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L’humanisme angoissant de Franz Ferdinand…

Franz Ferdinand sortira son nouvel opus studio, « The Human Fear », ce vendredi 10 janvier 2025. Enregistrées aux studios AYR en Écosse, les 11 chansons de « The Human Fear » font allusion à des peurs humaines profondément ancrées et qu’en les surmontant et…

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Elan Mehler Quartet

Scheme For Thought

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Signé chez le désormais fameux label de Gilles Peterson, Brownswood Recordings, Elan Mehler Quartet distille un jazz contemplatif laissant une grande place à l’improvisation. Ce qui donne à l’ensemble une spontanéité et un charme engageants. Découvert par Peterson dans un piano-bar en Suisse, Elan Mehler et ses trois musiciens donnent naissance sur ce « Scheme For Thought » à un condensé de chaleur artificielle qui donne tout son sens au terme musique de chambre. A la fois déstructuré (« The Pale 45’s ») et circonspect (« Ruby D », « Auntie-Biotics »), ce premier essai étale, sans le moindre frottement de caisses, des influences allant de Debussy à Bill Evans en passant par Miles Davis. Peut-être faudra-t-il quelques écoutes à l’oreille novice pour apprécier pleinement les ressources de ce joli disque mais nul doute que celle-ci succombera tôt ou tard au charme de ce « Scheme For Thought ». Les amateurs, eux, seront pleinement satisfaits.

The Coral

Roots and echoes

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Détachés de l’effervescente scène pop anglaise, The Coral emprunte des sentiers ombragés, mais classieux. A l’exception du faible « Nightfreak and the Sons of Becker » (2003), la qualité a fait son chemin tout au long de leurs 5 albums ; et au sein de cette riche discographie, « Roots and echoes » ne fait pas pâle figure. L’instrumentation est toujours aussi impeccable, le rythme soutenu, l’intention louable. Coral s’expose, sans masque, sans compromis ; légèrement country, même si on sait combien la formule ne séduit pas le grand public ; souvent suranné, dans ce psychédélisme d’inspiration Echo and the Bunnymen ; fluide et prévisible, selon une formule couplet-refrain qui ne s’en cache pas. Mais si parfois, on est tenté de voir ce potentiel prendre une tournure plus tortueuse ou impromptue, c’est précisément dans cette intégrité et cette fidélité placide que The Coral prend tout son sens. Une libération des contraintes commerciales, permise notamment par la tutelle généreuse de Noël Gallagher. Séduit par les 7 jeunes de Liverpool depuis leurs débuts, il les trouve sans le sou et au bord de la scission (suite aux tergiversions du guitariste), et leur offre les clefs de son studio pendant la tournée d’Oasis. Pas d’empressement donc, ce qui permet une fois de plus aux jeunes d’assumer avec assurance et maturité leur étrange country psyché 60’s. Enregistré en prise directe – dans l’esprit d’une jam-session -, Roots and echoes permet en plus de s’épancher dans une atmosphère vintage qui vient parfaire son caractère authentique. Léger regret cependant au souvenir des quelques étincelles de « Magic and medicine » (2004) immédiatement conquérantes. Ce dernier album, dans son refus du compromis, suscite la curiosité plutôt que l’ivresse. Il est avant tout de ces albums qui suggèrent, dénotent et interpellent.        

Cold Blue Steel

Headed out of Memphis

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Issue de Dallas, cette formation est constituée de solides pointures. Le chanteur James Buck est ainsi épaulé par le guitariste Mark Pollock, le claviériste Tim Alexander (Asleep At The Wheel), le drummer Chris Hunter et le bassiste Roy Dukes. Fondé en 1986, Cold Blue Steel pratique ce qu’on appelle de la roadhouse music ; c’est-à-dire un mélange de blues, de boogie et de shuffles. Encore que le combo n’hésite pas à inclure dans son répertoire du rock'n'roll inspiré des 50s et de la country & western. Leur premier opus, "Drivin' to Mexico", ne date que de 1997.

