Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 09 octobre 2007 23:52

Challengers

Le quatrième opus du collectif canadien a reçu la collaboration de Phil Palazzolo au mixing et à la coproduction, un personnage qui avait travaillé pour l’album « We Were Dead Before the Ship Even Sank » de Modest Mouse. Bien sûr, John Collins et A.C. Newman ont apporté leur coopération, mais les sessions d’enregistrement se sont déroulées chez Phil, plus à Vancouver. Et manifestement, le son est extrêmement raffiné. Deuxième constatation, les synthés ont pratiquement disparu pour laisser place à une foule d’instruments plus conventionnels. Il y a même de la harpe, de la flûte, de l’harmonica, du piano ainsi que des sections de cordes et de cuivres. Troisième constatation, les harmonies vocales frôlent la perfection. Sur le titre d’ouverture, « My rights versus yours », elles affichent d’ailleurs une sensibilité proche des Beach Boys. Même les riffs de guitare sont spasmodiques. Mais en général ces vocaux me rappellent surtout Chumbawamba et Gorky’s Zygotic Mynci (pour ces derniers, sans le psychédélisme, bien sûr). A moins que ce ne soit les Shins ou Belle and Sebastian. Tout dépend de savoir si vous écoutez de la musique depuis dix, vingt, trente ou quarante ans. Tiens, curieusement les lyrics développent ici une perception ironique de la politique à travers une pluie de métaphores. Le tandem Dan Bejar/AC Newman constitue toujours la clef de voûte de l’édifice ; mais c’est lorsque Neko Case pose sa voix que ces mini symphonies deviennent les plus séduisantes. Parmi les douze titres de cet opus, on retiendra cependant encore le final solennel « The spirit of giving », adaptation d’une ancienne compo de Destroyer, le syncopé « Entering white Cecilia », le presque hymnique « All the old showstoppers », le semi glam, semi ‘pixiesque’ (mais sans la frénésie) « Myriad harbour » et l’allègre « All the things that go to make heaven and earth ». Un album fort agréable à écouter, mais qui manque peut-être parfois d’intensité émotionnelle…

 

mardi, 09 octobre 2007 23:32

Dylan

Dix huit titres sur la nouvelle compile consacrée à Robert Zimmerman. Evidemment, il est toujours subjectif d’imaginer avoir concocté le meilleur ‘best of’ d’un artiste auteur de plus de 600 titres et d’un peu plus d’une quarantaine d’albums. Fatalement, il y aura toujours un mécontent pour contester cette sélection. Personnellement, j’estime qu’elle tient la route. Bref, celle-ci reprend “Blowin' In The Wind”, “The Times They Are A-Changin'”, “Subterranean Homesick Blues”, “Mr Tambourine Man”, “Like A Rolling Stone”, “Maggie'S Farm”, “Positively 4Th Street”, “Just Like A Woman”, “Rainy Day Women # 12 & 35”, “All Along The Watchtower”, “Lay Lady Lay Knockin' On Heaven'S Door”, “Tangled Up In Blue”, “Hurricane”, “Make You Feel My Lov”, “Things Have Changed”, “Someday Baby” et “Forever Young”.

Un bonus cd propose une version du “Most likely you go your way (and I'll go mine)” de Mark Ronson et la version originale du Zim. Producteur notoire aux Iles Britanniques, Ronson est reputé pour ses remixes de classiques du rock qu’il traduit en hits pour les pistes de danse. Pensez au "Stop Me If You Think You've Heard This One Before" des Smiths. Il a, en outre, bossé en compagnie de Lily Allen et d’Amy Winehouse. C’est la première fois que Dylan autorise un remixe d’une de ses chansons.

Ces deux titres feront l’objet d’un concours à partir du week-end prochain. Des 7inches à gagner. SonyBmg vous offrira donc cinq vinyles reprenant ces deux titres. Une opportunité offerte à nos internautes, à l’occasion de la sortie du ‘Best of’ de cette légende vivante.

