Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Redouane Sbaï

Redouane Sbaï

mardi, 18 décembre 2007 22:43

Inventaire. Tout en acoustique

La tortue ! En 2006, les téléspectateurs de M6 élisaient Chistophe Willem produit de l’année. Un an plus tard, le grand gaillard un peu gauche caracole en tête des ventes des singles avec l’obsédant « Double je » ainsi que celui des albums, grâce à « Inventaire », un premier acte des plus respectables. Prête à entamer une grande tournée affichant d’ores et déjà sold out, la plus rentable des nouvelles stars offre à ses fans une nouvelle mouture de son premier carton. Comme son intitulé l’indique, « Inventaire. Tout en acoustique » reprend tout simplement certains titres de son premier essai à la gratte sèche, au piano et autres instruments unplugged.

Enregistré à Paris lors d’un concert privé organisé par la chaîne télévise responsable de son succès, ce CD/DVD démontre une nouvelle fois que l’on peut être issu de la télé réalité et éviter de se faire broyer et manipuler par ce système foireux. En effet, hormis le patronyme de Christophe Willem et celui d’Amel Bent avant lui, qui est encore capable de citer le nom de l’un ou l’autre participant ou finaliste de la fameuse « Nouvelle Star » de M6 ?

« Inventaire. Tout en acoustique » présage un nouveau carton plein pour le jeune homme et sa voix incomparable. On y retrouve de jolies versions retravaillées de, notamment, « Double Je », « Elu produit de l’année », « Jacques a dit » ou encore « Quelle chance ». Côté inédits, Willem nous gratifie d’un charmant « Des nues » ainsi qu’une version personnelle du « Zombie » des Cranberries et le « Sunny » de Boney M, son premier single absent de la version originale de cette plaque. Tout en retenue, Chistophe Willem est d’un naturel si sympathique qu’il est impossible de trouver quelque chose à redire sur le personnage et ses prestations exceptionnelles. Produit de l’année made in France ? Assurément !

mardi, 11 décembre 2007 21:43

Night Falls Over Kortedala

Oh, You’re not so silent anymore, Jens ! Après les inoubliables « When I Said I Wanted To Be Your Dog » et « Oh You’re So Silent Jens », le Suédois nous revient, une nouvelle merveille sous les bras. La délicate touche de poésie qui caractérise les compositions de Jens Lekman prend encore plus d’ampleur sur ce nouvel essai. Il conte ses péripéties amoureuses avec une telle désinvolture qu’on se laisse inévitablement charmer par ce magicien de la pop. Une pop fascinante et rafraîchissante, d’autant plus appréciable qu’elle se marie à la perfection au disco (l’obsédant « Sipping On The Sweet Nectar »), à l’indie (« The Opposite Of Hallelujah », « It Was A Strange Time In My Life ») et à une ribambelle de samples. De plus, Jens Lekman ne se gêne pas pour repousser les frontières de son propre univers, se permettant également une petite incursion insolite dans l’univers R’n’B (« Kanske Är Jag Kär i Dig »). Encore plus culotté qu’auparavant, le jeune homme n’a pas peur de laisser le kitch atteindre des sommets (les très 60’s « Friday Night At The Drive-In Bingo » et « If I Could Cry (It Would Feels Like This) ») et l’assume à merveille. « Night Falls Over Kortedala » démontre indubitablement en douze magnifiques ritournelles que Jens Lekman est un artiste des plus exemplaires.

mardi, 11 décembre 2007 01:00

The Signal

Sandra Nasic sans ses Guano Apes originels équivaut un peu à une Skin sans ses Skunk Anansie. Sans grand intérêt. La teutonne n’a rien retenu des dernières et désastreuses aventures de son ancienne formation. Elle reprend donc là où cette dernière s’était cassé la gueule et, toute seule comme une grande, présente une première série de titres pseudo-rock’n’roll à faire bâiller un mort. Dans les pages du livret accompagnant le disque, Sandra Nasic pose guitare au bras, comme une véritable rockstar. Preuve que, parfois, auto-persuasion rime à merveille avec leurre. Sans âme, sans relief, sans inspiration, « The Signal » fait tout simplement pitié. Le signal de passer à autre chose ?

mardi, 11 décembre 2007 20:25

Hvarf / Heim

L’inimitable formation de post-rock islandaise revient deux ans après son remarquable « Takk… », les bras chargés de cadeaux potentiels pour cette fin d’année. D’une part, « Heima », un excellent documentaire DVD couvrant une série de performances spontanées, filmées en plein cœur de splendides et insolites décors naturels d’Islande, sous les yeux médusé d’un public involontaire et positivement stupéfait. D’autre part, « Hvarf / Heim », une double plaque indispensable.

