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Pierre Vangilbergen

Pierre Vangilbergen

jeudi, 02 juillet 2015 01:00

Catharsis caniculaire

Depuis plusieurs jours, une température caniculaire plombe Bruxelles. Peut-être s’agit-il d’un signe qui ne trompe pas : les sulfureux Américains d’EyeHateGod s’apprêtent à fouler le sol belge pour la deuxième fois cette année (après avoir en effet déjà marqué les quelques âmes courageuses lors de leur show tardif du 11 avril dernier, dans le cadre du Durbuy Festival). Ce jeudi, dans la capitale de l’Europe, c’est une des dernières rencontres des cinquante shows qui ont jalonné cette tournée européenne. Le band néo-orléanais est considéré, malgré lui, comme le ‘père’ du Sludge. Terme qui se traduit littéralement en français par le mot boue. Ce style musical évolue à la croisée des chemins du Punk et du Doom. Son rythme est lent et son ambiance lourde et marécageuse, tant au niveau la surabondance de distros que de la production généralement crade et rugueuse. Peu importe si la tournée touche à sa fin, EyeHateGod va une fois de plus damner les âmes et cracher son encre noire.

Rien de l’extérieur ne permet de reconnaître le Magasin 4. Situé le long de l’allée du Port, à coté du canal Bruxelles-Charleroi, sa façade est uniquement peinte en gris. Seule une ouverture à hauteur d’œil d’une vingtaine de centimètres permet un contact avec les portes de la salle. A l’heure H, les portes métalliques s’ouvrent, laissant pénétrer les amateurs de décibels dans cet ancien hangar entièrement dédié à la musique alternative.

Il revient à The Mighty Progerians, cuvée locale des terres de l’enfant pisseur, d’ouvrir une brèche dans les entrailles des limbes. Pratiquant un mix entre le Sludge et le Punk, les Bruxellois vont faire monter la température des lieux de quelques degrés (comme si ce n’était déjà pas assez !) A en voir les retours du public, un certain nombre de fans du band ont fait le déplacement. Les artistes sont notamment rejoints, lors de leur set, par Alain Vandenberghe, chanteur/guitariste de Goddog, groupe de Stoner. Un bon moment de rock bien épais, dilué dans la bonne humeur et apparemment un combo qui prend plaisir à se produire sur les planches. Notons encore qu’une magnifique affiche pour le show de ce soir avait été réalisée pour l’occasion par l’artiste Fabrice Lavollay (voir ici).

A peine le temps d’aller se rafraîchir à l’extérieur du hangar que les gars d’EyeHateGod sont déjà sur l’estrade, pour préparer leur matériel. Chaque musico accorde et règle son instrument. Pas besoin de roadies. Ils sont superflus. Et pourtant, le combo compte vingt-six années d’existence. La chaleur ambiante a eu raison des t-shirts du batteur Aaron Hill et du guitariste Jimmy Bower, laissant entrevoir ses tatouages qui, en-dehors des quelques croix égyptiennes, rendent hommage à des groupes tels que The Melvins ou encore les Black Flag, dont les traces doivent être demeurées indélébiles. Claudiquant quelque peu et sac à dos sur l’épaule, Mike IX Williams monte alors sur le podium. Il se dirige vers l’arrière de la scène, où figure un drapeau aux couleurs de la Belgique, offert par un fan, sur lequel figure le logo du band dessiné à la main, surmonté des initiales ‘ExHxG’. Mike, dos au public, ouvre son sac et en ressort un petit tube, qu’il ouvre avant d’en sniffer une partie du contenu. Il se redresse, se dirige vers l’avant de la ‘stage’ et agrippe le pied de micro. Le spectacle peut commencer.

‘We’re EyeHateGod’, hurle-t-il dans le micro. Les distorsions s’échappent des guitares et les cymbales se mettent à claquer. Ce moment évoque l’instant où, avant qu’un opéra ne commence, l’ensemble des musiciens joue de leurs instruments afin de sentir un équilibre entre eux. Pendant ce temps-là, Mike fait voltiger son pied de micro dans les airs. Il revient finalement à Aaaron de donner le ‘la’ et d’entamer à la batterie le début d’« Agitation ! Propaganda ! », titre d’ouverture de leur dernier album –il est éponyme– sorti l’année dernière. Le coup d’envoi est donné pour un set qui va durer un peu plus de 80 minutes, sans relâche, seulement de temps à autre entrecoupé par une intervention de Mike Williams pas toujours très audible. Non seulement les conditions estivales ne lui sont pas des plus favorables, mais il n’est un secret pour personne que le chanteur n’est pas un adepte des huiles essentielles. Ajoutez-y deux t-shirts superposés, des brassards aux poignets, des gants, un long pantalon et une jambe gauche qui semble apparemment le faire souffrir et vous aurez le cocktail gagnant pour directement l’amener dans un état plus que second.