I-tunes

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=263463251&s=143446

MSN

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=5&catno=OD2DI6211944

Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=oCeKkJlMJDQ

 

 

vendredi, 05 octobre 2007 13:56

Lenny Kravitz : un nouvel album

Le huitième album de Lenny Kravitz est annoncé pour le 4 février 2008. Il s’intitulera « It is time for a love revolution ». Lenny Kravitz s’est réservé la majorité des instruments. Les sessions d’enregistrement se sont déroulées dans son studio des Bahamas ainsi qu'à New York, Miami et Paris. 

Tracklisting :

1. Love Revolution

2. Bring It On

3. Good Morning

4. Love Love Love

5. If You Want It

6. I'll Be Waiting

7. Will You Marry Me

8. I Love the Rain

9. A Long and Sad Goodbye

10. Dancing Till Dawn

11. This Moment Is All There

12. A New Door

13. Back in Vietnam

14. I Want To Go Home

 

Pour voir le clip du single « I'll be wainting »

Quicktime

High bandwidth:

http://virg001.edgeboss.net/qtime/virg001/lenny_kravitz/illbewaiting/illbewaiting-intl_480x360_700.mov?siteid=cmg

Low bandwidth:

http://virg001.edgeboss.net/qtime/virg001/lenny_kravitz/illbewaiting/illbewaiting-intl_320x240_300.mov?siteid=cmg

Windows Media

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http://virg001.edgeboss.net/wmedia/virg001/lenny_kravitz/illbewaiting/illbewaiting-intl_320x240_300.asx?siteid=cmg

 

Pour plus d’infos : http://www.lennykravitz.com

 

mercredi, 03 octobre 2007 21:01

Wire : sortie du “Read and Burn 03”!

Le dernier Ep de la série « Read and Burn » paraîtra le 12 novembre. Il contient quatre morceaux et aucun d’entre eux ne sera repris sur le prochain elpee de Wire dont la sortie est prévue au cours de l’année 2008.

Tracklisting

1) 23 Years Too Late

2) Our Time

3) No Warning Given

4) Desert Driving

 

Pour plus d’infos : http://www.pinkflag.com

mercredi, 03 octobre 2007 13:47

Sunset Rubdown : un nouvel album!

Sunset Rubdown c’est l’autre projet de Spencer Krrug de Wolf Parade. Son album "Random spirit lover" paraîtra ce 8 octobre.  

Tracklisting :

1. Mending Of The Gown 

2. Magic Vs. Midas 

3. Up On Your Leopard Upon The End Of Your Feral Days 

4. Courtesan Has Sung 

5. Winged/Wicked Things 

6. Colt Stands Up Grows Horns 

7. Stallion 

8. For The Pier (And Dead Shimmering) 

9. Taming Of The Hands That Came Back To Life 

10. Setting Vs. Rising 

11. Trumpet Trumpet Toot Toot 

12. Child Heart Losers 

Pour plus d’infos :

http://www.myspace.com/sunestrubdown

http://www.jagjaguwar.com/onesheet.php?cat=JAG113

http://www.pitchforkmedia.com/article/record_review/45860-random-spirit-lover

 

 

 

mercredi, 03 octobre 2007 13:46

Alec Empire : un nouvel album!

“The Golden Foretaste of Heaven”, le nouvel opus d’Alec Empire est annoncé pour le 14 janvier 2008.

Pour l’instant il est en tournée et se produira notamment le 17 octobre à Cologne au ‘Gebaeude 9’ et le 18 à Berlin au ‘Club Maria’.

Tracklisting :

New Man

If You Live or Die

ICE (As If She Could Steal a Piece of My Glamour)

1000 Eyes

Down Satan Down (Dub)

On Fire (The Hellish Vortex Sessions)

Robot L.O.V.E.

Death Trap In 3D

Bug On My Windshield

No/Why/New York

Pour plus d’infos : http://www.eat-your-heart-out.com

 

 

“Cease To Begin", le second album de Band of Horses sera dans les bacs ce 8 octobre.  