“Headed out of Memphis” a été enregistré entre Dallas et Memphis. Il s’ouvre par "Monkey's uncle". Du pur rock'n'roll alimenté par les riffs de Pollock. Boogie bien nerveux, le titre maître est dédié à la gloire du King de Memphis, Elvis Presley. James chante d’une voix rocailleuse. Son timbre oscille entre celui de Wolfman Jack et de Billy Gibbons (ZZ Top). "Hollywood blonde" adresse manifestement un clin d'œil à Marylin Monroe. Dynamisé par le piano sautillant d'Alexander, c’est un autre rock'n'roll franc et direct. Superbe blues lent, "Just got it from Dallas" libère beaucoup d'intensité. Pollock se réserve un solo grandiose. Découpées au rasoir, les notes sont vives, largement amplifiées. Dès qu’il en a l’occasion, Buck réplique au chant. Et ses inflexions sont menaçantes. Le CBS n’a guère le temps de souffler, puisqu’il s'engage à nouveau sur les routes, lors d’un instrumental sauvage intitulé "Wideglide" ; une plage sans doute inspirée du grand Freddie King, même si l’attaque est plus franche. Une chose est sûre, c’est une nouvelle invitation à se remuer les fesses sur la piste de danse. Les musiciens ont manifestement plus d'une corde à leur arc. Ils reprennent le classique "No more doggin", en jump style. Pollock joue en rythmique. Invités, les Cold Blue Steel horns entretiennent cette trame swing, alors que Mark s’autorise un nouvel envol, tout en finesse. Très dansant, "I think I'm going crazy" fait la fête aux cuivres. Ce pur R&B évolue dans un registre assez proche des T-Birds de la bonne époque! Très sixties, "Big time operator" est sculpté dans du rock instantané. Nous ne sommes pas tellement loin ici des Flamin' Groovies. "You and my money" creuse dans la même veine. L'orgue de Tim Alexander écume légèrement pour le transformer en pop délicate. Simple dans sa conception, "Shufflin' little lady" est un rock blues shuffle captivant. La rythmique est binaire. Le piano tapisse l'arrière-plan. Les cordes parviennent à se libérer. Timidement, d’abord. Avant de nous envoûter. "Month of Sundays" opère un nouveau changement de tempo. Une ballade aux accents exotiques. Les percussions donnent le ton. L'orgue Hammond imprègne l'ensemble. Pollock peut enfin signer un remarquable solo. Un exercice de style sans doute inspiré par Carlos Santana, tout en préservant sa spécificité. De très bonne facture, cet elpee s’achève par "We're outta here". James Buck chante furieusement ce boogie jump particulièrement dynamique et très participatif. Les cuivres et le piano virevoltent. Tous les musiciens participent vocalement au refrain…

The Butcher Shop

The Butcher Shop

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The Butcher Shop est un projet monté par Tex Perkins, à la fin des années 80. Né en 1964, Perkins est un chanteur/guitariste/compositeur australien qui a milité au sein d’une multitude de formations dont Tex Deadly & the Dums Dums, Beast Of Bourbons (NDR : le line up originel impliquait Perkins, Spencer Jones, James Baker, Kim Salmon et Boris Sudjovic), The Cruel Sea, Thug, James Baker Experience, Salamander Jim (en compagnie de Kim Salmon des Scientists et Richard Ploog de The Church), Dark Horses, Tex, Don and Charlie, etc.. Mais venons-en à The Butcher Shop. En fait, l’idée de monter cette formation est née en 1983, lorsque le Gun Club tournait en Australie. Le guitariste et le drummer avaient décidé de rentrer aux States, abandonnant pour l’occasion Jeffrey Lee Pierce, Patricia Morrison et Kid Congo Powers, à leur triste sort. Pour pouvoir continuer le périple, le trio a alors remplacé les deux démissionnaires par les locaux Spencer P. Jones et Billy Pommer Jr.. Et la suite de la tournée a été un triomphe aussi inattendu qu’inespéré. Spencer, Kid et Tex sont devenus des amis et ont promis d’enregistrer un jour ensemble. Un an plus tard, Gun Club avait splitté, et Kid a écrit à Tex pour le rejoindre à Londres afin de se lancer dans l’aventure The Fur Bible. Une aventure éphémère, puisque trois mois plus tard, Tex s’est rendu compte qu’il faisait fausse route et est retourné aux Antipodes. C’est à cette époque que Kid a rejoint les Bad Seeds de Nick Cave. En 1988, les Bad Seeds sont atterris en Australie pour une nouvelle tournée. Et fatalement, Spencer, Kid et Tex se sont retrouvés. Le temps de recruter un bassiste et un drummer du coin et le projet The Butcher Shop était né. En deux temps mouvement le quintet a donc enregistré un Ep sous la houlette de Tony Cohen. Et puis les destinées se sont à nouveau séparées. Début 1990, la formation va dénicher de nouveaux collaborateurs, partir en tournée et enregistrer un album : « Pump action ». L’histoire n’ira pas plus loin. C’est cet Ep et l’elpee qui sont réunis sur ce cd. Si vous aimez le garage typiquement australien (NDR : les groupes cités ci-dessus sont d’ailleurs des références de choix), ces 14 plages sauvages, implacables et ténébreuses sont un véritable régal.