La setlist du jour va plonger dans l’ensemble de la discographie du quintet, dont des morceaux plus récents tels que le puissant « Framed to the Wall », le bluesy « Nobody Told Me » ou encore l’hypnotique « Medecine Noose », véritable pièce maîtresse de son dernier LP, sorti quatorze années après son précédent opus. Ce qui n’a pas empêché les Yankees d’interpréter de plus ancienne compositions comme « Take as Needed for Pain », « 30$ Bag » ou « Blood Money », sans oublier bien évidemment les morceaux devenus emblématiques du Sludge : « Sisterfucker », « White Nigger » et « Blank ».

EyeHateGod appartient à cette catégorie de groupes qui font du bien. En effet, il y a peu de risques de passer un mauvais moment lorsqu’il se produit en concert. Sa dévotion pour la musique transparaît dans ses morceaux, dans la manière de jouer et dans l’attitude. Un quart de siècle que la formation arpente les scènes et pourtant les musicos demeurent toujours aussi accessibles, humbles et sincères. Ils n’ont plus rien à prouver et ne sont pas tenus par un quelconque agenda de sortie. Ils prennent le temps de composer, d’expérimenter des sonorités (que ce soit au sein d’EyeHateGod ou de leurs nombreux autres side-projects) et de graver leurs morceaux quand bon leur semble. Peu importe si quatorze années sont nécessaires pour que leurs projets se réalisent. Et on le ressent.

Mais ces hommes issus de la Nouvelle-Orléans (Nola pour les intimes) ont également trouvé l’alchimie qui vous met en transe. Il suffisait d’observer le public présent pour se rendre compte que leur musique ne se contente pas de se déverser dans les tympans : elle traverse l’âme et exerce un pouvoir cathartique salvateur. Peu importe que le show ne soit pas sold out, peu importe que le groupe ne fasse pas les plus grandes scènes, il est au-dessus de tout ça. EyeHateGod n’est certainement pas un band easy-listening, ni accessible à la première écoute, mais il recèle une infinie richesse. Il suffit de prendre la peine d’aller voir ce qui s’y cache en dessous de la carapace.

Une intense soirée.

(Organisation : HeartBreakTunes)

Les Gallois de Skindred sortiront, le 30 octobre prochain, leur sixième album studio sobrement intitulé 'Volume'. Enregistré au studio The Strongroom à Londres, cet album a été produit par James 'Lerock' Loughrey (qui a précédemment travaillé avec White Zombie, Depeche Mode ou encore Manic Street Preachers). Après avoir parcouru les routes cette année en compagnie, entre autres, de Steel Panther tout en chauffant les planches de certains festivals européens (Rock Am Ring ou encore Rock Im Park), Skindred a d'ores-et-déjà planifié en novembre une nouvelle tournée en Angleterre (en tant que headliner) à l'occasion de la sortie de leur nouvel LP. Aucune date n'a encore été prévue en Belgique à cette occasion.
 
Ils seront par contre de passage le 2 août aux Lokerese Feesten. Nul ne peut savoir si les artistes déjantés ne glisseront pas l'un ou l'autre nouveau morceau dans leur setlist...
 

 

 

dimanche, 21 juin 2015 17:20

Archangel

Max Cavalera figure au panthéon des personnalités encore de ce monde qui perpétuent l’esprit du Metal. Quand il quitte Sepultura, au milieu des nineties, formation dont il était le co-fondateur avec son frère, c’est pour monter un nouveau groupe, Soulfly. Nous sommes en 1997, et il ouvre un nouveau chapitre de sa carrière. Adoptant des accents brésiliens et flairant bon le Neo Metal, le quatuor a depuis lors fait du chemin et entrepris un pèlerinage vers de nouveaux horizons. Oubliez le soleil plombant, les cactus et autres instruments exotiques, ce nouvel LP poursuit le virage entamé depuis quelques années dans les paysages de l’ombre.

