Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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All Under Heaven

What lies ahead of me

All Under Heaven est un groupe alternatif/shoegaze qui s'est formé à Freehold, dans le New Jersey, en 2017. A sa tête, l'auteur-compositeur Nick DeFabritus. D’ailleurs, à l’origine, il s’agissait de son projet solo. Et auparavant, il militait au sein d’une formation baptisée Shackle.

Après avoir gravé quelques demos, singles et Eps, mais aussi accompli de nombreuses tournées, le band a décidé de sortir son premier elpee, « What lies ahead of me », un disque qui réunit anciennes et nouvelles compos.

Si à ses débuts, All Under Heaven gravitait dans la sphère purement shoegaze, sa musique a assimilé d’autres influences, puisées notamment dans l’indie rock. Et puis elle a intégré davantage d’électronique, et notamment des synthés et des pads. Une évolution à laquelle n’est pas étranger Wyatt Oberholzer, un collaborateur de longue date.

Côté thématique, sur ce long playing, le quatuor explore les thèmes de l'amour, de la perte et de l'amitié.

Extrait de » What lies ahead of me », « Receiving Certain Answers » est en écoute ici

Podcast # 47 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Glass Egg

In case I forget you

Glass Egg c’est le projet de la chanteuse/guitariste Emilia Glaser et du bassiste Julian Stefanzick.

Ils ont tous deux grandi dans la banlieue de Seattle, fréquentant les salles de spectacles et les festivals de musique de la ville pendant leurs années de lycée, se croisant, sans le savoir...

Ce n’est qu’en 2017 qu’il se sont rencontrés. A l’université. Ils sont alors devenus des amis proches et ont commencé à collaborer.

Emilia explique :

‘Je suis vraiment fière de ce que nous avons pu faire ensemble avec Glass Egg et de la façon dont le projet a grandi grâce à l'adaptation du son, tout en restant fidèle à mes débuts en solo. Julian m'aide vraiment à me dépasser musicalement, tout en respectant ma vision musicale…’

Si la musique de Glass Egg flotte quelque part entre dream pop et shoegaze, les mélodies rêveuses et les paroles sincères d’« In Case I Forget You » résonnent à travers les émotions de l'amour, de la nostalgie et de la mémoire. Qu'il s'agisse d'un amour perdu ou d'un moment chéri, cette compo capture la beauté douce-amère du souvenir

Issu de cet Ep, « Back to me » est en écoute ici

Podcast # 47 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Bibi Club

Feu de garde

Écrit par

Bibi Club est un duo québécois réunissant Adèle Trottier-Rivard (NDR : ex-membre du tout premier groupe scout exclusivement féminin au Canada, the Guides) et Nicolas Basque.

A l’écoute de sa musique on pense immédiatement à Stereolab. Encore qu’en creusant un peu, on y rencontre des références empruntées à Moondog et Suicide. Mais, alors que le groupe de Laetitia Sadier se sert de son expression sonore pour véhiculer ses considérations anticapitalistes, Bibi Club s’inspire de la vie quotidienne.

« Feu de garde « constitue son second elpee », un disque dont la musique minimaliste et intimiste possède un feeling insulaire. Les bruits et les voix souvent en français, parfois en anglais, s'entremêlent sans se heurter, se superposent même, renforçant l’impression qu’il s’agit d’une conversation privée entre partenaires de vie, tout en s'immisçant dans l'univers des rêves et des jeux de l'enfance.

Et le tout bénéficie d’arrangements soignés, produits notamment par de minuscules boîtes à rythmes et des interventions de flûte. Pourtant, Bibi Club se sert autant de la guitare électrique (parfois en picking ou aux tonalités oscillatoires) qu’acoustique, mais adopte aussi, selon les plages, un rythme de bossa nova, de cha-cha-cha, de valse ou carrément implacable, lorsqu’il n’ose pas l’une ou l’autre ballade confessionnelle. Et puis, les sonorités peuvent se révéler surprenantes et en même temps accrocheuses. 

Un bien bel album !

Emission Inaudible podcast 38 et 41

Inaudible est également disponible sur Deezer et Spotify

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https://www.deezer.com/fr/show/1001021432

 

The Third Sound

Most perfect solitude

Écrit par

« Most perfect solitude » constitue le sixième elpee de The Third Sound, un groupe berlinois drivé par le musicien et compositeur islandais Hakon Adalsteinsson. Le titre de l'album est une phrase extraite du ‘Frankenstein’ de Mary Shelley découverte par Hakon dans le journal intime de Werner Herzog intitulé ‘Of Walking In Ice’.

