La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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Phoenix - 02/08/2024
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David Leon Band

David Leon Band

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Le David Leon Band est une de ces multiples formations anonymes mais talentueuses issue d’outre-Atlantique. Un quatuor établi très exactement à Azusa, en Californie. L’album démarre en force par "A woman", un shuffle à la Louisianaise. David possède le timbre vocal languissant des chanteurs de swamp blues. Ceux nés du côté de Baton Rouge. Il est même ici fort proche de celui de Lazy Lester. Et ses interventions sensuelles à l’harmonica flirtent avec les aigus. Bien posée, cette voix nous transporte dans le quartier sud de Chicago. Il peut aussi la forcer sans la déchirer, et même être réincarnée par Howlin’ Wolf tout au long de "Howlin’ for my baby". Nous restons dans la cité des vents. Cet organe devient chevrotant pour aborder "Everything's gonna be alright", un classique au cours duquel Billy Bates se révèle un partenaire de choix sur les cordes. Discrètement d’abord. Autoritairement ensuite, s’autorisant même un envol significatif. Dans le pur style West Coast, ses cordes attaquent "Love ya". Billy est désormais chauffé à blanc et se prend même pour le grand Hollywood Fats. Quel panache ! "Too much" opère un retour à la case départ tout au long de ce shuffle puissant. Wayne Hutsell et Lee Campbell constituent la section rythmique. Elle édifie une trame d'acier pour soutenir notre David dont la performance vocale est vraiment remarquable. Nous sommes transportés sur les routes poussiéreuses du Sud, quelque part entre la Louisiane et le Texas. Le rythme a pris possession des lieux. Il fortifie au contact de "Pretty baby". Bates agrémente de courtes phrases, sa ligne rythmique forte pour annoncer un envol attendu et qui, en effet, ne se fait guère attendre. David n'en demandait pas plus pour rugir comme un lion dans son harmo. Billy saisit son bottleneck et se met à caresser les cordes en slide sur le notoire "I gotta move". Au passage, il nous dévoile toutes les ficelles du livre de recettes d'Elmore James. Le rythme persiste lors du tonique "Rock therapy", une plage signée de leur plume. Le DLB opère un dernier retour à Chicago, dans le Westside, pour retrouver l'ombre du regretté Magic Sam. Et leur version d’"Easy baby" tient la route. Une route que la formation nous invite à prendre à bord de leur "Buick 59", une bien belle machine reproduite sur la pochette. Et au sommet de son art, Billy Bates ne veut plus quitter le devant de la scène. Quoique un peu trop court, cet opus est de bonne facture. Sans être des virtuoses, mais sans pour autant manifester une prétention déplacée, les musiciens ne trahissent guère de faiblesse…

John Kruth

Eva Destruction

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« Eva destruction ». En guise d’introduction de son dernier opus, John Kruth nous en martèle le titre dès la première chanson. De quoi se faire une overdose expéditive. Mais alors qu’à l’agonie on sent venir la fin de notre capacité à la tolérance, arrive, salvateur, le deuxième titre « Mrs Chagall ». La rencontre insolite entre Mrs Chagall et Mrs Magritte a de quoi faire oublier ces douloureux premiers instants. Mais le répit est de courte durée. Cruel, John Kruth nous assène « Another Dimension », intermède à la voix qui semble tout droit sortie des entrailles de la terre (ou sont-ce les siennes ?) C’est au tour de « Majestic Ganesh » de faire office de preux chevalier pour nous tirer des serres crochues de ce vilain morceau. Vient ensuite « Dinner music for the mob », titre purement instrumental qui, à lui seul, vaut la découverte de cet album. Et la surprise ne s’arrête pas là ! « Poor Friedrich » (Nietzsche), « Locomotive » et « Goudla’s gypsy dance » valent, eux aussi, le détour! De tout, donc, sur cet album où le bon et le mauvais s’entrecroisent. Mais le meilleur vaut bien la peine de se farcir le pire.

Hey Hey My My

Hey Hey My My

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Le monde énigmatique et mystérieux du Canadien Neil Young est difficile à percer. Mais à Bordeaux, dans les années 90, deux étudiants se découvrent une passion commune et décident de s’y introduire. Julien Garnier et Julien Gaulier recrutent un bassiste et un batteur pour former Hey Hey My My, un groupe destiné à naviguer quelque part entre pop et folk. Tout en puisant, bien sûr, leur inspiration dans le répertoire de Monsieur Young. Ils gravent tout d’abord une démo. Elle servira rapidement de base à l’enregistrement de leur elpee éponyme. Le groupe est alors signé chez Sober and Gentle, un label français au sein duquel militent notamment Cocoon et Porn Groove. Et enregistre cet opus. Découpé en quatorze titres, il recèle de superbes mélodies qui font la part belle aux guitares acoustiques pendant que les deux Julien conjuguent la tendresse de leurs voix.