Tracklisting :

1. Is There A Ghost

2. Ode To LRC

3. No One's Gonna Love You

4. Detlef Schrempf

5. The General Specific

6. Lamb On the Lam (in the city)

7. Islands On The Coast

8. Marry Song

9. Cigarettes, Wedding Bands

10. Window Blues

Pour plus d’infos :

http://www.subpop.com/artists/band_of_horses

http://www.myspace.com/bandofhorses

http://www.bandofhorses.com

 

 

 

 

lundi, 28 février 1994 02:00

Peintre du rock U.S. ? (archive du mois)

Lorsque True West s'est séparé, Russ Tolman a décidé d'entreprendre une carrière solo. Une expérience qui aurait pu sombrer dans les profondeurs de l'oubli, si le Californien n'avait eu la chance de rencontrer Patrick Mathé, boss du label parisien New Rose. Depuis, Russ cherche sa voie. Acoustique, elle lui permet de raconter des histoires richement imaginées qui évoquent très souvent le monde du cinéma. Electrique, elle devrait lui permettre d'effectuer une tournée sur le Vieux Continent en compagnie de son groupe. Un périple qui devrait suivre la sortie d'un nouvel album dont la sortie est imminente...

Que symbolise pour toi John Kerouac ?

A l'origine, sa littérature m'a beaucoup passionnée. J'étais alors âgé de 16 ans et il était devenu mon guide spirituel. Aujourd'hui, ma pensée a évolué, même si quelque part elle confesse toujours une certaine influence.

Pourquoi y-a-t-il une telle corrélation entre ton écriture et le cinéma dans tes chansons ? Te considères-tu comme un peintre du rock américain ?

Belle image ! Je n'y avais jamais songé. Peintre du rock américain, c'est vraiment bien tapé (rires). Pas comme Picasso quand même ! Pourquoi existe-t-il une corrélation entre mon écriture et le cinéma dans ma composition ? (...) Difficile à expliquer ! Autrefois, j'allais souvent au cinéma. Mon ex girlfriend adorait le grand écran et m'y entraînait en permanence. Cela pourrait être une explication. Mais aujourd'hui mon emploi du temps ne me permet plus d'assister aussi régulièrement à la projection de films. Je suis trop occupé pour me permettre ce genre de distraction. Bref, lorsque j'écris une chanson, j'imagine un scénario. Et développe des images dans ma tête. C'est sans doute pour cette raison que mes lyrics procurent une certaine sensation panoramique. Tu penses peut-être que cette perspective pourrait m'inciter à écrire des romans. Mais je suis trop paresseux pour me lancer dans une telle aventure. Composer une chanson demande beaucoup moins de temps que rédiger un bouquin. Et puis c'est mon mode d'expression. Je n'ai d'ailleurs jamais eu l'intention de devenir un romancier...

As-tu la nostalgie du Paisley Underground ?

Pas tellement? J'ai joué avec de nombreux musiciens qui ont participé à cette vague neo psychédélique. Mais je n'ai jamais appartenu à ce mouvement.

Est-ce que tu croises encore les autres musiciens du défunt True West ?

Rarement. J'ai encore rencontré le guitariste Richard Mc Grath et le batteur Steve Tackenham, quelque temps après la séparation du groupe. Mais plus Gavin Blair et encore moins le bassiste Kevin Staydohar puisque depuis il est décédé.

Que représentent pour toi des artistes comme Steve Wynn, Chris Cacavas ou John Wesley Harding ?

