Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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Alice Cooper - Bospop 202...

Spitting Off Tall Buildings

Good Night And Good Luck

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En une demi-seconde, on est dans le vif du sujet. Le titre « Cracks » démarre sur des chapeaux de roues, appâtant nos oreilles à l’aide de guitare lourdes, une rythmique énergique et, au milieu du jeu de quilles, une voix féminine dopée au ‘Vicks’ citron, apportant un zeste de sérénité rassurant. On se repose immédiatement sur « Tade », en commençant, déjà, à comprendre où cette formation germanique veut en venir. Ouf : elle ne nous veut que du bien. Du convenu, mais du bon. Et du robuste. Les titres s’enchaînent à la vitesse du tonnerre (juste un peu moins vite que l’éclair, donc) et plante sans pudeur un décor qu’il fait bon de revoir de temps en temps : celui où se sont défoulés Sonic Youth et les Pixies, Fugazi et Hole ou plus récemment, ces têtes brûlées de Yeah Yeah Yeahs. Du coup, quand on découvre que l’opus a été enregistré à Chicago sous la houlette d’un certain Steve Albini, on ne s’étonne même pas. La patte du gaillard est évidente, présente dans chaque arrangement, chaque fureur et chaque changement d’humeur de cet album vrombissant.

The Spice Girls

Greatest Hits

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Chronique d’un flop annoncé. Les rumeurs de réunion du plus fameux des ‘girls bands’ anglais, propagées l’an dernier, ont fini par se concrétiser. Pour leur grand retour, les Spice Girls jouent la carte de la sécurité en publiant un ‘greatest hits’ contenant tous leurs singles, de « Wannabe » à « Goodbye » en passant par « Who Do You think You Are ? » ou « Spice Up Your Life ». Le recueil est complété par deux inédits, « Headlines (Friendship Never Ends) », ballade mielleuse et « Voodoo », plage pop des plus classiques que l’on croirait sortie de l’une de leurs vieilles B-Sides poussiéreuses. Cette collection de quinze titres fera peut-être plaisir aux plus jeunes qui n’ont pas connu le groupe à l’époque, mais ne changera absolument rien au fait que le quintet n’est plus à la page. A l’instar de la reformation d’All Saints, provoquée quelques mois plus tôt, celle des Spice Girls est une bien jolie mise en scène dont les jours sont comptés.

Patrick Fiori

4 Mots

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C’est, je l’avoue, le sourire un peu en coin que je sors de ma pile de cd à chroniquer « 4 mots ». Sublimissime album du ‘sieur Fiori. Patrick de son petit nom. Oh joie, oh aubaine un best of ! Pas bête à l’approche des fêtes. Les maris en manque d’inspiration pour le cadeau de Noël, auront vite fait de reluquer à travers les rayons surchargés des grandes surfaces, la dégaine que l’artiste offre sur la pochette. Le regard de chien battu, le sourire cajoleur et la barbe naissante, tout est prévu à cet effet. Une touche ‘love, love, love’ sous le sapin… idée géniale ! Pensez-vous, un medley de ses meilleurs morceaux : « Marseille », « 4 Mots Sur Un Piano », « Etre là »,… C’est le cadeau qui touche, voyons. Il faut avouer une once de perspicacité déroutante dans la recherche de certains titres: « J’en ai mis du temps », « Je Ne Serai Jamais », « Je Sais Où Aller », etc. Reste à espérer qu’il le sache réellement. Un best of de Patrick Fiori, oui ! Mais ce n’est pas tout. A la suite des 15 plages proposées pour résumer la carrière extraordinaire de l’auteur, on nous fait cadeau de 11 clips vidéo ainsi que de cinq morceaux live acoustiques. En bonus ! Oui mesdames et messieurs, pas un cd, pas un dvd, pas un live livrés séparément ; mais le tout ensemble au prix extraordinaire qui sera affiché sur le présentoir du magasin où il trônera. Pour les impatients, pour ceux qui ne résistent pas comme moi à la saveur de son texte, je vous offre en apéritif, un extrait choisi de la chanson « J’en ai Mis Du Temps » : ‘Et j’en ai mis du temps / Et j’en ai pris du temps / Avant de comprendre / Que les livres ont raison / Que les gens qui s’en vont / Ne sont pas à vendre’. Bon ben, c’est déjà ça de gagné…

MSN:

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i-tunes:

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Findel

Enters the Shadowlands

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Bart van Dalen, alias Findel, est un gars de 20 ans. Il nous vient de la riante province d'Utrecht (Amersfoort pour être tout à fait exact, à deux pas du chef-lieu). Ce jeune homme a du talent. C’est une évidence. Depuis 2004, le p'tit gars travaille une musique électro qui laisse une bonne place à l’énergie. Le premier MP3 mis en ligne par Bart a rencontré un succès certain et a même tapé dans les oreilles de Llewy, le leader du groupe hip hop néerlandais Relax. Une collaboration très étroite s'en est suivie ; et elle a abouti, en novembre 2007, à la sortie du premier opus de Bart, « Enters the Shadowlands ».

