François Staal revient sur l’île de Bréhat…

François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du…

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L’humanisme angoissant de Franz Ferdinand…

Franz Ferdinand sortira son nouvel opus studio, « The Human Fear », ce vendredi 10 janvier 2025. Enregistrées aux studios AYR en Écosse, les 11 chansons de « The Human Fear » font allusion à des peurs humaines profondément ancrées et qu’en les surmontant et…

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Didier Deroissart

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vendredi, 31 mai 2024 16:25

A vous glacer le sang…

Dans le cadre d’une tournée mondiale, Amenra se produit ces 30 et 31 mai 2024, à l’Ancienne Belgique. Les deux concerts sont sold out. Votre serviteur assite au second. Et la formation revient pour 3 nouvelles dates, dans la même salle, en mars 2025, preuve que leur succès ne fait que s’amplifier...

Plus rien ne semble arrêter la formation courtraisienne fondée en 1999 et construite autour du chanteur charismatique Colin H. Van Eeckhout.

Le line up implique également les guitariste Mathieu Vandekerckhove et Lennart Bossu, le drummer Bjorn Lebon ainsi que le bassiste Tim De Gieter.

Le combo pratique un post/doom puissant et intriguant à la fois. Raison pour laquelle, elle arpente, depuis plusieurs années déjà, les plus grandes scènes du monde entier, à la rencontre des adeptes de la Church Of Ra. Notoire pour l'intensité de ses performances live, le groupe entraîne à chaque fois son public dans un voyage musical étrange au cours duquel Colin et ses disciples exorcisent leurs démons. Dans leurs textes, ils abordent, pour thèmes, la douleur et la souffrance, mais aussi le droit d'oser regarder les choses en face. Chaque album est l'intégration d'un traumatisme. Ce qui explique la série d'albums baptisée « Mass », suivie, en 2021, par « De Doorn », un opus en explore les thèmes du deuil et du chagrin, marquant un tournant dans son évolution.

Doodseskader assure le supporting act. Il s’agit d’un duo belge réunissant le bassiste d’Amenra et guitariste d’Every Stranger Looks Like You, Tim De Gieter, et le drummer de The K., Sigfried Burroughs. Formé à Gand, en 2019. son sludge est teinté d'influences post hardcore, punk, heavy metal, hip hop et grunge. A son actif, deux elpees, « MMXX : Year Zero », paru en 2022, et « Year II ».

Une toile noire est tendue en arrière-plan sur laquelle des vidéos plus morbides les unes que les autres sont projetées, mais également les paroles des morceaux, comme lors d’un karaoké –et la foule ne se prive pas de les reprendre en chœur, laissant uniquement les ombres de cette section rythmique basse/batterie se profiler sur cet écran.

Baignant au sein d’un climat en clair-obscur permanent, cette prestation quoique sombre et percutante va se révéler unique en son genre et surtout superbe ! (Pour plus d’infos sur le groupe, voir page ‘Artistes’ ici)

Setlist : « Pastel Prison », « The Sheer Horror Of The Human Condition », « Bone Pipe », « I Ask With My Mouth, I'll Take With My Fist », « Innocence (An Offering) », « FLF », « People Have Poisoned My Mind To A Point Where I Can No Longer Function ».

Les rituels d'Amenra sont depuis longtemps universels et gagnent à chaque tournée des fidèles toujours plus nombreux, de Saint-Pétersbourg à Rio de Janeiro. Amenra en live, c'est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, qui vous donnera envie de les revoir encore.

« Boden » la pièce d’entrée va durer pas loin de 20 minutes et les 15 premières minutes sont réservées au drummer qui fait tinter une cloche tibétaine. Puis, les deux guitares se mettent à vibrer avant que le reste de l’instrumentation ne rejoigne l’expression sonore et le morceau de s’achever en apothéose. On vient d’entrer dans l’univers d’Amenra.

« Razoreater » embraie sans transition. Les sixcordes libèrent tranquillement leurs sons monocordes, le batteur apporte les nuances et la basse se greffe à l'ensemble. Tout est parfait. Dos au public, Colin déclame son texte de manière un peu froide et impersonnelle, puis sa voix devient ‘screamée’. Mais il ne s’établit aune interactivité entre le band et l’auditoire. Tout semble figé et glacé. Même la musique. Et pas la peine d’espérer un pogo ou round circle. L'entrée furieuse des guitares, l'apocalyptique démesure de cette rythmique incendiaire et ce chant noyé sous le magma sonore ininterrompu, finit par vous glacer le sang… Amen(ra) ! Et pas la moindre respiration entre les 9 morceaux du concert !

