Les larmes de Christine & the Queens

Christine and the Queens propose son nouveau single, « Tears can be so soft », qui figurera sur son prochain album, « Paranoïa, Angels, True Love ». Cet elpee sortira le 9 juin prochain. Accompagné d’un clip tourné à Los Angeles et à nouveau réalisé par…

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Le piano romantique de Gia Margaret…

Artiste multi-instrumentiste basée à Chicago, Gia Margaret, publiera son nouvel opus, « Romantic Piano », ce mai 2023. ‘J'ai écrit Romantic Piano avec un esprit de débutante’, déclare l’artiste. ‘Pour ce projet, j'ai pensé : 'Et si je pouvais effacer de ma…

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The Waterboys
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Dark Globe

Nostalgia for the future

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Tournez casquette, voilà Dark Globe ! Imaginé par les deux larrons Peter Diggens & Matt Frost, ce projet a tout pour laisser interrogatif. Les deux artistes reconnaissent pour influences majeures AC/DC, My Bloody Valentine, Kraftwerk et Jeff Mills, entres autres. Ils sont pourtant catalogués dans la dark-house ou l’underground pop (?). Ces nostalgiques de Culture Club essayent d’étonner en proposant des associations d’artistes tels que : Boy Georges (« Atoms ») et sa pote Amanda Ghost (« Break My World ») ou Imogen Andrews & Tom Verlaine (« Everybody Fades ») sans aucune envie de moquerie has-been.

Ce petit monde s’est rencontré lors de soirées enfumées organisées dans les différentes boîtes à la mode d’Angleterre où ils y jouent chacun leur tour voire ensemble. Dark Globe est réellement nostalgique des 80’s et surtout des sonorités immortalisées à cette époque. Leur premier sample date de cette période au cours de laquelle l’androgyne Boy George avait décidé de visser ces chapeaux ridicules sur la tête. Pour l’éternité… Outre sa volonté manifeste d’entretenir des liens d’amitié, « Nostalgia For The Future » trahit une réelle envie de proposer du son de qualité, mais malheureusement à part dans un endroit clos, enfumé et suintant sous les ‘light shows’, je ne vois pas d’autre situation pour essayer de capter l’âme susceptible de s’en extraire. Les 12 plages défilent et rien n’y fait, elles n’accrochent pas. On est ballotté maladroitement de ‘beats’ dance en mélodies aériennes. Ni le rythme balancé, ni la douceur, ne parviennent à se forger une place. On s’ennuie vite de ces fluctuations d’harmonies. Un opus face, décevant et peu novateur.

Grinderman

Grinderman

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Tremblez chers amis, le Nick Cave nouveau est arrivé. Et il en a plein les bottes. Flanqué de quelques-uns de ses acolytes, mauvaises graines notoires, le chef de meute ne supporte plus l'adversité et ratiboise irrémédiablement la concurrence. Vous l'aurez compris, pas de quartier. Dès l'entame, on sent le bougre prêt à régler tous ses comptes, affronter les plus malins de ses démons. ‘Flanquez-moi dehors tous ces suceurs de sang’ semble-t-il hurler à la lune, moustache hirsute et bave aux commissures. Les premières mesures de "Get it on" paraissent annoncer un imminent déluge. Et cela ne manque pas. Dès lors, le torrent déferle comme la lave rafle tout sur son passage. "No Pussy Blues", qui suit, suinte la férocité et le larsen qui la traverse, suinte la hargne du mec en manque de cul. Damn !!! Et l'électricité jaillit dans toute sa violence. Nouvelle identité pour un retour à la base, un pèlerinage à la source a-t-on perçu chuchoter dans les couloirs. Sans une once de compromis, comme au bon vieux temps de Birthday Party (les fans en défaillissent déjà). Aller-retour incessant entre plages plus apaisées mais toujours sous extrême tension et délires psychomaniaques en transe ("Depth Charge Ethel"), cette plaque fracasse en éclats une bonne dose de certitudes. Here comes the Grinderman...



Various Artists

Our latin thing 2

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Poursuivant son entreprise de réédition du label historique de la salsa, ce deuxième tome d’« Our Latin Thing » a pour mission d’attirer l’attention de l’auditeur vers les prochaines sorties Fania. L’influent dj anglais Gilles Perterson va inaugurer la « Dj-series » consacré au label, où le connaisseur fera découvrir aux curieux quelques pépites récemment déterrées. Excepté le génial « Come and get it » de Ralph Robles, la sélection néglige le boogaloo pour s’aventurer du côté du latin jazz (Willie Colon, Willie Rosario, Monguito Santamaria) et quelques salsas destinées aux dancefloors (Eddie Palmieri & Cal Tjader, Johnny Pacheco). Une grosse partie est réservée aux chanteurs phares du label : Joe Bataan et une reprise baroque de « Shaft », le phrasé magique d’Hector Lavoe, l’énergique Celia Cruz et le crooner Ruben Blades. Le tout à prix réduit.