Ce sont d'excellents amis. J'ai joué avec Steve chez les Suspects il y a une bonne quinzaine d'années. Et depuis nous avons toujours gardé le contact. Nous nous téléphonons régulièrement faute de pouvoir nous rencontrer plus souvent. Il a participé à l'enregistrement de mon nouvel album. A ce sujet, j'ai une anecdote à te raconter. J'avais également invité son ex girlfriend Johnnette Napolitano pour assurer les backing vocaux et je m'étais débrouillé pour qu'ils ne se trouvent pas nez à nez. Evidemment, l'imprévisible s'est produit. Le gag ! Heureusement, ça ne s'est pas trop mal passé. Et finalement je crois qu'ils sont restés en bon termes. John m'a invité à coopérer à la réalisation de "Why We Fight". Et figure toi que je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter l'album. Il m'a pourtant envoyé le CD, mais ma girlfriend me l'a confisqué dès que je l'ai reçu (rires). Heureusement comme j'ai participé à toutes les séances d'enregistrements, je me souviens encore de son contenu. Chris, c'est aussi un pote. Avec Steve nous avons aussi participé à une tournée en Espagne, voici un peu plus d'un an. Nous n'y avons accordé que des sets acoustiques. En solitaire, en duo ou tous ensemble, suivant l'inspiration. Une chouette expérience.

Chris n'a pas participé à l'enregistrement de ton nouvel album ?

Non. Il était alors à l'étranger. Robert Lloyd assure les claviers. C'était déjà lui qui s'était acquitté de la plupart des parties instrumentales sur "Road Movie". Et il joue également dans le groupe de Steve. Nous sommes un peu une grande famille...

Cet opus devrait bientôt sortir quand même ! Quel sera son titre ? As-tu invité, hormis Steve et Johnnette de grosses pointures ?

Il s'intitule "Sweet Spot". Il devrait sortir incessamment. Il n'y révèlera pas de grosses pointures. Simplement des musiciens talentueux. Comme ceux qui composent mon groupe régulier, des gars qui m'accompagnent depuis plusieurs années...

Le style de cette œuvre diffèrera-t-il du précédent ?

Oui. Absolument ! Plus rock, plus électrique. Sur "Road Movie", mon inspiration était essentiellement orientée vers la country. D'ailleurs, j'envisage d'entreprendre une tournée qui passera par l'Europe pour le promotionner. Nous avons beaucoup répété et travaillé les arrangements. Et nous allons tenter de restituer ce climat ‘live’ avec un maximum d'intensité et d'énergie...

Même si ton futur semble embrasser des horizons plus électriques, tes racines me semblent plutôt plongées dans la country et le blues. Partages-tu ce point de vue ?

Teenager, j'ai vécu dans un climat spécifiquement country. Ce qui ne m'empêchait pas d'écouter les titres qui remplissaient les juke-boxes. Et puis, j'ai été progressivement converti au blues. Mais, finalement, je pense que j'étais surtout fasciné par la qualité des compositeurs et de leurs compositions. Des chansons qui viennent du cœur, comme celles écrites par Van Morrison. Cet artiste m'a toujours impressionné. Mais ce qui m'a le plus captivé au cours de ma jeunesse, c'est l'œuvre de Hank Williams. Etre capable d'écrire une chanson aussi intelligente, simple et directe que lui, correspond à un idéal. Si j'y parvenais, ce serait une consécration.

Sincèrement je pensais que tu allais me parler de Johnny Cash !

Je respecte beaucoup cet artiste. Il a écrit des chansons fabuleuses empreintes d'une grande honnêteté. Mais je pense que la première phase de sa carrière est la plus intéressante et aussi la plus inspirée. Je le vois encore affichant un regard terrible, s’accompagnant à la guitare sèche tout en chantant d'une voix désespérée et douloureuse "Ring Of Fire"… Mais aujourd'hui, il semble avoir perdu le feu sacré. Ou alors, il l'a légué à sa fille... De très étranges compositeurs de toute façon!

Pourquoi tant d'artistes américains signent sur le label français New Rose?