Avant la Covid votre serviteur avait découvert Amenra lors d’un set acoustique de toute bonne facture. Ce soir, le contraste est saisissant. Malgré un début prometteur, la suite s’est révélée bien trop monocorde au goût de votre serviteur, et il est resté sur sa faim…

Setlist : « Boden », « Razoreater », « De Evenmens », « Plus près de toi -/ Het Gloren », « Heden », « Aorte-Ritual », « A Solitary Reign », « Diaken », « Terziele, Am Kreuz »

(Organisation : Ancienne Belgique + Live Nation)

vendredi, 26 avril 2024 16:18

Chacun y a trouvé son bonheur…

Sept ans après son retour gagnant, MC Solaar devrait publier, cette année, trois opus. Le premier, « Lueurs célestes », est sorti ce 15 mars, 11 pistes au fort potentiel dansant. Depuis « Sonotone », son tube paru en 2017, celui qui aime nous faire penser n’a plus peur de nous faire danser. D’ailleurs, quatre plages de ce long playing sont très susceptibles de vous flanquer des fourmis dans les jambes, et notamment le très ‘Dj Snake’ aux vibrations brésiliennes « Pierre-Feuille », le latino up tempo « Modernidad » ainsi qu’entre guitare et violon, le vitaminé « On Court » ...

MC Solaar est un des piliers et un des fondateurs du rap français. Un poète aussi. Chez Claude MC, rien ne se perd, surtout pas ses classiques (pensez à son méga hit « Qui sème le vent récolte le tempo »), et tout se transforme. Le concert est, bien entendu, sold out.

Lo Bailly assure le supporting act. Un Bruxellois qui a gravé son premier elpee, « Prosaïque », en 2023. Un disque produit par Lo Bailly et mixé par Staf Verbeeck (Selah Sue, BRNS, Hooverphonic).

Formé au journalisme et à la communication politique, il a rapidement consacré ses prédispositions rédactionnelles au service de la musique. Plume affutée, écriture acérée, l’artiste pose des mots sur ses émotions, en offrant une alternative à la chanson française. Digne héritier des poètes de la Beat Generation, cet adepte du ‘spoken word’ marche d’abord sur les traces de valeurs sûres comme Veence Hanao ou Scylla en remportant, comme eux, le concours ‘Du F. dans le Texte’, en 2021. Il a été autant influencé par le hip-hop et le rap français (MC Solaar, Fonky Family, IAM, 113, Oxmo Puccino) que le rock (The Doors, Pink Floyd, The Black Keys).

Pianiste autodidacte, il grimpe sur les planches en solitaire. Son ordinateur, ses ivoires et sa voix. C’est tout ! Son drummer (Toine Cnockaert) et son guitariste (Straz) sont absents. Outre les nouvelles compos, « N’aiment plus » et « Porcelaine », l’artiste va nous réserver des extraits de son album. Dont « Coléoptères », au cours duquel son récit d'anticipation est magnifié en piano-voix. Il demande d’allumer les lumières de la salle. Et en profite pour remercier l’auditoire et MC Solaar. En fin de parcours, son guitariste, présent dans la loge, le rejoint sur le podium, et ils achèvent le concert par « Ambulance » et « Porcelaine ». Une prestation à la fois singulière et intéressante. A suivre de près. (voir sa page ‘Artistes’ ici)

Setlist : « Prosaïque », « Amsterdam », N’Aimes Plus » « Maryline », « Coléoptères », « Ambulance », « Porcelaine ».

A 20h45 précises, toute la troupe débarque : un scratcheur/multi-instrumentiste qui s’installe derrière ses platines, un drummer perché sur une estrade, une jolie bassiste (dont les quelques interventions en ‘slap & tapping’ sont plutôt réussies), deux choristes particulièrement interactives et bien sûr, MC Solaar. En arrière-plan, une toile noire a été tendue, sur laquelle on distingue parfaitement le sigle du dernier album, en l’occurrence une énorme étoile lumineuse à 5 branches cerclée de blanc.

De « A Dix De Mes Disciples » à « Hasta la Vista », Solaar va enchaîner ses classiques comme « Les Temps changent », « Bouge De Là », « Caroline », mais également ses nouveaux morceaux très dansants, « Modernidad », « Ils Dansent » et « Pierre-Feuille ». Son flow est toujours aussi fluide, à l’instar de « Solaar pleure », qui en ‘live’, vous flanque des frissons partout.

