Goudi et Lubna Azabal dansent le tango de l’ennui…

Lubna Azabal est une actrice belge née à Bruxelles d'un père originaire du Maroc et d'une mère espagnole. Après avoir été dirigée par les grands noms du cinéma international, elle a remporté ‘Le Golden Globe’ pour le film ‘Paradise Now’. Lubna adore les…

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Les ruptures de Suuns...

Le 6ème elpee de SUUNS, "The Breaks", paraîtra ce 6 septembre 2024. Le trio canadien réunissant Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O'Neill s'appuie plus que jamais sur ses instincts pop. Pourtant, pour la circonstance, la formation d’avant rock a exploité une…

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lundi, 07 octobre 2024 17:35

Inaudible # 52 !

Inaudible a donc atteint son 52ème épisode, une année au cours de laquelle l’émission a programmé, sur rqc, un peu plus de 650 titres différents en y incluant, chaque semaine un oldie de la fin des 70’s des 80’s ou des 90’s (deux émissions spéciales ont été consacrées exclusivement à ces périodes au cours de l’été 2024), ainsi qu’un groupe belge ; 52 semaines au cours desquelles nous avons partagé des titres d’artistes ou de groupes prometteurs et/ou actifs sur la scène rock indé du XXIème siècle. Et ce sont 52 podcasts que vous pouvez retrouver sur le Facebook d’Inaudible ( https://www.facebook.com/profile.php?id=61553273998088 ), Spotify ( https://open.spotify.com/show/2f3XFKYz2vuBgR4oVgeSF1 ) et Deezer ( https://www.deezer.com/fr/show/1001021432 ).

Un retour effectué après une absence de 33 ans, puisqu’à partir de 1981 et pendant 10 ans, les frangins ont animé une émission sur Radio Intérim, puis FM Tournai (2 x 5 ans), déjà baptisée ‘Inaudible’.

 

mardi, 24 septembre 2024 17:47

Crossroads Festival 2024 à Roubaix !

La 9ème édition du Crossroads Festival se déroulera du MARDI 5 au JEUDI 7 novembre 2024 à Roubaix.

3 jours, 2 scènes, 21 groupes émergents se produiront à la Condition Publique (Roubaix).

21 showcases programmés en soirée rendent visibles et favorisent le développement de carrières des artistes émergent·es.

Tous les styles musicaux sont représentés du rock au rap en passant par la pop, le groove, le jazz, l'électro, le reggae... et même la techno méditerranéenne.

DES RENCONTRES PROFESSIONNELLES EN JOURNÉE

Crossroads réunit chaque année près de 450 professionnel·les de la filière musicale. Venus des Hauts-de-France, des autres régions françaises, du Canada et de la Belgique, les pros bénéficient d’un accueil de 9h30 - début des rencontres pros - jusqu’à minuit à la fin des concerts.

En 2024, une trentaine de rendez-vous sont proposés durant les 3 jours du festival avec des parcours thématiques, des ateliers de pratiques, des conférences, des rencontres et tables rondes... et des déjeuners et apéros pros pour réseauter !

Pour plus d’infos, voir ici

lundi, 23 septembre 2024 17:42

Festival des Libertés 2024

La 23e édition du Festival des Libertés, organisée par l'ASBL Bruxelles Laïque, se tiendra du 10 au 19 octobre 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Cette année, le festival explore la thématique « Des·humanismes », questionnant notre condition humaine et les diverses logiques qui la façonnent : être humain, surhumain, inhumain, non-humain.

Proposant une réflexion approfondie sur les contours flous et mouvants de ce qui fait notre humanité, les débats du Festival des Libertés abordent nos relations au genre, à la nature, à la technologie, aux figures de l’autre, et à la démocratie, invitant à repenser nos représentations dans une perspective humaniste à réinventer. Les questions au cœur de cette édition incluent notamment la justice, le rapport à la nature, les assignations identitaires et la précarité.

Le Festival des Libertés, c’est aussi une compétition internationale de documentaires, qui met en avant des cinéastes engagés sur les questions des droits humains et de la justice sociale. Une quinzaine de documentaires sont en compétition pour cette nouvelle édition.

