L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

logo_musiczine

Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Royal Blood - Pinkpop 202...
thot_pelagic_fest_2024_07

Lokerse Feesten 2014 : dimanche 10 août Spécial

Écrit par Didier Deroissart
&

Les Lokerse feesten avaient donc décidé de consacrer la dernière journée –essentiellement– à la musique jamaïcaine. A l’affiche on retrouvait ainsi The Wailers, backing group du mythique et défunt Bob Marley et Sean Paul, roi du dancefloor et véritable machine à hits. Mais également un petit bout de femme à l’organe vocal digne d’une grande diva du rock’n’roll. En l’occurrence Jessie J.. Anglaise, elle a également composé des chansons pour d’autres artistes, comme Rihanna, Justin Timberlake, Alicia Keys ou encore Miley Cyrus. Pour cette ultime date, la Groote Kaai est pleine à craquer.

Le line up actuel des Wailers réunit Aston 'Family Man' Barrett à la basse, Aston ' Family Man' Barrett Jr aux claviers, Keith Sterling aux synthétiseurs, Drummy Zeb aux drums, Audley Chisholm à guitare rythmique, Dwayne Anglin aux vocaux et Cagée Victory aux choeurs. The Wailers est une formation qui a accompagné Robert Marley jusqu’en 1980, soit un peu moins d’un an avant sa mort. Au cours de ce concert, d’une durée d’un peu plus de 150 minutes, les deux rappels compris, elle va nous réserver les tubes intemporels du grand Bob. Le temps est à l'automne. Il ne pleut pas, mais il ne fait pas très chaud. Et la petite laine est de rigueur.

Dès que les musicos montent sur l’estrade, ils se figent devant leur instrument. Et si Cagée, la choriste, se trémousse durant tout le show, seul Dwayne arpente le podium de long en large. Le set s’ouvre par l’obscur « Cobra Style ». Mais la suite sera constituée d’une succession de hits intemporels tels que « Is This love », « No Woman No Cry », « Could You Be Loved », « Three Little Birds », « Buffalo Soldier », « Get Up Stand Up », « Stir it Up » (cover de Johnny Nash), « One Love », « I Shot The Sheriff », « Waiting In Vain », « Rock The Boat » et en final, « Jammin' ».

Lors du rappel, Dwayne nous réserve une adaptation magistrale de « Redemption Song » à la guitare acoustique, avant que le reste du band ne revienne sur les planches pour attaquer « Exodus ». Les aficionados ont manifestement apprécié le concert. Leur rappelant de bons souvenirs, tout en leur inoculant l’un ou l’autre frisson. Perso, le spectacle m’a paru une peu trop tiré en longueur. D’abord parce que la majorité des musiciens sont demeurés statiques et n’ont jamais donné l’impression de vouloir communiquer avec le public. Dwayne constituant la seule exception qui confirme la règle. Derrière un micro, Damian, Stephen, Julian ou Ky-Mani Marley sont capables de dynamiter un show à eux seuls tout en interprétant les chansons du père Marley avec conviction et respect. Franchement, j’ai déjà eu l’occasion d’assister à un set des Wailers, et il était bien plus dynamique.

Place ensuite à ce fameux intermède assuré par Jessica Ellen Cornish alias Jessie J.. Auteur-compositeur-interprète insulaire, elle a publié son premier single, « Do It Like A Dude », en novembre 2010, un titre qui a atteint la 2ème place des charts au Royaume-Uni. Et le deuxième, « Price Tag », lui permet de déjà décrocher son premier numéro 1. Jessie compte deux albums à son actif : « Who You Are » sorti en 2011 et « Alive » paru l'année dernière.

