Quelqu’un se cache dans le CIEL !

Le groupe CIEL dévoile aujourd'hui son nouveau single "Somebody". Ce titre hyper catchy dégage une énergie contagieuse avec ses guitares brutes et ses rythmes de batterie endiablés. La voix douce et émotive de Michelle Hindriks exprime un désir ardent de…

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27 fois oui pour Fake Indians…

« 27 Okay », c’est le second single extrait de l’elpee de Fake Indians, qui paraîtra après l’été. L'album a été produit, enregistré et mixé par Sebastian Omerson au Number Nine Studio. Depuis quelques années, les Fake Indians explorent, de long en large,…

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Morrissey
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Only Crime

Virulence

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Back of the dream team ! Anciens parrains de notre adolescence punk/hardcore, les membres de cette équipe de vieux briscards se réunissent, pour la deuxième fois, sous le pseudo peu fraternel d’Only Crime. Après avoir commis un premier opus intitulé « To The Nines », l’équipe de gros bras nous propose « Virulence », un disque enregistré sur le label Fat Wreck Chords. Pour rappel, Hagfish, Gwar, Black Flag et Good Riddance (pour ne citer qu’eux) incarnent la genèse de cette tribu, responsable depuis les années 80 d’un flux de cris et de flots de sueur. Comme tout bon album de ce genre, le riff engagé de la basse pose la première brique de l’édifice ; suivi de près par des muscles cognant fûts et cordes. Ca sonne comme au bon vieux temps, sauf qu’à cette époque notre foi juvénile semblait moins exigeante. Le mur prend des hauteurs qu’une guitare bien tranchante aurait dû casser afin de nous livrer la sensation de liberté tant attendue. Il n’en est rien, les maçons triment sans qualité transcendante en construisant un rempart froid et inaccessible. Hurlements et grattages quasi psychotiques forment cette chimère musicale de 28 minutes, mal finie et vite fatigante. Le style frôlant parfois le rock californien abreuvera avec plaisir les oreilles des nouveaux ados, confirmant au passage bien fièrement l’adage : ‘Avant c’était mieux !’ On vous jure pourtant qu’avant ces musiciens-là, c’était de la bombe ! Quoi … ? Vieux con ?



Sleazy Days

Evolution Ep

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Dès les premières notes d´« Evolution », on ne peut s´empêcher de penser au « Gimme gimme gimme » d’Abba, récemment samplé par Madonna sur le titre « Hung up ». Mais la musique de Sleazy days se révèle par la suite beaucoup moins disco, même si elle demeure aussi dansante. Les membres du trio français la définissent eux-mêmes comme un projet hybride. Il est vrai que les six titres de cet Ep empruntent aussi bien à l´électro qu´au rock. Pas étonnant lorsqu´on sait que le groupe avoue avoir été bercé par des artistes tels que Depeche Mode, The Chemical Brothers, Fischerspooner, Nirvana ou encore Korn, dont un des titres a d´ailleurs récemment été remixé par Sleazy Days. Le combo a puisé dans ces multiples influences pour se construire un style original et efficace. Que les morceaux soient plus pops (« A job »), plus rock (« Walk to Freedom »), ou plus électro (« A job Part 2 »), ils sont tous d´excellente facture. La formation semble connaître la subtile recette qui donne naissance à la chanson réussie. La voix de Steve C., évoquant celle de Fred Durst (chanteur et leader de Limp Bizkit) semble en être un ingrédient majeur. Les rythmes new-wave et les refrains accrocheurs également. La musique de Sleazy Days pourrait bien devenir rapidement indispensable aux soirées branchées. Notons que leur deuxième album devait sortir très prochainement. Nous l´attendons, en tout cas, avec impatience...

 

 

 



Cornflakes Heroes

Off with your heads

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Originaires de Caen, les Cornflakes Heroes proposent un premier album destiné à réchauffer les oreilles, les pieds et les mains ; une œuvre à l’efficacité aussi énervante que redoutable. Pourquoi énervante ? Parce qu’on a l’impression que cet indie rock sautillant a été conçu avec une désinvolture enfantine dans l’unique but de plaire à tout le monde. Pourquoi redoutable ? Parce qu’il n’y a rien de plus difficile que de plaire à tout le monde en laissant extérioriser ses pulsions enfantines et, surtout, de réussir son pari. Inutile de chercher midi à quatorze heures : la séduction est instantanée. Frais, élancé et discrètement déjanté, l’album ne contient pas la moindre faille rythmique et, le temps de douze titres, nous emmène aussi bien au pays des Velvet que sur la terre des Pavement, voire dans les plaines ondulées des Clap Your Hands Say Yeah pour son côté pop-folk lunatique. Déversant nonchalamment leur enthousiasme dans chaque accord et chaque refrain, les deux amis d’enfance qui nous font déguster ces cornflakes ont parfaitement saisi l’importance de ne pas rajouter trop de lait pour ne pas faire déborder le bol. On s’amuse, on se détend, on s’étonne… On apprécie la clarté, la vivacité et la rigueur de cette mixture qui ne se ramollit jamais.

