Le Hellfest fait peau neuve cette année. Le festival a introduit de nouvelles attractions et des changements de disposition qui ont suscité l'enthousiasme des festivaliers. Parmi les nouveautés les plus remarquables figure le ‘Sanctuary’, une imposante structure remplaçant la ‘Valley’ à côté de la cathédrale. Il s’agit d’un temple grec qui s'étend sur 1 500 m² abritant les produits officiels du Hellfest. Cette innovation, même si elle n’a pas éliminé les files, a, au moins, rendu la circulation dans toute la partie centrale du site beaucoup plus fluide.
Un autre changement majeur a été opéré en relocalisant la ‘Valley’ en face de la ‘Warzone’. Les amateurs de cette scène bénéficient désormais d'un espace plein air plus large bordé de deux écrans de chaque côté. Ce qui a aussi permis d’ajouter un bon nombre de stands de nourriture assez variés dans ce nouvel environnement.
Non loin de la ‘Valley’, les festivaliers ont pu découvrir et jouer avec la roue Charon, créée par l'artiste américain Peter Hudson pour le Burning Man en 2011, entourée de nouveaux points d’ombre, toujours dans un style ‘war zone’...
Le deuxième jour du festival et première journée complète, débute à 10h30 et s’achèvera à 2h du matin. Malgré la fatigue qui commence à se faire sentir, l'excitation est rapidement ravivée dès l'entrée en scène de Vended. Originaire de l'Iowa, ce groupe américain implique les fistons de Corey Taylor et Shawn Crahan. Mais, il va démontrer qu'il n’est pas simplement les fils de ! Griffin Taylor livre une performance vocale solide. C’est un véritable frontman en devenir. Et même si la prestation n’est pas parfaite, dans l’ensemble, le band assure. Il est franchement prometteur. Vended a clairement un avenir brillant devant lui.
À la suite du concert de hardcore très énervé dispensé par Nostromo, on va vivre une des premières surprises de la journée : Nothing More. Passionnant, son set est porté par un frontman extrêmement charismatique. Le combo offre aux aficionados et aux curieux une bonne dose de plaisir et d'émotions. Il a, en tout cas, conquis l’auditoire...
Impossible de passer sous silence la prestation décevante du supergroupe Elegant Weapons. Il a malheureusement souffert d'un son désastreux malgré l'expérience de ses membres. Heureusement, les amateurs de frissons et de nostalgie seront comblés par Skid Row. Le quintet du New Jersey a enfin déniché un chanteur à la hauteur et a enchanté la foule en alignant ses plus grands classiques tels que "18 and Life", "Remember Yesterday", "Youth Gone Wild" ou encore "Monkey Business". Un set parfait !
Motionless In White connaît une montée en puissance depuis trois ans. Sa performance est extrêmement solide et le son parfait. De quoi apprécier idéalement les compositions de Chris et de ses acolytes. Papa Roach apporte ensuite une touche de nostalgie en se produisant sur la Mainstage 2. Bien que ses dernières chansons soient très bonnes et intéressantes, le public est venu pour savourer ses anciens classiques, dont "Last Resort" qui clôture le set. Energique, la prestation Jakoby Shaddix est à classer parmi les moments forts pour les festivaliers.
A la nuit tombée, l'explosif Triggerfinger va enflammer la ‘Valley’, alors que Rancid nous invite à voyager dans le temps au cœur de la ‘Warzone’. La soirée s’achève par le concert de Sum 41, qui a marqué sa dernière apparition au Hellfest, car le quintet canadien est en pleine tournée d'adieu. Un excellent moment à partager entre fans de pop punk qui permet aux spectateurs de replonger quelque peu dans leur adolescence.
(Pour les photos, c’est ici)