Steve Wynn fait ce qu’il faut…

Le dernier elpee de Steve Wynn, "Northern aggression" remontait à 2010. Son prochain, "Make It Right", paraîtra ce 30 août 2024 et coïncidera avec son nouveau livre de souvenirs ‘I Wouldn't Say It If It Wasn't True’ (Jawbone Press). Lors des sessions, il a…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Royal Blood - Pinkpop 202...
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Laurent Deger

Laurent Deger

mercredi, 09 octobre 2013 03:00

Grand Bazar

Bien peu de monde pour assister au concert d'Halasan Bazar, ce mercredi 9 octobre. Et c'est bien dommage, car la formation du songwriter danois Fredrik Rollum Eckhoff nous a gratifiés d'un très agréable set. Nourri à la pop psychédélique californienne, ce collectif aux multiples nationalités (les membres nous viennent de Norvège, d’Angleterre, d’Australie et du Danemark) a parcouru son dernier opus, le très recommandable "Space Junk". Enregistré à l'ancienne sur un huit pistes, cet elpee nous avait séduits. A cause de ses atmosphères particulières, très influencées par l'univers de Syd Barrett.

Sur scène, les compositions paraissent moins complexes. Emmenées par la guitare sèche d’Eckhoff, elle baignent dans un style pop/folk 60's. Autour du leader, un guitariste délivre quelques notes électriques tout aussi psychédéliques que les sonorités d'un orgue bon marché. Elles nourrissent chaque morceau et évoquent fatalement la période des compilations "Nuggets". 

Le concert peut se résumer en quatre parties. Une entame caractérisée par les titres les plus évidents et efficaces de l'album ("Sometimes Happy, Sometimes Sad", "My Mind Is Fixed") puis une phase plus brouillonne au cours de laquelle, si je ne m'abuse, on a eu droit à l'un ou l'autre titre de l’elpee précédent. Ensuite, le groupe semble prendre ses marques et nous entraîne dans une pop apaisée sur le très beau "Am I Blind", une compo dont les mélodies sont illuminées par l’orgue. Le voyage continue en compagnie du nonchalant et caressant "Wondering Why", qui sonne moins Lennon que sur "Space Junk". Il nous emmène, en douceur, vers la partie la plus débridée du set. Les Halasan Bazar se lâchent alors un peu et deviennent plus électriques et expérimentaux sur la fin de l'excellent "You & I".

Au final, on a passé un excellent moment. Et puisque un chroniqueur cherche forcément des références, le concert m'a tour à tour évoqué la pop californienne des sixties et principalement Love et les early-Beatles –en épicant le tout d’un zeste de Stones– et même si moins prégnant, que sur l'album, les débuts de Pink Floyd.

On ne remerciera jamais assez l'Escalier de nous proposer des concerts de cette qualité. Cette persévérance est à louer en ces temps difficiles pour les organisateurs. 

(Organisation : L'Escalier)

 

mercredi, 09 octobre 2013 19:41

Slave Vows

Formé à la fin des années 90, The Icarus Line est avant tout le bébé de Joe Cardamone. En effet, le line up du groupe qui entoure le chanteur est en perpétuelle mutation depuis le premier album, paru en 2001. La formation de Los Angeles a surtout connu le succès en 2004, lors de sa deuxième réalisation, "Penance Soiree". On en fait alors les nouveaux Stooges et  un avenir radieux leur est promis. Mais le départ du guitariste Aaron North un an plus tard, débauché par Nine Inch Nails, va tout remettre en question. Les deux elpees suivant ne récoltent pas la même consécration et Cardamone se retrouve quasiment fauché. Le projet et le compte en banque reprendront heureusement un peu du poil de la bête en 2012 grâce à une longue tournée aux côtés de The Cult et de Killing Joke. Certains morceaux de "Slave Vows" ont d'ailleurs été composés durant cette période.

Adepte du DIY, Cardamone a enregistré les morceaux en deux mois sur un huit pistes dans des conditions live. Lorsqu'il évoque les influences principales de sa musique, il cite les Stooges, les Stones du début des 70's, Black Flag et le "Maggot Brain" de Funkadelic. On pourrait également y entendre des réminiscences de Jesus & Mary Chain ("Marathon Man") et de Suicide ("No Money Music") voire de Primal Scream (le très réussi "Laying Down For The Man" et sa basse groovy). En fait, il est bien difficile de définir le style de The Icarus Line. C'est un mélange de psychédélisme 60's, de metal des 70's, de rock bluesy old school, de stoner, de garage, de post-punk, de prog-rock et de shoegaze (ouf !). L'originalité procède de ce mélange où peuvent cohabiter, par exemple, une basse post-punk, une guitare stoner et une voix heavy metal. Cette collision entre différents styles dans un même morceau peut dérouter et on se demande parfois pourquoi Joe Cardamone chante d'une telle façon sur une telle musique alors qu'on s'attend à d'autres inflexions vocales. Mais c'est ce qui fait le charme intrigant de "Slave Vows" et ce qui lui a valu tant d'éloges depuis sa sortie. Picorant dans différentes époques, The Icarus Line peut toucher pas mal de publics mais pourrait aussi à l'opposé rebuter les puristes. A vous d'en décider. 

 

mercredi, 09 octobre 2013 11:26

Décès de Phil Chevron

Phil Chevron, le guitariste des Pogues est décédé ce 8 octobre 2013 des suites d'un cancer à l'âge de 56 ans.

Leader du premier groupe punk irlandais The Radiators From Space, il rejoint ensuite la formation de Shane MacGowan en 84 au moment de l'enregistrement du deuxième album, "Rum, Sodomy & The Lash". 

Il quitte le groupe peu avant sa dissolution en 94 suite à des problèmes de santé. Il participe ensuite à toutes les tournées après la reformation en 2001. Petit à petit, il est devenu le porte-parole des Pogues, répondant notamment régulièrement aux questions des fans sur les forums.

Personnage discret mais très important sur scène, ce grand ami de Joe Strummer a composé un des  morceaux les plus poignants des Pogues "Thousands Are Sailing" qui évoque l'immigration irlandaise. 

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