Ses musicos nous réservent un interlude de 4 titres trempés dans le jazz. Ils se postent à l’avant du podium et assurent le show. Le batteur est impérial face à sa caisse claire et sa cymbale et caresse les peaux de ses sticks à balais. Le scratcher est passé à contrebasse et les choristes aux percus.

Pendant ce temps-là, MC Solaar est assis au milieu sur un siège et déclame sa prose. Très réceptif, le public, qui connaît les paroles, les reprend en chœur. Le drummer et le contrebassiste parviennent cependant à nous réserver de longs solos.

Mais le point d’orgue du concert est atteint lors de « Nouveau Western ». Pendant le second medley de quatre morceaux, se glisse la seule reprise de la soirée, le « All N My Grill » de Miss Elliot. Et « Solaar Pleure » couronne un set particulièrement endiablé…

26 titres, rappel y compris, il est incontestable qu’au cours de ce spectacle, au cours duquel un light show impressionnant privilégiait la couleur rouge, chacun y a trouvé son bonheur.  

MC Solaar revient dans le cadre du Festival des Libertés, 18 octobre au Théâtre National.

Setlist : « Intronisation », « À Dix De Mes Disciples », « Qui Sème Le Vent Récolte Le Tempo », « Séquelles », « Victime De La Mode », « Arkansas », « Bouge De Là, Part 1 », « Bouge De Là, Part 2 », « Caroline », « Clic Clic », « Da Vinci Claude », « In God We Trust », « Obsolète », »J.A.Z.Z, J'Connais Mon Rôle, Un Ange En danger, Lève-toi et rap », «  Dégâts Collatéraux », « Les Temps Changent », « Aiwa, Le bien, le mal, Paradisiaque, All N My Grill (Missy Elliott song) », « Modernidad », « Nouveau Western », « Sonotone », « Les Colonies », « Ils Dansent », « Inch'Allah », « Solaar Pleure ».

Rappel : « Pierre-Feuille », « Hasta La Vista »

Pour les photos, c’est

(Organisation : Backinthedayz + Ancienne Belgique)

On se dit que la voix est un vrai miroir de l’âme. Aussi y a-t-il de la mélancolie et du soleil, de l’assurance et de la douceur dans celle de la songwriteuse Joe Bel. Ce dimanche 19 mai 2024, la Lyonnaise vient défendre et son nouvel opus, à la Rotonde du Botanique.

Née d’une famille cosmopolite, Joe Bel grandit à travers ses expériences de voyages. A ce goût de la découverte se mêle celui de la musique qu’elle explore dès l’enfance : il y a un piano à la maison, les vinyles de Paul Mc McCartney, George Harrison, Otis Redding, ainsi que les chants traditionnels judéo-espagnols chers à sa famille, qui tournent en boucle. Instinctive et autodidacte, Joe fait ses tous premiers pas sur scène seule à la guitare en 2012 dans la ville natale : Lyon. C’est Asaf Avidan qui découvre son soul folk envoûtant et lui offre toutes les premières parties de sa tournée européenne, jusqu’à l’Olympia de Paris ! Depuis, elle a fait du chemin, et son dernier elpee –son second– « Family Tree » (arbre généalogique), est paru en mars dernier.

La petite salle à l’acoustique exceptionnelle est blindée. Et c’est Anwar qui assure le supporting act. Originaire de Forest, ce globe-trotteur atypique est un auteur-compositeur qui s’est construit à travers ses voyages, racontant ses histoires de tous les jours et celles de gens qu’il rencontre sur sa route. Sa musique navigue quelque part entre pop, folk, reggae et blues. A son actif, un album paru cette année, baptisé « Lights », au sein duquel il va puiser généreusement pour alimenter la setlist de ce concert, et un single, intitulé « Follow Me (Jamy Ben Rework) ».

Très chaleureux, Awar va dispenser un récital cool, cosy et de bonne facture, tout au long duquel la foule va se montrer attentive (voir sa page ‘Artistes’ ici).

Place ensuite à Joe Bel. Elle est vêtue d’un pantalon et d’une veste de couleur noire. Mais on la reconnaît surtout à sa chevelure rousse et à ses yeux marrons qui brillent sous les feux des projecteurs. 

Outre le micro, elle se consacre à la gratte semi-acoustique. Elle est accompagnée par un sixcordiste (excellent, par ailleurs) un bassiste (à la technique irréprochable) et son fidèle drummer (il est présent à ses côtés, sur les planches, depuis ses débuts).