The Wombats

A Guide To Love, Loss & Desperation

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Ils sont malins ces petits Anglais là. « A Guide To Love, Loss & Desperation », premier essai de The Wombats, est la preuve que l’on peut faire du ‘déjà-entendu’ de manière intelligente, sans casser les couilles aux auditeurs. Pour les Wombats, il aura suffit de quelques petites compositions plus qu’entraînantes et de quelques paroles cocasses pour se frayer un chemin qui mène à la liste des formations ‘hype’ incontournables. Ceux qui pensent que la Brit Pop a épuisé toutes ses ressources seront bien surpris par la facilité avec laquelle les tubes de la formation originaire de Liverpool s’immiscent dans le cortex cérébral. Des morceaux tels que « Kill The Director », « Moving To New York » ou encore le génial hymne à la joie, « Let’s Dance To Joy Division », s’agrippent aux tympans comme des sangsues et poursuivent leurs victimes de l’aube au crépuscule. L’exercice est certes très ado mais le trio s’y prend avec un tel brio que même les plus récalcitrants ne peuvent que succomber aux treize farces de ce guide incontestablement instantané mais également indispensable.

Ian Siegal

Swagger

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Ian est âgé de 36 ans. Ce jeune musicien est issu du sud de l’Angleterre. Un passionné du rock'n'roll qui s’est converti progressivement au blues. D’abord celui de son dieu : Muddy Waters. Puis de BB King, Albert Collins et Robert Cray. Après avoir séjourné en Allemagne, à Berlin, très exactement, il revient s'installer à Nottingham. Il y fonde son premier groupe qui enregistre un premier elpee : "Picture postcards". Il se forge déjà une solide réputation de chanteur/guitariste et de compositeur inspiré. Il émigre alors à Londres et monte son Ian Siegal Band. En 2002, il concocte "Standing in the morning", un opus qui ne paraîtra qu'en 2004, sur Taxim. Et en 2005, l'excellent "Meat & potatoes", déjà chez Nugene. Pour la circonstance, il bénéficie de la collaboration du gratteur notoire, Matt Schofield. La même année, il tourne en compagnie de Big Bill Morganfield, le fils de Muddy Waters. Ian possède une voix très expressive, puissante, capable de se débrouiller au sein de différents registres…