Aaron Stout

Queens live in caskets

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Comment classer l´oeuvre de ce jeune songwriter débarquant d´outre-Atlantique ? Pour vous donner une vague idée, on pourrait parler de ‘folk-country-psychédélique’. Pourtant, les artistes ont toujours haï les étiquettes, surtout lorsqu´elles veulent tout et ne rien dire ! Encore pourrait-on simplement utiliser le terme ‘lo-fi’ pour cet album paru depuis 2004, mais seulement distribué chez nous aujourd’hui. Un travail réalisé pratiquement seul par Aaron Stout, ‘entre ma chambre et ma cave’, comme il le dit lui-même. C´est Stout en personne qui se réserve tous les instruments, si l´on excepte les quelques notes de slide guitar apportées par Matt Frick.

« The Coronation » ouvre le bal par une frappe de batterie lourde comme du plomb et un theremin strident. Le theremin, c´est cet instrument aux sifflements étranges qui a connu son heure de gloire grâce aux « Pet Sounds » des Beach Boys et au « Whole Lotta Love » de Led Zep. Un outil de savant fou dont Stout use voire abuse, mêlant ballades acoustiques et sonorités zarbis, de l´extrêmement lo-fi « Space Station » à ce « Fountain Of Youth » chuchoté, sans oublier ce final totalement à contre-pied qu´est l´électro « Story Of My Life ». Si ce cocktail est quelque peu déroutant, on ne peut qu´être subjugué par la voix torturée et dépressive de Stout. C’est d’ailleurs elle qui domine réellement cet album et laisse entrevoir un futur intéressant pour cet artiste atypique.



Phillip Walker

Going back home

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Ce "Going back home" constitue sans aucun doute le meilleur album de blues paru en ce début 2007. Phillip Walker est aujourd’hui un vétéran. Il fêtera, en effet, bientôt ses 70 ans. Né à Welsh en Louisiane, il a passé sa jeunesse à Port Arthur, au Texas. Il a accompli ses premières sessions en compagnie de Roscoe Gordon et de Clifton Chenier. Depuis 1959, il vit à Los Angeles où il a acquis une réputation internationale et enregistré un bon nombre d'albums. L'idée maîtresse de ce "Going back home" impliquait un retour de l’artiste à ses sources. A la musique de la Louisiane et du Texas qui l'ont tant inspiré. Randy Chortkoff a mis tous les meilleurs musiciens de son écurie Delta Groove à sa disposition : les Hollywood Blue Flames, le drummer Richard Innes, le pianiste Fred Kaplan ainsi que l’harmoniciste Al Blake ; mais également les excellents Jeff Turmes et Rusty Zinn, respectivement bassiste et guitariste.

Phillip ouvre l’opus par le "Lying woman" de Percy Mayfield. Un démarrage dans le plus pur funk, digne d’un big band. Rusty se charge de la rythmique tandis que David Woodford et Turmes se réservent les saxophones. Phillip chante d'une voix émouvante mais décontractée. Il prend son envol, en économisant les notes qu’il arrache littéralement au couteau de ses cordes. Pour attaquer le "Mama bring your clothes back home" de Lowell Fulsom, il passe alors au plus pur style west coast. Une adaptation très sophistiquée, très swing, au cours de laquelle sa guitare, plongée dans une ambiance cabaret parfaitement restituée, se révèle absolument délicieuse. Les musiciens se procurent leur ticket de chemin de fer et s’embarquent vers le Sud. Le rythme est saignant tout au long de "Mean mean woman". Fred Kaplan se démène au piano tandis que la guitare largement amplifiée de Zinn  prend le large. La voix de Walker est absolument superbe. Il la module, la force, lui fait vivre son texte. Elle se révèle même audacieuse et irrésistible tout au long du "Blackjack" de Ray Charles. Il chante alors sur un tempo très lent, dialogue avec sa guitare, la fait hurler, agoniser, éclater. Du grand art! Randy Chortkoff a signé trois chansons pour Phillip. Notamment "Honey stew". Un boogie blues vivifiant. Zinn s’y déchaîne pendant que Rob Rio assure aux ivoires. "Lay you down", également. Un R&B bien cuivré destiné à servir de théâtre aux joutes en relief opérées entre les deux gratteurs sortis de leur réserve. Une émotion pure nous envahit, lorsqu’il fait revivre Sam "Lightnin' Hopkins sur "Don't think 'cause you're pretty". La version est poignante, saisissante. L'harmonica d'Al Blake y apporte une pointe de tristesse évidente. Un très grand moment ! Nous nous attardons dans le sud profond pour le "Leave my money alone" de Lonesome Sundown. Une plage subtilement rythmée, imprégnée par ce son Excello rencontré à Baton Rouge. Jeff Turmes trace une ligne de basse imparable. Cette situation a le don d'exciter Mr Walker qui se déchaîne sur ses cordes. Retour à la douceur pour la cover de "Bad blood". Rob Rio y cajole son piano. On s’imagine pénétrer dans l'ambiance enfumée d'un joint de New Orleans. Champion Jack Dupree est le créateur de ce titre menaçant. C'est quand il joue le blues lent que Phillip vit le plus sa musique. Il la sent, la ressent, la respire à travers tous les pores de sa peau. Ses cordes et lui ne font plus qu'un. Alors il peut hurler le blues qui le hante. Et le merveilleux "If you see my baby", un morceau à nouveau signé Lonesome Sundown, en est la plus belle illustration. Flanqué d’Al Blake, il chante son "Sweet home New Orleans". Encore un blues paresseux embourbé dans les marais de la Louisiane... Cet album de grande classe s’achève par un hommage à Frankie Lee Sims, un long et  majestueux boogie intitulé "Walking with Frankie"...