Cocktail savoureux de psychédélisme, shoegaze, post-punk et rock gothique, la musique fluctue entre lumière et ténèbres, puisant essentiellement ses références chez Jesus & Mary Chain et Spiritualized.

Voix sombres en suspension trempées dans la réverbération ou désabusées, orgue rogné, vintage, guitare fuzz et lancinante, mais encore drumming hypnotique et syncopé alimentent, en général, l’expression sonore.

Cependant, le groupe a le bon goût de sortir des sentiers battus. A l’instar d’« Another Time, Another Place », dont le guitares jangle-pop chatoyantes réveillent une saveur tellement appréciée chez les artistes signés sur le label Flying Nun, au cours des 80’s. Puis de « Don’t Look Back » qui nous propulse quelques « Decades » dans le passé.

Mais surtout tout au long de l’excellent « Wasteland », une piste qui décrit une vision cauchemardesque d’une ville en ruines.

Enfin, l’opus s’achève par « Departure »., une mélopée dont le titre est particulièrement judicieux.

Emission Inaudible podcast 24

Inaudible est également disponible sur Deezer et Spotify

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BODEGA

Our Brand Could Be Yr Life

Écrit par

Il y a 8 ans, la formation répondait au patronyme Bodega Bay. Et c’est à cette époque que le groupe new-yorkais a composé 33 titres dont certains figurent sur ce « Our Brand Could Be Yr Life ». Mais ces morceaux avaient été enregistrés sous une forme lo-fi. Ce sont donc de nouvelles versions complétées par de nouveaux titres qui garnissent donc sur cet opus, un peu comme si un réalisateur de cinéma avait recommencé un vieux film et lui avait ajouté et enlevé quelques scènes.

Sur cette nouvelle mouture, il n’y a donc plus que 15 plages. Et les anciennes compos ont bénéficié d’arrangements fortement remaniés. Par exemple, « Tarkovski » inclut un solo de Ryan sous forme de jam. Et « Set The Controls For The Heart of the Drum » (NDR : serait-ce un clin d’œil adressé au « Set the control for the heart of the sun » du Pink Floyd » ?) est plus long et plus percutant. En outre, y figure un sketch absurde en milieu de parcours. On épinglera également « G.N.D. Deity », une piste qui reflète la fascination de Belfiglio, le chanteur/guitariste, pour la relation entre le sexe et la technologie. Et cette composition dansante dans l’esprit des B52’s est vraiment irrésistible (le clip est disponible ici).

Bref, sur ce long playing, Bodega nous livre un post punk abrasif et tranchant, imprimé sur des rythmes saccadés ; cependant mélodiques, ses compositions véhiculent des accents indie, dance, shoegaze, rock slacker et psychédéliques.

Emission Inaudible podcast 17

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Black Paper Plane

From dark and beyond (Ep)

Écrit par

« From dark and beyond » constitue le second Ep du groupe tournaisien, Black Paper Plane.

Il s’ouvre par « Ben », une compo parue en single qui rend hommage au meilleur ami du chanteur, décédé tragiquement lors d’une opération cardiaque. Tempêtueuse, très électrique, elle déferle, se déchaîne et libère une puissance de feu.

Tout en feeling, « Maelstrom » est interprété, à la sèche, en picking.

L’Ep recèle trois titres chantés. Tout d’abord « Black Box ». Caractérisé par sa jolie mélodie, il monte en crescendo, dans l’esprit de Metallica. Un spectre qui hante également « Across the univese » (NDR : rien à voir avec la chanson des Beatles !), une piste qui s’ouvre sous la forme d’une ballade tramée sur une gratte acoustique alors que bavarde, la ligne de basse se profile en contrepoint ; puis, à mi-parcours, le morceau monte en intensité et se complexifie. Les guitares s’électrisent et le drumming fluctue ente violence et amplitude. Avant que le soufflé ne retombe. Et enfin, « Not too late », une plage plus pop/rock. D’abord atmosphérique, elle change de cap au moment où les sixcordes construisent une trame élaborée.   

« Cosmo » s’ébroue au cœur d’un univers sonore intimiste entretenu par une guitare électrique jouée en picking (Durutti Column ?), puis nous replonge dans un post rock aux fluctuations climatiques et s’achève par un petit solo cosmique (NDR : pas étonnant, vu le titre) …

« Home II » se distingue par des arpèges de sonorités à la mandoline (And Also The Trees ?) qui succèdent à des arrangements de cordes alors que la ligne basse s’insinue en réitérant ses contrepoints. Et lorsque le drumming prend de l’amplitude, le soliste en profite pour opérer un envol final…

Emission Inaudible podcast 31

Inaudible est également disponible sur Deezer et Spotify

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Humanist

On the edge of a last and lonely world

Humanist, c’est le projet du multi-instrumentiste, auteur compositeur et producteur londonien, Rob Marshall. Cet ex-guitariste d’Exit Calm est également le coauteur d’un album de feu Mark Lanegan.