Elle va nous proposer de larges extraits de son dernier long playing, dont les titres sont plutôt mélancoliques, mais également des compositions plus anciennes comme « In The Morning », « No, no » ou encore « Hit The Roads ». Le répertoire est varié et interprété, en général, dans la langue de Shakespeare. Dans celle de Molière, elle nous réserve, notamment, cette jolie ode à « Montréal » où Joe a enregistré et vécu un certain temps.

L’expression sonore s’autorise des incursions dans la bossa nova, la country et l'americana, mais également dans le rock, à l’instar de « What Lullaby », et dans le psychédélisme, lorsque le guitariste et le bassiste se mettent à torturer leurs cordes. Les clappements de mains des spectateurs battent la mesure tout au long de ce morceau, mais également de « In the morning. Elle n’oublie pas « Morenika » qu’elle chante en Ladino (NDR : un dérivé de vieil espagnol parlé au Moyen Age par ses ancêtres, parfois encore utilisé dans certains pays méditerranéens et couramment parlé par ses parents et ses grands-parents), tout en rendant hommage à ses racines latines.  

Joe déclare être ravie de revenir dans un des plus belles salles de la capitale bruxelloise. Elle nous parle que son plus grand fils, âgé de 12 ans, qui découvre les chansons signées par sa maman et notamment « No, no » qu’elle a écrit lorsqu’elle osait dire non à tout. Elle signale alors qu’il est difficile de fournir des explications à un gamin de 12 ans et qu’il comprendra un peu plus tard …

L’auditoire et l’artiste sont d’ailleurs très complices. Très agréables à découvrir, les morceaux sont caressés par son timbre de voix feutré.

Le drummer troque ses fûts contre un xylophone. C’est inattendu et la situation provoque l’hilarité dans l’hémicycle. En outre, la Grenobloise sort régulièrement de petites vannes afin d’entretenir l’interactivité

Au beau milieu d’une chanson, une dame s’écroule. Joe s’arrête de chanter et s’enquiert immédiatement de cette spectatrice et lui demande si elle a besoin d’eau ou d’autre chose. Joe s’excuse presque devant le public. Elle est vraiment bienveillante. A trois reprises, elle abandonne sa guitare pour s’installer derrière les ivoires. Et franchement, elle est aussi douée sur cet instrument que sur sa guitare.

Lors du rappel, Anwar la rejoint, pour exécuter un morceau en acoustique, à la sèche. Vivement le prochain concert annoncé pour cet automne !

(Organisation Botanique)

 

 

Une belle échappée pour Franck Marchal du groupe Batz ! Il publie le 24 juin 2024 un Ep 6 titres, « Maeltrom Metronomy » qui témoigne de son amour pour les synthés vintage et les ambiances électro cinématographiques.

Le maxi « Maelstrom Metronomy » est une plongée musicale organique et électronique aux climats évocateurs qui nous entraîne dans un monde futuriste aux accents dystopiques. Le projet contient six compositions qui mettent à l’honneur les synthétiseurs analogiques, le piano et les sons qui nous entourent. Enregistré entre la Bretagne et Paris, le disque solo du compositeur Franck Marchal se dévoile avec en premier single « Bot Sadness ». A l'heure où l'intelligence artificielle est de plus en plus incontournable, le morceau évoque un bot informatique doué de sentiment, capable de ressentir de la mélancolie.

Compositeur de musiques de films pour le cinéma, la pub et la télévision, Franck Marchal est également membre du groupe de musique électronique et de rock alternatif Batz (LP « Red Gold Rush » sorti en Octobre 2023). Au cours de son enfance, il a suivi une éducation musicale classique qui débute par l’apprentissage du piano. Il se passionne alors pour la composition et se met à explorer d’autres instruments. Imaginant de véritables paysages sonores, il mélange les textures en passant de l’orchestre symphonique aux synthétiseurs analogiques, dont il collectionne quelques spécimens. Il a travaillé avec de prestigieux orchestres, dont l’Orchestre Philarmonique de Monaco ou encore le London Symphony Orchestra. Ses influences sont multiples, parmi lesquelles on peut citer Vangelis, Nils Frahm, Depeche Mode, John Carpenter

Le clip de « Sade Madness » est à voir et écouter ici

 

vendredi, 31 mai 2024 17:12

Lorsque Komodor rencontre Moundrag…

Komodrag & The Mounodor est le fruit de la rencontre entre les formations bretonnes, Komodor et Moundrag.