Bart est blond. Les petites caricatures parsemant le booklet le démontrent. D’ailleurs (admirez la transition), le booklet, parlons-en ! Parce qu’il n’est pas anodin. Je m’explique. L’illustration de ce livret, il faut l’avouer, est kitsch. Un jeune homme blond (NDR : of course !) représentant Findel côtoie une petite chose blanche sur pattes dans un monde vert et rose. Le décor pour le moins original est planté. En ouvrant le boîtier, on constate que cette illustration n’est que le bout d’un petit poster caricaturant un jeu vidéo sorti d’outre-tombe. Et quand on introduit le cd dans le lecteur, on se rend compte que Bart, tout petit, a dû tomber dans le chaudron des jeux d’ordinateur.

Les premières secondes m’ont procuré une grande frayeur. Les sons ressemblent aux bips plaintifs que poussaient les speakers des bons vieux Intel 386, à une époque où la carte son était encore une invention de science-fiction pour la plupart d’entre-nous. Mes craintes se sont très vite dissipées quand l’électro tonique, imprimée sur un tempo entraînant, a pris le pas sur les premiers accords. C’est d’ailleurs ce premier morceau, « Findel enters the Shadowlands » qui obtiendra finalement ma préférence. Le jeune compositeur et interprète nous y dévoile un don manifeste pour la musique. La caractéristique majeure de la plupart des plages de cet opus porte l’accent ‘jeux vidéos’. C’est intéressant. Et elle ne manquera pas d’émouvoir les éternels adolescents qui se sont divertis en participant aux aventure mythiques des ‘Legend of Kyrandia’ et autres séries Lucas Art.

Ce disque est très électro. J’avoue avoir un petit faible pour le travail réalisé sur la voix de Bart qui sert très bien l’ensemble. On pensera bien souvent à Daft Punk qui n’est vraisemblablement pas un groupe inconnu pour le jeune Amersfoortois. Pour un premier album, Bart van Dalen a concocté treize morceaux d’assez bonne facture. Cependant, la fin de parcours m’a laissé un peu dubitatif. La musique y bascule subitement de l’électro vers de la pop des plus classiques (conformistes…) et c’est la cohérence de l’univers, que Findel s’est construit, qui en prend un sacré coup. En effet, l’accent ‘jeux vidéos’ qui marque l’œuvre disparaît complètement et la musique perd un peu de son âme et… de son charme. Heureusement, « Present for Alice », la toute dernière chanson renoue avec l’univers rose et vert de la pochette de l’album ; et, tout de suite, la séduction opère à nouveau. Pour un tout premier elpee, le travail effectué par Bart est impressionnant et si la réalisation est toujours perfectible, « Enters the Shadowlands » laisse augurer un avenir tout en couleur pour le jeune Néerlandais de 20 ans. A surveiller !

Coheed and Cambria

World for Tomorrow

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Le quatrième opus du combo new-yorkais s’affiche d’ores et déjà comme une des toutes grandes surprises de l’année ! Ce « World for Tomorrow » est jubilatoire. Coheed and Cambria y dépoussière le monde du progressif, ouvre de nouvelles portes au métal, et infiltre habilement la génération ‘punk fashion’. Imaginez un subtil alliage entre Rush et les Foo Fighters, un chanteur à la fois proche de Geddy Lee et de Dave Grohl, tout au long d’une musique imaginative, agressive et mélodiquement imparable. La comparaison est aisée, quand on sait que l’album a été enregistré sous la houlette de la figure montante Nick Raskulinecz, coupable, comme de juste, du son des derniers Rush et Foo Fighters, sous les conseils judicieux de l’empereur des studios, Rick Rubin.

Des titres aux rythmiques flamboyantes, truffés de refrains particulièrement accrocheurs, le tout émaillé de nombreuses références aux grands classiques du hard rock et de soli contrebalancés par des sonorités punkysantes, parfaitement maîtrisées par un groupe dont les musicos sont sans nul doute aussi solidaires que les cinq doigts de la main droite de Ritchie Blackmore.

