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Festival Au Carré 2022 : dimanche 3 juillet Spécial

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Triggerfinger était à l’affiche, ce dimanche 3 juillet 2022, dans le cadre du festival Au Carré de Mons qui se déroule, cette années, du 1er au 10 de ce mois. Six salles accueilleront les spectacles ‘indoor’, dont l’Arsonic, la Maison Folie, le Théâtre Royal, l’auditorium Abel Dubois, le 106 et le Théâtre le Manège où est programmé ce soir la formation anversoise. Trio anversois, Triggerfinger pratique un blues-rock, tendance stoner, particulièrement percutant. Il réunit le chanteur/guitariste Ruben Block (qui mène, en parallèle, un projet solo), le bassiste Paul van Bruystegem (surnommé Lange Polle ou Monsieur Paul, il a notamment sévi entre 86 et 94 chez les Wolf Banes) et le drummer Mario Goossens (producteur et également impliqué, suivant son temps disponible chez Angelico, Hooverphonic et Sloper). Le trio avait d’ailleurs accordé des interviews à Musiczine, en 2008, 2011 et 2014 (à lire ou à relire ici)

C’est en assurant les premières parties de pointures comme Iggy and The Stooges, Motörhead et Jim Jones Revue ou en se produisant dans de nombreux festivals belges et étrangers, qu’il a acquis une réputation de groupe de scène. Et il est enfin de retour sur les planches après 3 ans de pandémie…

Giac Taylor se charge du supporting act. Le Louviérois Giacomo Panarisi est considéré comme le parrain du ‘spaghetti rock’. Le leader de Romano Nervoso, a enfin réalisé le projet dont il rêvait : enregistrer quatre albums solos, chacun en moins d’une semaine, dont la sortie est imminente. Sur scène, il se charge du micro et de la batterie. Il est soutenu par Mick Torres à la six cordes, Angelo Guttadauria à la guitare, aux synthés et aux backing vocaux ainsi que Greg Chainis à la basse.

La setlist va privilégier les nouvelles compos. Sculptées dans un rock bien carré, elles sont le fruit d’un cocktail entre punk, metal et garage. Pas de temps mort ni de bavardages inutiles entre les morceaux. Pas de reprise ni de plages extraites du répertoire de Romano Nervoso, non plus. Hypnotique, la rythmique est empruntée aux Ramones. Ronflante, la ligne de basse libère un fameux groove. La frappe sur les fûts est à la fois métronomique et puissante. Les sonorités de gratte sont huileuses. Et le tout est généreusement nappé de claviers. Bref, toutes proportions gardées, ce flux d’énergie rappelle parfois le John Spencer Blues Explosion voire l’Experimental Tropic Blues Band. Un set bien sauvage comme votre serviteur les apprécie…

Setlist : « Armchair Warrior », « Mr Hollywood », « The Witch », « May Satan Bless Your Soul », « I Hate Drums », « Italian Abduction ».

Costards/cravates, les musiciens de Triggerfinger grimpent sur le podium. Ruben a chaussé des santiags de couleur blanche. Et côté costume, Mario a opté le bleu et Paul, pour le noir. Mais il semblerait que le line up soit passé à un quatuor, puisque Geoffrey Burton, un guitariste gantois, accompagne de plus en plus souvent les trois autre musicos, sur les planches.

Mario est planté au centre de la scène, sur son estrade, entouré de son imposant kit de batterie : deux énormes toms basse, une grosse caisse, une caisse claire et quelques cymbales. Dès que le band débarque, le light show se braque sur lui. Et manifestement, il semble en pleine forme. C’est même lui qui va faire le show, ce soir. Il martèle ses fûts pour lancer « I’m coming for you », le titre qui ouvre le set.

Geoffrey intègre parfaitement ses interventions à la guitare au répertoire de Triggerfinger. En fait, il permet à Ruben d’exprimer totalement son potentiel sur sa gratte ; que ce soit dans le domaine technique ou pour libérer des sonorités graisseuses, huileuses, sauvages ou métalliques.

Le back catalogue est revisité à une cadence infernale. Depuis « First Taste » à « Let It Ride », en passant par « Short Term Memory Love » et « By Absence Of The Sun ».  

Ruben ne manque pas d’humour. Il avoue que son slip est mouillé comme une piscine, avant de laisser tomber… son veston. Geste qu’imite dans la foulée, Mr Paul. Mais malgré l’énergie dépensée et la transpiration, Mario conserve le sien. Après « Is It » et « All That Dancing Around Again », le groupe clôt le concert par « Colossus ». Pas vraiment un morceau frénétique.

Au cours du rappel, le combo nous réserve le « Dancing Bearfoot » de Patti Smith. Une version un peu trop paisible au goût de votre serviteur, mais au cours de laquelle Ruben impressionne en chantant à la manière de la native de Chicago. En ‘live’, Trigggerfinger n’a rien perdu, ni de sa vitalité, ni de son efficacité. Du rock comme on l’aime !

Voir aussi notre section photos

(Organisation : Mars Mons et Classic 21)

Triggerfinger + Giac Taylor

Informations supplémentaires

  • Date: 2022-07-03
  • Festival Name: Festival Au Carré
  • Festival Place: Théâtre le Manège
  • Festival City: Mons
  • Rating: 7
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