L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

logo_musiczine

Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Korn - Lokerse Feesten 20...
Alice Cooper - Bospop 202...
Redouane Sbaï

Redouane Sbaï

mardi, 11 mars 2008 01:00

Plutôt trois fois qu’une

Editors sont probablement l’une des success-story les plus fulgurantes de ces dernières années. En deux albums et une (grosse) poignée de singles, le quatuor a réussi à s’imposer et à imposer le respect, autant de la part du public que des critiques. Dans le cadre de la tournée promo de leur petit dernier, « An End Has A Start », les Britons se produisaient non pas un mais trois soirs de suite dans nos contrées. A guichets fermés. Après leurs prestations à Gand et Anvers, c’était au tour de Bruxelles de succomber au charme des vocalises Curtis-iennes de Tim Smith.

Arrivés vers 20h à l’AB, on constate que l’on vient à peine de manquer Red Light Company, qui se produisait en ouverture de la soirée. Pas grave, on se rattrape cinq minutes plus tard en compagnie de la première partie, Mobius Band, trio originaire de Brooklyn, distillant d’agréables compos pop nappées d’une fine couche de synthé. La formation présentait son premier essai, un intéressant mariage entre Death Cab For Cutie et… Dntel ! A suivre de près.

Après cette mise en bouche sympathique, la scène dévoile un énorme écran à l’image de la pochette du dernier essai des Editors. Le public, serré comme des sardines, s’impatiente tandis que les roadies s’occupent du soundcheck. A 21h15, Tim et sa troupe apparaissent sur scène et, sans cérémonie, entament « Camera » suivi directement par « An End Has A Start ». Après un petit bonjour à l’assistance, la formation enflammera la grande salle de l’AB en enchaînant les tubes « Blood » et « Bullets ». Smith attire toute l’attention du public sur ses gestes et mimiques frénétiques, parcourant tous les recoins de la scène, grimpant au dessus de son piano ou tournoyant inlassablement autour de l’instrument. La prestance scénique du leader fait légèrement penser à un Chris Martin, un rien plus aliéné. Suivront quelques extraits tirés du dernier ouvrage, tels que « Escape The Nest » ou encore « When Anger Shows ». Editors poursuivront avec leur reprise imparfaite mais intéressante du « Lullaby » des Cure, enregistré spécialement pour une compilation de la station de radio britannique, Radio 1. Les fans en extase hurlent leur joie, qui ira crescendo tandis que la formation les abasourdit en balançant d’une traite les singles « Munich », « All Sparks » et « Put Your Head Towards The Air ». Le quatuor terminera son set sur un efficace « Fingers In The Factory » avant de se retirer quelques minutes et revenir en mettre plein les oreilles de l’assistance lors d’un « Racing Rats » surpuissant. Smith et ses Editors clôtureront leur excellent set par le single « Smokers Outside Hospital Doors ». On quitte la grande salle de l’AB le sourire aux lèvres, complètement charmé par cette formation qui, il faut le reconnaître, arrive sans le moindre effort à engendrer une série de tubes à partir d’un seul et même riff de guitare (à quelques notes près)…

Setlist :

Camera

An End Has A Start

Blood

Bullets

Escape The Nest

Weight Of The World

Lights

When Anger Shows

Spiders

Lullaby

All Sparks

Munich

Push Your Head Towards The Air

Bones

Fingers In The Factories

Racing Rats

You Are Fading

Smokers Outside Hospital Doors

 
(Organisation : Live Nation)

mercredi, 12 mars 2008 19:21

Les reprises-éclairs de Los Campesinos!

Le prochain single des Campesinos s’intitulera « My Year In Lists » et sera dans les bacs le 14 avril. En B-Sides, les petits jeunots proposeront 3 reprises de la même durée que le morceau « My Years In Lists », c'est-à-dire 1 minute 49. Il s’agira de « The Eyebright Bugler » de Deerhoof, « Yr Boyfriend » de Casiotone For The Painfully Alone et « In Accordance To Natural Law » de Bikini Kill.

mercredi, 12 mars 2008 19:20

The Dandy Warhols sans label

Les Dandy Warhols ont décidé de quitter leur label, Capitol. La discorde est née du fait que le quatuor se sentait lésé par ce dernier qui ne leur assurait quasiment aucune promo. La formation retombe néanmoins sur ses pattes puisqu’elle monte son propre label, dénommé ‘Beat The World’.

mercredi, 12 mars 2008 19:20

Sébastien Tellier à… l’Eurovision !