Ce nouvel opus s'ouvre par le généreux "Swagger", un véritable exercice de style qui met en exergue son potentiel vocal. Le son est excellent. La production de Matt Schofield met parfaitement en évidence les différents acteurs. Les cordes sont à l'avant plan ; mais également les percus. Quoique généreux, les accords du piano concédés par Johnny Henderson tapissent l’arrière-plan. A l’instar du précédent elpee. Ian adapte "Groundhog blues", un classique de John Lee Hooker. Il s’accompagne à la guitare acoustique. Constituée d’Andy Graham à la basse et de Nikolaj Bjerre aux drums, sa section rythmique abat un boulot remarquable. L’univers sonore demeure cependant très dépouillé. Les rôles de chaque intervenant sont parfaitement définis. Soutenue par les accents métalliques de la guitare, la voix semble libre comme l’air. "Catch 22" campe un blues du XXIème siècle. Largement amplifiée, la guitare libère un son poisseux. Le rythme soutient le chant dévastateur. La slide est gouailleuse. Le tempo imprimé rappelle le meilleur des Stones. Les cordes s'autorisent une sortie habile, âpre et menaçante à la fois. Ripoff Raskolnikov est un de ses amis. Un Hongrois. Il signe ici "Horse dream". La plage s'ouvre sur des cordes hispanisantes, avant de se muer en ballade acoustique. L'atmosphère baigne alors au sein d’une country, proche de Johnny Cash. Le timbre grave et posé de Siegal anime ce western musical. Très rythmé et fluide, l'orgue Hammond de Henderson est bien mis en exergue tout au long de "Stranger than a green dog". Cette plage constitue une réplique southern rock. Il rend hommage à son dieu du blues, Muddy Waters, sur "High horse". Lent et torride, ce blues lent semble sorti tout droit du southside de Chicago. Expressive, la voix de Ian est empreinte de passion et d’une grande sensibilité. Pour la circonstance, il a recours au bottleneck. Derrière les ivoires, Henderson incarne le rôle d'Otis Spann ou de Pinetop Perkins. Le batave Big Pete Vander Pluym se réserve l'harmonica et Schofield la guitare. Un bonheur de plus de sept minutes ! J'apprécie tout particulièrement la formule trio du Ian Siegal Band. Sa cohésion est impressionnante. A cet instant, il me rappelle Chris Duarte. Un autre trio, mais texan. Ils partagent une même philosophie de la complexité. Chaque instrument vient se greffer au sein d’une démarche authentiquement blues. A l’instar du généreux et particulièrement dense "High horse". Tout au long de l’œuvre, il règne un climat lugubre, mystérieux. Les répliques vocales accordées sur "God don't like ugly" demeurent vivaces et passionnées. "I can't believe you wanna leave" opère un changement radical de style. Une cover de Little Richard qui nous entraîne au cœur d’une atmosphère R&B allègre, réminiscente de

Jack Peñate

Matinée

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Pour de nombreux observateurs, Jack Peñate était une des révélations des premiers frimas 2007. Il faut dire qu’XL Recording avait fait de l’endiablée « Split At Stars », en préambule de l’album qui tardait à sortir, un buzz percutant. Voilà pour le coup dans le rétro ; et force est de constater, à sa présence récurrente sur les ondes entre autres, que l’Anglais a bien passé l’hiver. Gageons que la musique frétillante de ce songwriter au ‘ñ’ ibérique et au visuel ‘peps’ nous conduira même jusqu’au plus chaud de l’été, sans lasser nos enceintes.

Après trois notes, on trouve l’album ‘énergique’, le premier refrain n’est pas encore arrivé que déjà on sait qu’il faudra trouver un autre qualificatif à ces coups de gratte frénétiques. Jack Peñate c’est un peu une heure de tachycardie, la douleur en moins ; une sorte de Space Mountain avec un soleil à la place de la lune qui sourit en fin de rails.

Difficile de catégoriser ce déchaînement sautillant : des allures rétro, de la pop bien ficelée, et du rockabilly dans les coins… ? L’artiste à ressorts invoque la ‘soul-indie’ : curieux comme les sonorités de l’album, sympathiques et d’un enthousiasme communicatif. A l’écoute on s’inquiète un peu d’imaginer un homme à l’allure pourtant saine se lancer dans une telle hystérie rythmique. En le voyant sur scène, sourires en rondeurs et chemise à carreaux, on va d’ailleurs jusqu’à douter de son humanité tant la condition physique impressionne. Qu’a-t-il bien pu arriver à ce type pour qu’il mette son existence aux enchères dans chaque accord ? Certains se plaisent à dire que tout vient de l’enfance et pour une fois on a envie d’y croire. Petit fils de l’auteur Marvyn Peake, le Londonien semble revendiquer à chaque seconde le précepte de son aïeul ‘To live at all is a miracle enough’. Et si on est content de pouvoir se recoiffer sur des morceaux plus apaisants tels l’ultime « When We Die », l’acharnement est thérapeutique et remplace au réveil toutes les oranges pressées et tous les cocktails vitaminés qui achalandent la devanture des pharmacies.