Pillow

Explicit No Lyrics

Écrit par

En janvier 2005, Pillow sortait un premier CD intéressant et prometteur. Cet album instrumental était certes affilié à un post-rock parfumé de cold wave, mais s'en démarquait par le format court des compositions et l'optimisme ambiant. « Explicit No Lyrics » épouse les mêmes options et malgré les deux années écoulées, l'auditeur ne sera pas dépaysé en parcourant ces cinq plages. Signalons simplement que les claviers gagnent un peu d'espace et que le groupe durcit le ton, notamment en mixant la rythmique plus en avant et en adoptant quelques sonorités brutes. Pillow maintient donc un bon niveau de qualité et son dernier-né mérite une place respectable dans un genre musical où quantité de groupes se sont engouffrés entre-temps. Le seul défaut de cet opus est sa brièveté : à peine 23 minutes. Un peu court, jeunes hommes!

 



After

Endless Lunatic

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Ce n'est pas encore avec cet album que votre serviteur méritera la médaille de vitesse pure. Il date en effet de 2005. Pour ma défense, vous n'avez sans doute pas encore eu le loisir de lire une quelconque chronique consacrée à ce disque, écrite dans la langue de Molière. Et pour cause, ces Polonais n'ont toujours pas déniché de distributeur chez nous. Pourtant, on est en présence d’une production à la fois très réussie et fort attrayante. Signalons d'abord que l'un des membres permanents du groupe, le bassiste Mariusz Ziolkowsk, est aussi un des nouveaux venus chez Quidam 'nouvelle formule'. Et le genre musical d'After évolue justement au confluent de la dernière création de ce groupe et de l'excellent Riverside. De ce dernier, on retrouve la flamboyante sobriété toute émotionnelle. Il faut toutefois préciser qu’After propose une musique, certes souvent mélancolique, mais moins tourmentée et plus pop que Riverside. De Quidam, on retiendra l'élégante sérénité et les mid-tempos très mélodieux. Penser qu’After suit le sillon creusé par Quidam serait toutefois une erreur, puisque cet album est antérieur au « SurRevival » de son compatriote. Assez remarquable, cet opus propose huit très bonnes compositions pop/prog chantées par une voix belle et chaude, arrangées et interprétées de façon magistrale. Quatre d'entre elles pourraient sans complexe accomplir une carrière honorable sur les bonnes ondes FM. Ces chansons sont suivies d'un long instrumental contrasté, rehaussé par l'intervention de deux guests notoires : Jozef Shrzek (SBB) aux claviers et Colin Bass (Camel) à la basse. Production irréprochable ainsi que livret superbe et très complet parachèvent ce petit joyau auquel il ne manque pas grand-chose pour être absolument incontournable.



The Hot Puppies

Under The Crooked Moon

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Quand une tribu de Gallois sort les clés à molette et change la tuyauterie pour un modèle vieux de 15 ans, on se retrouverait presque en plein épisode de ‘Ma sorcière bien aimée’. En réglant son vibrato à la hauteur de ses hormones, Becky Newman exhume les bals de promo et préconise le pelotage. Clins d’œil et fard à paupières paradent pour la grande première confortablement blottis à l’arrière d’une ‘delorean’ fraîchement débarquée et c’est l’émeute version disco pop. Les twin-sets et tweed ‘chanelisés’ peuplent un juke-box de tubes édulcorés (« Terry », « Green Eyeliner », «The Drowsing Nymph ») où batifolent des stances légères (« The Bottled Ship Song ») et des milk-shakes conçus pour les quarts d’heure américains (« Love In Practice, Not Theory »). Flash-back dans les dancings du baby boom et ses adeptes du badinage où la maison Hot Puppies fournit allègrement ses cocktails sans pour autant être à cours de stock rythmique. L’anachronisme est de mise mais ça vaut bien le coup d’œil.