Telle une furie, Jessie J. déboule sur l’estrade et entame son spectacle par un « Sexy Lady », plutôt torride. Elle est sensuelle. Très jolie. Et on n’a d’yeux que pour elle. (NDR : 20 ans de moins…) Dès ce premier titre, son public est en poche. Elle occupe toute l’estrade. Elle est à gauche, à droite, devant, derrière. Partout quoi. Et sa voix me fait parfois penser à celle de Katy Perry. Elle embraie par « Domino ». Juste avant d'attaquer le morceau suivant, elle clame : 'It's not my party. It's your party', en s'adressant au public. Le dancefloor est ouvert pour 70 minutes sans la moindre seconde de pause. Elle aborde ensuite « Calling All Hearts/Treasure ». Excellent, le guitariste possède une technique digne de Nile Rodgers. Le funk est dans la place. Si vous n'avez pas le bas des reins qui se dandine, vous n'avez rien compris à la musique. Jessie introduit chaque chanson par quelques mots. Elle encense ses musicos, mais également ses deux choristes exceptionnelles. « Sweet Talker » et « Nobody's Perfect », sont deux morceaux plus classieux, mais toujours aussi dansants. Tout comme le plus voluptueux « Wild ». L’électro commence à prendre l’ascendant. Et « LaserLight » en est une belle illustration. Le nouvel opus paraîtra en octobre. Elle nous en concède « Keep Us Together ». Mais la diva est également capable de conjuguer douceur et raffinement. « Conquer The World/Wonderwall/ You Don't Really Know Me/White Room » est un medley  au cours duquel la sèche et les deux choristes tirent leur épingle du jeu. « Who You Are » évoque une Whitney Houston de la grande époque. Elle ferme les yeux afin de mieux se plonger dans la chanson. Sa voix est tellement chargée d’intensité, qu’elle en triture le micro.  « Alive » opère un retour dans un climat dancefloor. Un titre de circonstance, au cours duquel Jessie en profite pour raviver la flamme. L’auditoire est en transe. Elle nous réserve encore une autre nouvelle compo intitulée « Ain't Been Done ». Et deux extraits du premier album, « Do It Like A Dude » et le hit mondial « Brice Tag ». Vu la prestation accordée je ne serais pas étonné que Jessie devienne rapidement une star. Et figure à l’affiche des plus grands festivals. Mon coup de cœur pour cette soirée !  

D'origine anglo-portugaise, Sean Paul Ryan Francis Henriques est né le 8 janvier 1973, à Kingston, en Jamaïque. Il a choisi pour nom de scène Sean Paul. Réservée au dancehall, sa musique s’inspire naturellement du reggae. Au cours de sa carrière, il a publié six long playings : « Stage One » (2000), « Dutty Rock » (2002), « The Trinity » (2005), « Imperial Blaze » (2009), « Tomahawk Technique » (2011) et « Full Frequency » (2014). À ce jour, il en vendu plus de 10 millions de disques à travers le monde.

Mais c’est également un showman. Sur les planches, il est épaulé par un MC pour chauffer le public, mais également le seconder au chant. Quant aux deux danseuses, elles sont destinées à faire grimper la température sur le dancefloor. Et croyez-moi, elles possèdent toutes les aptitudes nécessaires pour y parvenir.

Lorsque le show s’ouvre, on est bombardé par un light show monumental, des fumigènes multicolores et une pluie de confettis. Sean peut alors monter sur l’estrade. La setlist aligne « So Fine », « Get Busy » et « Give It Up To Me ». Ainsi que « Got 2 Luv U », issu de l’elpee « Tomahawk Technique ». C’est d’ailleurs l’opus que votre serviteur préfère. Cet artiste est constamment sur les chardons ardents et a bien intégré l’art de la communication. Auprès de son public, notamment. Il lui demande constamment de jumper, de lever les bras ou d'applaudir. Il vise d’abord le public féminin, qui semble ravi de cette attention qu’il lui porte. Le guitariste et le bassiste épaulent parfaitement Sean ; ce qui ne les empêche pas de se montrer extrêmement mobiles sur les planches. Les interventions du drummer son convaincantes. Le line up implique deux claviéristes, un rôle que le leader estime prépondérant au sein de son line up. La selist ne s’autorise aucun temps mort. « How Deep In Your Love », « Baby Boy », « Like Glue » et « We Be Burnin' » se succèdent. On a encore droit à un autre extrait de « Tomahawk Technique », « Hold On », puis deux de « Dutty Rock », « I'm Still In love With You » et « Punkie ». Mais également du nouveau long playing, « Good Feeling ». Derrière le batteur, des images défilent sur un écran. Le nom de Sean Paul revient systématiquement, comme si c'était la première fois qu’il se produisait en ‘live’. Sous un déluge de lumières et de feux d’artifice, « Body » clôt la partie officielle du concert. Comme en début de parcours. Sans oublier les confettis. La fête est finie, mais Sean Paul adore en remettre une couche. Il a enfilé un nouveau t-shirt pour achever définitivement son show, par « She Doesn't Mind » et « Temperature ». Contrat rempli. Rendez-vous en 2015, pour la 41ème édition…

(Organisation : Lokerse Feesten)

Voir aussi notre section photos ici

Informations supplémentaires

  • Date: 2014-08-10
  • Festival Name: Lokerse Feesten
  • Festival Place: Groote Kai
  • Festival City: Lokeren
  • Rating: 0
Lu 956 fois