L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

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La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

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Various Artists

2ème Tour de Chauffe - 2007

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‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, la Maison de la Musique-le Nautilys de Comines, la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 17 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2007, d’une résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, master-class, chant…) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Le premier disque nous entraîne à la découverte de 9 groupes. Depuis J-Funk dont le funk/jazz/rock/latino aussi cuivré que groovy est relevé par un chant hip/hop soul à Haaargn !, formation ravagée par son trash/metal/hardcore, en passant The White Loose Woman et son screamo-rock-électro-psyché réminiscent de The Music (un des vocalistes me rappelle Robert Harvey, mais en plus énervant), Sphères, un combo responsable d’un mélange improbable mais tellement réussi entre jazz et hip hop (NDR : faut dire que les musicos sont loin d’être des manchots !), le duo psyché/surf/garage/rock velvetien Lena Deluxe & Melle Lili, Piccolo Molo nourri à la guinguette manouche, 100 Dromadaires, capable de traverser l’immensité de l’afro-folk-beat, Dylan Municipal spokenwordant son truc-tronica en langue de Voltaire (Diabologum recontre Mendelson ?) et un Sexual Earthquake In Kobe contaminé par le virus electro-post punk de The Faint et The Rapture.

La deuxième plaque épingle 8 formations ou artistes. Depuis Chocolate fourré au pop/rock à A l’Affiche, dont la pop frenchie, acoustique et farfelue est publiée par le jeune auteur/compositeur touche-à-tout Clément Bailleul, en passant par The Real Nelly Olson dynamisé par son punk’ roll de, La Spirale entraînée dans un electro/punk/hip hop, un Loskit gorgé d’emocore, Roken is Dodelijk vaporisé de pop indé semi-acoustique, contagieuse et rafraîchissante (un comble quand on porte un tel patronyme !) ainsi que 3x6 (3x6 = 18cordes !) dont l’univers musical jazzyfiant est recalculé par des arrangements classiques additionnés de folk. Mais le plus intéressant procède de Luna Lost, un duo composé d’Anne Lepla et Guick, renforcé pour la circonstance par un backing group, dont la musique puise son inspiration à la fois chez Nick Cave, PJ Harvey, le Velvet, Bowie voire Kat Onoma. Un indie/folk/noisy/rock particulièrement savoureux qui jongle parfaitement entre sérénité et électricité, entre set acoustique et bruitisme lunatique. Pour ma part, la révélation de cette compile…

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr et http://www.myspace.com/tourdechauffe

The Storys

The Storys

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Formé en 2003, ce sextet originaire du Pays de Galles fait forte impression à travers ce premier elpee. Comptant pas moins de quatre vocalistes en son sein, la formation distille une pop folk somptueuse où songwriting et mélodies sont rois. Chacun des onze titres recèle un hallucinant travail d’harmonies vocales renvoyant directement aux Beatles mais possédant aussi des couleurs très américaines, puisées chez les Eagles et Crosby, Stills, Nash & Young.

Encensé par la presse britannique et ses aînés, dont Elton John lui-même, le groupe s’est appliqué à tailler onze diamants d’une pureté étonnante. Si « Cinnamon » est efficace et entraînant, les changements d’ambiance de « High Enough » se révèlent surprenants, tandis que des titres tels que « You’re Taking My Heart Away » ou « You’re Not Around » sont des trésors de finesse et d’arrangements. On est presque surpris d’entendre un peu de saturation pendant « Save Me ». Si l’on peut reprocher à l’ensemble une production très lisse, assez FM, l’on ne peut décemment pas se montrer outrageusement ronchon face à si bel ouvrage. Délicat et fin.

Myracle Brah

Can you hear the Myracle Brah ?

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Myracle Brah, c’est le projet d’Andy Bopp, un personnage originaire de Baltimore, dans le Maryland. Hormis les drums (que se réserve un certain Greg Shroeder) et les backing vocaux, il assume le reste : composition, parties de guitare (acoustique et électrique), basse, chant, claviers, etc. Sur les quinze titres de cet opus, il interprète quand même une chanson signée par Jay Filippone des Betlways, une formation issue du coin. Une des plages les plus énergiques de l’elpee, par ailleurs. Tout comme le pseudo hymne (Bryan Adams ?) « Big kids wanna rock », d’ailleurs. Sans quoi la musique de Myracle Brah évolue sous une forme de power pop inspirée par Big Star, les Beatles et les Raspberries, pour ne citer qu’eux. Aussi bien lors des chansons allègres que des ballades. Quant au timbre vocal d’Andy, il puise deux fois plus chez Alex Chilton que John Lennon. Les arrangements sont soignés, les mélodies contagieuses et les cordes de guitare chatoyantes (à la George Harrison tout au long « Angeleen » ou pyrotechniques sur « Run to the voices »), et les claviers circonstanciels bien rognés, comme au cours des sixties. Une décennie que Myracle Brah semble beaucoup apprécier. Même son blues rock. Celui de Free, probablement. « You’re full of strangers » et « You’re my heaven » en sont les plus belles illustrations. Aussi, sans être particulièrement orignal, cet album reste fort agréable à écouter…

