Nous sommes dans l’avant dernière semaine des Nuits Botanique ; une édition 2021 d’un grand cru, même si elle a manqué d’artistes internationaux. Ce soir, place à Adèle Castillon (aka Videoclub).
En mars dernier, Adèle et Matthieu Reynaud annonçait que Videoclub se séparait, via un clip intitulé « SMS » (NDR : une méthode également utilisée par Daft Punk, mais en plus explosive !). Le parcours du couple nantais aura duré 3 ans. Un seul elpee à son actif, « Euphories », paru en janvier dernier.
Ce couple, alors à la vie comme à la scène, a eu beau ne pas avoir connu la décennie des années 80, il nous a bel et bien replongé dedans, au rythme de morceaux électro pop dansants et aux mélodies à la fois tendres et authentiques. Sous le regard bienveillant de Matthieu, Adèle a décidé de continuer l’aventure seule. Le duo s’est cependant séparé en bons termes…
Lyonnaise, Poupie assure le supporting act. Paru en 2019, son premier Ep, « Feu » dévoilait toute l’énergie et la singularité de cette artiste en construction permanente, capable d’alterner une production autotunée avec un morceau où elle s’accompagne au piano ou à la guitare.
Poupie est une jolie poupée à la chevelure longue et rousse. Elle est vêtue d’un body de couleur noire et d’un pantalon de jogging, et possède un certain sex-appeal. Ou sex-appeal certain, si vous préférez. Et elle va mettre une sacrée ambiance dans l’auditoire. Une véritable chauffeuse de salle. Et cela se ressent dans sa façon d’être et dans sa musique aux couleurs reggae, trap et pop. Elle est épaulée par un drummer et un bassiste juchés sur une estrade. Rien de nouveau sur la planète Poupie alors qu’elle signale à plusieurs reprises sortir un premier album dans 8 jours (« Enfant Roi »). De son premier Ep, elle va interpréter quatre extraits : « Feux », « Tiens-toi bien », « Mojito » et « Nada de nada ». Et un seul du nouvel opus, « Thelma et Louise », même si plusieurs titres de son premier essai figurent sur l’album. A l’écoute de sa musique, on est transporté sous le soleil brûlant de Kingston. L’auditoire ne compte guère de trentenaires, mais bien d’adolescentes boutonneuses. Pas étonnant, puisque dans ses chansons, elle parle de ses petits secrets de jeune fille, de ses amours et même de son clitoris. Et puis ce public participe activement à mettre l’ambiance. Poupie chante aussi bien en anglais, en français qu’en espagnol. Bref, rien de bien neuf sur la planète jeunesse…
Setlist : « Ca Me Dérange », « Faut Me Croire », « Nada De Nada », « Thelma Et Louise », « Bongo-Filage », « Comme Personne », « Instinct Animal », « Mojito », « Comme Les Autres », « Feux », « Tiens-Toi Bien », « Ne M’invite Pas ».
Rappel : « Bed Time »
Adèle a peu connu les années 80 mais nous en parle avec intérêt. Elle nous replonge dedans, au rythme de morceaux électro/pop dansants et aux mélodies à la fois tendres et authentiques. Il y a une sacrée ambiance et Adèle signale qu’hier elle se produisait à Lille, mais que les gens étaient un peu coincés. Ce n’est pas le cas ce soir. On ignore si elle s’inspire du cabri ou d’un kangourou, mais elle bondit aux quatre coins du podium. Parfois, elle me fait penser à Angèle. Une chose est sûre, elle sait s’y prendre pour mettre le feu dans l’assemblée. Tout comme lors du festival de Ronquières, elle est vêtue d’un pantacourt blanc et d’un body blanc et est épaulée par deux musicos. Mais son spectacle est similaire à celui accordé sur le site du Plan Incliné. Donc difficile d’en rajouter une couche. Dans ces conditions, rien de tel que d’aller relire le compte-rendu de Videoclub du 15 août 2021, ici
Setlist : « Intro », « Suricate », « Petit Monde », « En Nuit », « XXX », « Enfance 80 », « Roi », « Un Autre Monde » (cover Téléphone), « Polaroïds », « Intro Kick », « Amour Plastique », « Mai », « SMS ».
Rappel : « 3 Jours », « Euphories »
Voir aussi notre section photos là.
(Organisation : Botanique)