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Shaka Ponk - 14/03/2024

Je suis anglaise et fière de l’être !!! Spécial

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Bien qu’elle vive dans le Brabant Wallon, Amy Morrey est anglaise, et fière de l’être. Elle est surtout connue comme compositrice et collaboratrice, une fonction qu’elle remplit régulièrement pour des artistes comme Loïc Nottet, Franky Fool ou Alex Germis. Elle a décidé de passer de l’autre côté du décor en gravant un premier single. Il s’intitule « Parachute ». L’interview se déroule dans les couloirs de la RTBF, juste avant qu’elle n’y accorde un showcase accompagnée, pour la circonstance, d’un guitariste.

Amy Morrey, c’est ton véritable nom ou ton patronyme pour la scène ?

C’est mon véritable nom. Je suis d’origine britannique comme mes parents.

Tu vis dans le Brabant Wallon, tout comme Nicolas Testa, Konoba, Alex Germis (Lucas) et Franky Fool. Cette province deviendrait-elle un véritable vivier de talents ?

J’ai fréquenté la même école qu’Alex Germis. Alex Lucas (NDR : Alex Lucas Schönfelder) est également issu de la même région. Il fréquentait des membres de ma famille. J’ai commencé à m’intéresser au monde de la musique à l’âge de 21 ans. Au sein de cet univers, comme on est issu de la même région, on finit par tous se connaître ; et finalement on a commencé à se réunir en petit comité, dans le même coin.

C’est ainsi que tu t’es lancé dans l’écriture pour des artistes comme Loïc Nottet, Franky Fool, Kid Noize et Alex Germis. Mais pourquoi as-tu finalement décidé de chanter tes propres chansons ?

Mes premiers pas, je les ai faits pour Alex Germis. C’est lui qui m’a ouvert les portes pour un premier titre (« Sweet Afterglow »). Et en fait j’ai adoré ce rôle dans l’ombre. Me concentrer sur l’écriture, le travail en studio et la collaboration. C’est vraiment tout ce qui me passionne le plus. Je n’avais pas trop confiance dans ma voix. Je composais beaucoup de titres. Juste des chansons que j’écrivais à la maison. Il m’a fallu plusieurs années pour que je prenne de l’assurance. Et puis après avoir trempé 4 ou 5 ans dans le milieu, j’ai découvert une véritable passion pour la musique et pour la chanson. Quand je me suis sentie plus sûre de moi et que j’ai mieux cerné l’environnement et le milieu, je me suis dit que j’étais prête à m’y investir personnellement. C’est un nouveau challenge, et c’est une première…

Quel est ton processus d’écriture ?

Tout dépend s’il y a déjà un projet en cours. Souvent, on m’apporte un morceau qui a toute la musique derrière. De mon côté, je compose les mélodies. Quand elles sont abouties, j’essaie de trouver un thème, une inspiration, un univers. A partir de là, les idées commencent à foisonner. Puis elles subissent un peu l’effet entonnoir et je les trie pour que ce soit plus clair dans ma tête, afin que les mots choisis correspondent le plus possible avec le thème et l’univers. C’est ainsi que je travaille. Et en anglais. Comme je suis d’origine britannique, c’est plus facile. Je n’ai toujours pas eu la chance d’écrire en français, mais je suis toujours ‘up for chalenge’…

Quelles sont tes influences majeures ?

Il y en a beaucoup, mais parmi les principales, je citerai Paolo Nutini, Matt Corby et puis sous un angle plus contemporain, Billie Eilish et Dj Edd. Côté harmonies j’aime beaucoup Sabrina Claudio et Dennis Lloyd.

Est-ce que tes influences te servent pour l’écriture et la composition de tes chansons ?

Oui. J’ai fait mes premiers pas en compagnie de Tori Kelly. C’est vraiment la personne avec qui je m’associe le plus en tant qu’artiste. C’est elle qui m’a donné l’envie d’écrire et de composer de la musique. Pendant 2 semaines, je me suis acharné sur ma guitare afin d’interpréter mes chansons. Forcément, on va entendre cette ardeur dans mes compositions. Et c’est la raison pour laquelle il sera intéressant de suivre mon parcours cette année ? Il va explorer des styles où on pourra découvrir mes influences musicales.

Ta chanson du moment ?

Celle d’Amy Morrey, « Parachute » (moment de silence, suivi d’éclats de rires). Je rigole ! Ce que j’écoute en ce moment ? J’ai une longue playlist et il y a beaucoup de nouveautés. Mais aussi des morceaux plus anciens. Je consulte mon spotify.

Lost Frequencies, Henri PFR, c’est la relève ?

Ce sont deux styles tout à fait différents. J’ai déjà collaboré avec Funky Fool. Il est signé sur le label de Lost Frequencies. Je raffole travailler en compagnie de Nico et ce milieu-là. C’est un autre style que je veux développer, mais en ciblant le public. J’adore créer ce genre pour d’autres ou en collaboration. Mais pour l’instant, je bosse beaucoup sur mon projet personnel.

Tu prépares certainement une suite à « Parachute ». Tu envisages de sortir un Ep ou un album ? Penses-tu poursuivre tes collaborations en même temps que ta carrière solo ?

Je vais essayer de conserver les deux créneaux. La solution idéale serait d’y parvenir. Je dispose de pas mal de chansons. Elles sont prévues pour un Ep ou un album. Je vais regarder les opportunités qui vont se présenter, cette année. Mais c’est l’orientation que je me suis fixée, c’est sûr…

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