Sebastien Tellier, qui vient de publier l’excellent « Sexuality », a été choisi pour représenter les couleurs de la France à l’Eurovision de la chanson 2008. Un choix surprenant qui donnera peut-être un peu plus de saveur au concours le plus kitsh de la planète ! L’événement aura lieu le 24 mai à Belgrade. Pour rappel, Sébastien Tellier sera présent aux Nuits Botanique le 13 mai prochain.

lundi, 03 mars 2008 20:28

F.I.R.E.I.N.T.H.E.A.B.

Décidé à mettre le feu en Belgique, le duo allemand revenait ce samedi soir pour la énième fois en un an dans nos contrées pour la promo de leur excellent premier ouvrage « Idealism ». Et ce ne n’est le millier de fans agglutinés devant la grande scène de l’Ancienne Belgique qui allait s’en plaindre, loin de là !

Pourtant, l’entrée en matière a plutôt été douloureuse. The Honk Kong Dong, un trio rock navrant enchaînant les atrocités auditives faisait office de première partie. Comprendre comment cette formation se retrouve en finale du Rock Rally 2008 de Humo relève du surnaturel. L’ensemble de leur prestation aura relevé de l’amateurisme juvénile, de leur accoutrement à la reprise minable du « Gimme All Your Lovin’ » des ZZ Top…

Après 40 minutes de blocage cérébral, le tour était enfin venu aux roadies de mettre le décor en place. L’imposante table de mixage et un micro vintage se tenaient au milieu de la scène, bientôt rejoints par quatre écrans rectangulaires où le nom du groupe allait très bientôt être projeté. A 21h précises, les lumières s’évanouissent pour laisser place aux hurlements d’une foule chaude comme la braise. Dès les premières notes de « I Want I Want », le public se déchaîne gentiment. Il faudra attendre quelques morceaux pour que la sauce prenne véritablement et que la sueur commence à dégouliner sur le sol de la salle. Digitalism enchaînera majestueusement les incontournables de « Idealism », tels que « Magnets », « Jupiter Room », « Zdarlight » et l’inévitable « Digitalism In Cairo ». Au bout d’une petite heure, Jence et Isi serviront un « Pogo » n’ayant jamais aussi bien porté son nom avant de brièvement s’éclipser dans les coulisses.

Tout juste le temps de reprendre son souffle que le duo revient à nouveau sur scène afin d’y présenter deux nouveaux morceaux. Le premier, une reprise surprenante du « Pony » de Ginuwine aux accents étrangement Calvin Harris-iens et le second, une tuerie de dancefloor aux accents bizarrement Chemical Brothers-iens. Sans le moindre effort, le duo sera parvenu à accélérer le rythme cardiaque de l’ensemble de l’assistance en 1h15. Une petite heure quart qui, un samedi soir, ne se sera certainement pas arrêtée là pour la majorité du public…

 
(Organisation : Live Nation)

 

vendredi, 29 février 2008 20:46

Dans la gueule du Loup

Riche d’un premier un premier essai irrésistible répondant au nom improbable de « The Throne Of The Third Heaven Of The Nations’ Millenium General Assembly », Le Loup était de passage à la Rotonde du Botanique ce 27 février. Histoire de donner un coup de griffes aux conventions.

Nous épargnant l’épreuve parfois pénible de la première partie, la meute s’est glissée sur scène aux alentours de 20h20. En une petite heure, les sept Canadiens ont électrifié la petite salle de leurs compos inclassables. Enchaînant les pépites de son premier ouvrage, telles que « We Are Gods ! We Are Wolves ! », « Canto XXXIV », « Le Loup (Fear Not) » ou « Planes Like Vultures », Le Loup aura offert à l’assistance une prestation somme toute classique mais loin d’être banale. Lorgnant beaucoup plus du côté de Panda Bear que de celui d’Animal Collective, le combo a démontré en deux temps trois mouvements qu’il n’était pas qu’une simple révélation instantanée mais plutôt une valeur indubitablement sûre de la scène indie. Clôturant leur set sur un nouveau morceau, « A Celebration », et le fabuleux « I Had A Dream I Died », Le Loup n’aura pas eu besoin de montrer ses crocs pour convaincre l’assistance.

