Manu Chao célèbre l’autre…

Manu Chao, l'icône de la scène musicale mondiale, revient sur le devant de la scène en sortant un nouveau single baptisé "Viva tu". Après plusieurs années d'absence médiatique volontaire, l’artiste nous offre un avant-goût de son prochain opus tant attendu.…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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PLK - 02/08/2024
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Peter Karp

Shadows and cracks

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Ce chanteur/compositeur/guitariste/claviériste partage son existence entre Nashville et le New Jersey. En 2000, il a enregistré un elpee en public : "Live at the American Roadhouse". Un opus suivi par "Roadshow" en 2002 et "The turning point" en 2004, ce dernier bénéficiant du concours de l'ex-Bluesbreaker et Rolling Stone, Mick Taylor. C’est d’ailleurs à cette époque qu’ils tourneront régulièrement ensemble. Ce n’est pas à vrai dire un pur bluesman. Il qualifie d’ailleurs sa musique de ‘rootsy americana blues’, un subtil mélange de folk, de blues et de funk dispensé avec l'énergie du rock. Peter a écrit les douze plages de cette œuvre.

Le disque démarre en force par "Goodbye baby", dans un style roots qui le caractérise. Cette plage accroche instantanément l’esprit. A cause de son refrain contagieux. La voix et le style évoquent le Dylan d'une certaine époque. L'accompagnement est sobre. Joué par Mr Karp en personne, l'orgue Hammond B3 se pose à l’avant-plan. Peter a le don d'ubiquité, puisqu’au même moment, il se réserve un excellent solo de guitare. Il s'assied derrière le piano pour attaquer "Air, fuel and fire", un boogie blues imprimé sur un rythme très soutenu. Le talentueux harmoniciste Dennis Gruenling et le guitariste Dave Malachowski (il a joué naguère en compagnie de Commander Cody et Savoy Brown) mettent le nez à la fenêtre avec beaucoup de panache. Autre compo séduisante, "All I really want" baigne au sein d’une atmosphère country assez allègre. L'orgue, la mandoline et la pedal steel dominent parfaitement leur sujet. Le climat vire franchement au ‘country honky tonk’ tout au long de "Rubber bands and wire". Tim Carbone fait vibrer adroitement et audacieusement son violon. Personnellement, je le préfère lorsqu'il aborde des thèmes bluesy. A l’instar de "Dirty weather". Sa voix légèrement cassée évolue au sein de cette atmosphère décontractée entretenue par les cordes de l'impressionnant Popa Chubby. Ce dernier produit cette plage ainsi que deux autres, dont le titre maître. Un fragment imprimé sur un tempo très enlevé et observant un savant dosage entre la slide acoustique de Karp et le sitar électrique du Popa! Peter insuffle un rythme entraînant à "I ain't deep". La bonne humeur règne tout au long de ce morceau parcouru par les cordes du gros Chubby. L’opus recèle d’autres excellents moments. Et en particulier "I understand", un blues étincelant caractérisé par ses changements de rythme et stimulé par l'harmonica chromatique de Gruenling ainsi que la slide de Peter. Dernière surprise, il emprunte quelques inflexions au vieux Dylan sur les rythmes syncopés de "The lament". Il tapote sur son piano à la manière d'un Professor Longhair face à l'orgue de Garth Hudson. Le vétéran du Band doit alors se remémorer de bien bons moments. C’est dans ce même style, inspiré par la Nouvelle-Orléans, qu’il aborde "Strange groove". Il bénéficie, pour la circonstance, du concours des percussions solides de Mike Catapano. Enfin, "Runnin'" constitue, incontestablement, une des meilleures plages de l’opus. Les guitares débridées et tellement mélodiques de Peter se conjuguent alors parfaitement avec la lap steel de Buck Dilly. Et ce musicien particulièrement intéressant peut encore nous surprendre. Il est seul et s’accompagne uniquement à la guitare pour interpréter l’émouvant "The grave". Un excellent album !