L’opus s’ouvre par le très beau « Merryland ». Contagieux, « I need sometimes » dévoile l’admiration que porte également le groupe aux pop songs des Beatles. A siffloter sous la douche ! « Your eyes when we kiss » est une ballade d’une beauté sincère et touchante. « A true story » clôt ce disque, mais cette plage prélude probablement une histoire vraie, celle d’un quatuor combinant tous les éléments essentiels pour vous mettre de bonne humeur ou voir la vie en rose. Selon !

Le combo se produira au Botanique le 28 novembre à Bruxelles. Désormais on connaît Bordeaux pour ses grands crus. Un autre arrive, mais celui là s’appelle Hey Hey My My !

Gravy Train!!!!

All The Sweet Stuff

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Le kitsh a des limites. Gravy Train!!!! les franchissent sans mal et sans gêne. Après « Hello Doctor » et « Are You Wigglin’ ? », deux albums relativement délirants, le quatuor revient en ressassant les mêmes chansons, les mêmes rythmes, les mêmes textes graveleux mais un peu plus de guitares qu’auparavant. Super… Bref, ils ne se seront pas creusé la cervelle très longtemps pour concocter ce « All The Sweet Stuff », drôle pendant dix minutes, lourdingue sur la longueur. Tant qu’à écouter de la pop queer, on jettera plutôt notre dévolu sur Le Tigre ou encore les excellents Hey Willpower qui, eux, ne se foutent pas de la gueule de leur clientèle.

Gods Of Blitz

Reporting A Mirage

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Que les poilus s’épilent et les ventrus serrent les abdos. Il est l’heure de rouler les mécaniques en compagnie des ‘Dieux du Bombardement’, j’ai nommé Gods Of Blitz ! Quatre (plus trop) jeunes gens (pas trop) dans le vent sévissent sur leur deuxième album, et nous font subir l’assaut de leurs rythmes endiablés. Dégoupillée façon grenade d’entrée de jeu, la détonation de la basse trace une onde de choc agréable, soutenue par ses camardes d’armes : batterie et grattes empoisonnées. Les chants de Sebastian Barusta (qui est aussi vissé à la basse) sont repris en chœur par les autres acolytes, comme au bon vieux temps de la chorale de Gorilla Biscuit. En cherchant à extraire un style rock classique pour le déposer sur une composition plus actuelle, il naît une zizanie, et cacophonie un rien déroutantes. Ni vraiment innovant, ni trop vieux jeu, on aurait du mal à dater les treize morceaux que composent « Reporting A Mirage », tant elles planent entre deux eaux. L’album débute très chaleureusement par des morceaux comme « New Wave Wipe-Out », « Reporting A Mirage » « In Know That I Know », mais lasse progressivement, plombant un peu l’ambiance festive. Nous incitant carrément à zapper les pistes, afin de retrouver l’énergie et la fanfaronnade du début d’album, la manœuvre s’avérant inutile. L’ensemble s’ensable petit à petit et ne laisse que le souvenir d’une continuité loupée. Influencés certainement dans la manœuvre par un quelconque Maxïmo Park, l’esprit des compositions se retrouve finalement plus proche de Twisted Sister, réputé pour le port de pantalons zébrés moule bite et l’utilisation de guitares en forme d’éclair. Bon allez, c’est cocasse quoi !

East River Blues Band

High Tide

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Le East River Blues Band nous vient de New York City. Un quartet qui réunit le chanteur Dan Cumberland, le guitariste Ken Hughes, l’harmoniciste Tom Brumley et le bassiste Bill Acosta. "Hig Tide" constitue leur second opus, et il fait suite à un premier elpee éponyme paru en 2001. Le ERBB signe la majeure partie de son répertoire. La plume de Cumberland, le vocaliste, est d’ailleurs particulièrement prolifique.

