Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Freevolt

Call Me at Night

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Passionnés de rock, les membres de Freevolt ont décidé de s’aventurer dans leur propre répertoire à partir de 2008. D’abord à l’initiative des deux ‘Fred’, Rességuier (Fredox) et Pasco (Muppet), rapidement rejoints par les deux ‘Phil’, Neil (Filou) et Jitnikoff (Koff). Après avoir publié un premier Ep en 2009 (« The Otherside »), le quatuor français sort aujourd’hui son premier album. Les musicos déclarent avoir été influencés par Ravel, Joy Division, Dali et Jérôme Bosch. Mais on ne décèle aucune trace de ces étranges références à l’écoute de « Call me at Night » qui lorgne plutôt vers le rock garage et les années 70. Un rock basique porté par la voix goudronnée de Fredox et dont les refrains accrocheurs sont scandés par des harmonies claires.

L’elpee s’ouvre par deux plage énergiques et contagieuses ; en l’occurrence les singles « Smile » et « Breakdown. Si Freevolt ne s’en sort pas trop mal dans un style pas vraiment nouveau, ses compos devraient néanmoins plaire aux mélomanes qui ne jurent que par le rock binaire, électrique, authentique et efficace. Encore que si le combo s’était contenté de graver un Ep 6 titres, il aurait alors pu décrocher la palme. En évitant, par exemple, les laborieux « Thanx a Lot » et « Blinded by the Anger ». A contrario, la formation nous réserve une plage remarquable et mélancolique baptisée « On your lips ».

 

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Loïc Joseph

Hellos and Goodbyes

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« Hellos and Goodbyes » constitue le premier album de cet artiste belge (un de plus). Il est seul (ou presque) et s’accompagne à la guitare. Il a mis en boîte, sur cet elpee, ses neuf premières chansons, qui oscillent entre indie, folk et pop ; et le tout est légèrement saupoudré de petites notes ou sonorités jazzy.

C’est pas le genre de disque susceptible de réveiller les foules ou de vous inciter, d’un coup de baguette magique, à décoller de votre fauteuil, non ! Au contraire… On aurait même plutôt tendance à somnoler en écoutant ces compos construites autour de quelques accords de gratte. Ah oui, il y a quand même un soupçon de drums sur « What is loosy » et quelques très discrètes percus sur « Eating up a Frog », l’avant-dernière plage. Enfin, il me semble percevoir de succincts accents rythmiques sur « Dead Song » qui clôture le disque, mais difficile d’identifier l’instrument (si c’en est un…) Le reste s’avère plutôt ennuyeux et on glisse très rapidement vers la piste suivante, car on a l’impression qu’il ne se passe rien.

C’est pas vraiment mauvais, mais ce n’est franchement pas bon non plus. Pas de goût, pas d’épices, rien ne relève le plat et n’enchante mes papilles auditives (ça existe ?)

De « Hellos », on passe rapidement aux « Goodbyes ». Ben alors, salut Loïc. Désolé, ta musique ne me botte pas du tout…

 

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Over Me

Over Me (Ep)

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Carolo d’origine, Over Me résulte d’une alchimie entre liens familiaux et liens d’amitiés. Au départ, deux frangins, Pierrot (chant) et Bruno (drums) ainsi que leurs deux cousins, Antoine (guitare) et Tim (claviers) forment le quatuor familial, hélas orphelin d’une bonne rythmique et d’une basse. Qu’à cela ne tienne, Alex, un vieux pote (rythmique) et Jules (basse) qui l’est devenu aussi vite rejoignent le line up, au complet depuis décembre 2011.

A peine quelques répètes plus tard, leur premier essai est rapidement transformé en mini-cd de quatre titres. Il voit le jour au début de l’été. Six mois se sont à peine écoulés entre les prémices du projet et la réalisation de ce disque. Rapides les hommes du pays noir !

Pierrot est préposé au micro dans le groupe. Il est en grande partie responsable du carnet de notes, même s’il est aidé par Tonio ou Tim pour accomplir cette tâche ; mais surtout c’est lui qui écrit tous les lyrics une fois que les mélodies ont été retravaillées en commun.

A l’écoute des quatre plages,  un constat s’impose. Le sextet hennuyer est arrivé en quelques mois seulement à un résultat plus qu’honorable.

Le titre inaugural (le meilleur ?) est bien balancé et assez efficace. Une réelle découverte de 4 min 30. La voix est très présente et bien que l’accent soit quelque peu limite, Tim en impose d’aisance. Les guitares et la section rythmique enveloppent le tout avec beaucoup d’efficacité et de (déjà) professionnalisme. La musique baigne dans un excellent pop/rock. Les claviers apparaissent au troisième top sur un « Oxygen » qui débute sur un mode mineur avant de prendre de l’ampleur au fur et à mesure que les notes et les mots s’écoulent. Joli !