Jimi Tenor & Kabu Kabu

Joystone

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Sur ce dixième album, le maître de l’électro-soul s’est laissé séduire par la chaleur des beats afro. Accompagné par le trio nigérian Kabu Kabu –dont le percussionniste de Fela Kuti–, la formation jazz finlandaise s’enrobe de magie. Sensualité et efficacité se sont acoquinées pour acheminer l’expérience musicale parfois ardue de Jimi Tenor vers l’évidence et le compromis afro. Les opposants à l’easy-listening pourront ainsi y regretter les explosions à l’accoutumée bien plus désorganisées et tordues. Celles qui ont fait le génie d’un « Intervision » (1997) ou la grandiloquence de « Out of nowhere » (2000). Celles qui, d’ailleurs, lui ont peut-être valu le remerciement des labels Warp et Kitty-Yo.

Plus prévisible, « Joystone » n’est pas pour autant un album conventionnel. Le mode free-jazz nourrit son légendaire bouillonnement perpétuel ; seule véritable métamorphose, le clin d’oeil de Jimi Tenor ne puise cette fois pas dans l’expérience de sons incongrus mais dans la soul eighties, effleurée de kitsch. Les cuivres sont brûlants, les claviers fébriles, les mélodies lascives sont murmurées du bout des lèvres. Appel à la séduction. Joystone agit comme une douce étreinte que rien ne semble pouvoir troubler.

Supersuckers

Live at Helldorado (Dvd)

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Fondé en 1988, ce groupe américain s’est autoproclamé ‘le plus grand groupe de rock'n roll du monde’. Ce qui ne l’a pas empêché d’opérer une incursion dans la country en 1997. Et de pratiquer ce style de musique, quand ils en a le loisir. Etonnant quand on sait qu’à l’origine, ce quatuor s’inspirait surtout de Motorhead, Van Halen, AC/DC et des Ramones. Tout en abordant des thèmes aussi machistes que les drogues, l'alcool, les bastons, les longues échappées en bagnole, les décibels et les femmes faciles… Et en véhiculant une imagerie satirico-satanique. Mais en pensant émarger au hard rock, le combo va être étiqueté punk. Et par un curieux retournement de situation, il va incarner le groupe punk qui s’est enfoncé le plus loin dans le territoire de la country. Bref, sans le savoir, les Supersuckers ont quand même réussi un fameux challenge : réconcilier le punk, le hard, le rock’n’roll, la pop et la country...

Ce Dvd est consacré à un set accordé en Espagne (très exactement au Pays Basque) en 2007. Vingt trois morceaux enrichis de quatre bonus tracks immortalisés la même année en Serbie. La voix rocailleuse d’Eddie Spaghetti balise ce rock’n roll dont l’intensité électrique graissée au gasoil est recrachée virilement par les amplis. L’humour et l’attitude sont bien au rendez-vous. Les clichés aussi. Et paradoxalement, c’est cet ensemble de spécificités, à premier abord sans grand intérêt, qui leur a paradoxalement permis de devenir un groupe culte.

The Nomads

Live in Madrid (Dvd)

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Jello Biafra et Thurston Moore apprécient tout particulièrement cette formation suédoise dont la naissance remonte quand même à 1981. Particulièrement branchés sur le punk garage des sixties, à leurs débuts (Sonics, Shadows Of Knight, Rocky Erikson & The 13th Floor Elevators) mais également par des groupes comme le Blue Oyster Cult, les Ramones, les Stooges, Gun Club ou encore Johnny Thunders, les Nomads privilégiaient, à l’origine, les reprises de morceaux souvent inconnus de leurs maîtres. En 1986, ils avaient d’ailleurs concocté une version assez remarquable du « This ain’t the summer of love » de B.O.C.. Mais au fil du temps, le groupe va commencer à travailler son propre répertoire. Si leur discographie manque singulièrement de relief, il faut reconnaître que le groupe jouit d’une réputation de groupe ‘live’ particulièrement flatteuse. Même en 2007. C’est d’ailleurs ce que  tente de nous démontrer ce Dvd, immortalisé au Gruta77 de Madrid, lors d’un set accordé dans le cadre de leur 25ème anniversaire d’existence. Il recèle en outre quelques bonus tracks dont un enregistrement ‘live’ filmé en 1985. C'est-à-dire à lorsque Frank Minarik, le claviériste (NDR : il a sévi au sein du line up entre 84 et 93), y était impliqué. Et manifestement, à cette époque, il apportait ce petit plus qui manque aujourd’hui aux Nomads. La sonorité du clavier était complètement pourrie, mais rendait la musique plus fluide, plus groovy, plus excitante. Plus garage, si vous préférez. Vous voyez ce que je veux dire…