Je pense que l'explication repose sur la personnalité de Patrick Mathé. Grand fan de musique américaine, il est sans cesse à la recherche de nouveaux talents aux States. Il est réconfortant de rencontrer ce type d'homme d'affaire enthousiaste, compétent dans un milieu d'arnaqueurs qui se foutent complètement de ton travail et ne pensent qu'au fric. Lorsque Patrick parvient à dénicher un nouveau contrat pour son label, tu devrais voir son visage. Il irradie véritablement de bonheur.

Ca doit changer de la tronche d'enterrement affichée par Dan Stuart et Chuck Prophett !

Je connais Chris depuis l'âge de 17 ans. Il jouait alors chez les Wild Games. Et ce groupe a souvent ouvert les concerts de True West. Un excellent guitariste d'ailleurs. Chris était à cette époque un jeune kid passionné et plutôt ouvert. Mais il envisageait déjà de devenir une rock star. Et son attente s'est modifiée en conséquence au fil du temps. Triste, car dans le fond c'est un chouette gars. Quant à Dan, il est totalement fou.

Howe Gelb (Giant Sand) pense la même chose que toi !

Howe est un peu fêlé également, mais dans le bon sens du terme. J'apprécie beaucoup Howe. Nous avons partagé tout un temps une même passion pour le golf, lorsqu'il vivait à los Angeles. Il est même plutôt doué. Mais il exerçait ce sport dans un accoutrement pas possible. Un bonnet, des tricots, des chapeaux et autres fringues extravagantes. Tout le monde le regardait. Et ça l'amusait.  Mais comme il était très fort, il a fini par chercher quelqu'un de plus compétitif pour se mesurer à lui. Nous n'avons plus joué ensemble ensuite. C'est vrai que j'aime le golf, mais je n'ai jamais été tellement doué pour le pratiquer...

Version originale de l'interview parue dans le n° 20 (février 94) du magazine MOFO

 

 

Radiohead rame une nouvelle fois à contre-courant, puisque son prochain album, « In Rainbows » sera téléchargeable sur le net. Au départ, pas une nouveauté. Mais l’originalité procède de la faculté accordée à l’internaute de fixer le prix qu’il consent à payer pour cette opération, prévue le 10 octobre prochain. Même pour pas un radis. Il vous sera cependant demandé de suivre toute une série de démarches avant d’acquérir ce fameux opus. La proposition est limitée dans le temps. Alors, ne tardez pas ! J’ai cependant une crainte : pourvu que leur serveur tienne le coup !

Pour plus d’infos : http://www.inrainbows.com/Store/Quickindex.html

 

mardi, 02 octobre 2007 21:29

Hollywood Holiday Revisited

A l’instar de Dream Syndicate, Green On Red, les Long Ryders et Rain Parade, True West était une figure emblématique du mouvement appelé ‘paisley underground’, qui a sévi en Californie au cours des eighties. L’aventure de True West n’a cependant duré que 5 ans (1982-1987) et a d’ailleurs perdu tout son crédit vers 1985, lorsque Russ Tolman, le principal compositeur, a décidé d’embrasser une carrière solo. Cette compilation réunit les deux premiers albums de la formation, c'est-à-dire le mini elpee « Hollywood holiday », l’album « Drifters » (dans son intégralité) et trois démos produites par Tom Verlaine de Television en 1983. Le recueil inclut ainsi l’incontournable reprise du « Lucifer Sam » du Floyd. Parce qu’au cours des trois premières années d’existence, la formation était fort influencée par le psychédélisme. Pas la ‘flower power’, mais un psychédélisme sombre, de mauvaise augure, hypnotique. Celui de Quicksilver Messenger Service, par exemple. Mais aussi de Television. Pensez à « Marquee Moon » ! Chez True West, l’intensité électrique était alimentée par la conjugaison de deux guitares. Celles de Richard McGrath et de Russ Tolman. Des échanges rappelant même le Crazy Horse de Neil Young ou encore les Byrds. Le tout rongé par le vocal dramatique de Gavin Blair. La compile est enrichie d’un booklet réunissant des photos d’archives, mais surtout de notes explicatives.