L’Ep se referme sur « In One ». Pas la plage la plus originale, mais une compo qui laisse supposer que le combo carolo en garde sous la pédale et pourrait bien nous étonner d’ici quelques mois, lors de la sortie de son premier long playing.

On attend la suite…

 

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Joolsy

Peaces

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Dans votre entourage, vous connaissez certainement un pote qui trimbale sa gratte un peu partout dans les soirées et aime pousser la chansonnette en été devant le barbecue ou l’hiver près du feu de bois. Dans la négative, ce disque est fait pour vous.

Tout comme le copain en question, Joolsy s’installe gentiment dans un coin et vous oubliez sa présence.

Parfois, votre sourcil interrogateur se dresse et vous lui adressez un sourire entendu et empli de complaisance.

Et s’il devient agaçant, vous lui balancez un projectile qui vous tombe sous la main (pomme de terre, fond de verre ou morceau de gruyère), surtout s’il décide d’une manière impromptue à mettre sa flûte au service d’une ballade…

Bref, Joolsy était là, vous l’aviez remarqué ?

 

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Second Floor Orchestra

Lullabies

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Second Floor Orchestra est un patronyme idéal pour un groupe de prog. Cette formation n’y émarge pas vraiment, mais s’inspire manifestement du rock insulaire. Mod en particulier. Pensez au Who, à The Jam et même à Blur. Mais pour bien noyer le poisson, le band n’hésite pas à injecter un zeste de psychédélisme et de beats électro (Franz Ferdinand ?) dans son expression sonore. Enfin, le groupe ne nous vient cependant pas de l’Albion, mais de Rouen.

« Lullabies » constitue leur premier opus. Et manifestement, les influences sont très présentes. L’orgue vintage et les guitares bavardes nous le rappellent constamment. Des clichés qui atteignent même le chant dont l’accent franchouillard n’est cependant pas dénué de charme. Les mélodies sont soignées et certains titres accrocheurs (« I Need to Believe »). Entre sérieux (« Révolution ») et franche rigolade (« Holy Whisky »), Second Floor Orchestra aurait tout intérêt à s’émanciper de ses références, s’il souhaite passer en division supérieure

 

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Nyxtone

Nyxtone (Ep)

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On savait ou en tout cas on avait deviné que les BB Brunes étaient devenus en quelques années seulement une grosse cylindrée. Ce que l’on ignorait par contre, c’est que ces bambins étaient eux-mêmes déjà parents ; un bébé, ils en avaient un eux aussi. Et ce poupon, baptisé Nyxtone (quel drôle de prénom), contrairement à ses ‘parents’ n’est pas né dans la capitale. Non, c’est à Alençon qu’il a braillé pour la première fois. D’ailleurs, c’est toujours ce qu’il est train de faire, brailler. Là où ses ‘parents’ font preuve de dynamisme, d’une bonne dose de musicalité, voire d’un certain talent (?), Nyxtone n’est qu’une pâle copie, une photocopie de mauvaise qualité. Les couleurs ont perdu de leur éclat, les traits sont mal dégrossis, les paroles se veulent ‘recherchées’ alors qu’elles ne signifient pas grand chose (écoutez « Silence », tout est dit !)

Bref, lorsqu’on s’engage dans un style variété/pop susceptible de plaire aux plus jeunes, il y a deux solutions… Soit on compose de jolies chansonnettes facilement mémorisables et entraînantes telles que « Coups et blessures » sur le bien réussi second Cd des BB, soit, on prend une orientation radicalement différente ; car on risque très vite de se voir catalogué comme sous-produit de mauvaise qualité.

Nyxtone est une jeune formation qui a tout intérêt à changer de direction ; ce choix ne pourra que lui être bénéfique.

Un disque beaucoup trop prévisible et sans aucune saveur.

 

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Lone Pine

Road (Ep)

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« Road » est le fruit du travail d’un seul homme. Derrière Lone Pine se cache Thibaud Petit. Il s’est réservé toute l’instrumentation et s’est chargé de l’écriture des cinq compos qui peuplent son premier ouvrage. Ce petit elpee ne contient en effet, et c’est tant mieux, que 16 minutes de musique super répétitive, réparties en quatre morceaux et une grosse intro de 120 secondes.

Quasi intégralement construites autour d’une guitare acoustique, les 4 mélodies sont d’un ennui mortel ; mais, rien d’étonnant à cette impression, lorsqu’on connaît le sens réel de Lone Pine. Lone Pine est une ville minuscule sise au cœur de la désertique Owens Valley, longeant le flanc oriental de la Sierra Nevada, en Californie. Visiblement, la ‘route’ qui y mène est aussi aride que l’environnement qu’elle dessert. Et bien Thibaud ne fait pas autre chose… Il nous emmène dans un désert musical aussi pénible que la chaleur épouvantable qui doit régner là-bas.

Un tout gros manque de fraîcheur. A réserver aux amateurs du genre, s’il en existe…

 

 

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Idiograme

Idiograme

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Idiograme est une formation française qui nous vient de Poitiers, ville surtout connue pour son parc à thèmes dont les attractions puisent leur inspiration dans le multimédia ainsi que les  techniques cinématographiques, audiovisuelles et robotiques innovantes.

