Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

logo_musiczine

Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Shaka Ponk - 14/03/2024
frank_carter_and_the_ratt...
Découvertes

The Polish Ambassador

Diplomatic Immunity

Écrit par

Qui l’aurait cru ? L’ambassadeur le plus intéressant du monde n’en est pas un. Affublé de sa ‘banana suit’ et de son fidèle synthétiseur, The Polish Ambassador n’a qu’une seule mission diplomatique : faire suer les foules sur les rythmes de son electro kitsch. « Diplomatic Immunity », c’est un peu ce qu’aurait donné un Herbie Hancock complètement déchiré, se prenant soudain pour un astronaute écoutant du Daft Punk à fond de balle. Bien installé dans la communauté polonaise de Chicago, cet OVNI a conquis en l’espace de quelques semaines des milliers d’internautes qui, depuis, le pressent de leur procurer leur fix journalier. L’artiste espère pouvoir commercialiser son premier album d'ici la fin de l'automne mais comme il n’est encore signé sur aucun label, il nous offre généreusement, en démonstration, toute son immunité diplomatique pour pas un rond. Il serait donc idiot de passer à côté des merveilles interplanétaires et tueries de dancefloors que sont « Ameoba Party », « Space Escalade », « Infiltrating The UN », « Fax Travel » ou encore le joliment intitulé « Get Your Damn Hands Off My Synthetizer ». A la fois attachant et décalé, The Polish Ambassador ne laisse pas indifférent. Et il est bien parti pour conquérir la planète. Accrochez-vous, le décollage risque d'être orgasmique!



Rating

Bubble Trap

Jay

Écrit par

‘A creuser’, c´est la conclusion qui s’impose après avoir écouté les deux morceaux ("Jay" et "I am nothing") figurant sur le single de ce groupe montois invité à monter sur les planches, lors du festival de Dour, en juillet dernier. Relativement paisible, leur pop-rock bénéficie de la présence d’un chanteur (Sébastien Boutry) dont le timbre rappelle celui de Morrissey... Rien de bien révolutionnaire, mais pas mal du tout pour un début.

Rating

The Flow

One thing

Écrit par
Fruit d'un mélange de funk, d'acid et de jazz, la musique de Flow nous replonge dans les années 70. Les musiciens sont des virtuoses. Hormis le sax, Ben Constable, le fondateur, joue pratiquement de tous les instruments. Il ne se charge pas non plus des parties vocales. Franchement, ce groupe mériterait de figurer à l'affiche des festivals d'été...

Rating

No Hay Banda

Sunday Everyday!!!!

Écrit par

Gros coup de cœur pour ce groupe bordelais responsable de cette démo trois titres. No Hay Banda pratique une musique pop/rock très anglo-saxonne, rythmée et gorgée de réminiscences sixties. Mais la formation ne se contente pas de puiser dans le passé de l’Albion, injectant de multiples bruitages de type vaudou dans sa solution sonore. Histoire de nous entraîner au sein d’un univers féérico-psychédélique qui n´est pas sans nous rappeler un certain Dionysos. Bref, ce groupe complètement barré parvient en un minimum de temps à libérer une énorme bouffée de créativité. Tout en nous donnant l’envie de danser. Et là-dessus, je vais appuyer une nouvelle fois sur la touche ‘play’…



Rating

Kéréon

Mi ombre - mi lumière

Écrit par

Né il y a trois ans, Kéréon a forgé sa réputation sur les planches : plus de quatre-vingt scènes à ce jour. Excusez du peu ! « Mi ombre - mi lumière » constitue donc son premier elpee. Un disque découpé en 10 fragments. Son crédo ? Un pop/rock bourré de punch. A cause des guitares électriques puissantes, des drums hyper speedés et du chant énergique. Malheureusement, les mélodies évoluent trop souvent dans un registre très (trop) proche de Kyo. Le morceau maître semble même avoir été calqué sur « Je cours », tube du groupe préféré des ados. L´opus recèle cependant quelques ballades (« Je dis non », « Gravé dans ma mémoire » et « Je m´demande encore »), un exercice de style au cours duquel le timbre vocal du chanteur ressemble étrangement à celui de Jean-Jacques Goldman. Et si au fil de l’écoute d’autres influences transparaissent (NDR : notamment celles de Nek et de Calogero), il faut reconnaître que « Mi ombre - mi lumière » souffre de deux problèmes majeurs. Tout d’abord, l´impression de déjà entendu. Ensuite, la bonne compréhension des textes. En cause : l’articulation insuffisante du chanteur. A travailler, c’est une certitude. Tout comme leur style. Que ces six jeunes Alsaciens ont intérêt à se forger. Le plus personnel possible. C’est ce prix que Kéréon devra payer pour sortir de l’anonymat…