Des orgues, des violons, et la frappe impitoyable d’un invité de luxe : Taylor Hawkins (Foo Fighters). Il sera cependant remplacé sur les routes par le non moins talentueux Chris Pennies (Dillinger Escape Plan). Tout cet arsenal instrumental vient enrichir cette palette sonore de compositions à tiroirs. Coheed and Cambria est probablement le seul combo actuel capable de rassembler lors de ses concerts, des fans de Linkin Park, Dream Theater, Rush ou des White Stripes ! Le single « The Running Free », titre le plus accessible de l’œuvre, confirme le talent de compositions de ces jeunes gens pour des fragments explosifs dont l’effet est immédiat. Mais Coheed and Cambria n’est pas un groupe à singles ou une machine à hit. Il est bien davantage. Il est une valeur sûre pour le Metal avec un grand M. Il figure parmi ceux qui parviennent à faire évoluer la musique lourde et garantit sa pérennité. « World of Tomorow » constitue un chef d’œuvre incontournable, au même titre qu’un « Images and Words » ou un « Keeper of the Seven Keys ». Je le répète : incontournable ! En concert le 20 janvier 2008 au VK de Bruxelles.

Calc

Dance of the nerve

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Ah, le bordelais nouveau est arrivé ! Sous le millésime « Dance of the nerve ». Sans faire beaucoup de bruit, il y a 10 ans que le groupe français enregistre des albums avec une régularité de métronome. Leur dernier opus constitue le sixième. Le quatuor n'en est donc pas à son coup essai et dès les premières minutes d'écoute, on s'en rend bien compte. Si vous ne connaissez pas cette formation bordelaise, on pourrait définir sa musique comme tantôt pop, tantôt rock mais, surtout, toujours finement ciselée.

« Dance of the nerve » n'est pas un elpee de mauvaise facture. La guitare sèche s'insinue parfois ou s'impose carrément. Elle confère à certains morceaux des accents folks sympathiques. D’autres –et de manière flagrante dans des chansons plus nerveuses comme ‘Old enemies’– embrassent des accents rétro qui nous replongent dans les sixties. La solution sonore est très travaillée (marque de fabrique du groupe !) et sur la plupart des dix plages, on retrouve cette petite mélodie chantante qui squatte agréablement l'oreille. Néanmoins, ce n'est pas toujours suffisant pour rendre la ligne mélodique intéressante et de temps à autre, la musique manque de relief. L’intégralité des plages de l’album privilégie la douceur. Et si vous y joignez la voix un peu lascive de Julien Pras, vous comprendrez pourquoi une certaine indolence vous envahit parfois. Et c'est tout le paradoxe de cet opus d'une écriture musicale riche mais calme, variée mais aux tonalités répétitives...

Bien sûr, certains morceaux me bottent mieux que d’autres. La musique de Calc est fleurie, teintée d'une mélancolie qui réchauffe et réconforte. Et pour la réalisation de cet elpee, le groupe français a sorti la grosse artillerie. Chaque plage met en scène des instruments particuliers. On trouve en vrac du mellotron, de la flûte, du piano, de l'orgue et j'en passe. Cependant, cet arsenal passe quelquefois inaperçu. J'ai parfois l'impression que tout se ressemble, et me demande si Julien et sa bande n'ont pas recherché le raffinement à outrance. Il n'en reste pas moins vrai que pour les profanes, ce « Dance of the nerve » est une sympathique découverte.

Victoria Abril

Olala !

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Olala ! Victoria Abril ! La fraîcheur latine ! Celle-là même qui a fait vibrer nos écrans et nos nerfs dans de beaux longs métrages tels que « Atame! », « Sin Noticias De Dios », « Gazon Maudit » et autres « Kika ». Deux ans après « Putcheros Do Brasil », Abril troque une nouvelle fois ses costumes pour le micro et s’essaie à la réinterprétation de grands classiques de la chanson française. Elle s’attaque ici à Léo Férré (« Elsa », « Jolie môme »), Edith Piaf (« La vie en rose »), Serge Gainsbourg (« La Javanaise ») ou encore Claude Nougaro (« Le jazz et la java »). A priori, cette série de reprises peut paraître kitsch mais, à condition d’accrocher au style et à l’accent mimi de la petite dame, « Olala ! » peut rapidement se révéler addictif. Oscillant entre jazz et flamenco, ce nouvel essai peut parfois même effleurer quelque corde sensible (« Le p’tit bal perdu », le très érotique « Les nuits d’une demoiselle »). Victoria nous gratifie également d’une jolie plage inédite, « Necesito Amor », seul titre interprété en espagnol. Une charmante petite effronterie sans prétention.

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Eddie Vedder

Into The Wild (OST)

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Eddie Vedder n’a pas réfléchi deux fois lorsque son grand pote Sean Penn l’a contacté pour  illustrer musicalement son nouveau long métrage, « Into The Wild » (« En pleine nature » pour la VF). Prévu sur les écrans belges dès janvier, ce film au casting des plus respectables (Vince Vaughn, Catherine Keener, Marcia Gay Harden, William Hurt…) s’inspire de la véritable histoire d’un jeune diplômé qui, fatigué par la tournure prévisible que prend sa vie, décide de tout laisser tomber et de partir à l’aventure sur les routes indomptées du sud-ouest des States jusqu’aux splendides plaines enneigées de l’Alaska...