"Closing time" démarre en force. Chargée de swing, la formule jazz/blues implique des cuivres, et notamment les saxophones de Gary Topper. Don chante "Lovin' girl". Il a une bonne voix. Cette plage nous entraîne dans le country blues. Ken joue du dobro et Tom tire déjà son épingle du jeu sur son harmonica acoustique, en s'inspirant du génial Sonny Terry. Cette configuration acoustique est reproduite sur l’excellente et tendre cover du "Police dog blues" d'Arthur ‘Blind’ Blake, un des grands noms du préwar blues. Une bien agréable parenthèse ! Tom est un souffleur tonique. Il ne manque pas de ressources. Originaire du Colorado, il a milité au sein du Big Head Todd & the Monsters. Il émigre ensuite dans le Nord Ouest où on le retrouve chez les Red Beans and Rice. Puis à San Diego avant de mettre le cap sur à Brooklyn où il s’est fixé depuis. "Independant woman" emprunte les accents de la Nouvelle Orléans. Le piano de David Cohen, les percussions chaleureuses de Towner Galaher, les cuivres et les voix reprises en chœur entretiennent ce climat. Ken met le nez à la fenêtre sur ses cordes. Il se sent inspiré par ses maîtres : Jorma Kaukonen, Mike Bloomfield et Robben Ford. Instrumental, "Blue Midnight" est un slow blues écrit par Little Walter. L'harmo de Brumley introduit brillamment cette plage. Il y maîtrise parfaitement son trop plein de sensibilité. "East River rats" baigne dans le R&B. Ken Hughes interprète d’un timbre enflammé ce parcours accompli dans les quartiers populaires de Brooklyn et de Queens. Gary Georgette siège derrière son orgue, tandis que Tom reste le maître de cérémonie. Tous les musiciens chantent à l’unisson l’allègre "Running home to Brooklyn". La section de cuivres est au complet, mais Brumley se réserve un solo époustouflant. Percutant et inventif, il entraîne dans son sillage la guitare de Hughes. Ce dernier jouit d’une excellente technique. Il se révèle particulièrement à l'aise sur les cordes acoustiques. Et il le démontre sur "Subway blues" et "Candy store", deux compos ponctuées par quelques ‘whoopin’ accordés par Tom! "Hasta La Vista" est un autre moment fort de l’opus. Une compo jazzyfiante, rythmée, au cours de laquelle Galaher se retrouve en pole position derrière sa batterie pendant que l'harmoniciste déambule tout au long de l’horizon sonore avec un réel bonheur. Piqué par le virus de Carlos Santana, Ken Hughes effectue une apparition tout à fait convaincante. "Bleeding" est un long blues lent. Plus de 8' ! L’intro à l’harmonica est belle à pleurer. Tom y insuffle son mal de vivre. Et cet épanchement de sensibilité nous remue les tripes. Cet album de bonne facture s’achève par l’instrumental "Fiona's shuffle". Sculpté dans le jazz acoustique ce morceau met en exergue les cordes, l'harmo et les baguettes de Gary Georgette.

Julie Doiron

Woke Myself Up

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Escortée de ses vieux potes de chez Eric’s Trip, Julie Doiron délivre 10 splendides nouveaux morceaux, expédiés en à peine 29 minutes 59 secondes. Enième effort de la Canadienne, « Woke Myself Up » est l’archétype même du recueil vite fait bien fait. Surtout bien fait. En témoigne les excellents « Dark Horse », « The Wrong Guy », « I Woke Myself Up » ou encore un « No More » qui colle à la tête comme un chewing-gum sous une table. Les 10 ballades folks de ce disque s’écoutent d’une traite, calé dans le fauteuil à contempler le vide, sans se poser de questions. La courte durée de « Woke Myself Up » en fait cependant un maigre en-cas qui risque fort bien de laisser les auditeurs sur leur faim. En attendant que la demoiselle nous serve enfin le plat principal, c’est toujours ça de pris…

The Deltamatics

True grits

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Issu du Mississippi, ce quartet sent bon le delta roots. Il s’est établi à Hattiesburg, la Hub City. Dave Allen se réserve la guitare, Tate Thriffiley la basse, Joey Odom les drums et Keith Kujath la seconde gratte. Leur musique est très pétulante. Elle est déjà le fruit de la génération née après le cyclone Katrina, en suivant les berges du Mississippi de Memphis à la Nouvelle Orléans. Au passage, elle puise sa richesse dans les racines de cette région qui a tant donné au blues. Il faut dire que Hattiesburg est à une bonne heure de route seulement de la côte du Golfe et de la Nouvelle Orléans. De nombreux musiciens s'y sont d’ailleurs retirés.

