Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Découvertes

Chris Rolling

The Chris Rolling Squad (Ep)

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Chris Rolling vit dans l'Ouest, du côté de La Rochelle et des Sables d'Olonne. Ce chanteur-guitariste a milité chez Heavy Manic Souls, une formation responsable d’un rock musclé teinté de blues. Et en montant son nouveau groupe, Chris Rolling Squad, on ne peut pas dire qu’il a changé de style. Son backing group réunit le bassiste Brice Duval et le batteur Romain Cauneau. Chris signe 4 des 5 plages de cet Ep. 

"Whore" baigne au sein d’un power rock engagé. La gratte dispense des accords secs et nerveux. Une compo dynamique qui libère une énergie quasi-punk. Le spectre de feu Lemmy (Motörhead) y plane. Tout comme sur l’enlevé "My redemption", une piste au cours de laquelle Rolling s’éclate sur ses cordes. "Help me" adopte un profil bien plus blues. Et la section rythmique semble bien plus à l’aise sur ce tempo. La guitare privilégie encore les accords avant de s’autoriser un trip psychédélique ‘hendrixien’. Tout au long du shuffle brûlant "Vampire blues", la guitare semble hantée par une autre gloire défunte, le regretté Texan Stevie Ray Vaughan. Le disque s’achève par la cover du "Janet says go go go" d'Indian Red", un groupe obscur suédois qui a sévi au cours des années 90, un morceau punkabilly, caractérisé par des accords de gratte qui sortent vraiment de l'ordinaire.

 

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Rince-Doigt

Plinth

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Nouveau venu sur la scène indie-rock belge, Rince-Doigt vient gonfler la liste des groupes qui se distinguent par leur patronyme ridicule. Aussi, avant d’avoir écouté une seule note de cet opus, on imagine que la formation pratique du math-rock. Et à raison. D’ailleurs on peut même ajouter que l’expression sonore de ce band n’est guère originale. Mais, de là à s’en laver les mains, ce serait trop facile.

Tout au long de cet LP, le climat est allègre. Les six pistes évoluent entre passages mélodiques et moments plus incisifs, à l’instar de l’excellent « Giboulée de cobras » (NDR : petit coup de cœur). Talonnée par la basse, la guitare mène souvent la danse, alors que la batterie marque le coup, sans jamais en faire trop. Rince-Doigt navigue donc très loin des combos de math/rock qui cherchent constamment à caser le plus de notes possibles en une seconde. Non, ici, l’accent est mis sur les ruptures. Et elles foisonnent. « Lateral coup de pied » en est certainement le plus bel exemple. Dans un registre susceptible d’évoquer les Rennais de Totorro ou Mermonte, mais dans une version instrumentale. 

Rien de bien neuf à l’horizon ; cependant l’ensemble tient parfaitement la route, grâce à une mise en place irréprochable et une production qui l’est presque tout autant. Et finalement, en baignant au sein d’une excellente ambiance, ce « Plinth » n’est certainement pas à blâmer et permet tout simplement de passer un bon moment…

A noter que le groupe se produira dans le cadre du festival Century Rock à Mouscron, ce 14 mai.

 

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My Silly Dogfish

My Silly Dogfish (Ep)

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Claudio (ex-chanteur de Victoria) et Cédric on fondé My Silly Dogfish en 2010. Le duo est depuis passé à un quatuor, Loïc et Yannick se chargeant respectivement de la basse et de la batterie. La formation pratique une forme classique de rock teinté de folk. Pas de quoi révolutionner la planète musicale. C’est en tout cas ce que cet Ep 4 titres laisse comme impression générale, malgré des ingrédients suaves mais souvent bien trop sages… Si tout est parfaitement au point et indéniablement agréable à l’oreille, ces gentilles compositions, lorgnant vers les ballades pop/folk de Cocoon voir d’Ed Sheeran (« Catch My Eyes »), ne sont guères tranchantes. My Silly Dogsih se révèle cependant bien plus convainquant lorsque qu’il muscle quelque peu le ton, comme lors du final « Give Me Some ». Si le combo français veut se démarquer, il a tout intérêt à quitter les eaux tempérées afin de passer de l’amourette au véritable amour pour ce ‘stupide chien de mer’.

