Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Royal Blood - Pinkpop 202...

Pantaleimon

Mercy Oceans

Écrit par

Après une poignée d’EPs, une collaboration auprès de Current 93 et un premier disque, sorti en 1999 et réédité en 2005, Andria Degens persiste à tracer son chemin sur les routes les plus mélancoliques et, parfois, les plus sombres de la folk. Un sentiment de solitude inextricable se dégage du monde imaginaire de Pantaleimon. Comme si celui-ci ne permettait aucune manifestation de joie aux créatures insolites parcourant son délicat panorama. De temps à autres, quelque irréductible se risque à esquisser un sourire discret mais l’atmosphère du microcosme aura tôt fait de le rappeler à l’ordre. La reine des lieux prend alors plaisir à plonger son peuple dans une profonde léthargie et s’en délecte. Car, en réalité, ces derniers se complaisent à subir les sautes d’humeur de leur figure royale, attendant nerveusement chacun de ses soubresauts. Pantaleimon est donc l’un de ces univers que l’on évite farouchement mais finit tôt ou tard par s’emparer de notre volonté.

Okay

Low Road

Écrit par

Marty Anderson, alias Okay, est l’un de ces artistes atypiques qui n’hésitent pas à aller au dessus de leurs limites pour convaincre un public qui, tôt ou tard, finira médusé par une telle persévérance. Victime d’une affection gastrique chronique, une forme rare de la maladie de Crohn lui interdisant régulièrement d’errer plus loin que le porche de sa maison, Anderson déploie toute son énergie sur « Low Road ». Cet admirable recueil vogue subtilement entre folk, indietronica et ingénieuses expérimentations.

Sans s’apitoyer sur son sort, le Californien à la voix singulière retrace les hauts et les bas d’une vie alambiquée et questionne le monde à coup de mélodies énergiques survolées de textes majoritairement sombres. Première partie d’un diptyque dont la seconde moitié s’intitule tout simplement « High Road », ce « Low Road », originellement publié en 2005, est une bien jolie surprise...

Boards Of Canada

Trans Canada Highway (EP)

Écrit par

Premier single extrait de l’album « The Campfire Headphase » sorti en 2005, « Dayvan Cowboy » des Anglais de Boards Of Canada a connu une seconde vie en 2006 sous la forme d’un EP 6 titres recelant le titre original ainsi que son remix par Odd Nosdam. Ces deux versions sont enrichies pour l’occasion de cinq titres inédits. La patte electro-ambient atmosphérique du duo est magnifiquement soulignée sur cet EP, réédité en décembre dernier. Celui-ci s’adresse principalement aux heureux propriétaires du très bon « Campfire Headphase », dont il est quasiment indissociable. Les fans de Radiohead, qui aimeraient découvrir l’origine de l’inspiration de ces derniers pour leurs derniers travaux, ne seront certainement pas en reste.

Beach

Play It To Death

Écrit par

Ces trois là s’appellent Peter, Bjorn & Gunar mais, comme ils arrivent trop tard, ils ont choisi le sobriquet original de Beach. Intitulé sous lequel ils s’appliquent à nous faire perdre notre précieux temps au son de leur pop rock tout aussi ‘originale’.

Le trio allemand présente sur son second recueil dix titres d’une platitude hallucinante. L’ensemble sonne comme une répétition générale durant laquelle les trois gaillards auraient décidé d’imiter approximativement leurs influences, Pearl Jam en tête. Les titres se suivent et se ressemblent et les vocalises du leader de la troupe deviennent insupportables au bout de quelques minutes d’écoute. Quoi de plus normal dès lors de rire jaune, voire de s’étouffer, à la lecture de la bio de la formation. Celle-ci présente « Play It To death » comme ‘un prototype de ce que peut être le rock de nos jours’. Le plus effrayant dans cette histoire serait qu’ils y croient, à leurs conneries…

Arthur & Yu

In Camera

Écrit par

Les nostalgiques de Nancy Sinatra et du regretté Lee Hazelwood, mort en août dernier, vont en avoir pour leur argent. Les deux légendes se sont réincarnées pour le plus grand plaisir de nos petites oreilles. Grant Olsen et Sonya Wescott, alias Arthur & Yu, présentent sur leur premier recueil un véritable hommage à ces deux artistes mais également à la folk circa 60’s. Et plus particulièrement The Velvet Underground (« 1000 Words », « Afterglow »,…).