Le désormais traditionnel procès-fiction portera cette année sur la reconnaissance faciale : en 2026, des associations attaquent l’État belge qui a instauré cette technologie dans les rues, mettant en lumière les enjeux éthiques et sociétaux qui y sont liés.

Côté musique, Eliades Ochoa, membre éminent du Buena Vista Social Club, ouvrira le festival le 10 octobre. La soirée se poursuivra sur la petite scène avec La Dame Blanche, un trio parisien autour de la chanteuse cubaine Yaite Ramos. Le festival accueillera également d’autres artistes incontournables, parmi lesquels Chinese Man, Hugo TSR, Arthur Teboul & Baptiste Trotignon, Lucie Antunes & Irène Drésel, Mc Solaar, Bagarre & Acid Arab, et enfin Blaiz Fayah & Queen Omega, offrant une programmation riche et éclectique.

Le théâtre sera également à l'honneur avec deux spectacles mis en scène par Laurène Marx : la création « Je vis dans une maison qui n'existe pas » (première représentation en Belgique), qui aborde les troubles dissociatifs de la personnalité, et la reprise « Pour un temps sois peu », qui explore les défis des identités trans à travers une performance poignante et directe. Un autre temps fort du festival sera la lecture musicale « Hewa Rwanda – Lettre aux absents », dans laquelle Dorcy Rugamba rend hommage à ses absents, explorant l'amour, la vie et la mémoire à travers une prose intense et poétique.

Pour vivre pleinement l'esprit du Festival des Libertés, la petite scène près du bar est le lieu de rencontre idéal en fin de soirée. Que ce soit après un concert, une pièce de théâtre ou un débat, cet espace convivial permet aux festivaliers de partager des moments festifs et de s'imprégner de l'ambiance unique du festival.

Communiqué de presse

https://www.festivaldeslibertes.be/2024/fase6?event=24000&___2024__#24000

 

samedi, 27 janvier 2024 10:59

L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble lors de leur seconde phase que dans la première. Cette sortie est accompagnée du premier single de l'album, « Peace Sign », disponible dès maintenant.

« Interplay » suit « Weather Diaries » (2017) et « This Is Not A Safe Place » (2019), qui ont rallumé l'étincelle Ride, à la fois en faisant plaisir aux anciens fans et en présentant l'un des groupes de guitares les plus avant-gardistes de leur génération à un tout nouveau public. Il relie tous les points de sa carrière, reprenant les attaques de guitare frénétiques, les grooves hypnotiques et les accroches mélodiques rêveuses de ses premiers travaux et les plaçant sur un modèle sonore plus expansif, inspiré par les joyaux pop des années 80 tels que Tears For Fears, Talk Talk et le début de U2.

Sur le plan thématique, « Interplay » associe les caractéristiques lyriques classiques de Ride, telles que l'évasion, les rêves et l'insatisfaction de la vie moderne, à un sens de la résilience et de la persévérance résultant de l'implosion, puis de la reformation et de la recherche d'un moyen d'aller de l'avant vers leur deuxième sommet.

Avec sa ligne de basse entraînante, ses synthés et son saxophone euphoriques inspirés des années 80, « Peace Sign » est la parfaite introduction à « Interplay ». À propos de ce nouveau single, Andy déclare : ‘« Peace Sign » est né d'une jam enregistrée au studio OX4 de Marks, début 2021. Nous l'avons appelé « Berlin » et, au départ, il y avait Loz à la batterie, Steve à la basse et moi-même sur un synthé Prophet 5. Environ six mois plus tard, j'ai mis la main sur l'enregistrement et je l'ai transformé en chanson’.

Composé des guitaristes/chanteurs Andy Bell et Mark Gardener, ainsi que du batteur Laurence ‘Loz’ Colbert et du bassiste Steve Queralt, Ride s'est formé à Oxford, en 1988 ; quatre amis qui combinaient les sensibilités de la guitare-pop des années 60 avec des avalanches de bruits et des rythmes entraînants. Il s'agissait d'un recalibrage de l'indie-rock qui allait être défini comme ‘shoegaze’. C’est grâce au premier long palying « Nowhere », sorti en 1990 que le groupe a connu un succès critique et commercial qui s'est arrêté en 1996.