Une atmosphère bien lourde et bien humide plombe "Carpetbagger" lorsque les éclats d’une slide bien poisseuse entrent en lice. L’expression sonore me fait alors penser à George Thorogood flanqué de ses Destroyers lorsqu’ils sont inspirés par les rivages du Delta! "White folks" baigne au sein d’un climat plus feutré, jazz, très swing. Le chant est presque récitatif. La guitare sort enfin de sa réserve et construit un excellent solo. "Vodka baby" pénètre dans l’ambiance des juke joints. La rythmique est implacable, la voix très rugueuse. L’attitude très volontaire et brutale prélude la façon assez rudimentaire d’hurler dans la musique à bouche, prétexte à la libération des cordes. "Hoodoo gal" paresse le long des berges du Mississippi. Le chanteur murmure ‘It’s a long to the Delta from New Orleans’, et pousse un cri avant que les cordes ne prennent le large. "Possum blues" est un grand moment de cet opus. Il libère une puissance de feu phénoménale. La slide de guerre est déterrée. Les accents métalliques prennent le dessus. La voix demeure graveleuse et conquérante. Les Deltamatics prennent ici toute leur dimension! Joey fait rouler ses peaux pour célébrer une musique bien louisianaise. Nous sommes proches des accents allègres du zydeco. Les musiciens nous invitent à déguster ces "Cat head biscuits". Les Matics aiguisent encore notre appétit tout au long d’"In Mississippi", en nous exposant la liste des plats que l’on peut déguster dans les juke joints locaux. Titre signature, "Deltamatic" est imprimé sur un tempo bien entraînant. Les musiciens sont chauffés à blanc. Le heavy delta blues se mue en rock’n’roll soutenu. Une rythmique pondérée, répétitive, hypnotique balise "Hub City hustlin'". La voix est bien articulée pour réciter ce blues du Delta. Il la pousse pour aborder "Chocolate City". Introduite par une guitare rythmique plus puissante, cette plage est renforcée par une trompette à la sonorité quelque peu étouffée. Ils franchissent alors la frontière pour rejoindre la grande cité louisianaise de New Orleans. Les Deltamatics aiment appuyer cette rythmique. C’est leur marque de fabrique. "She's allright with me" nous embarque dans ses délires. Le chanteur conserve cependant la maîtrise et l’équilibre de son ensemble. Une réelle unité lie les musiciens du groupe et peu de place est laissée aux envols des solistes. Ces derniers privilégient l’esprit du combo plutôt que de mettre en exergue leurs talents individuels. Mais lorsque l’harmonica éclate, il nous secoue bien les tripes plutôt que de refléter l’image d’un énième disciple de Little Walter. Un fort bon album!

 

Chin Chin

Chin Chin

Écrit par

Chin Chin évolue dans un style directement inspiré par Herbie Hancock et plus récemment Plantlife. Groupe à suivre pour l’instant sur la scène électro/funk, il réunit Jeremy Wilms, Wilder Zoby et Torrbit Schwartz. Trois compères qui sortent tout droit de différentes universités de musique et n’hésitent pas à partager leur connaissance en matière de jazz, de soul, de rock et de R’n B. Fondé en 2001, ce trio est issu de New York City. A l’origine, la formation était destinée à épauler les chanteurs et MCs à Brooklyn. Et puis le combo s’est rendu compte de son potentiel et a décidé de composer ses propres morceaux. Dès que leur répertoire a été forgé, ils ont commencé à recruter des musiciens issus de la scène de Williamsburg.

On connaissait le groupe pour la qualité de ses arrangements de cuivres et le dynamisme constant des musiciens lors de leurs performances live. Ils viennent de démontrer qu’ils avaient suffisamment de bouteille (NDLR : ‘tchin, tchin !’) pour faire la différence en studio. Leur opus éponyme a été signé sur le label français très en vogue en matière de soul et d’electronica, Dialect Recordings. Un album tout en couleurs susceptible de nous plonger dans une ambiance très ‘seventies’ (« Miami ») ou de privilégier la douceur et la finesse (« Appetite »), une compo au cours de laquelle la voix excentrique de Wilder Zoby tire parfaitement son épingle du jeu. A moins que ce ne soit pour adopter un profil robotique sut le ‘hancockien’ « Don’t you see ». Un futur grand groupe !  

Monna Bell & Aldemaro Romero

La Onda Nueva En Mexico

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Enregistrée il y a 37 ans, cette collection d’adaptations de traditionnels mexicains était depuis plusieurs années un objet de culte chez les amateurs de ‘rare groove’. A l’époque, le chef d’orchestre vénézuélien Aldemaro Romero souhaitait produire un disque de ‘Onda Nueva’ : un style qu’il avait créé. Caractérisé par des guitares bossa, des arrangements vocaux étranges et des rythmiques complexes en 3/4, il touillait dans le jazz. Cet opus réunit donc la crème des musiciens mexicains et la chanteuse chilienne Monna Bell. Une œuvre curieuse enregistrée en vingt jours qui laisse une belle part à l’improvisation. D’une grande qualité, la solution sonore flirte parfois avec le désuet, mais est aussi susceptible de verser dans le pur psychédélisme, surtout les arrangements vocaux complètement délirants. Les traditionnels mexicains (« La Bamba », « Guadalajara », « Cucurrucuccu ») sont donc propulsés sur une autre planète, proche des ‘tropicalistes’ brésiliens et surtout de Luiz Eça Y La Familia Sagrada, responsable d’un autre disque très bizarre. Réédité l’an dernier par… Vampisoul, il s’intitule… « La Nueva Onda ».