Les morceaux qui jalonnent cet excellent « In Camera » sont un condensé de pop estivale on ne peut plus rafraîchissante. L’union des vocalises d’Olsen et Wescott semble tellement naturelle que leur dissociation serait une véritable aberration. Les plus mélancoliques se laisseront aller à quelques rêveries sur les séduisants « Black Bear », « Come To View (Song For Neil Young) », « Lion’s Mouth » et, surtout, « 1000 Words ». Arthur & Yu, duo découvert sur le dernier Dntel (« Dumb Luck »), signe donc un premier essai coup de cœur que les fans de Camera Obscura, Broadcast ou Yo La Tengo ne pourront qu’accueillir les bras grands ouverts.

The Twang

Love It When I Feel Like This

Écrit par

Formation originaire de Birmingham, The Twang tente tant bien que mal de se raccrocher à la vague ‘hype’ du Brit Rock tendance ‘jeunots’, engendrée par Arctic Monkeys. Loin d’atteindre le brio de ces derniers, The Twang se perd dans ses influences, des Clash à Kasabian en passant par Oasis, Kaiser Chiefs et The Stone Roses. Il faut avouer que « Love It When I Feel Like This » génère des sonorités accrocheuses et entêtantes mais la voix de Phil Etheridge altère ce qui aurait pu être une plaque décente. Le leader bave ses textes de son accent un peu trop prononcé, voire insupportable sur certains morceaux (« Got Me Sussed », « The Neighbour »). De fait, il se fait carrément ridiculiser par ses musiciens, deux fois trop bons pour lui. The Twang aurait pu être un groupe à tenir à l’oeil. Dommage que la troupe ne puisse disposer du leader qu’elle mérite.

These New Puritans

Beat Pyramid

Écrit par

Enième ‘nouvelle sensation’ made in UK, These New Puritans reprennent en 2008 le flambeau des Shy Child, Shitdisco et autres Klaxons. A l’heure où ces derniers ont décidé de passer à autre chose, la voie est libre pour l’electro-pop tendance ‘new rave’ du quatuor originaire de Southend-on-sea. Une chance car These New Puritains recyclent le genre à leur manière, lui procurant un second souffle rafraîchissant.

En 16 morceaux d’une moyenne de 3 minutes, la formation s’impose et en impose. On reste scotchés à des morceaux tels que l’engageant « Swords Of Truth », le trippant « Doppelgänger » ou le déjà classique « Elvis ». La formation n’a pas peur de prendre des risques, quitte à déplaire (les laborieux « Navigate-Colours » et « Costume ») mais c’est exactement cette formule qui rend le reste de ce « Beat Pyramid » d’autant plus appréciable. Instantanée ou pas, cette pyramide de rythme s’érigera certainement comme un incontournable de 2008.

Plain White T’s

Every Second Counts

Écrit par

Il aura fallu plus d’un an à « Hey There Delilah » pour se frayer un chemin à travers les foyers européens menant vers le haut des charts. L’attente a payé pour les Plain White T’s car, aujourd’hui, impossible d’allumer sa radio sans être contraint d’imposer à nos tympans le hit de ces nouveaux Fall Out Boy(s). Les nouvelles coqueluches de ces (très) jeunes dames présentent sur leur troisième ouvrage une collection passionnément inintéressante de tubes préfabriqués à la Simple Plan.

Sachant l’Europe un peu trop à la masse, Hollywood Records aura même pensé à inclure l’énorme tube radiophonique « Hey There Delilah », ainsi que le single « Take Me Away », tous deux originellement extraits de « All That We Needed », le recueil précédent. Taillé sur mesure pour les radios collégiennes de Californie, « Every Second Counts » est parcouru de titres aux refrains certes accrocheurs (« Hate (I Really Don’t Like You)) », « Our Time Now », le très ‘Jimmy Eat World-esque’ « Friends Don’t Let Friends Dial Drunk ») mais s’adressant principalement aux teenagers. Ceux-là même pour lesquels « Every Second Counts » aura perdu tout son attrait dès le débarquement de ce que les Ricains appellent ‘the next big thing’. Plain White T’s ou l’histoire d’un succès éphémère…

