En ouverture de la soirée, un Alex Gopher faiblard s’est contenté d’enchaîner essentiellement les titres de son disque éponyme. Son electro-pop n’a d’ailleurs l’air de ne produire ses effets que sur quelques rares membres de l’assistance. Même son excellent « The Child », reprise de la grande Nina Simone, a eu droit à un traitement ‘guitaristique’ des plus futiles. Une belle déception.
Ensuite, place à Just Jack pour lequel la majorité du public était manifestement présente. Responsable d’un set quasi similaire à celui présenté au Witloof Bar quelques semaines auparavant, Jack et ses potes ont prouvé une fois de plus que lorsque l’on passe sur Pure FM et Mint, il ne faut pas grand-chose, sur scène, pour satisfaire le public…
Apparu sur scène quelques minutes après le départ de Just Jack, Erlend Øye se fera happer presque instantanément par une horde de groupies. De quoi donner de l’espoir à tous les nerds de la planète. Après une séance de dédicaces et photos forcées (non pas que monsieur Øye ait eu l’air de s’en plaindre, au contraire), The Whitest Boy Alive au grand complet débarque sur scène et balance un set magistral introduit par « Inflation ». Entre quelques singeries et impros (« Harder Better Faster Stronger » de Daft Punk glissé entre deux titres), Erlend se montre aussi en forme qu’au festival de Dour 2006, si pas plus. Après avoir dédicacé le maladroit « Above You » à la Wallonie, la formation termine sa prestation par un remarquable « Burning », repris en chœur par quelques fans des premiers rangs. Encore un 10/10 pour le garçon le plus blanc du monde.
Alex Gopher + Just Jack + The Whitest Boy Alive