphère inquiétante n’a, par conséquent, que peu d’intérêt hors contexte. Sauf peut-être pour agrémenter l’ambiance de l’une ou l’autre soirée déguisée à Halloween. En attendant, l’objet devra se contenter de prendre la poussière au fond du grenier…

mardi, 06 mai 2008 21:27

Devotion

Deuxième tentative d’ensorcellement de la part de Beach House, deuxième mission accomplie. A peine quelques mois après la sortie de son œuvre d’introduction, le duo montre, comme il l’indique lui-même, toute sa « Devotion » aux notes délicates et éthérées ainsi qu’à la pop psyché. Alex Scally et Victoria Legrand, propriétaires de cette demeure balnéaire, délivrent à nouveau une succession de plages hantées par le fantôme de Nico.

Dès le frottement de caisse annonçant l’ouverture de “Wedding Bell”, les convives plongent, bon gré mal gré, dans un océan de bien-être dont ils n’émergeront que longtemps après les dernières notes de “Home Again”, titre sonnant la fin du voyage avec une justesse prodigieuse. Les invités auront, entre-temps, croisé la route d'étranges peuplades sous-marines ainsi que de nombreuses autres inquiétantes et indistinctes formes de vie. Le voyage à vingt mille lieues sous les mers aura par ailleurs atteint des sommets de beauté à plusieurs reprises (« Gila », « D.A.R.L.I.N.G. » et « Some Things Last (A Long Time) », cover d’un classique de Daniel Johnston). En quelques mots, le second séjour proposé par Beach House est à la fois si apaisant et curatif qu’il devrait être remboursé par la sécurité sociale.

 

mardi, 06 mai 2008 21:08

Vantage Point

Joli retour pour la bande à Tom Barman. « Vantage Point », successeur de « Pocket Revolution » et annoncé par l’énormissime single « The Architect », est à peu de choses près ce que l’on pouvait attendre d’un dEUS. C’est-à-dire une série de dix tueries aux riffs accrocheurs et aux refrains impossibles à déloger du cortex cérébral. Même s’il est évident que Barman et co. ne prennent plus autant de risques qu’auparavant, l’ère des « Theme From Turnpike » ou « Everybody’s Weird » étant loin derrière eux, ce nouveau recueil démontre que la formation belge est également à mille lieues d’une potentielle perte de régime.

Ce respectable « Vantage Point » convainc dès les premiers accords de « When She Comes Down », sa plage d’ouverture. La cadence est d’ailleurs conservée tout au long de la durée du disque, des délassants « Eternal Woman », « Smoker Reflect » et « Slow » aux addictifs « Favourite Game », « Is A Robot » et le déjà fameux « The Architect ». dEUS réussit là un nouveau sans faute qui ne fait que conforter le statut de formation culte du quintet. Le disque de l’été made in Belgium.

 

mardi, 06 mai 2008 21:07

Les Limites (single)

Attendu au tournant depuis sa victoire à la Nouvelle Star de M6 l’an dernier, Julien Doré marque l’envol de sa carrière à l’aide d’un premier ‘vrai’ single, plutôt gentillet, aux accents pop folk. Ceux qui ont suivi de près l’émission regretteront éventuellement le grain de folie du jeune homme, quasiment absent de cette première composition, mais seront frappés par le côté très ‘Jean-Louis Murat-esque’ de ses intonations. Petite ritournelle de deux minutes et quelques secondes assez sympathiques, « Les Limites », ne présente manifestement pas le même potentiel tubesque que le « Double Je » d’un certain Christophe Willem. Reste donc à voir ce que le lauréat de la Nouvelle Star 2007 nous réserve sur son premier ouvrage, à paraître incessamment sous peu. Souhaitons que ces ‘limites’ ne soient pas celles de son talent...
 
iTunes:

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mardi, 06 mai 2008 21:05

Hello, Voyager

Derrière Evangelista se cache Carla Bozulich, chanteuse des Geraldine Fibbers. Ce nouveau projet nous accompagne à travers les élucubrations schizophréniques de la donzelle. Difficile d’accès, l’univers bipolaire de Bozulich déconcerte et donne assez rapidement la nausée aux auditeurs non avertis. Assurément, quelques titres de cet « Hello, Voyager » permettent d’entrevoir la facette plus posée et agréable d’Evangelista (« The Blue Room », « Lucky Lucky Luck », « For The L’il Dudes »). Mais cette dimension analgésique ne fait alors qu’amplifier le côté saumâtre et agaçant des petites expérimentations de Bozulich (« Hello, Voyager », « Winds Of St. Anne »). Evangelista ne semble pas encore avoir choisi entre l’option Noise, gothique ou Sleep Rock. En attendant que la formation qui compte, entre autres, des membres de Thee Silver Mt. Zion, se décide entre les deux alternatives, nous, on passe notre chemin. Très discrètement, histoire de ne pas énerver la demoiselle, apparemment assez tourmentée.