Pour regardez le clip de Our Time Now

http://www.youtube.com/watch?v=sftymVyLb-Q

http://www.wat.tv/playlist/858435/video/859932/plain-white-s-our-time-now.html

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftiG5.html

Pour regarder le clip de Hey There Delilah

http://www.youtube.com/watch?v=h_m-BjrxmgI

http://www.wat.tv/playlist/467571/video/656937/attitude-PLAIN-WHITE-T-S-HEY-THERE-DELILAH.html

 

Satellite Party

Ultra Payloaded

Écrit par

Satellite Party, le nouveau projet de Perry Farrell est de ceux dont on se passerait sans trop en souffrir. Entouré de nombreuses guests tels que Peter Hook, Flea, John Frusciante ou encore Fergie (?!) et Nuno Bettencourt ex-Extreme (?!?!), le Satellite Party de Farrell distille une pop banale destinées essentiellement aux radios universitaires, comme en témoignent les ultra-chiants « Kinky », « Insanity Rains », ou encore « Only Love, Let’s Celebrate ». Ce morceau retrace par ailleurs les pires instants du classique de Rare Earth, « I Just Want To Celebrate », et illustrerait d’ailleurs à merveille l’une de ces ‘frat parties’ animée par des jeunes cons complètement bourrés et autres donzelles, nichons à l’air en signe de rébellion.

L’ex Porno For Pyros et Jane’s Addiction s’amuse également à réveiller les morts, empruntant d’abord la plume de Jim Morrison sur le titre « Ultra-Payloaded Satellite Party », reprise partielle du « Touch Me » des Doors, avant de sampler ensuite sa voix sur l’atroce « Woman On The Window ». Absurde et abscons, ce premier essai anecdotique de Satellite Party n’a de cohérence que sa pochette, aussi affreuse que le contenu. Un essai digne d’un fond de placard poussiéreux. Farrell ne serait-il plus aujourd’hui qu’un pseudo-visionnaire ?

MSN: http://sib1.od2.com/common/product/ProductList.aspx?shop=40&associd=4&rmsartistid=319029

I-tunes: http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=264727699&s=143446

Yael Naïm

Yael Naïm

Écrit par

Qui n’a jamais eu besoin de calmer une douloureuse peine ? Un de ces chagrins qui nous bloque la cage thoracique au point de ne presque plus savoir respirer ? Une douleur tellement forte que nos oreilles exigent du repos et sans même comprendre pourquoi, on attrape l’un de ces albums qui nous fait du bien, où chaque morceau est calme et réconfortant. Il ne s’agit pas de nous entraîner vers la dépression. Détrompez-vous ! Oh non, bien au contraire. Faites-moi confiance, avec Yael Naim, vous avez trouvé l’album qui vous bercera le cœur. Tout en douceur ; sans vous emmener dans les méandres de la tristesse… Aucun déchirement à l’écoute de ces ballades à mi-chemin entre pop et folk. Yael vient nous cajoler et prendre soin de notre âme.

Début 2000, après avoir grandi aux abords de Tel-Aviv, la jeune demoiselle âgée d’une vingtaine d’années séduit Elie Chouraki, de sa voix limpide et légère. Il la remarque et l’embarque dans différents projets : la comédie musicale des « 10 Commandements » suivie de celle de « Gladiateurs ». Elle signe aussi la BO de son film « Harrison’s Flowers »... Entre ces diverses expériences et l’échec du premier album (ne nous y attardons pas), quelques années se sont écoulées. Une période trouble est venue chambouler ce parcours portant prometteur… Au détour d’un concert, Yael croise alors la route du multi-instrumentiste et arrangeur David Donatien. Il lui rend la confiance perdue et fort de ses expériences auprès – entres autres– de Bernard Lavilliers, Malia, Junior Jack et Gérald Toto, lui balise un nouvel univers sonore. Pendant 2 ans, ils arrangent et mettent en couleur ces 13 plages empreintes de douceur… Le résultat est envoûtant. Un doux élixir aux mélodies pures et légères. La fraîcheur et la gaieté sont les moteurs de cet elpee. Telle une plume qui vole et se laisse porter par le vent, l’évasion est garantie… Croyez-moi, ce trésor est unique mais il se partage. Il parle au cœur et le guérit de toutes ses blessures.