Predominant Lunatics

Thirteen lost souls

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Responsable d’un mini album 7 titres en 2003 (« Hoping for dusk »), ce quatuor helvète nous propose son premier opus. Découpé en treize titres, « Thirteen lost souls » ( !?!?!?) a bénéficié du concours de Tony Harris (Sisters of Mercy, REM, The Clash, The Fall) au mixing et surtout de l’infrastructure de ses studios à Londres ; et puis de Ray Staff à la masterisation, un exercice de style qu’il avait notamment accompli, dans le passé, pour Bowie, Muse, Nick Cave, Led Zeppelin ou encore les Stones. Mélangeant post punk, prog et pop, la musique de Predominant Lunatics souffre malheureusement du chant un peu trop limite de Marco Finsterwald tout en adoptant un style qui n’avait jamais permis à Siglo XX (une formation issue de Genk qui n’est jamais parvenue, même après une reformation décrétée en 2003, de sortir de la zone crépusculaire de l’underground belge) de faire la différence. Et pour votre info, sachez que Danny Mommens de Vive La Fête à réalisé un remix pop de « Cosmic Trip », un exercice de style qui figure sur le single du même nom. 

 

Two Gallants

The scenery of farewell

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Après le succès de l’album « What The toll tells » et une tournée de près de 200 dates en 2006, Adam Fontaine et Hyde Edneud gravent sur « The scenery of farewell » une petite, mais convaincante, collection de chansons acoustiques. Sur scène, les Californiens sont accompagnés d’Anton Patzner (violon), Jackie Perez Gratz (violoncelle) et Chico Tunney (contrebasse). La rage électrique, survoltée, est ici mise de côté au profit d’un dépouillement fascinant. D’emblée, « Seems like home to me » donne le ton : sombre. Le chant est déchiré, les chœurs brisés, la batterie discrète soutient un violon en deuil. S’ensuit « Lady », morne plainte, amère et mélancolique, douloureusement sublime. Si « Up the country » puise son héritage chez Springsteen époque « Nebraska », les Two Gallants se livrent à de beaux échanges vocaux sur « All your faithless loyalties ». Enfin, introduit par un harmonica accablant, « Linger on » est une perle d’émotions, simple et captivante au long de ses huit minutes. Signé sur le label Saddle Creek (Conor Oberst, alias Bright Eyes), le duo révèle en cinq titres la splendeur d’un renouveau folk : introspectif et mélancolique, obscur et magnifique. Et s’ils croisaient le diable, ils lui donneraient cet EP en échange de leur âme. Jolie offrande pour patienter jusqu’à la sortie du troisième opus, prévu pour septembre.

 

Various Artists

New York City Salsa vol.2

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Consacré à la salsa new-yorkaise des seventies, ce deuxième volume puise dans les catalogues des labels Alegre, Cotique, Tico et Inca. Des petites structures discographiques rachetées en leur temps par la toute puissante Fania, et remises aujourd’hui à l’honneur grâce à la réédition du gigantesque catalogue du label numéro un de la musique latine à New-York. Cette série de titres explore toute la décennie 70. Des débuts empreints de fierté latine (on est en plein ‘Black Power’ et les latinos s’en inspirent) à une sophistication musicale grandissante, elle allait donner naissance à une musique beaucoup plus clinquante dans les années 80 (la ‘salsa romantica’). On est donc loin de l’insouciance et de l’immédiateté du boogaloo des sixties. La musique proposée tout au long de ce recueil est exclusivement chantée dans la langue de Cervantès. Très percussive, trempée dans le jazz (donc complexe), elle tient cependant, par dessus tout, à exprimer sa ‘latinité’. On y rencontre des artistes plus obscurs (Cabrerita, Alfredo Vargas) mais aussi des pointures comme Cheo Feliciano (sur le groovy « Casera Ten Cuidao »), Johnny Pacheco, Celia Cruz, les Fania All-Stars ou encore Monguito Santamaria. Cette jungle touffue ne révèle pas facilement ses charmes. Parfois, elle peut même se révéler ennuyeuse. Mais son fatalisme existentiel touchera peut-être votre cœur. Pour vous en convaincre, tendez l’oreille au bien nommé « Resignacion » de Gilberto Cruz ; mais ce n’est pas une raison pour vous jeter pas par la fenêtre, à l’issue de son écoute…

Various Artists

There’s a hole in heaven where some sin slips through

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Townes Van Zandt est décédé en 1997. Pour rendre hommage à cette légende de la country, dix-sept artistes ont accepté d’interpréter une des ses compos. Certains s’en sortent brillamment. C’est surtout le cas de ceux qui parviennent à se les réapproprier (Willard Grant Conspiracy, Michael J. Sheehy, Steve Wynn & The Miracle 3, Johnny Dowd, The Walkabouts avec et sans Gary Heffern). D’autres beaucoup moins. Ils n’apportent rien de plus aux originaux et auraient peut-être mieux fait de s’abstenir (Christian Kjellvander, Marah, Ben Weaver, etc.) M’enfin tout est question de goût ; et puis, ce recueil est une excellente initiative pour permettre aux profanes de se familiariser avec l’œuvre de ce chanteur/compositeur texan auteur d’une dizaine d’albums d’inspiration folk et country. Un artiste qui mérite assurément de rejoindre Nick Drake, Johnny Cash et Léonard Cohen au panthéon des mythes de ce style musical.