Le premier contact s’est produit lors d’un set de Komodor. Les deux membres de Moundrag décident de rejoindre le groupe sur scène, à la fin de leur live, pour jouer ensemble quelques morceaux ; essentiellement des covers. Ils décident donc de continuer l’aventure en créant un collectif de rock endiablé, à mi-chemin entre CSNY (Crosby, Stills, Nash & Young), Jefferson Airplane et Grand Funk.

Le premier album de Komodrag & the Mounodor a été réalisé en Terre Sainte Finistérienne (Bretagne/France). C’est dans le studio ‘TAF Panoramix’ du bassiste/chanteur du band que les 7 mercenaires du rock ont posé leurs guêtres. Un pure produit home-made !

Les musiciens nous invitent à une virée entre rock progressif et heavy psychédélique, à l’aide de deux batteries, de guitares fuzz, d’un orgue Hammond et, évidemment, à l’aide d’amplis à lampes pour un projet à l’énergie 100% débordante.

« Green Fields Of Armorica » propose 8 titres oscillant de morceaux ‘classique rock’ tels que « Marie-France » aux ballades les plus mélancoliques, comme « It Could Be You ».

En concert au Hellfest Festival le 27 juin, aux Francofolies de la Rochelle le 11 juillet, au Festival des Vieilles Charrues le 14 juillet et au MaMA Festival en octobre 2024. Et la Belgique, .

« Ready For The Boogie » rend hommage à l'énergie des concerts live et adresse un clin d'œil à l'esprit originel du rock. Ce boogie endiablé digne d’un Little Richard révèle l'essence même du genre.

Retour dans les années 70, on croirait entendre Don Airey ou le défunt Jon Lord aux ivoires « Hammond » de l’époque du Deep Purple voire Slade dans toute sa splendeur…

Le clip de « Ready For The Boogie » est à voir et écouter ici

Et celui de « Stone In The Field »,

 

dimanche, 26 mai 2024 16:48

Les news cosmiques de La Luz…

Avec un credo adapté de l'auteur de science-fiction Octavia E. Butler, un titre d'album tiré d'un recueil de poésie métaphysique et une prise de conscience personnelle, la guitariste et compositrice Shana Cleveland apprend à embrasser un monde changeant avec un amour inconditionnel sur « News Of The Universe », le nouvel elpee des Californiennes de La Luz (sa première sortie chez Sub Pop !), paru ce 24 mai 2024.

« News Of The Universe » est un disque né d'une calamité, une œuvre psychédélique sombre et magnifique reflétant l'expérience de Cleveland, qui a vu son monde s'effondrer à la suite d'un diagnostic de cancer du sein, deux ans seulement après la naissance de son fils. C'est aussi le portrait d'un groupe en mutation, marquant la première apparition de la batteuse Audrey Johnson et les dernières des membres de longue date, la bassiste Lena Simon et la claviériste Alice Sandahl, dont les contributions ajoutent une touche douce-amère à un disque qui est à la fois une élégie pour un monde ancien et une carte routière cosmique vers un nouveau monde étrange. En travaillant sous la houlette de la productrice Maryam Qudus (Spacemoth), l'environnement exclusivement féminin a permis à Cleveland de se sentir à l'aise dans des endroits difficiles et d'exprimer des émotions dures que les femmes sont socialisées à réprimer. 

Les vidéos des singles sont disponibles ci-dessous

« Strange World » : https://youtu.be/10wN--7GxAY?si=J8a2IWD4mweXZUSk

« Poppies » : https://youtu.be/e6u1ysrW4-g?si=tOUYZDdnz1L7Ptwv

« I'll Go With You » : https://youtu.be/RwWrkZXMN34?si=KSakduQxNUToHn4q

« Always in Love » : https://youtu.be/UYArMD-hdfM?si=xiS0bHYSmLNzd8-m

 

mercredi, 22 mai 2024 12:54

Les satellites de The Script

The Script sortira son nouvel elpee, « Satellites », le 16 août 2024.

En attendant, il nous propose le single « Both Ways ».

« Both Ways » se distingue par son instrumentation très énergique, ce qui n’est pas habituel chez ce band. Il essaie de prouver qu’il y a de la vie et de la lumière après les ténèbres.