Il s’est reformé en 2014, découvrant une scène mondiale pleine de formations redevables à Ride et à ses pairs (Tame Impala, Beach House, Alvvays pour n'en citer que quelques-uns), et après une tournée réussie, les musicos sont entrés en studio sous la houlette du légendaire producteur Erol Alkan pour concocter « Weather Diaries », acclamé par la critique, et « This Is Not A Safe Place », qui lui a succédé. Aujourd'hui, en 2024, le shoegaze est l'un des genres musicaux qui se développe le plus rapidement. Un quart de siècle après sa formation et face à une nouvelle génération qui découvre leur musique, Ride atteint de nouveaux sommets créatifs et est plus fort que jamais avec « Interplay ».

« Peace sign » est en écoute ici

 

 

mardi, 09 janvier 2024 18:35

Le bric-à-brac de Mingawash…

Mingawash sortira son second elpee, « Capharnaüm », ce 20 janvier 2024, un groupe de metal fusion sis en Wallonie picarde. Du métal avec des compos à texte et dans la langue de Voltaire.

Trois morceaux issus de cet opus, sont déjà parus en clips, soit une reprise de Jacques Brel, « Vesoul », « Le Reste » et « Mathématique ».

La release party se déroulera au Salon de Silly, bien sûr, ce 20 janvier 2024.

Caractérisé par sa musique délirante, DadaBovic assurera le supporting act et DJ Fleddy Melculy (NDR : oui, oui, du groupe néerlandophone) qui se chargera de clôturer la soirée.

Pour les tickets, c'est

Inaudible, une émission de radio abandonnée, il y a 33 ans, renaît de ses cendres. Cependant, l’objectif n’est pas de ressasser le passé, mais simplement de proposer une programmation à la pointe de l’actualité. Et plus précisément dans le domaine du pop/rock alternatif ou indé, soit : post punk, shoegaze, garage, néo-psychédélisme, dream pop, indus, punk rock et la liste est loin d’être exhaustive… mais pas de variétés, de chanson française, de r&b, de jazz, de blues, de prog, de world, de métal, de rap, d’électro ou de pop mainstream. Pas question non plus de frapper d’ostracisme ces genres musicaux, car il existe suffisamment de radios qui en diffusent sur la bande FM. Et puis les animateurs ont opté pour le créneau qu’ils connaissent le moins mal. On ne peut jamais dire le mieux, car au plus on découvre, au plus il y a à découvrir. 

Guy est constamment à la recherche de groupes ou artistes émergents, dans le style ; et comme rédacteur en chef de musicizne, Bernard dispose d’un éventail intéressant, qui mériterait cependant d’encore s’élargir. Et l’émission évite de se focaliser sur les singles. Ils sont rarement représentatifs des albums. Une place est quand même réservée à un ‘oldie’, puisé dans les 80’s ou des 90’s, ainsi qu’un titre d’un groupe belge et/ou français qui colle à l’actualité, et de préférence, ne se fourvoie pas dans l’électro/pop.

Des commentaires les plus pertinents et clairs possibles, dans l’esprit de Musiczine, sont bien entendus dispensés, mais en se limitant à l’essentiel -à ce sujet, rien n’a changé, 33 ans plus tard- pour que l’émission ne soit pas comparée à un débat politique. Elle peut parfois paraître donc moins spontanée, car elle demande de la préparation. Elle évoluera donc encore au fil du temps, pour la rendre la plus radiophonique possible. La première a été retransmise début octobre.

Elle est diffusée le mercredi de 20h00 à 21h00 et rediffusée le samedi à 8h00 sur rqc.

Les podcasts sont disponibles sur https://shows.acast.com/inaudible et sont téléchargeables.

Vous y trouverez également les playlists des émissions tout comme sur le Facebook (https://www.facebook.com/people/Inaudible-%C3%A9mission/61553273998088/) : et y sont renseignés les liens vers les titres qui ont bénéficié d’un clip vidéo.