Telle une toile baroque, l’artwork d’Archangel met en exergue une sorte de guerrier, armé d’une lance finissant par le logo tribal du band, embrochant une créature émergeant des ténèbres. Une ambiance sombre et sinistre rencontrée dès les premières notes de l’ouverture de bal, le morceau évocateur « We Sold Our Souls To Metal ». On ne tergiverse pas, ça cogne directement et brutalement. Les trente premières sont dignes d’un skeud de Cannibal Corpse. A s’y méprendre. C’est dire ! Bien que lorgnant de manière insistante sur le Death, Soulfly ne se cantonne néanmoins pas ici à imiter le style mais promène ça et là ses compositions tantôt dans une sauce Mathcore (sur le titre éponyme « Archangel ») ou plus généralement Heavy (« Shamash » et « Bethlehems Blood »). Mais ce 10ème opus, c’est également l’occasion d’inviter quelques potes tels que Al Jourgensen, leader de Ministry, sur l’emphatique morceau « Sodomites » ou encore Matt Young, chanteur de King Parrot, sur un très intéressant et survitaminé « Live Life Hard ! » Certainement un des morceaux les plus captivants de cette plaque.

Autant ne pas se mentir, « Titans » ne va pas révolutionner le Metal. Ce qui n’empêche pourtant pas de passer un bon moment si, et seulement si, on oublie le Soufly de la fin des années 90. Père Cavalera a visiblement décidé de ranger la couleur musicale de son pays et d’adapter ses compositions à sa voix, de plus en plus grave au fil du temps. Après avoir réservé ses marques de noblesse au Thrash et forgé une facette folklorique au Neo, Cavalera et sa bande prennent ici leurs marques dans les enfers du Death. Un album lourd, dense, très susceptible de tomber dans la récurrence, mais sauvé brillamment par de fréquentes envolées Heavy à la guitare. Une nouvelle mue pour Soulfly, désormais totalement assumée.

 

Scott Vogel, actuel chanteur du groupe de Terror, a annoncé ce matin sur les réseaux sociaux qu’il ne pourra pas être en tournée avec le groupe cet été. Bien que ne nécessitant apparemment pas d’être opéré, le vocaliste souffre de problèmes dorsaux assez sévères. Dans l’obligation de suivre un traitement physique afin de combattre cette douleur, Scott Vogel et le groupe ont décidé de laisser, le temps de cette tournée estivale,  le micro à David Wood, bassiste du band mais également chanteur de Down to Nothing.
 
« J’espère que tout le monde comprendra cette situation et supportera Terror cet été avec autant de fun et d’énergie que les précédentes. Ce sera difficile pour moi de me mettre à l’écart pendant que le groupe sera sur scène, mais je n’ai pas le choix », explique le Scott.
 
Terror sera en Belgique le 21 juin au Graspop Metal Meeting et le 18 juillet au Dour Festival.
Du haut de leurs vingt-cinq ans de carrière, les Américains de Fear Factory sortiront, le 7 août prochain, leur neuvième album studio. Le titre de ce nouvel LP, Genexus, est selon le vocaliste Burton C. Bell, une forme hybride de deux mots : ‘genesis’ et ‘nexus’. « Ce mot décrit la prochaine évolution de l’humain, passant du stade de l’homme à un stade plus ‘mécanique’. Ray Kurzweil prédit que cette transition devrait se passer aux envirions de l’année 2045, où les humains deviendront des machines et les machines des humains. La différence ne sera plus perceptible à l’œil nu », explique le chanteur, avant d’ajouter que « cet album sera l’enregistrement de modes de pensée, de psychologie et de rebellions de cette nouvelle génération. La machine cognitive est arrivée et elle veut acquérir son autonomie par rapport à l’industrie qui l’a créée. La machine se rebelle, comme tous les êtres humains l’ont fait au cours de l’Histoire. C’est en fait l’histoire de nous tous ».
 
Curieux de voir à quoi cela va ressembler ? C’est par ici que ça se passe
 
Que les fans se passent le mot : Fear Factory sera le 17 juillet prochain au Dour Festival.
 