 

Little Man Tate

About what you know

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« About What You Know ». En voilà un titre judicieux. ‘Destiné à de grandes choses’ selon  l’inévitable hype-maker hebdomadaire, NME, Little Man Tate ne propose, comme le titre de leur premier essai l’indique, rien d’autre que ce que l’on connaît déjà. Surfant sur la vague Libertines / Arctic Monkeys, le combo de Yorkshire résume à merveille la sensation que l’on éprouve en écoutant l’œuvre sur la plage d’ouverture, adéquatement intitulée « Man I Hate Your Band ». Lorsqu’il ne s’adonne pas à un rock sans relief reproduisant toutes les erreurs de débutants possible et imaginables (les bateaux « European Lover », « Down On Marie », « Court Report »), le quartet british sabote ses propres cartons potentiels par la lourdeur de ses textes (« This Must Be Love », « 3 Day Rule »). Irritant, inutile et aussi lourdingue que le film duquel le combo tire son nom...

Four Tet

Remixes

Après Fridge (bientôt le comeback), ses albums solo, ses compilations d’influences et de goût(s) (LateNightTales, DJ Kicks, tous deux fameux) et son ‘featuring’ Steve Reid, Kieran Hebden rappelle à notre bon souvenir qu’il est aussi, forcément dirait-on, un sacré bon remixeur. Normal pour un type de cette éclectisme trempé, à l’ouverture d’esprit simplement exemplaire : monsieur aime la musique ? Nous aussi, et c’est pour ça qu’on l’aime et qu’on guette chacune de ses sorties. Scindée en deux (« remixes » et « remixed »), cette double compile donne un bel aperçu de ce que le garçon est capable, à savoir s’approprier la musique des autres sans la rendre vulgaire. Sous son scalpel digital s’ébaudissent stars planétaires (Radiohead, Aphex Twin, Bloc Party), les visionnaires Madvillain (bref Madlib et MF Doom) et même la gentille Sia – avis aux amateurs de Six Feet Under, la fin. C’est là qu’on repense au slogan de la série (« Tout a une fin ») et que d’un coup notre pression sanguine s’affole et nous oblige à éteindre cet ordi, pour une bonne nuit de sommeil. Ah oui, sinon Four Tet est remixé par Jay Dee, Manitoba, Battles ou encore Boom Bip. « Tout a une fin ». Sniff. Ca ne pouvait pas mieux tomber. 

 



Various Artists

Favela Chic: Postonove 4

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Les compiles dédiées aux restaurants et autres bars branchés n’ont pas encore tout à fait rendu l’âme. La preuve par ce « Favela Chic » (bar resto tendance à Paris et Londres) qui se concentre sur le passé et le présent de la musique populaire brésilienne. Loin d’être la torture ‘lounge’ escomptée, ce recueil mixé par Gringo Da Parada recèle quelques très chouettes morceaux. Impossible de se pencher sur la qualité du ‘mix’ (car la copie promo reçue n’est pas mixée), on se contentera donc de parler celle consacrée à la sélection musicale.