Curt Kirkwood

Snow

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« Snow » constitue le premier album solo du chanteur/compositeur/guitariste des Meat Puppets. Un disque paru en 2006, dont vous n’avez probablement jamais entendu parler. Un opus au cours duquel il fait la part belle à la musique acoustique, même s’il y intègre, de manière parcimonieuse, un zeste d’instrumentation électrique, voire même parfois psychédélique. Et le résultat est plutôt séduisant. Certains parleront d’americana, d’autres de neo-americana ou encore d’alt country. Une chose est sûre, « Snow » constitue une bonne bouffée d’air frais. Pour enregistrer ce cd, Curt a reçu le concours de quelques collaborateurs, parmi lesquels on retrouve Pete Anderson, personnage qui avait notamment produit l’album de Meat Puppets, « Forbidden Places ». En 1991. Et également certains disques de Moot Davis, Dwigt Yoakam et Lucinda Williams. Mais il ne se contente pas de mettre en forme l’elpee, participant même activement à l’instrumentation. Et puis le joueur de pedal steel, Bob ‘Boo’ Bernstein, ainsi que le trompettiste Lee Thornberg. Ce dernier cuivre de manière très jazzyfiante le capricieux « Light bulb ». Et les neuf autres plages ne manquent pas de charme. Depuis la nouvelle version de « Golden lies » (NDR : elle figurait sur l’opus éponyme des Meat Puppets, en 2000), à la valse apalache « Movin’ on », en passant par l’élégant « Snow », que balaie une mandoline pétillante, un « Beautiful weapon » adressant un clin d’œil au Paisley Underground, le ‘rootsy’ « Box of limes’, l’énigmatique et excellent « Gold », caractérisé par ses six cordes jouées en picking, cette basse acoustique aventureuse et un violoncelle baroque ainsi qu’« In bone », titre imprégné de claviers fluides et éclaboussé d’accès d’électricité aussi fugitifs que savoureux, réminiscents de Buffalo Springfield. Sans oublier les morceaux plus countrysants enrichis par la slide de Bob. Kirkwood se charge, bien sûr, des vocaux. Et de son timbre gémissant, chaleureux, il traite à nouveau les thèmes qui lui sont chers : le désert et l’imagerie excentrique.

Elan Mehler Quartet

Scheme For Thought

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Signé chez le désormais fameux label de Gilles Peterson, Brownswood Recordings, Elan Mehler Quartet distille un jazz contemplatif laissant une grande place à l’improvisation. Ce qui donne à l’ensemble une spontanéité et un charme engageants. Découvert par Peterson dans un piano-bar en Suisse, Elan Mehler et ses trois musiciens donnent naissance sur ce « Scheme For Thought » à un condensé de chaleur artificielle qui donne tout son sens au terme musique de chambre. A la fois déstructuré (« The Pale 45’s ») et circonspect (« Ruby D », « Auntie-Biotics »), ce premier essai étale, sans le moindre frottement de caisses, des influences allant de Debussy à Bill Evans en passant par Miles Davis. Peut-être faudra-t-il quelques écoutes à l’oreille novice pour apprécier pleinement les ressources de ce joli disque mais nul doute que celle-ci succombera tôt ou tard au charme de ce « Scheme For Thought ». Les amateurs, eux, seront pleinement satisfaits.