mardi, 06 mai 2008 21:01

Searching For The Hows And The Whys

A trop rechercher le comment et le pourquoi des choses, on peut aisément finir par prendre la tête à son auditoire. La quête philosophique de Sam Duckworth alias Get Cape. Wear Cape. Fly, elle, démarre pourtant sur des notes si légères que le questionnement ne paraît subsister que quelques courts instants. Une impression de bien trop courte durée.

« Let The Journey Begin » introduit ce second essai en fanfare, à l’aide de trompettes, de saxos, d’une section de cordes et d’une petite touche d’electronica. Un départ prometteur qui laisse vite place à une évidente masturbation mentale dont la substance obtenue est propulsée aveuglement sur une large partie de la plaque. La vivacité des mélodies est alors effacée au profit de textes trop bavards et d’une profondeur qui semble mal avenue. Les extraits les plus sympathiques de ce second recueil en perdent carrément de leur charme (« The Children Are (The Consumers Of) The Future », « Keep Singing Out » ou encore la collaboration de Kate Nash sur « Better Things »). Même la patte évidente de Nitin Sawhney, coproducteur de l’essai, tombe à plat. Get Cape. Wear Cape. Fly se paie également une intervention de Billy Bragg sur un interlude dont l’intérêt et la pertinence est difficile à cerner. Dans l’ensemble, ce « Searching For The Hows And The Whys » est vraisemblablement plein de bonnes intentions mais passe inexorablement à côté de son objectif. Sauf si celui-ci est effectivement de prendre la tête à son auditoire...  

 

mardi, 29 avril 2008 20:39

Whitewater

Ayant récemment joué en première partie de 65daysofstatic à l’Orangerie du Botanique, Transit peut se targuer de porter l’étiquette de nouvel espoir post-rock made in Belgium. Proche de l’univers des Ricains d’Explosions In The Sky, le quatuor s’applique à faire frissonner son auditoire à coup de longues excursions contemplatives au cœur d’un genre auquel il apporte une petite touche personnelle. Une touche de pop aérienne, relativement bien placée, qui donne du relief à l’ensemble et permet à la formation d’éviter la redite (« Trees », « Maribor »). Transit parvient également à glisser quelques vocalises sur certains morceaux (les resplendissants « Thor » et « Lucas ») de manière si discrète et subtile qu’elles paraissent dès lors indissociables de l’ensemble. On saluera plus particulièrement la performance de la formation sur l’épique « January » et sa structure assurément classique mais terriblement efficace. Légèrement moins inventif que des Tomàn ou des Tape Tum, les quatre Gantois donnent sur ce « Whitewater » le signal de départ d’une carrière que les fans du genre devraient certainement suivre de très près.

jeudi, 29 novembre 2018 11:19

Water Curses (EP)

Animal Collective persiste et signe. Le trio poursuit sa conquête à grande échelle de la planète indie en publiant un EP 4 titres, « Water Curses », quelques mois après avoir concocté le déjà incontournable « Strawberry Jam ». Parfaite continuité de ce dernier, le court exposé consiste tout simplement en une nouvelle preuve d’ingéniosité. Les quatre morceaux inédits créent une nouvelle brèche dans la frontière entre le rêve et sa part de folie. On en émerge certes moins confus qu’auparavant, leurs expérimentations n’ayant momentanément plus de secrets pour ses adeptes, mais nos esprits ressortent néanmoins toujours aussi émerveillés par la magie des invocations spirituelles de cette confrérie animale. Le champêtre « Water Curses » précède un « Street Flash » délassant et un « Cobwebs » étrangement familier. L’ensemble donne incontestablement un arrière goût de trop peu, mais peut-être est-ce là le but des membres de la formation culte. Ceux-ci clôturent leur courte intervention par un « Seal Eyeing » captivant, nous abandonnant sur place, pendus à leurs lèvres et impatients d’entrevoir les futurs délices et supplices qu’ils nous réservent...