Motek

Motek

Écrit par

Cohérent, l’album éponyme de Motek l’est à coup sûr! A vrai dire, on ne peut l’être plus, tellement les titres, presque uniquement instrumentaux, se suivent et se ressemblent. A moins de l’écouter attentivement, on a l’impression qu’il ne s’agit là que d’une seule piste. Ancrés dans la veine post-rock, les sept titres de cet elpee concocté par Motek semblent cruellement manquer de ce petit plus qui transforme les cds moyens en disques de bonne facture. Et pour cause : Motek travaille non seulement la musique mais aussi l’image, que le groupe utilise en live pour soutenir la bande-son. Sans ce support cinématographique, Motek n’en n’est pas pour autant désagréable, c’est une certitude, mais avouons-le, parfois quelque peu lassant tout de même…

Wyclef Jean

Carnival vol.II : Memoirs of an Immigrant

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Des trois Fugees, Wyclef est manifestement celui qui a le mieux réussi sa carrière solo. Pras a disparu pour de bon et Lauryn Hill lutte contre de sévères problèmes mentaux. Wyclef a rencontré un énorme succès populaire lors de la sortie de ses deux premiers albums ; néanmoins, il s’est montré bien plus discret par la suite. Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à sortir des disques ; mais il faut reconnaître qu’après « Ecleftic », la qualité a rarement été au rendez-vous. Bonne nouvelle, il nous revient en forme pour un concept album consacré à l’immigration. Il réserve ainsi une suite à son premier elpee, intitulé « Carnival ». Toujours épaulé par son vieux compère Jerry Duplessis, Wyclef reste fidèle à l’éclectisme forcené qui est la marque de fabrique de ses albums. Ragga, métal, ballades folk et hip hop s’entrechoquent au sein d’un univers parsemé de sonorités orientales, indiennes et haïtiennes. Les invités sont aussi légion : Sizzla, Tony Matterhorn, Paul Simon, Norah Jones, Mary J. Blige, will.i.am, et la liste n’est pas exhaustive...

L’opus s’ouvre parfaitement sur « Riot », un hip hop dopé aux riffs d’Iron Maiden et mélangé à un vieux titre de reggae digital. « Sweetest girl » est le single accrocheur de « Carnival II ». Du r’n’b mélodique qui emprunte son refrain au « C.R.E.A.M. » du Wu-Tang. Les événements se gâtent à partir de « King & Queen », très mauvais duo partagé en compagnie de Shakira. C’est à partir de cet instant que Wyclef commence à diluer le son tout en glissant de plus en plus vers une variété moins inspirée. Quelques titres du même style (dont les duos échangés en compagnie de Mary J. Blige et Norah Jones) plombent l’album. Ils témoignent d’une panne d’inspiration ou d’une trop forte volonté de plaire à tout le monde… Un album à moitié réussi donc, dont on retiendra surtout les quelques bons moments.

MSN: http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6239929

I-tunes: http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=268197958&s=143446

Duffhuës

Man on fire

Écrit par

D’entrée de jeu, Duffhuës nous gratifie de quelques lancinants ‘Ahahaaaa haa haa ha hem’ pas accrocheurs pour un sou. Deux ou trois ‘heï ! ho !’ plus tard, il se décide à entamer pour de bon son premier titre : « The happy few ». L’énergie qu’il y met est proportionnelle à l’irritation qu’il produit. Malgré toute la bonne volonté manifestée, parsemée à nouveau de ses fameux ‘Ahahaaaa haa haa ha hem’, la fin du morceau apparaît comme un véritable soulagement. « All I ever wanted », deuxième titre de « Man on fire », change de ton. Violons, voix grave, calme et triste. La musique de Duffhuës porte mieux sa description de blues et pop noire. De quoi séduire, à priori. Oui, mais toutes les plages de cette œuvre se ressemblent. Touchant au début, Duffhuës devient franchement lassant. Deux compos sortent  cependant du lot : « Delhi belly blues » au rythme accrocheur et à la mélodie surprenante, peut-être le meilleur morceau de l’album. Le deuxième, « Bad man », a pour effet immédiat de sortir l’auditeur de la torpeur dans laquelle il avait, malgré lui, replongé. Duffhuës se défoule, crache ses insultes, éructe ses mots à la manière d’un rugbyman enragé. Ce n’est pas de toute grande qualité, mais franchement, ça fait du bien ! ‘Mean motherfucker! Lousy cocksucker ! Sorry ass cock ! Bad ass fuck ! » Rhaaaaaaaaaaaaaa… !’