Do or Die, une des figures de proue du Metal/Hardcore en Belgique, a dévoilé le 13 juin dernier le clip de 'Crows', titre qui figurera dans leur prochain album éponyme dont la sortie est prévue dans les mois à venir. Produit par Mikey Doling (Channel Zero, Snot), ce nouvel LP commence à se faire attendre, quatre ans après la sortie de 'The Downfall of the Human Race'. Une attente qui, à première vue, semble avoir été fructueuse. Le band originaire de Mons propose ici un morceau sortant des sentiers battus, rejoignant de plus en plus les rangs du Metal mais tout en gardant des racines Hardcore. Ce clip bénéficie en outre d'une belle esthétique et ne manque pas en fin de vidéo de rendre hommage à Alexandre Wuillot, proche du groupe et co-fondateur du salon de tatouage La Main Bleue (Mons), décédé le 12 mars dernier suite à un accident de moto.
 
 
 
 
 
lundi, 01 juin 2015 13:25

Fumée blanche : Ghost est de retour

Les énigmatiques Suédois de Ghost, au style musical quasi impossible à déterminer, en-dehors de quelques accointances avec le Doom, s’apprêtent à revenir sur les devants de la scène dès le 21 août prochain avec leur nouvel album ‘Meliora’. Histoire d’avoir quand même quelque chose à se mettre en tête d’ici là, Ghost a proposé ce dimance un premier morceau, intitulé 'Cirice'.
 
Comme à son habitude, Ghost a remplacé son chanteur son chanteur sur ce nouvel opus, Papa Emeritus II laissant le trône sacré à … Papa Emeritus III. Il faudra attendre le 4 juin prochain afin de pouvoir apercevoir la frimousse saintement grimée, à l’occasion du Sweden Rock Show Festival.
 
Ave.


 

Vous avez un groupe de Metal, de Stoner, d’Hardcore, de Doom ou tout autre genre similaire ? Vous désirez vous faire connaître ? Inscrivez-vous au Loud Program !

Le Loud Program est un dispositif d’accompagnement dédié au Metal sous toutes ses formes. Ce dispositif d’accompagnement est développé en partenariat avec les salles du Club Plasma et a pour but de professionnaliser les groupes qui y prendront part. Des résidences, des outils d’accompagnement, de promotion et de diffusion seront offerts aux groupes.

 

 

 

En pratico-pratique, voici l’agenda :

  • Du 20 mai au 21 juillet : ouverture des inscriptions
  • Août : sélection des groupes
  • Septembre à novembre : résidences et dates de concerts
  • Début décembre :  journée de rencontres et d’échanges entre les groupes
  • 19 décembre : festival au Botanique (Bruxelles)

Pour s’inscrire :

  • Au moins un des membres du groupe doit être domicilié en Wallonie ou à Bruxelles
  • L’artiste doit être en autoproduction (fonds propres à l’artiste)
  • L’artiste doit présenter un répertoire original
  • L’artiste ne doit pas avoir participé au LOUD Festival au Botanique en 2013.
  • L’inscription est gratuite !

Pour lire le règlement en entier, c’est par ici  !

Et pour les inscriptions, c’est par là  !

Les Anversois de Knives To A Gunfight viennent de dévoiler le clip vidéo ‘Six to Hell’, tiré de leur prochain album qui sortira sous peu, intitulé ‘Inception’. Ce dernier sera d’ailleurs dévoilé aux fans ce samedi 23 avril, à la salle Kavka (Anvers), en compagnie de As We Speak, Awaiting Chaos, The Wrong Kid Died, As Echoes Fade et Set Things Right.
 
Parmi les vainqueurs de l’année dernière du Red Bull Bedroom Jam, les musiciens de Knives To A Gunfight ont notamment déjà partagé la scène avec Attila, Miss May I, Dying Fetus, The Browning, Of Mice And Men et Malevolence.
 
 
lundi, 18 mai 2015 22:31

Le retour attendu de Lamb of God !

Après les nombreux soucis judiciaires qu’a connu Lamb of God, et plus précisément le vocaliste Randy Blythe (suite à un homicide involontaire pour lequel il a été blanchi), les Américains seront de retour cet été, avec leur septième album intitulé « VII: Sturm und Drang ». Et histoire de se mettre quelques notes sous le pavillon auriculaire, un premier morceau, « Still Echoes », est à présent disponible sur le site Internet du band, en cliquant ici . « Il est temps pour nos fans d’avoir un premier aperçu de notre nouvel LP », explique le chanteur, avant de poursuivre en expliquant qu'il s'agit d' « un album très, très sombre et toujours autant varié au niveau de l’acoustique ».
 
A ne pas manquer lors de leur passage ce 21 juin au Graspop Metal Meeting !
 
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