 

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Clint Slate

Before the Dark

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Lorsqu’on claironne aussi fièrement des influences tellement ‘bateau’, quoique prestigieuses, comme Jeff Buckley, Radiohead, Archive ou Queen, le contenu a tout intérêt à être à la hauteur ! Le mystérieux musicien français Clint Slate a donc placé la barre très haute, en publiant « Before the Dark » ; et première constatation, peu de traces des artistes référencés, à son écoute. En effet, l’artiste livre une œuvre bien plus marquée par le folk lyrique d’Ed Sheeran ou de Jason Mraz. Dans un registre vocal plutôt maniéré, Clint Slate livre des morceaux folk FM aux forts accents pop (« Rules of Intimacy »), tramés dans des cordes hispanisantes (« Harder ») ou un peu trop dégoulinantes (« Slave »), lorsqu’ils ne sont pas teintés de légères touches électroniques (« Wish »). Les compositions sont soignées. L’artiste a du talent. Mais à force de surjouer, la charge émotionnelle n’atteint que trop rarement sa cible… 

 

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Racine Congo

Racine Congo

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Racine Congo est né quelque part entre Mons et Bruxelles. Si le band reconnaît pour influence majeure le reggae, il ne se contente pourtant pas de reproduire les clichés de la musique jamaïquaine. Car il s’inspire également de la chanson française. Et notamment à travers les textes, interprétés dans la langue de Voltaire.

Pour réaliser ce premier elpee, les musicos ont travaillé dur. Pendant plus de 2 ans. Ils ne sont ni noirs, ni albinos, mais blancs ; même s’ils ont l’âme aventureuse. Ils préfèrent Kingston et Kinshasa, mais résident à Bruxelles, la capitale multiculturelle par excellence.

Le line up réunit Baptiste De Reymaeker (chant, guitare, percus, trompette), Simon Danhier (accordéon, melodica, choeurs) et Thibaut Nguyen (basse, chœurs). Lors des sessions d’enregistrement, le trio a reçu le concours de Raf Debacker (basse) Lorenzo Di Maio (guitare électrique) et Charlotte Danhier (violoncelle). Donc pas de drummer. Un choix, ma foi, original. Eponyme, le long playing est découpé en 8 plages.

Illuminé  par l’accordéon et le mélodica, « 1 000 Follies » agrège reggae (des années 60 et 70), jazz, soul, funk et chanson française (Brassens et Mathieu Bogaert). Quand on fait des choix dans la vie, on reste fidèle à ses engagements. Parfois, on a envie de casser les codes pour emprunter un autre chemin, pourtant jusqu’alors tracé. Pour bien vivre, il faut manger. Ce qui coûte cher. Parfois aussi, on a aussi envie d’aller vivre dans une grande ville, de s’immerger dans son ambiance afin de découvrir sa scène musicale. Celle de New York, par exemple. Ou alors on préfère s’isoler, tel un ermite au fond d'une forêt…

« 1789 » nous parle de rupture. « Armageddon » se réfère à l’univers biblique, un concept dont se réclame souvent les disciples du reggae. De quoi tracer un parallèle entre Babylone et notre société contemporaine. Qui se dirigerait droit vers l’Apocalypse. Pour la circonstance, les lyrics se servent des codes du reggae, alors que ses porte-parole ne portent pas de dreadlocks. Un Babylone encore comparé à l’« Etat », où la liberté se gagne et se conserve en dépit des lois établies…

Un SDF de l’amour porte sa « Caravane » sur le dos, comme un escargot…

Jolie ballade, « Lune » procure un peu d'espoir et de lumière.

« Police » relate un incident survenu lors d’une manifestation pacifiste. C’était à la Place Flagey. La pression exercée par le service d’ordre était conséquente, alors que les jeunes ne revendiquaient qu’un petit espace de parole. De quoi mettre mal à l’aise les artistes. Et ils ont voulu répercuter cet événement à travers une chanson aux textes militants et au refrain accrocheur…

« Sex Appeal » évoque l’histoire d’un mec qui est plein aux as. Il est fasciné par le porno facile. Il se paye une prostituée et se rend compte que sans sentiment, il n’y a pas d’amour possible…

 

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Whocat

Blueprints

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Whocat est une formation issue de Bruxelles. Elle réunit Sara Moonen (chant), Benoît Minon (guitare) Davy Palumbo (drums et percus) et Joris Lindemans (contrebasse). Ce dernier est sans doute le plus expérimenté, puisqu’il a notamment milité chez Sara So far, Sweet Jazz Orchestra, Parbleu et Jens Maurits Orchestra.

Sarah possède une voix de diva. Une voix veloutée, atmosphérique qui évoque tour à tour celle de Véronique Jacquemein (Annarbor) ou de Dani Klein. Captivant, l’univers sonore de Whocat oscille librement entre jazz, pop, funk et nu soul. Les compos ne manquent pas de groove et les mélodies sont très souvent contagieuses.