The Coral

Roots and echoes

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Détachés de l’effervescente scène pop anglaise, The Coral emprunte des sentiers ombragés, mais classieux. A l’exception du faible « Nightfreak and the Sons of Becker » (2003), la qualité a fait son chemin tout au long de leurs 5 albums ; et au sein de cette riche discographie, « Roots and echoes » ne fait pas pâle figure. L’instrumentation est toujours aussi impeccable, le rythme soutenu, l’intention louable. Coral s’expose, sans masque, sans compromis ; légèrement country, même si on sait combien la formule ne séduit pas le grand public ; souvent suranné, dans ce psychédélisme d’inspiration Echo and the Bunnymen ; fluide et prévisible, selon une formule couplet-refrain qui ne s’en cache pas. Mais si parfois, on est tenté de voir ce potentiel prendre une tournure plus tortueuse ou impromptue, c’est précisément dans cette intégrité et cette fidélité placide que The Coral prend tout son sens. Une libération des contraintes commerciales, permise notamment par la tutelle généreuse de Noël Gallagher. Séduit par les 7 jeunes de Liverpool depuis leurs débuts, il les trouve sans le sou et au bord de la scission (suite aux tergiversions du guitariste), et leur offre les clefs de son studio pendant la tournée d’Oasis. Pas d’empressement donc, ce qui permet une fois de plus aux jeunes d’assumer avec assurance et maturité leur étrange country psyché 60’s. Enregistré en prise directe – dans l’esprit d’une jam-session -, Roots and echoes permet en plus de s’épancher dans une atmosphère vintage qui vient parfaire son caractère authentique. Léger regret cependant au souvenir des quelques étincelles de « Magic and medicine » (2004) immédiatement conquérantes. Ce dernier album, dans son refus du compromis, suscite la curiosité plutôt que l’ivresse. Il est avant tout de ces albums qui suggèrent, dénotent et interpellent.        

Cold Blue Steel

Headed out of Memphis

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Issue de Dallas, cette formation est constituée de solides pointures. Le chanteur James Buck est ainsi épaulé par le guitariste Mark Pollock, le claviériste Tim Alexander (Asleep At The Wheel), le drummer Chris Hunter et le bassiste Roy Dukes. Fondé en 1986, Cold Blue Steel pratique ce qu’on appelle de la roadhouse music ; c’est-à-dire un mélange de blues, de boogie et de shuffles. Encore que le combo n’hésite pas à inclure dans son répertoire du rock'n'roll inspiré des 50s et de la country & western. Leur premier opus, "Drivin' to Mexico", ne date que de 1997.

“Headed out of Memphis” a été enregistré entre Dallas et Memphis. Il s’ouvre par "Monkey's uncle". Du pur rock'n'roll alimenté par les riffs de Pollock. Boogie bien nerveux, le titre maître est dédié à la gloire du King de Memphis, Elvis Presley. James chante d’une voix rocailleuse. Son timbre oscille entre celui de Wolfman Jack et de Billy Gibbons (ZZ Top). "Hollywood blonde" adresse manifestement un clin d'œil à Marylin Monroe. Dynamisé par le piano sautillant d'Alexander, c’est un autre rock'n'roll franc et direct. Superbe blues lent, "Just got it from Dallas" libère beaucoup d'intensité. Pollock se réserve un solo grandiose. Découpées au rasoir, les notes sont vives, largement amplifiées. Dès qu’il en a l’occasion, Buck réplique au chant. Et ses inflexions sont menaçantes. Le CBS n’a guère le temps de souffler, puisqu’il s'engage à nouveau sur les routes, lors d’un instrumental sauvage intitulé "Wideglide" ; une plage sans doute inspirée du grand Freddie King, même si l’attaque est plus franche. Une chose est sûre, c’est une nouvelle invitation à se remuer les fesses sur la piste de danse. Les musiciens ont manifestement plus d'une corde à leur arc. Ils reprennent le classique "No more doggin", en jump style. Pollock joue en rythmique. Invités, les Cold Blue Steel horns entretiennent cette trame swing, alors que Mark s’autorise un nouvel envol, tout en finesse. Très dansant, "I think I'm going crazy" fait la fête aux cuivres. Ce pur R&B évolue dans un registre assez proche des T-Birds de la bonne époque! Très sixties, "Big time operator" est sculpté dans du rock instantané. Nous ne sommes pas tellement loin ici des Flamin' Groovies. "You and my money" creuse dans la même veine. L'orgue de Tim Alexander écume légèrement pour le transformer en pop délicate. Simple dans sa conception, "Shufflin' little lady" est un rock blues shuffle captivant. La rythmique est binaire. Le piano tapisse l'arrière-plan. Les cordes parviennent à se libérer. Timidement, d’abord. Avant de nous envoûter. "Month of Sundays" opère un nouveau changement de tempo. Une ballade aux accents exotiques. Les percussions donnent le ton. L'orgue Hammond imprègne l'ensemble. Pollock peut enfin signer un remarquable solo. Un exercice de style sans doute inspiré par Carlos Santana, tout en préservant sa spécificité. De très bonne facture, cet elpee s’achève par "We're outta here". James Buck chante furieusement ce boogie jump particulièrement dynamique et très participatif. Les cuivres et le piano virevoltent. Tous les musiciens participent vocalement au refrain…