Souhaitant rendre hommage à leur ami (Mark Sheehan-décédé en 2023) en poursuivant le groupe qu'ils avaient construit ensemble, le chanteur Danny O'Donoghue est retourné en studio et a expérimenté de nombreuses façons : en utilisant des 808 et en jouant avec des sons inspirés du R&B, en se concentrant sur les sonorités upbeats et en coécrivant à l’aide des faiseurs de hits Steve Robson (Rascal Flatts, Take That) et Wayne Hector (One Direction, Nicki Minaj) ainsi que Glen Power, son coéquipier au sein du groupe. Le résultat c’est « Satellites », une collection de chansons tout à fait réjouissante qui forge un nouvel avenir pour The Script tout en rappelant que même si Mark n'est plus là, il reste une partie vitale de tout ce que la formation réalise.

La pochette de l'album représente des silhouettes de Danny, Glen et Ben Sargeant, le bassiste, qui les accompagne depuis le début. Outre la silhouette encapuchonnée, parce que Mark est toujours présent. Il le sera toujours, mais c'est aussi un coup de chapeau à l'avenir. Ce ne sera jamais le même scénario. Le combo essaye simplement d'avancer et de faire de la bonne musique.

En concert le 4 septembre à Forest National

Le clip de « Both Ways » est à voir et écouter

 

 

mercredi, 22 mai 2024 12:51

L’acajou du Sénégal de Komasi…

Formé en 2018, Komasi réunit trois continents à travers l’alliance de trois univers personnels : Koto Brawa (Burkina Faso, Afrique), Mauricio Santana (Chili, Amérique Latine) et Simon Chenet (France, Europe). Ce trio afro-cumbia-rock sortira son nouvel opus, « Caïlcedrat », ce 27 septembre 2024.  En attendant, il nous propose un premier single, « Masupian ». Un mariage réussi entre cumbia mandingue et afrobeat psychédélique.

En 2021, le trio multiculturel part en tournée dans toute la Havane et joue au Burkina Faso lors du Festival Badara. Là-bas, Komasi rencontre des musiciens avec qui il enregistre un premier album : « Mezclatotäl » (mélange total). Un titre plutôt bien trouvé pour un disque a été enregistré entre Cuba (le mythique studio de l’Egrem de Buena Vista Social Club), le Burkina Faso (le studio Yiriki Chana, du producteur Sisqo), et la France (le studio de Meudon). « Mezclatotäl » se nourrit de ces rencontres marquantes, et mise sur l’acoustique et les instruments traditionnels pour créer une musique basée sur une rythmique et un balancement chaloupé inspiré de la Cumbia, et qui s’exalte par l’énergie afro-latine.

« Masupian » nous invite à laisser parler les mauvaises langues sur un rythme dansant et des guitares électriques, alternant entre espagnol et langue dioula. C’est le titre ‘rock mandingue’ du futur elpee qui s’inspire d’une chanson de cabaret assez connue à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

La vidéo live de « Masupian » est disponible ici

 

mercredi, 22 mai 2024 12:50

Guy Verlinde est papa…

Le 11 avril 2024, l'auteur-compositeur-interprète roots/blues, Guy Verlinde est devenu père pour la première fois. Il a capturé l'expérience inoubliable de la grossesse et de la naissance de sa fille Billie-Roos dans la chanson de naissance réconfortante « My Little Girl », une chanson pop intimiste. C'est donc la première et la dernière chose que vous entendez. La chanson est accompagnée d'un magnifique clip vidéo, montrant des images sa fille pendant la grossesse et juste après la naissance.

Le clip, est disponible ici

samedi, 11 mai 2024 13:30

L’étrange hiver de Tom McRae…

« Habit Of You » est le troisième single extrait du dernier album de Tom McRae, « Étrange Hiver », sorti le 1er mars 2024.

A l’instar des autres compos de l’elpee, il met en scène un duo. Et pour la circonstance, une jeune artiste bordelaise, Naya. Le long playing propose d’ailleurs onze duos partagés en compagnie d’artistes français. L'idée a germé pendant le lock-down, lorsque Tom a enregistré un duo avec son ami Wannes Capelle. Jeune artiste à la grande voix, Naya est actuellement à New York, où elle prépare son deuxième opus.

Après une tournée solo à guichets fermés, accomplie en Belgique au cours du mois mars, Tom revient au festival de Labadoux le 4 mai, puis le 24 mai pour un concert très spécial autour d'un feu de camp, au Kasteel van Horst.

« Habit Of You » est en écoute ici

Les autres concerts de Tom e Belgique :

-11/10/2024, GC De Wildeman, Herent

-15/10/2024, Stadsschouwburg, Malines

-16/10/2024, De Spil, Roeselare

-17/10/2024, Palethe, Pelt

-18/10/2024, HA Concerts Gand

-19/10/2024, De Warande, Turnhout

 

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