Si nos mirettes risquent d’en prendre pour leur grade devant le grand écran, comme le laisse présager la bande annonce, nos tympans ne seront pas en reste. Pour « Into the Wild », Vedder a composé onze morceaux contemplatifs et accrocheurs, que l’on imagine illustrer à merveille le tableau des paysages indomptés d’Alaska, mis en boîte par Sean Penn. Bien qu’il risque essentiellement de rassembler les fans de sa formation originelle, le compositeur s’autorise quelques introspections. Elles devraient envoûter l’ensemble des spectateurs qui seront charmés par l’œuvre cinématographique. Autant sur grand écran que sur disque, « Into the Wild » est un appel à la liberté qui ne laissera personne de marbre.

Msn:

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Jens Lekman

Night Falls Over Kortedala

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Oh, You’re not so silent anymore, Jens ! Après les inoubliables « When I Said I Wanted To Be Your Dog » et « Oh You’re So Silent Jens », le Suédois nous revient, une nouvelle merveille sous les bras. La délicate touche de poésie qui caractérise les compositions de Jens Lekman prend encore plus d’ampleur sur ce nouvel essai. Il conte ses péripéties amoureuses avec une telle désinvolture qu’on se laisse inévitablement charmer par ce magicien de la pop. Une pop fascinante et rafraîchissante, d’autant plus appréciable qu’elle se marie à la perfection au disco (l’obsédant « Sipping On The Sweet Nectar »), à l’indie (« The Opposite Of Hallelujah », « It Was A Strange Time In My Life ») et à une ribambelle de samples. De plus, Jens Lekman ne se gêne pas pour repousser les frontières de son propre univers, se permettant également une petite incursion insolite dans l’univers R’n’B (« Kanske Är Jag Kär i Dig »). Encore plus culotté qu’auparavant, le jeune homme n’a pas peur de laisser le kitch atteindre des sommets (les très 60’s « Friday Night At The Drive-In Bingo » et « If I Could Cry (It Would Feels Like This) ») et l’assume à merveille. « Night Falls Over Kortedala » démontre indubitablement en douze magnifiques ritournelles que Jens Lekman est un artiste des plus exemplaires.

Led Zeppelin

The soundtrack from the film The Song Remains the Same

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A la veille d’une hypothétique tournée européenne, qui semble toutefois se confirmer, revêtant des allures du plus grand évènement rock n’roll de tous les temps, deux produits estampillés Led Zep viennent enrichir les bacs des disquaires, à une période de l’année où le consommateur potentiel est à la merci des tentations les plus folles !

Nous n’évoquerons qu’en trois lignes la sortie d’un énième best of du dirigeable, « Mothership » double galette destinée aux extraterrestres qui ne possèderaient pas encore les versions studios de « Stairway to Heaven », « Rock n’Roll » ou « Whole Lotta Love ».

Nettement plus attrayante pour les aficionados des géniteurs du hard rock, la B.O. du film « The Song Remains the Same », qui donne son nom à l’album live officiel du zep, nous revient remasterisée et agrémentée de six titres ; six plages ne figurant pas sur la version originale d’une plaque plutôt mal accueillie pas les critiques en 1976, l’année de sa sortie. Enregistrée les 27, 28 et 29 juillet 1973 au légendaire Madison Square Garden de la Grosse Pomme, la performance souffrait à l’époque d’un son assez approximatif. Le travail de Kevin Shirley n’aura pas été vain, et on se délecte de ses premières versions live officielles des six bonus capturés au cours de cette trilogie mythique dans l’histoire de Led Zep. « Black Dog », « Over the Hills and Far Away », « Misty Mountain Hop, « Since I’ve been Loving you », « The Ocean » et le fabuleux « Heartbreaker » prennent une toute autre dimension, foncièrement plus sauvage. Même si l’organe de Plant n’est pas toujours à la hauteur, la musique charme, enchante ou se fait tellurique, lorsque Bonham se lâche sur des versions frôlant les 20 minutes, comme lors de l’halluciné « Dazed and Confused » ou le rouleau compresseur « Moby  Dick ».

L’objet a été particulièrement soigné et est présenté sous la forme d’un magnifique double digipack. Il contient, outre les deux rondelles, un booklet signé Cameron Crowe truffé d’anecdotes sur la vie tourmentée d’un combo dont les albums s’écoulent aujourd’hui dix fois plus qu’à l’époque de leur sortie. Une réédition qui a du sens ! Cela mérite bien quelques lignes dans Musiczine, non ?