The .357 String Band

Ghost Town

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Il était une fois, dans le Wisconsin, un groupe aux origines punk… Il décide de mélanger ses racines à celle de la country. Et opte pour le patronyme The .357 string band. Un orchestre à cordes, comme son nom l’indique. Un quatuor qui invite à la danse. A cause de sa rythmique énergique et puis de la manière très spécifique de jouer de la mandoline, du banjo et de la guitare. En fait, on a l’impression de se retrouver à l’époque de la ruée vers l’or où les cowboys se saoulaient la gueule à coups de tord-boyau dans les saloons… Hiiiiiiiiiiii haaaaaa !

Originaires de Milwaukee, ville située au bord du lac Michigan, et signés sur l’étonnant Rosa records (label amstellodamois aux tendances roots music et americana), nos quatre cowboys réinventent un style tombé en désuétude depuis belle lurette. Dans cette région du nord des USA, la popularité de ce groupe ne fait qu’augmenter et la mode est maintenant passée au country punk. Ayant joué à plusieurs reprises en compagnie de The Toosers (groupe punk irlandais signé chez Victory Records, tout de même) et The Hackensaw Boys, The.357 string band n’a plus rien à prouver en matière d’ambiance musicale. En outre, cet ensemble est techniquement au point. Les cordes sont harmonieuses et la voix grandiose. « Ghost Town » est un elpee qui respire la joie.

Le combo se produira au Recyclart le 4 octobre, à Bruxelles. En général, The .357 string band attire les cowboys, les punks et les ‘bikers’. Alors préparez vos lassos ou vos chaînes et mettez y tout votre cœur !

Frank Black

Bluefinger

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Frank Black est de retour et il a décidé d’opter pour le patronyme Francis Black. Pourquoi pas ? Le plus important c’est le contenu de son nouvel opus. Et ce contenu nous réserve quelques bonnes plages, une bonne moitié des compos de « Bluefinger » -son quatorzième album solo !- lorgnant manifestement vers les Pixies circa « Trompe le monde ». Depuis le frénétique, aride et troublant (ce groove !) « Captain Pasty » au menaçant « Tight black rubber », en passant par le blues plus morbide que viscéral « Test pilot blues », une compo subversive entretenue par cette basse ténébreuse inexorablement pixiesque. « Threshold apprehension » également. Caractérisé par son riff de guitare staccato, emprunté probablement à Green Day, mais aussi et surtout les glapissements de Frank, « Lolita » aurait pu être chantée par Kim Deal, une chanson dont la mélodie pop me rappelle quelque part Suede et les inflexions vocales, Brett Anderson. Sans oublier la cover brutale, punkysante du « You can’t break a heart and have it » de feu Herman Brood. L’album rend d’ailleurs hommage à cet illustre artiste néerlandais (NDR : il a sévi chez Cuby & the Blizzards avant de fonder son propre groupe, Herman Brood and His Wild Romance. Il a également côtoyé, début des 80’s Nina Hagen. Mais il était également peintre et son œuvre est reconnue à travers le monde entier). L’abus de drogues et d’alcool l’a conduit au suicide en 2001 (se sachant condamné depuis plusieurs mois, il s’est jeté du toit de l’hôtel Hilton à Amsterdam). Deux autres compos lui sont ainsi dédiées. Tout d’abord « Your mouth into mine » et puis « Angels come to comfort you ». De structure traditionnelle au départ, cette dernière est progressivement épurée de chœurs célestes (NDR : quoique la sirène en fin de parcours soit plutôt de mauvais goût). Préposée aux backing vocaux, Violet Clark, l’épouse de Frank, en est la responsable. Elle partage également quelques duos avec son époux sur l’elpee. Et en particulier sur la ballade mid tempo et légère « Discothèque 36 » ainsi que l’excellent « She took all the money », dont les propriétés mélodiques sont manifestement contagieuses. En final, le titre maître consomme une intensité blanche crazyhorsienne, malgré son tempo lent et sa forme légèrement bluesy. Une bonne surprise !