Des percus attaquent en force « Two Steps Back » Et si la gratte s’autorise l’une ou l’autre envolée vaporeuse, la contrebasse communique un aspect plus lyrique voire même mélancolique à la compo.

Un quatuor à cordes berce « Lady », une plage douce et mélancolique. La gratte adopte un profil prog/rock. Et le timbre vocal se teinte de soul. Une chanson qui évolue dans un registre proche de Gabriel Rios.

« Fishy Five » est dynamisé par des percus tribales. Un titre jazzy/pop (Everything But The Girl ?) dansant au cours duquel la contrebasse finit par devenir obsessionnelle alors que la guitare emprunte à Carlos Santana.

Laurent Blondiau canalise de sa trompette « Citizens », un titre qui ne manque pas de charme. Tout aussi dansant, il semble émaner d’un mix entre funk, hip hop et jazz.

Le titre maître opère un retour au calme, même si la fin de parcours est dynamisée par les accords de gratte.

Et « Speaking Is Silver », le titre le plus long du long playing, clôt cet opus, une piste visionnaire qui parle d’argent, alors que le silence est d’or…

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Rusty Rope

Rusty Rope (Ep)

Rusty Rope, c’est le nouveau projet solo du producteur/compositeur Laurent Meunier (Heartbeats, Ballast). Particulièrement créatif, ce touche-à-tout est également impliqué dans toute une autre panoplie de créneaux artistiques, comme la peinture, la danse, le graphisme, la vidéo et on en passe. Ce Parisien cherche à créer des thèmes musicaux cinématographiques, en se servant d’un cocktail de folk, d’electronica et de bruitages.

Il nous propose un Ep 3 titres éponyme, exclusivement instrumental, prélude à la sortie d’un album.

Atmosphérique, le titre maître est délicatement sculpté dans des cordes de sèche et subtilement parcouru d’interventions électro. Une guitare presque floydienne s’immisce dans la trame de « The Holy Mountain » et de « City Of  Monkey God ». Finalement, il n’y manque que les images, pour être invité au voyage…

 

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Wiltman

Amor Fati

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Locution du philosophe et empereur romain Marc Aurèle : « Amor Fati » signifie ‘accepter son destin’ en latin… Celui du belge Wiltman sera probablement de ne jamais jouir d’un succès de masse malgré l’évidente qualité de ses compositions. Quelques mois après avoir publié un Ep qui mariait joliment une certaine idée de la folk et une autre du rock progressif, malgré le recours judicieux aux samples, Wilfried Kesteloot remet le couvert en s’inspirant toujours autant de Ry Cooder (« Homeless Homeland »), Mark Knopfler (« Echo Nation ») que de l’Ouest américain si souvent pillé (« Thurasia »)… Mais, le Gantois parvient à construire un univers particulier en juxtaposant judicieusement des extraits sonores (« EchoNation »), tout en se servant de sa voix profonde et d’une instrumentation angoissante. Il parvient ainsi à créer des morceaux envoûtants, déchirés entre électricité et véritables paysages sonores. Pourvu que l’« Amor Fati » de Wiltman puisse persévérer dans sa voie déviante, peu importe le succès escompté…

 

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Almaniax

L'Ombre du Minotaure (Ep)

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Chanson française ou rock alternatif ? Franchement, difficile de se prononcer. D’autant plus que l’expression sonore se nourrit également de metal et d’électro. Et puis les lyrics sont interprétés dans la langue de Voltaire, sauf à une reprise, dans celle de Shakespeare…

Cet Ep a reçu le concours d’Alex Leroy, au mixing. Un maître dans de domaine. Pas pour rien qu’il bosse –notamment– en compagnie de Puggy, Saule, Yel, Pleymo et Von Durden. En outre, le mastering a été confié à Tamas Gresiciki.

Almaniax est le projet solo de Sébastien Rombout, un auteur/compositeur/guitariste/chanteur  bruxellois. C’est également un infographiste. Pas étonnant que la pochette de cet Ep soit aussi soignée. Pour cet artiste, la structure familiale est essentielle. Ce qui explique pourquoi on retrouve sa sœur, Fiona, derrière les claviers ainsi que son épouse Valentine, préposée aux fûts. Au sein de son backing group, figurent également deux autres musicos : le gratteur   Benjamin Delcourt et le bassiste Julien Fierens. 

« Ombre » est une compo construite en crescendo. Limitée à deux minutes, elle est balisée par la six cordes de Seb.