RQC – 95 FM – DAB + 12 B - Radioplayer - www.rqc.be

Rqc couvre l’Eurométropole (voir info Wikipédia ici)

Présentation et production : Guy et Bernard Dagnies

dimanche, 11 juin 2023 17:46

Les faux-semblants de Flavio Rio…

De son véritable nom Flavio Spampinato, Flavio Rio est un artiste émergent qui a gravé son premier Ep, "False Lights", le 26 mai 2023. La release party se déroulera le 1er juillet au ChezTaMère. Cet auteur-compositeur-interprète italien nous convie à plonger dans son univers musical, où se mêlent des réflexions sincères sur le monde qui l'entoure. Inspiré par la musique afro-américaine et la scène pop indépendante depuis son adolescence, Flavio crée des chansons qui intègrent habilement ses éléments préférés autour de sa voix captivante. Au cours des deux dernières années, il a écrit des paroles en anglais abordant des thèmes profonds tels que les relations humaines, la résilience face aux épreuves de la vie et l'épanouissement personnel (source Court-Circuit)

 

C’est la première fois depuis 1994 que le Pink Floyd se réunit à nouveau pour sortir une nouvelle compo et leur première sortie depuis son dernier album « The Endless River » en 2014.

Dans le titre, on retrouve David Gilmour et Nick Mason, rejoint par le bassiste de longue date Guy Pratt et Nitin Sawhney au piano, et aux vocaux Andriy Khlyvnyuk, membre du groupe ukrainien Boombox.

La chanson, enregistrée le 30 mars dernier reprend le vocal d’Andriy qu’il avait posté sur son compte Instagram dans lequel on le voit chanter sur la place Sofiyskaya à Kyiv. Le son en lui-même de « Oh the Red Viburnum in the Meadow » est une chanson folklorique ukrainienne de protestation écrite durant la première guerre mondiale. Elle a été diffusée dans le monde entier le mois dernier suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le titre du single de Pink Floyd vient de la dernière phrase de cette chanson qui se traduit par ‘Hey, Hey, Rise up and rejoice’.

Gilmour a une belle-fille et des petits enfants d’origine ukrainienne. Il raconte avoir réussi à échanger avec Andriy Khlyvnyuk depuis son lit d’hôpital de Kiev, où il se remettait d’une blessure due à un éclat de mortier.

Le clip a été tourné par le très célèbre directeur Mat Whitecross et tourné le même jour que l’enregistrement de la chanson.

Le clip de « Hey, hey, rise up ! » est disponible

« Hey, Hey, Rise Up ! » (« Hey, Hey, lève-toi ! ») servira à récolter des fonds pour les Ukrainiens touchés par l’invasion russe.

(D’après communiqué de presse)

‘Autrice, psy et mélomane’, ce sont les mots qui conviennent bien à qui elle est mais surtout ils conviennent parfaitement au podcast qu’elle a créé ! « Y’a des pas connus », le podcast des artistes pas tant connu.es mais à qui c’est intéressant de tendre le micro.

Elle peut passer des heures à écouter les podcasts où les musicien.es parlent de leur boulot, de leur processus de création, de leur réflexion, de leur inspirations et aspirations. Ça la fait rêver et sans doute que ça résonne avec son moi artistique aussi… et elle s’est dit que si elle fermait les yeux en les écoutant (en interview notamment) alors elle n’était plus capable de faire la distinction entre une star et son voisin guitariste. Tous les deux se font couler un café, écrivent, composent, montent sur scène, ressentent cette adrénaline avant et puis se sentent dans leur élément pendant, tous deux ont besoin de leur famille pour garder les pieds sur terre, de leurs amis pour faire taire leurs doutes, et tous deux ont une joie enfantine sur le visage de pouvoir faire de leur passion leur activité principale. Alors pourquoi le micro est-il toujours tendu aux artistes connu.es ?