La première partie de cette épopée, « Hvarf », qui signifie ‘disparu’ dans la langue de Molière, recèle cinq morceaux studios enregistrés entre 1995 et 2002. Les vocalises de Jónsí Birgisson s’y font aussi célestes et émouvantes que de coutume, notamment sur l’épique « Von » et le passionnant « Hafsól », deux titres que l’on retrouve déjà sur « Von », publié en Islande en 1997 et réédité pour le reste de l’Europe en 2004. La seconde partie de ce dyptique, « Heim », ou « Maison » en VF, est de loin la plus intéressante, exposant les compositions des Islandais sous une nouvelle lumière. Enregistrées sur les terres d’origines de la formation en acoustique et en pur ‘live’ non-bidouillé, les six plages de « Heim » sont chargées d’une telle intensité que l’on frisonne à la moindre note. D’une authenticité bouleversante, elles se savourent encore et encore, inlassablement. Un cadeau de Noël judicieux.

mardi, 11 décembre 2007 20:17

Into The Wild (OST)

Eddie Vedder n’a pas réfléchi deux fois lorsque son grand pote Sean Penn l’a contacté pour  illustrer musicalement son nouveau long métrage, « Into The Wild » (« En pleine nature » pour la VF). Prévu sur les écrans belges dès janvier, ce film au casting des plus respectables (Vince Vaughn, Catherine Keener, Marcia Gay Harden, William Hurt…) s’inspire de la véritable histoire d’un jeune diplômé qui, fatigué par la tournure prévisible que prend sa vie, décide de tout laisser tomber et de partir à l’aventure sur les routes indomptées du sud-ouest des States jusqu’aux splendides plaines enneigées de l’Alaska...

Si nos mirettes risquent d’en prendre pour leur grade devant le grand écran, comme le laisse présager la bande annonce, nos tympans ne seront pas en reste. Pour « Into the Wild », Vedder a composé onze morceaux contemplatifs et accrocheurs, que l’on imagine illustrer à merveille le tableau des paysages indomptés d’Alaska, mis en boîte par Sean Penn. Bien qu’il risque essentiellement de rassembler les fans de sa formation originelle, le compositeur s’autorise quelques introspections. Elles devraient envoûter l’ensemble des spectateurs qui seront charmés par l’œuvre cinématographique. Autant sur grand écran que sur disque, « Into the Wild » est un appel à la liberté qui ne laissera personne de marbre.

Msn:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6202931

i-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=262244806&s=143446

mardi, 11 décembre 2007 20:11

Olala !

Olala ! Victoria Abril ! La fraîcheur latine ! Celle-là même qui a fait vibrer nos écrans et nos nerfs dans de beaux longs métrages tels que « Atame! », « Sin Noticias De Dios », « Gazon Maudit » et autres « Kika ». Deux ans après « Putcheros Do Brasil », Abril troque une nouvelle fois ses costumes pour le micro et s’essaie à la réinterprétation de grands classiques de la chanson française. Elle s’attaque ici à Léo Férré (« Elsa », « Jolie môme »), Edith Piaf (« La vie en rose »), Serge Gainsbourg (« La Javanaise ») ou encore Claude Nougaro (« Le jazz et la java »). A priori, cette série de reprises peut paraître kitsch mais, à condition d’accrocher au style et à l’accent mimi de la petite dame, « Olala ! » peut rapidement se révéler addictif. Oscillant entre jazz et flamenco, ce nouvel essai peut parfois même effleurer quelque corde sensible (« Le p’tit bal perdu », le très érotique « Les nuits d’une demoiselle »). Victoria nous gratifie également d’une jolie plage inédite, « Necesito Amor », seul titre interprété en espagnol. Une charmante petite effronterie sans prétention.

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6239045

I-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=267927214&s=143446

mardi, 11 décembre 2007 20:00

Reset (EP)

Hypnotique et intriguant, le dernier EP de Flying Lotus n’est malheureusement qu’une mise en bouche d’une durée plus que frustrante. En six morceaux distillés sur moins de 20 minutes, le Californien réussit à nous pendre à son cou, tandis qu’il balance machiavéliquement ses délicieuses pépites d’Abstract Hip Hop et d’Ambient au compte-goutte. Proche des premiers travaux de DJ Shadow, « Reset » surpasse indéniablement les récentes compositions de ce dernier. Flying Lotus, abrité depuis peu chez Warp Records, a bien calculé son coup. Quoi de plus cruel que de nous rendre accros avant de nous abandonner lâchement en bordure d’autoroute ? Le pire étant qu’en notre âme et conscience, on restera planté sur place, attendant impatiemment que l’homme revienne nous chercher, histoire de nous maltraiter davantage. On est maso ou on ne l’est pas.

mardi, 04 décembre 2007 22:08

More Tussles In Brussels !

Après un concert époustouflant, accordé à l’AB en 2004, un set immortalisé sur le DVD « Tussles In Brussels », l’autoproclamé meilleur groupe du monde est revenu ce dimanche 2 décembre sur le lieu du crime, décidé à faire trembler la capitale, une nouvelle fois.

