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Les Nuits Botanique 2013 : dimanche 5 mai Spécial

Écrit par Akim Serar + Béber
&

Passons outre les tribulations autoroutières d’un chroniqueur sentant poindre le désespoir au fil des heures passées derrière son volant, tandis que la radio relate le début du concert auquel il souhaite assister à plus de cent kilomètres de distance.

L’air doux d’une journée de mai ensoleillée scintille encore dans les yeux des éternels jeunes qui peuplent les abords du jardin Botanique à mon arrivée. Atmosphère propice aux multiples échanges et plaisirs divers qu’offrent les Nuits Botanique pour la vingtième année consécutive.

Un festival multiple, qui se décline en nuits étoilées du 30 avril au 13 mai, non seulement dans les différentes salles de son antre, mais aussi ailleurs. Au Cirque Royal ou dans ses propres jardins.

C’est là que j’ai rendez vous ce soir.

Après des heures de patience sur l’asphalte bitumé d’une longue et monotone bande grise, se proposent à votre serviteur les délices d’une nuit d’été sous chapiteau.

Du concert de Driving  Dead Girl, il ne reste évidemment plus que le souvenir.

Encore esclave de mon habitacle, il y plus d’une heure et demie, j’ai quand même pu profiter d’un extrait Live en presque direct, d’une interview et d’une session acoustique sur les ondes de Pure FM qui relate l’événement tous les soirs.

De quoi me faire regretter mon sort et me mettre l’eau à la bouche pour la prochaine fois.

Quant à Lumerians, la malédiction continue en ce qui me concerne…

Jugez par vous-même :

Liège, concert prévu, le combo n’est jamais venu.

Magasin 4. Première partie de The Soft Moon. Je suis bien présent, mais le band est retenu par un incendie qui s’est produit vingt mille lieues sous la mer.

Et aujourd’hui, hâtant le pas, esquivant les verres de bienvenue, les accolades de retrouvailles, les baisers de bienvenue, et autres sollicitations amicales, je me fraie un chemin jusqu’aux portes de la structure extérieure, pénètre à l’intérieur du Chapiteau, et… assiste au départ du groupe, sous les applaudissements ravis d’un public de connaisseurs enthousiastes.

Las !

Je hausse les épaules et m’en remets fataliste aux bons échos récoltés après coup.

Ainsi, je ne verrai que la clique à Scott McCloud. Mais alors, quelle claque !

Parenthèse à son projet Paramount Styles, ce retour improbable des Girls VS Boys, après onze ans de silence, salue l’éternelle jeunesse de ce groupe à la carrure taillée par deux basses solides, telle une marque de fabrique déposée il y a plus de deux décades.

Un set qui va monter en puissance ainsi que le combo prend plaisir à exécuter ses titres et saisit l’indémodable enthousiasme du public belge face à sa musique.

Juste une petite heure, mais une heure pleine, une heure généreuse.

Des titres phares de leur discographie (« Disco Six Six Six », « Super Fire », « In Like Flynn », l’incontournable « Kill The Sex Player » qui illustrait jouissivement le film « Clerks » en 1994 !) et bien sûr leur reprise de Joy Division, « She Lost Control », en rappel.

Bien entendu, ce retour était avant tout un cadeau pour celles et ceux qui les avaient connus à l’époque.

Mais vu leur verve toujours pétillante, dont il nous a laissé un bel aperçu, il ne fait aucun doute que GVSB pourrait trouver écho auprès d’un tout nouveau public.

Peut être un nouveau départ ?

Peut être juste une récréation ?

Quoi qu’il en soit, comme le soulignait en forme de clin d’œil son chanteur dans Paramount Styles (le titre « The Greatest » issu du premier album « Failure American Style »), Girls Against Boys n’est peut être pas le meilleur, mais c’est un tout grand quand même !

Akim Serar

Driving Dead Girl + Lumerians + Girls Against Boys

(Organisation Botanique)
 
Voir aussi notre section photos ici

 

Tout le long du week-end, pas mal d’artistes ont défilé sur les différentes scènes du festival des Nuits Botanique. Et ce dimanche, le Cirque Royal accueillait Woodkid pour l’un des concerts les plus attendus de cette édition. Et pour cause, il y a quelques mois que le concert affiche complet. Il faut dire que ces derniers temps, le tapage médiatique consacré à Yoann Lemoine est pour le moins intensif. Et pour un artiste multidisciplinaire (il a notamment réalisé des clips pour Lana Del Rey et Moby) qui n’avait pas encore publié qu’un seul album (NDR : et encore c’est au début de cette année) et deux Eps, on peut affirmer que la presse, unanime, était derrière lui. Comme quoi, dans les milieux artistiques, les relations peuvent toujours servir…
 

Ce soir Woodkid venait donc défendre son nouvel opus, « The Golden Age », une œuvre qui lui a demandé plusieurs années de travail. Pour la circonstance, le Français avait décidé de miser sur un set expérimental, puisqu’il allait se produire en compagnie du Mons Orchestra. Une occasion unique de retranscrire en ‘live’, toute la solennité de sa musique. 

Le Cirque Royal est sold out. Les mélomanes se sont donné rendez-vous bien à l’avance, afin de se procurer une bonne place au sein de l’enceinte et de profiter du spectacle. Pas de supporting act, on entre donc directement dans le vif du sujet. En observant le matos installé sur le podium, on a la certitude qu’on aura droit un show autant visuel que sonore. D’autant qu’un grand écran est étendu en fond de scène. Et puis, quand on connaît le passé de Yoann Lemoine dans l’univers audiovisuel, le doute n’est plus permis. 

Vers 20h15, Woodkid monte sur les planches, accompagné de ses musicos. Ils vont se placer derrières leurs instruments respectifs (claviers, machines, fûts, etc.) Les membres de l’Orchestre philharmonique de Mons s’installent à l’arrière. Yoann se plante au centre. Bref, cet ensemble est censé nous réserver un spectacle de qualité.

Dès l’introduction, le son est dense. Le jeu de lumières est impeccable. Les images défilent sur l’écran. Elles nous replongent dans le futurisme du film allemand Metropolis. Mais, vu leur amplitude, elles prennent le pas sur la musique. Woodkid cherche alors à nous entraîner dans son univers théâtral. Les morceaux doux ou pop s’enchaînent en alternance. Comblé, le public réagit en conséquence. De son côté, le maître d’œuvre de la soirée paraît ravi de cet accueil. Mais le sommet de cette heure et demie de concert sera atteint par « Iron ». L’osmose entre les percus tribales des deux drummers et les projections font clairement mouche. Woodkid en profite pour achever le morceau sous une forme davantage électro. 

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, s’il n’y avait la voix de Lemoine. En fait, au milieu des coups de tonnerre produits par les percus, les cordes et les cuivres, elle est trop souvent noyée, même si, au fil du show, elle va progressivement remonter à la surface. Il faut aussi avouer que le Français n’a pas le ‘charisme vocal’ de sa musique. Dommage !

Quoi qu’il en soit, le public semblait conquis par la performance du collectif. N’est-ce pas là l’essentiel ? N’empêche, vu l’apparat, on en espérait un peu plus.

Béber

Woodkid

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(Organisation Botanique)

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2013-05-05
  • Festival Name: Les Nuits Botanique
  • Festival Place: Chapiteau + Cirque Royal
  • Festival City: Bruxelles
  • Rating: 0
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