C’est de ce coin de la Vienne que sont issus Antoine (laptop) Aline (claviers) Damien (basse) et Julien (drums). Seul ce dernier ne participe pas aux vocaux.

Leur musique est composite. Les ingrédients qui entrent dans sa confection sont puisées dans les influences de chaque musicien. Nerveuse, hyper-présente, la basse s’appuie sur des drums particulièrement jazzyfiants. Il n’y a pas de guitare. Et pourtant, on pourrait l’imaginer, tant les sonorités dispensées y ressemblent. En fait, tout comme les envolées planantes, elles émanent d’un clavier. Enfin, la voix, celle d’Aline surtout, allie mélodie et énergie. Un mélange de genres à la croisée du rock, du jazz, de la musique électro et de la chanson française. ‘On a envie de sortir des styles pour essayer de faire autre chose’.

Idiograme se démarque manifestement des autres productions actuelles. Evoluant dans la sphère du rock/trip hop, son expression sonore est hypnotique, entêtante et bruitiste. Elle permet aux mots, aux textes, de jaillir au cœur d’une confrontation entre influences anglo-saxonnes et rythmique française. De cette alchimie naissent des morceaux qui tournent presque toujours en boucle avant d’atteindre la transe. L’émotion est alors très palpable. Et cette structure en crescendo finit par exploser… 

Bref, vu l’agressivité tant musicale que textuelle des compos, ce disque n’est pas facile à digérer. Idiograme ne plaira sans doute pas au mélomane lambda ; mais ce n’est visiblement pas l’objectif premier du groupe. Il cherche un mode d’expression bien personnel et a le mérite de ne pas avoir choisi la voie de la facilité. Un choix qui lui fermera sans aucun doute beaucoup de portes. Néanmoins, on peut déduire que cet opus s’avère à la fois curieux et intéressant, malgré tout…

 

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Monday Morning

Fall Memories (Ep)

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Le bonheur est simple et tellement contagieux…

A l’écoute de cet Ep six titres de Monday Morning, c’est d’humeur chantante qu’on aurait bien envie de se lever le… lundi matin. Dieu sait pourtant qu’un lendemain de week-end, la reprise est parfois douloureuse.

Et pourtant… Avec un nom de scène pareil, c’est un énorme sourire musical qui nous réveille et nous met en joie sitôt la première note entendue alors que le boulot pointe à nouveau le bout de son museau.

Mais les six jolies chansons pop/folk réparties en vingt minutes de ce « Fall Memories » donnent envie de se lever et nous mettent du baume au cœur.

Composées et chantées en ‘deux voix’ par Charlotte et Julien (ensemble depuis 2008), les six petites pépites chocolatées laissent augurer d’une suite plus que prometteuse. Afin de satisfaire notre gourmandise, ils se sont adjoint la collaboration de Damien au violon, de Pierre à la contrebasse et Quentin aux percussions.

Le résultat de cette nouvelle recette ne pouvait que satisfaire mon appétit pour les bonnes choses.

Entièrement nappées de guitares (quelles belles cordes) et de rythmes doux et enrobés, les six titres s’écoutent trop vite pour en être rassasié. C’est que des petites viennoiseries pareilles, c’est une bonne dizaine que l’on engloutirait au petit déjeuner avant d’aller au turbin.

Vite la suite, j’ai encore faim ! Et puis, c’est tellement bon !

Très, très belle découverte, il faut vraiment que vous vous laissiez tenter par ces délicieuses gourmandises.

Ah oui, ils sont belges, liégeois, c’est sans doute ce qui explique le goût…

 

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Tv Earth

Since We are on this Earth (Ep)

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Tv Earth est un quatuor français actif depuis 2010. Peu connu sur la toile comme sur la scène rock hexagonale, il n’est pas encore prêt à franchir le pas de la notoriété. Et ce premier Ep en est d’ailleurs une belle démonstration.

Pourtant, « Since We are on this Earth », le titre qui ouvre la plaque, tient la route. Un morceau planant parfaitement exécuté au cours duquel la voix entre peu à peu entre les mailles des arpèges. « Peace », la plage suivante, est balisée par une basse caoutchouteuse. Caractérisée par une mélodie qui rappelle Bloc Party, la fougue en moins, elle passe encore la rampe. Jusqu’alors, Tv Earth ne s’en était pas trop mal sorti. Malheureusement, la suite fait plutôt pâle figure. Faut dire que la production n’est pas d’une grande limpidité. Ce qui rend parfois l’écoute pénible. A l’instar du titre maître. Un rock, ma foi, fort classique, mais dont les parties vocales manquent singulièrement de naturel. Et le reste souffre des mêmes carences.

Pas grand-chose à retenir de cet Ep. M’enfin, Tv Earth a quand même le mérite d’avoir essayé…

 

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