« Techno Victim » baigne dans le métal. Les riffs de guitares sont puissants. Les drums claquent. Et pourtant, accrocheur, le refrain démontre qu’un soin tout particulier est apporté au sens mélodique. Pour Sébastien, « Hybrid Theory », le premier elpee de Linkin Park, paru il y a déjà 15 ans, a changé sa vie. On comprend pourquoi. Et pourtant, au fil des écoutes, on se rend compte que la compo recèle un énorme potentiel radiophonique. Nerveux et pêchu, « Le mur » constitue un autre bel exemple.

« La Trêve De Noël », c’est pour bientôt ! Une plage subtilement sculptée dans les cordes de gratte acoustiques et les ivoires. Tout comme « Interlude »…

« Le Minotaure » est paru en single. Il évoque le mal-être dans notre société, le travail, la pauvreté… Des démons qui nous affrontent quotidiennement et qu’on essaie de combattre à travers des métaphores, comme celle du Minotaure dans le labyrinthe…

 

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The Bluesbones

Saved by the blues

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Cette formation ne compte que quelques années d’existence ; et pourtant, dans l’univers du blues, elle est devenue une des meilleures en Belgique. Son fondateur, Nico De Cock, militait autrefois au sein de Blues Conspiracy et Dusty Dollar. Il se consacre au chant. La section rythmique est constituée de Ronald Burssens à la basse et de l’ex-Cora Lee and No Trouble, Dominique Christens, à la batterie. Stef Paglia est venu ensuite compléter le line up. Un fameux sixcordiste ! Et pourtant, il est à peine âgé de 20 printemps ! Puis Edwin Risbourg, préposé à l'orgue Hammond. Très prometteur, le premier elpee, "Voodoo guitar", était paru en 2012. L’année suivante, le combo publie un CD/DVD, "Live @ the Bosuil". "Saved by the blues" constitue donc son troisième essai. L’évolution est manifeste ; mais surtout ce nouvel opus confirme l’immense potentiel de ce band noir-jaune-rouge…

Au bottleneck, Stef introduit "Find me a woman", un blues aux accents originels du Delta du Mississippi. Nico De Cock confirme qu’il est excellent chanteur. Il est capable de moduler sa voix et même de la calquer sur celle –plus grave– de Howlin' Wolf. Inspiré, Dominique Christens imprime un drumming tonique afin de permettre à la slide de tutoyer les sommets. La section rythmique libère un groove implacable tout au long de l’excellent "I'm on the road again". Le tempo est vivace ; et Paglia semble inspiré pour nous réserver une sortie de cordes remarquable. La voix de Nico colle parfaitement à la ligne mélodique d’"I try", une plage indolente, belle, dépouillée, qu’Edwin entretient aux ivoires, avant que Stef ne s’autorise un solo qui monte progressivement en puissance. Et une nouvelle fois, il démontre ses aptitudes, dont une capacité étonnante à communiquer sa sensibilité naturelle. Superbe! Une seule reprise : le "Devil's bride" de Matt Andersen. Après une brève intro atmosphérique, Stef donne le signal du boogie ; et c'est parti pour près de sept minutes de bonheur. Une sortie édifiante du gratteur marque la plage. Il ose des sonorités novatrices ; et ne se gêne pas pour nous les faire partager. Grâce à un exercice vocal étonnant, Nico remet la machine sur les rails. Moment choisi par Mr Ribourg pour intervenir à l’orgue. "I'm still your man" est le blues lent attendu. Et il est loin d’être décevant. Alternativement funky, "Saved by the blues" est enrichi par la présence de cuivres. "Moonshine" concède de nouveaux accents issus du Delta. Les accords de la slide sont métalliques. Stef met le feu à l'aide de son bottleneck. Il en extirpe des sonorités furieuses, dévastatrices, meurtrières. Les Bluesbones sont également capables de construire une ligne mélodique solide. A l’instar de "Crazy", un titre que chante Nico d’une voix ferme mais expressive, alors qu’Edwin se consacre au piano électrique. Ronald Burssens opère quelques échanges entre sa basse et la guitare. Une compo subtilement sculptée dans un rock/blues. "Call me" est un autre funk/blues susceptible de laisser la porte ouverte aux billets de sortie. Nico attend désespérément un appel téléphonique. Lassé d’attendre, Mr Paglia s'envole vers un solo torturé et déjanté. Stef avoue être un disciple de Jimi Hendrix. Et il lui rend un bel hommage lorsqu’il attaque la ballade "Runaway". Un chouette exercice de virtuosité. La dernière plage "Wrong" est lente, minimaliste et mélodieuse. Une ultime opportunité laissée à Stef pour communiquer généreusement tout son feeling. Un album épatant pour cette jeune formation belge. Et ne la manquez pas en ‘live’ ; ses prestations sont brillantes. Ce qui ne gâte rien ! 

 

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