Elle croit aimer celles et ceux qui sont à côté, les décalés ceux qui ‘shinent’ pas trop ou pas encore. Parce qu’on entend bien fort celles et ceux sur le devant de la scène et elle apprécie les entendre, mais elle avoue avoir un faible pour les autres qui sont un peu à côté. Elle marche dans Bruxelles, en Belgique, et elle se dit que derrière chacune de ces portes il y a des milliers de gens qui créent. Et elle est touchée quand iels lui ouvrent une petite fenêtre sur leur intérieur, qu’iels l'invitent dans leur maison le temps d’une conversation et qu’iels lui racontent qui iels sont.

Ça nourrit la créativité aussi et peut-être celle des gens qui l’écoutent ensuite… et ça c’est trop bon !

Alors voilà, y’avait plus le choix que de le créer et finalement il est là ! « Y’a des pas connus », ce sont des conversations simples mais riches, sans prétention. Juste de la douceur, un peu de rire, de poésie, peut-être des soupirs grognons mais pour elle tout est bon ! On vient comme on veut et c’est très bien. Écoutez la bande annonce pour vous mettre dans le bain et puis quand l’envie vous prendra enchainez sans retenue avec le premier épisode.

Retrouvez-la sur Instagram pour l’actualité ici

Le podcast est disponible sur Spotify, Apple Podcast, Google Podcast et Anchor est à découvrir

 


 

Depuis plus d’un an maintenant, le gouvernement a débranché la prise du secteur culturel et évènementiel. Plus d’un an d’obscurité sans la moindre lueur.

Le secteur n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour se réinventer, pour apporter aux responsables toutes les informations sur un secteur souvent trop méconnu, pour comprendre des décisions sanitaires pas toujours cohérentes, et surtout pour pouvoir garder la tête hors de l’eau… mais toujours avec ce sentiment de n’avoir même jamais aperçu la moindre main tendue des dirigeants.

Il est vrai que la tolérance et le sens de la responsabilité caractérisent le secteur. Ce qui le ramène très souvent à une image gentille, sans doute trop gentille même. Mais aujourd’hui il n’en peut plus d’être gentil !

Il n’en peut plus d’avoir cette impression de ne pas exister.

Il n’en peut plus de voir ses équipes, ses fournisseurs, ses amis, ses artistes, ses techniciens ramer financièrement, changer de métier, sombrer dans la dépression, et parfois, hélas partir tout court.

Il n’en peut plus de ne pas avoir de réponses à ses questions.

Alors, mesdames et messieurs « les décideurs » politiques, prenez vos responsabilités !

Le secteur ne demande pas de le laisser travailler comme il le souhaite ; il se rend compte que ce sera très difficile. Il demande simplement de répondre aux questions suivantes :

Pourquoi est-ce si difficile de donner une réponse claire sur la possibilité d’organiser des événements de plus de 5.000 personnes cet été ? Un oui ou un suffirait…

Pourquoi est-ce si difficile de proposer un protocole clair et progressif pour une réouverture du secteur culturel et événementiel ? Cela permettrait au secteur de préparer un été qui ne serait pas vide de culture…

Pourquoi est-ce si difficile de proposer des événements test ? Les résultats de ces tests seraient de fameux outils pour une relance progressive et en toute sécurité du secteur…

Pourquoi est-ce si difficile de rassurer ce secteur, comme la Flandre l’a fait, en proposant des fonds de garantie et des soutiens financiers clairs, adaptés et proportionnels ? Ceci permettrait de lui offrir des perspectives encourageantes pour l’avenir…

Pourquoi est-ce si difficile de donner quelques perspectives à notre jeunesse en manque d’événements et de contacts sociaux ? Ceci éviterait sans doute de devoir envoyer la cavalerie dans les parcs…

Les festivals francophones de musique en ont assez d’être gentils. En l’absence de réponse et d’un minimum de considération politique, devrait-il, comme le fait le secteur HORECA, proposer une réouverture de la culture le 1er mai et donner rendez-vous à tous nos festivaliers dans les parcs de Wallonie et de Bruxelles ?

Il serait sans doute plus simple et plus efficace de répondre à ces questions qui paraissent à la fois urgentes et légitimes.

(D’après communiqué de presse de la Fédération des Festivals de Musique Wallonie-Bruxelles).

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