La pop psychédélique et funky d’Os Mutantes ouvre le bal, suivie par la ballade funk et insouciante d’Orlandivo. La samba millésimée d’Elza Soares laisse place au folklore nordestin de Caju & Castania, joute verbale improvisée en duo et rythmée par un tambourin et un tambour. Cette plage nous rappelle les chansons interprétées en occitan par les Fabulous Trobadors. Le très dansant « Tranquilo » de Marcelinho Da Lua et Black Alien est une cavalcade drum & bass boostée par une ligne de basse très dub et le flow de Black Alien. Les Franco-brésiliens de Voltair proposent une intrigante pièce de hip hop reggae. Avant-gardiste et minimaliste elle détourne les sonorités d’un synthé Casio. Efficace et suggestive, la samba soul de Seu Jorge (le nouveau Barry White ?) doit soulever les jupes de Paris à Londres en passant par Rio. Signé Dona Edith Doprato, « Marinheiro So » est tout simplement un moment de grâce. Il se résume à une guitare sèche, des percussions samba et une chorale exaltée. La compile s’achève par la jolie ballade électro de Lucio Maia & Jorge Du Peixe, un morceau évoquant les travaux d’Apollo Nove, complice de Cibelle, signée sur le label Crammed.

 

 

 

Julius Lester

Dressed like freedom

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Julius Lester est né en 1939. A St Louis, dans le Missouri. Fils d’un pasteur méthodiste, il finira par se convertir au judaïsme. Il a également accompli de brillantes études universitaires. Dans les années 60, il milite en faveur des droits civils des Afro-américains. Il émigre ensuite à New York. Où il s’illustre comme animateur radio, puis TV. Il se lance ensuite dans la photographie ; et y acquiert une nouvelle notoriété. Ce qui lui permet de s’embarquer pour le Nord Vietnam afin d’y rapporter les témoignages des ravages causés par la guerre. En 1971, il devient professeur de judaïsme et spécialiste des affaires du Proche Orient à l’Université de Massachusetts. Il est surtout populaire comme écrivain. Il a d’ailleurs écrit 35 livres, dont 25 pour les enfants. Retraité depuis 2003, il vit paisiblement auprès de son épouse. Mais au cours de sa jeunesse, Julius a également été passionné par la musique folk. Il a ainsi coécrit un bouquin en compagnie de Pete Seeger : "The 12 string guitar as played by Leadbelly". Il a enregistré "Julius Lester" en 1965 et "Departures" en 67. Deux albums de chansons originales parus sur le label Vanguard, lorsqu’il vivait à New York. Le label Ace nous les restitue sous la forme d’un seul CD.

Julius chante d’une voix claire. Il articule ses mots pour faire bien passer son message : celui d’un protest blues bien ancré dans son époque. Et dès la première plage, il clame sa fierté d’être un 'freedom man'. Lester était un révolutionnaire. N’avait-il pas parcouru l’île de Cuba en compagnie de Fidel Castro en personne ? On lui collera également l’étiquette de 'black power' blues. Il chante en s’accompagnant d’une guitare acoustique, sans pratiquement jamais élever le timbre de sa voix. Il avoue avoir beaucoup écouté Blind Willie Johnson et Blind Lemon Jefferson. Si son œuvre ne peut vraiment être qualifiée de blues, elle emprunte néanmoins à la musique noire traditionnelle, aux spirituals, ‘work songs’ et autres ‘prison songs’. Pourtant, le blues est bien présent. Et son "No count man" en est la plus belle illustration. Parfois, Julius élève le tempo. Pour notre plus grand plaisir. A l’instar de "Long haired woman". Il décrit la situation misérable vécue au sein de son appartement à New York, lorsqu’il chante "Cockroach blues". Lors de ce 'blues du cafard', il dépeint, d’une manière réaliste, ces bestioles qui courraient un peu partout, entre ses quatre murs! On retiendra également "Mustache blues", une plage qu’il interprète armé d’un bottleneck. Pour la circonstance, il élève la voix, lorsque la police est à la recherche d’un nègre portant la moustache! Et on ne peut passer sous silence les trois longues plages d’une durée de plus ou moins dix minutes. Dont le titre maître. Mais pour pouvoir les apprécier pleinement, il faut disposer d’une bonne connaissance de la langue anglaise.

 

 

 



The Spores

Imagine The Future

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Il est de ces disques assez difficiles à cerner. « Imagine The Future », premier essai de The Spores, en fait partie. Forte de ses collaborations au sein de Mondo Generator, Queens Of The Stone Age (« Songs For The Deaf ») ou avec Mark Lanegan (« Bubblegum ») ainsi que de ses prestations en première partie de la tournée européenne des Eagles of Death Metal, Molly McGuire tente aujourd’hui de s’avancer sur le devant de la scène. Bon courage… Parce qu’il y a du boulot. Sur « Imagine The Future », la jeune femme s’époumone sur treize titres complètement inégaux, entre inditeronica et un rock gothique faiblard. Sa voix nonchalante arrache toute vie au recueil qui, du coup, paraît interminable. Du répétitif « Moon Shine Down » aux décalés « Daffodil » et « Love My Mind », The Spores s’égare dans des bribes d’idées collées les unes aux autres sans la moindre uniformité ou cohérence. On imagine bien le futur, mais The Spores n’en fait pas partie.