Manu Chao

La Radiolina

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Après six ans d’absence, l’ami Manu Chao a rassemblé ses potes du Radio Bemba Soundsystem pour mettre en boîte cette nouvelle œuvre. Le trompettiste sicilien Roy Paci est de la partie, mais aussi l’étrange Tonino Carotone, un chanteur espagnol obsédé par le génial Renato Carosone, vocaliste napolitain ayant sévi au cours des années cinquante. Au rayon des invités, on pointera une forte présence malienne, et en particulier Amadou Bagayoko (moitié du duo Amadou & Mariam) et Cheik Tidiane.

Fan de reggae, Manu Chao pique aux Jamaïcains le concept de recyclage musical, qu’il pousse ici dans ses derniers retranchements. Attendez-vous donc à réentendre plusieurs fois la même base musicale plaquée sur des paroles différentes. « La Radiolina » enchaîne les titres sans temps mort, mais on regrettera que l’inspiration ne soit pas souvent au rendez-vous. Elle est carrément absente des ¾ de l’album. On a droit à beaucoup trop de cavalcades punk rock montées sur des tristes boîtes à rythmes sensées émuler des vraies batteries : « 13 dias », « Tristeza Maleza », « Rainin Paradize », « Panik Panik », « El Kitapena » ou encore « The Bleedin Clown ». Une suite de titres caractérisée par ses pauvres qualités musicales et lyriques. A d’autres (rares) moments, Manu Chao redresse heureusement la barre. Le dub mariachi de « Politik Kills » est un des meilleurs moments de l’opus. Parmi les autres réussites on citera aussi le mélancolique « Me Lllaman Calle », le romantico-comique « A Cosa », « Otro Mundo » ou encore « Mala Fama ». Des titres mélodiquement riches où pour une fois Chao ne se contente pas de balancer des banalités navrantes sur l’état du monde et essaye d’écrire des textes qui tiennent la route.

 

Chingon

Mexican Spaghetti Western

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Quiconque s’intéresse à Quentin Tarantino devrait connaître Robert Rodriguez, réalisateur inégal de productions tantôt hollywoodiennes (« Spy Kids »), tantôt indépendantes (« Planet Terror », hommage aux films de zombies et deuxième volet de « Grindhouse », dernière production de Tarantino). Quand celui-ci décide de s’attaquer à un album, il y a donc de quoi tirer la langue. Résultat d’une association à laquelle a pris part la formation hispano-américaine Del Castillo, Chingon (surnom du macho mexicain par excellence) est disponible depuis 2004 sur internet.

« Se me Paro » ouvre l’album. Débordant de sensualité, de groove latino et de guitares électriques hurlantes mais bien sales, cette plage mélange sonorités ‘live’ et arrangements studio. Impressionnant ! Imparable, « Malaguena Rosa » est cette compo qui accompagne le générique final de ‘Kill Bill 2’ ; elle aura fait chavirer les cœurs transis de fans d’Uma Thurman. Un peu comme si Santana avait vendu son âme au diable au lieu de nous fourguer sa musique d’ascenseur (je parle ici de ses dernières productions). Le reste de l’album déçoit, naviguant entre reprises de standards mexicains et compositions originales. Heureusement, la version étendue de « Cucka Rocka », adaptation de « Cucaracha » sous amphétamines, toutes guitares dehors, vient sauver la mise. On oublie souvent de se tourner vers l’Amérique Latine en matière de rock. Pourtant, sans parvenir à transformer l’essai, Chingon a le mérite de poser les jalons d’une fusion latino qui pourrait faire des ravages sur notre Continent. On espère pouvoir les découvrir bientôt en ‘live’…

Datarock

Datarock Datarock

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Le duo norvégien Datarock n’est pas du genre à se creuser les méninges trop longtemps. Ah ça, non ! L’art de la subversion, il le concède gracieusement aux autres. Datarock, lui, préfère agir dans la simplicité, le commun, le ‘déjà entendu’. Un petit coup de synthé kitsh par ci, un petit coup de guitare par là et une voix monotone pour arroser le tout. En deux temps trois mouvements, la formation réussit l’exploit de faire chier son monde, sans aucune gêne. Bien au contraire, elle en est fière et en fait carrément son fond de commerce, n’hésitant pas à publier deux versions du même recueil (contenant quelques variations dans la tracklist). Dans son infinie sagesse, elle permettra tout de même à l’auditeur de se réveiller à quelques reprises (« I Used To Dance With My Daddy », « The Most Beautiful Girl », « Fa-Fa-Fa » et « Ganguro Girl »). Juste assez pour transformer ce « Datarock Datarock » en disque aussi vite écouté qu’oublié.