En 2020, il avait gravé un premier opus –un éponyme– pour lequel il avait reçu le concours de nombreux chanteurs, dont Dave Gahan (Depeche Mode), Mark Gardener (Ride) et Mark Lanegan…

Originaire de Teesside, Rob a grandi dans le nord-est de l'Angleterre, une terre de hauts fourneaux, d'estuaires pétrochimiques et de cieux brûlants.

Ce cœur brisé de la révolution industrielle vient de sortir son second long playing, « On the Edge of a Lost and Lonely World », et de nouveau, lors des sessions, il a bénéficié de la collaboration maints vocalistes dont Isobel Campbel, Ed Harcourt, Tim Smith (Midlake), Peter Hayes (Black Rebel Motorcycle Club) et son ami fidèle, Dave Gahan…

Sur cet elpee, Rob explore des thèmes existentiels tels que la vie, la mort, l’espoir, la souffrance et la rédemption.

Brumeuses, les sonorités de guitare glissent et scintillent, créant des textures subtiles et délicates à l’aide de mélodies atmosphériques, turbulentes, vulnérables ou introspectives...

Podcast # 46 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Sungaze

Freer than I could be (single)

Originaire de Cincinnati, dans l’Ohio, Sungaze est le projet des époux Ian Hilvert et Ivory Snow.

Hilvert a entamé ses études musicales à l'âge de 12 ans, lorsque des amis l'ont incité à apprendre à jouer de la guitare. Puis, il a  milité au sein de plusieurs combos de la scène punk et métal de Cincinnati avant de se lancer dans ce nouveau projet.

Le parcours d’Ivory est plus romantique. Dès son plus jeune âge, elle rêvait de laisser sa marque sur le monde sous la forme de chansons. Cependant, elle n’a vraiment trouvé sa voie que lorsque Hilvert a offert à Ivory une guitare artisanale qu’il avait fabriquée, pour fêter son vingt-sixième anniversaire, et lui a appris quelques accords simples.

Les paysages sonores luxuriants sont alimentés par des sonorités de guitare tour à tour chatoyantes, planantes ou rugissantes et traversés de voix éthérées imprégnées de réverbération rayonnante, tout en donnant naissance à des mélodies élégantes, obsédantes et introspectives.

Le backing group du band implique Angela Colvin à la basse, Zach Starkie à la guitare rythmique, Justin Van Wagenen à la batterie et Charlie Hausfeld aux claviers, afin de dynamiser les compos complexes de Sungaze qui libèrent une énergie à la fois puissante et éthérée.

Après avoir gravé deux albums et quelques singles, Sungaze s’apprête à publier un nouvel opus ce 30 août 2024.

Son nouveau single, « Freer than I could be », est disponible  sous forme de  clip

Podcast # 46 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Aurelia Aurita

The sound of a heart beating (Ep)

Écrit par

Aurelia Aurita, c’est le nom scientifique de la méduse commune, également appelée méduse lunaire

Mais c’est aussi le patronyme choisi par une jeune formation issue de Camberra, en Australie, dont le cœur bat quelque part entre dream pop, shoegaze et rock alternatif.

Depuis septembre 2023, la formation a gravé plusieurs singles et trois Eps, dont « Spiraling », « The sound of a heart beating » et « 160mg C8H10N4O2 !! »

Les 3 Eps d’Aurita d’Aurelia Aurita sont en écoute sur le Bandcamp du groupe, que vous retrouverez aisément en cliquant sur son nom, dans le cadre ‘Informations complémentaires’.

Podcast # 46 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Moon Void

All is not lost (Ep)

Écrit par

Moon Void (Trad : le vide lunaire) est originaire de Tapei City, à Taïwan.

« All is not lost » constitue son second Ep, il fait suite à « Overture », paru en août 2022.

Les musiciens s’expriment :

‘« All Is Not Lost » reflète le dialogue essentiel que nous entretenons avec nous-mêmes. Ce n'est qu'aux heures les plus sombres que nous réalisons que la véritable mélodie se trouve en nous-mêmes. Nous avons l'occasion de découvrir la nouveauté, le doute, le chaos et, espérons enfin faire la paix avec nous-mêmes…’

En pratique, la Lune peut quasiment toujours être considérée comme entourée par le vide. Donc, tout n’est pas perdu…

Extrait de cet Ep, le titre maître est en écoute là 

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