Colleen

Colleen et les Boîtes à Musique

Il ne s’agit pas du troisième album de la Française, mais d’une commande de l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture. Une carte blanche, en fait, qui regroupe 14 titres composés sur base d’un leitmotiv simple : celui, tintinnabulant et mécanique, de la boîte à musique. Après le glockenspiel, la viole de gambe et le sampling à tire-larigot de tout ce qui sonne acoustique, Cécile Schott s’est donc lancé dans ce projet original, sans aucun doute délicat. Quatorze ritournelles au parfum lancinant de l’enfance, qui donnent envie d’aller chasser le Snark. En superposant et mixant plusieurs couches de mélodies jouées par ces appareils miniatures, Colleen bâtit sans emphase une authentique cathédrale sonore : sous ses voûtes accueillantes le touriste que nous sommes se tait, et admire le travail. Mieux que les fonts baptismaux en marbre de Villefranche, cet EP se visite avec la déférence qu’on réserve d’habitude aux plus grands bâtisseurs. Pourtant, seule et sans aucune vanité ni boulimie instrumentale, Cécile Schott parvient à chacun de ses disques à nous émerveiller. Le sampler, il est vrai, s’avère un compagnon de (bonne) fortune… Mais derrière la machine on retrouve Colleen ; et son âme est si belle qu’on la rêverait en Belle au Bois Dormant… (…) Ne nous emballons pas dans d’éternelles jérémiades sur la mélancolie et l’affreuse solitude qui tenaillent nos pitoyables existences, ce n’est point le moment. Il n’empêche que des boîtes à musique ne suffiront sans doute pas à réveiller l’enfant qui est en nous, et de là l’innocence perdue. Ca se discute, certes, jour après jour, mais là c’est une toute autre histoire, à suivre tous les midis sur TV5.

 

 



Beehoover

The Sun Behind The Dustbin

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Beehoover nous arrive du fin fond de l’Allemagne, en envoi prioritaire depuis la très exotique Esslingen Am Neckar. Ce n’est pas une nouvelle marque d’aspirateurs ni du slang de salon mais une filiale de Voodooshock, un club de doom germanique. Miam. Tenue par Claus-Peter Hamisch et Ingmar Petersen, l’agence propose de multiples options (heavy metal, folk psyché, doom) pour une palette d’exils instantanés. Une bonne pêche pour Southern, fana de bestioles ‘dysthymiques’ et de réfugiés prolifiques. Mais c’est aussi la saison des duos et du retour aux sources (basse/batterie) dans laquelle s’époumonent nos cousins germains et expatriés de Voodooshock pour un premier emménagement en terre anglaise chez le sous label Exile On Mainstream. Les humeurs changeantes, progressives ou étriquées, raclent des cloisons caustiques pour un cours d’anatomie pathologique. Indubitablement accessible aussi bien pour des pré-pubères crasseux que pour des centenaires moulés dans la résistance, la galette vous fait cracher les glaires, cultiver les toms et déchirer les phalanges. Une belle ossature pour un squelette.



The Long Blondes

Someone to Drive You Home

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Patinage vintage recherche désespérément guitares baladeuses pour relation glamour. Munie de son rouge à lèvre flamboyant, Kate Jackson fait l’amour au micro et maquille le dancefloor de paillettes new wave. Synthétisant les années 80 et ses couleurs psychédéliques, la frontwoman applique son fond de teint à la Debbie Harry et déhanche sa voix telle une Chrissie Hynde nouvelle génération. L’équipe technique de Sheffield envoie son plein d’électricité dans les gambettes et le quintet peut alors jouer un revival de la scène rock glitter. Des cordes sorties tout droit d’un garage, une basse sensuelle et une rythmique pétulante miroitent sur des boules à facettes dont les reflets rétro s’allongeraient jusqu’aux rimmels waterproof. Honneur donc aux œstrogènes qui se bichonneront de ces mélodies charnelles « Heaven help the new girl », tandis que les allumeuses exhiberont leur soutif sur les tubes « Once and Never Again » et « Only Lovers ». L’album est donc à prendre comme la panoplie d’une Betty Boop armée, fréquentant les motards tatoués et le gratin de la coquetterie.

 

 

Storybox

A fool s attempt

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Classieux mélange distillé par ce quatuor néerlandais. Une patte toute personnelle mêlant banjo, cuivres, accordéon, guitare électrique, piano et synthé, le tout avec un bon goût surprenant. Un parfum susceptible de rappeler les derniers travaux solos de Tom Petty, mais doté d´une personnalité clairement marquée.

Si l’album s’ouvre par le velouté « The Thought We Had », la suite s’avère bien plus surprenante. Et en particulier la plage « I Wanna Know ». A cause de l’intro électrique, de cette guitare pleine de flanger et d’un synthé entêtant, instrumentation qui tranche au milieu de l´ambiance folk/country générale. Un cocktail parfaitement maîtrisé comme sur le très beatlenesque « Not Easy, Falling (With A Strange Delight) ». On relèvera aussi de petites perles comme l’émouvant « Our Little Home », pour lequel la voix est sobrement accompagnée d’un piano, et le final instrumental « Vernon », emmené par un duo échangé entre la pianiste Helge Slikker et le trompettiste de Calexico, Jacob Valenzuela. D’autres ‘guests’ ont également participé aux sessions d’enregistrement, et notamment Gwen Cresens, accordéoniste chez Sexteto Tanguedia, la talentueuse vocaliste Lies Visschedijk ou encore Filip Jordens.

Un tiers folk, un tiers country, un tiers Beatles ? Ou juste Storybox, tout simplement.