(Organisation : Le Botanique)

jeudi, 29 novembre 2018 11:14

A Mouthful

On ne les présente déjà plus. The Dø, premier phénomène incontournable de 2008, nous offre un ouvrage d’introduction à la hauteur du buzz qui l’entoure. « A Mouthful » est un condensé exemplaire de pop à la fois euphorisante et délassante. Juste assez gentillet pour ne pas paraître trop candide et juste assez candide pour ne pas paraître trop niais. Le duo franco-finlandais joue habilement la carte de la diversité, valsant de rythmiques simples à des sonorités légèrement plus audacieuses.

La voix haut perchée d’Olivia Merilahti, qu’elle se fasse délicate (les jolis « When Was I Last Home ? », « Song For Lovers », « Searching Gold »), hargneuse (« The Bridge Is Broken », « In My Box ») ou joueuse (le M.I.A.-esque « Queen Dot Kong »), sert merveilleusement bien les compositions du couple. «  A Mouthful » est donc une œuvre si enivrante que l’on en pardonne le manque de cohérence. Quant à se lancer dans un immense bordel organisé, autant s'arranger pour que ce soit bandant…

mardi, 26 février 2008 18:36

Lucky

Il est loin le temps de « High/Low » et de son méga tube « Popular » ! Un temps où le trio était injustement perçu, au mieux, comme un ‘one hit wonder’, au pire, comme un vulgaire ersatz de Weezer. Douze années, trois essais et quelques changements de labels plus tard, la bande à Matthew Caws s’installe chez City Slang et dévoile un cinquième ouvrage agréablement séduisant.

Introduit par « See These Bones », potentiel carton radiophonique, « Lucky » marque une nouvelle étape dans la maturation de Nada Surf, entamée sur « Let Go » en 2002. Les onze pépites pop de cette plaque lorgnent résolument du côté de Fountains Of Wayne (« From Now On » ou l’entêtant « Beautiful Beat » ou Death Cab For Cutie (« Weightless », « I Like What You Say »). Ben Gibbard, leader de ces derniers, joue par ailleurs aux special guests sur le morceau « See These Bones », au même titre que Sean Nelson chef de file d’un exemple parfait de one hit wonder, Harvey Danger (souvenez-vous, l’obsédant « Flagpole Sitta »). Au niveau des collaborations, le trio ne s’est rien privé, faisant appel, outre les deux artistes précités, à Ed Harcourt, Martin Wenk (Calexico) ou encore John Roderick (The Long Winters).

Loin d’être impressionnant, « Lucky » n’en est pas moins une succession solide et marquante de compositions pop rock joliment écrites et interprétées avec une passion apparente. Une chose est sûre : Nada Surf a vaillamment survécu à l’épreuve du temps. Une chance !

jeudi, 29 novembre 2018 11:13

Now You Are This

Dans l’obscurité de leur labo, les savants fous de Numbers ont laissé tomber les joyeusetés de leurs précédents travaux pour s’adonner à une tâche bien plus laborieuse et risquée. Désormais le trio défie les lois de leur discipline, grattant, distordant et synthétisant de la plus obscure des manières chacun des ingrédients de leurs étranges formules. « Now You Are This », résultat de leurs expérimentations, éveille chez les sujets de Numbers des pulsions animales insoupçonnées. Bien que la chimie n’opère pas toujours de façon effective, elle atteint parfois une dimension volcanique (« The Mapping of E8 », « I Want To Believe »  et surtout « New Life »).

Quatrième recueil du trio originaire d’Oakland, « Now You Are This » constitue l’œuvre la plus aboutie de la formation et enchantera les fans de Black Dice ou Erase Errata. Hallucinations auditives garanties.

mardi, 26 février 2008 18:33

Simple Plan

Quel bonheur de retrouver le quintet le plus fidèle à lui-même de toute l’histoire de la pop-punk ado. L’évolution n’effraie pas ces gaillards puisque le terme leur est tout simplement inconnu. Après nous avoir gratifiés en 2004 d’un « Still Getting Any… » à donner des boutons d’acné à un mort, les Canadiens de Simple Plan nous reviennent nous servir une nouvelle marmite de leur soupe indigeste.

De juvéniles morceaux pop surproduits tels que « Save You » et « When I’m Gone » aux ballades inécoutables « What If » et « No Love », ce troisième essai éponyme est tout simplement un instrument de torture auditive pour tout quidam qui se respecte. Le ridiculissime « Generation », tentative désespérée de renouvellement, suffit seul à décourager le plus curieux des mélomanes. Ce « Simple Plan » est à réserver aux plus jeunes. A condition qu’ils soient sourds.