En ouverture des festivités, Pelle Almqvist et sa bande avaient convié leurs collègues suédois de Quit Your Dayjob, un trio détonnant venu présenter « Tools For Fools », leur nouveau recueil, un opus partagé entre electro et rock, voire métal ! Légèrement difficile à suivre lorsque l’on débarque fraîchement du froid polaire des rues de Bruxelles, cette bande d’allumés (qui sera en concert au VK le 12 janvier prochain) aura le mérite de réchauffer la salle en deux temps trois mouvements.

A contrario de Dan Sartain, une première partie soûlante à souhait. Originaires de l’Alabama, Dan et son batteur se complaisent dans le rock ‘cliché’, dispensant une succession de riffs largement inspirés de classiques et autres morceaux choisis. Une inversion entre les deux formations d’ouverture aurait été plus que judicieuse.

Il est difficile d’imaginer que The Hives était capable de réitérer son exploit accompli en 2004. En effet, le concert légendaire filmé à l’Ancienne Belgique n’a toujours pas vécu de remake ; et ses prestations festivalières n’ont été accueillies que trop mollement. Mais à peine arrivé sur scène au son de « A Stroll Through Hive Manor Corridors », interlude de leur dernier essai, la formation suédoise a de nouveau été reçue par une horde de fans déchaînés. Ce sont donc pogos après pogos qui se sont succédés sur les tubes de la formation, tels que « A Little More For Little You », « Walk Idiot Walk », « Hate To Say I Told You So », « Diabolic Scheme », « Die! Allright » ainsi que « Try It Again », « Well All Right ! » ou « Won’t Be Long », extraits du « Black & White Album », tout fraîchement publié. Affublé de ses costards habituels, le quintet s’est montré à la hauteur des espérances, balançant son rock old school avec une énergie incroyable et une précision d’orfèvre. Un cocktail qui aura fait vibrer l’ensemble de la salle. Devant l’énorme logo lumineux représentant le nom de la formation -le même qu’en 2004-, le leader n’a évidemment pas manqué de rappeler à l’assistance combien The Hives est un groupe exceptionnel. Et devant un tel déploiement d’enthousiasme, autant sur le podium que dans le public, on ne pouvait qu’agréer avant de se remettre à danser sur un « Two-Timing Touch And Broken Bones » retentissant. Une petite heure de spectacle plus tard, la formation a accordé un rappel court mais efficace, enchaînant « Return The Favour », « T.H.E.H.I.V.E.S. », « Supply And Demand » et enfin « Main Offender », grandiose final.

En 1h20, The Hives a prouvé à la salle comble qu’il était, en effet, un des meilleurs groupes live au monde, comme il le prétend si bien…

(Organisation : Live Nation)

mardi, 04 décembre 2007 19:57

Greatest Hits

Chronique d’un flop annoncé. Les rumeurs de réunion du plus fameux des ‘girls bands’ anglais, propagées l’an dernier, ont fini par se concrétiser. Pour leur grand retour, les Spice Girls jouent la carte de la sécurité en publiant un ‘greatest hits’ contenant tous leurs singles, de « Wannabe » à « Goodbye » en passant par « Who Do You think You Are ? » ou « Spice Up Your Life ». Le recueil est complété par deux inédits, « Headlines (Friendship Never Ends) », ballade mielleuse et « Voodoo », plage pop des plus classiques que l’on croirait sortie de l’une de leurs vieilles B-Sides poussiéreuses. Cette collection de quinze titres fera peut-être plaisir aux plus jeunes qui n’ont pas connu le groupe à l’époque, mais ne changera absolument rien au fait que le quintet n’est plus à la page. A l’instar de la reformation d’All Saints, provoquée quelques mois plus tôt, celle des Spice Girls est une bien jolie mise en scène dont les jours sont comptés.

mardi, 04 décembre 2007 19:43

As I Am

Alicia Keys est la parfaite copine. Toujours là où on l’attend. Spontanéité, imprévisibilité et innovation ne font pas partie de son langage. Au moins, avec elle, pas de mauvaises surprises. La jeune virtuose du piano reste fidèle à elle-même comme l’atteste le titre de son nouvel essai, « As I Am ». Demandez à son pote John Mayer, invité à pousser la chansonnette sur la ballade « Lesson Learned ». Il vous garantira que son amie ne se sépare jamais de son piano et qu’elle préfère les ballades soul mielleuses (« The Thing About Love », « Superwoman ») aux titres R’n’B up-tempo qui lui vont pourtant si bien (« Wreckless Love », « Teenage Love Affair »). Dans un univers show-biz et un genre musical où le naturel est chassé par des bimbos et autres pouffiasses, il est toujours rassurant de compter quelques irréductibles pour lesquels la musique passe avant l’image. Alicia Keys appartient donc partie à cette dernière catégorie. Mais il est bien dommage de constater que ses compositions se suivent et se ressemblent inlassablement…

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6237006

i-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewPreorder?id=267331309&s=143446