Rating

Fastonic

Démo

Écrit par

Formé en 2004, Fastonic est un groupe originaire de la région de Liège. Un quintet responsable d’un pop/rock aux guitares cinglantes, inspiré, entre autres, par Placebo, The Cure, The Pixies et Grandaddy. A l´écoute de leur deuxième démo, ces influences sont indéniables. « Senseless things » et « Too far from stars », les deux premiers titres de ce cd, pourraient même faire partie du répertoire du groupe de Brian Molko, bien que le timbre du chanteur de Fastonic (Jeff) soit moins distinct. Quant au dernier morceau, intitulé « Floods of wine », il est le moins réussi. Sa mélodie n´est pas d´une grande originalité et la voix revêt un aspect criard qui n´est pas des plus agréables. Néanmoins, dans l´ensemble, la musique proposée sur cette démo est d´assez bonne facture. Attendons de les voir sur scène et d´entendre davantage de titres pour pouvoir se faire une idée un peu plus précise de leur potentiel…



Rating

Hold The Line

Hold The Line (ep)

Écrit par

Ce trio parisien ne s’est pas trop foulé pour concocter cet Ep. Son ‘powerful rock’ est même affligeant. Parce que brouillon et dénué d’harmonie. Il y règne parfois une telle cacophonie, qu’on n’a parfois l’impression de ne plus distinguer les instruments. C’est peut-être le but ? Et lorsqu’on arrive à enfin les discerner, une voix détonante vient gâcher le peu de lumière qu’on avait cru entrevoir…

Se farcir cet Ep, c’est comme être forcé d’assister à une épreuve de « Star Academy » ; et même se voir imposer une attention toute particulière à accorder aux prestations pathétiques de ces jeunes benêts d’académiciens. Pourtant, la formation reconnaît pour influences majeures, Fu Manchu et Broken Social Scene. Des références qui auraient dû déboucher sur un résultat plus que valable. On est loin du compte. En outre, non seulement leur solution sonore est rébarbative ; mais elle est un tantinet prétentieuse. Je n’ose même pas imaginer la suite !

Rating

Haircuts That Kill

Haircuts That Kill (Ep)

Écrit par

Enfin un groupe tournaisien qui pratique du vrai metal ! Haircuts That Kill rassemble des ‘vieux’ routiers  (Fernand Delleau, Claude Jouret, Jean-Christophe Spreux) et de plus jeunes musiciens  (Vincent Bachely et Gilles Reignier). HTK semble avoir traversé le temps, et cette première offrande six titres nous replonge en plein cœur de la new wave of british heavy metal. Le combo est assurément une des meilleures réponses régionales aux vagues ‘ska punk’ et ‘metalcore’ qui s’imposent, avec de gros sabots, dans tous les festivals rock de la Wallonie Picarde. Les musiciens, tous très compétents dans leurs domaines respectifs, vouent un culte à Iron Maiden. Cela saute aux oreilles dès l’écoute du percutant « Prince of the Dark ». Breaks énergiques, envolées mélodiques, montées en puissance, le tout éclairé par les solos harmonieux de Fernand, guitariste particulièrement doué qui a bien évolué depuis l’époque où il traînait son cuir rouge auprès des gars de Barbarian, formation cultissime, dont l’unique 45 tours se vend désormais à plus de 50 € dans les conventions du disque !

Mais HTK va beaucoup plus loin dans sa démarche artistique ! Il signe un travail pointu, inspiré, mélodique et très mature méritant l’estime de tous les métalleux qui ont craqué dans les eighties sur « Somewhere in Time », « Strong Arm of the Law » ou « All for One »… L’excellent « Black Star » fait parler la poudre en manifestant autant de virulence. Le thème évoque une nouvelle fois ‘la Vierge de fer’ et ses solos très techniques mais jamais ennuyeux. Même si le chant de Jean-Christophe Spreux manque parfois de contraste et de puissance, l’esprit de la NWOBHM demeure intact et on sent les gaillards plus motivés que jamais !

Sur les six titres de cette première et prometteuse galette, les guitares sont reines, et sans vouloir tomber dans le jeu de mots facile, il pleut des cordes de l’intro de « Prince of the Dark » jusqu’au final de « Secret Garden ». Ce disque tient la route, c’est une certitude. Et aurait fait un tabac s’il était sorti, 25 ans plus tôt. Mais il suffit de regarder les affiches du célèbre ‘Wacken Festival’ pour constater que le revival du hard estampillé ‘80’ est plus que sur la bonne voie. Et personne n’accusera Haircuts That Kill de sauter dans le train en marche, car ‘ces gens là’ sont d’authentiques passionnés !

 

Rating

Page 22 sur 22