Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

bury_tomorrow_ancienne_be...
frank_carter_and_the_ratt...

Various Artists

Paranoid Park (B.O. film)

Écrit par

Cinéaste profondément original, Gus Van Sant est aussi musicien. C’est peut-être la raison pour laquelle il affiche un goût très sûr pour illustrer musicalement ses films de plus en plus épurés. Les dix-neuf titres de cette bande originale partent dans tous les sens et reflètent bien l’état d’esprit du personnage du film, un jeune skateur rongé par la culpabilité. Et pour cause, il a tué un agent de sécurité…

Nino Rota est sans conteste l’invité d’honneur du disque. Le compositeur attitré de Federico Fellini participe à quatre titres. Issus de « Giulietta degli Spiriti » et « Amarcord, ils portent sa géniale patte : une atmosphère féerique susceptible à tout moment de verser dans le cauchemar. A côté de deux très belles plages signées Elliot Smith, figurent des fragments de la neuvième de Beethoven, un vieux tube de Billy Swan, le hardcore old –school (et inécoutable) de « The Revolts », la belle pop expérimentale de Menomena, les ‘soundscapes’ inquiétants de Robert Normandeau et Frances White, l’electronica d’Ethan Rose ainsi que le hip hop pas très inspiré de Cool Nutz. Sans oublier la country acoustique et surannée de Cast King, vieil homme de 79 ans qui vient d’enregistrer son premier album. Cette figure oubliée de la country des années 50 chante un intriguant « Outlaw » semblant provenir tout droit d’un ‘field recording’ d’Alan Lomax. Original et vivement conseillé !

Puscifer

V is for Vagina

Écrit par

Puscifer, « V is for Vagina ». C’est une blague ou quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce titre ? Passés les premiers sursauts étonnés dus, entre autres, à la piètre qualité de la pochette, un élément plus perturbant encore apparaît à son revers, le petit logo « SonyBmg ». Il trône comme seul élément à prendre au sérieux au milieu de tout ce fouillis visuel. Composé tel un livre de bord où les règles élémentaires de sécurité ont été revues, le triptyque en carton nous présente le capitaine de la flotte Puscifer :Myanrad James Keenan. Ok, on commence à comprendre. Pour rappel, Harry Merkin est le fondateur des ‘très discrets’ Tool et A Perfect Circle, groupe légendaire du milieu métal post/grunge. Respect donc. En grattant plus loin les informations sur le nouveau groupe du ‘Padre’, on prend connaissance de l’équipage qui l’accompagne : Danny Lohner (Nine Inch Nails), Tim Commerford & Brad Wilk (Rage Against The Machine), Lisa Germano,... Pas possible qu’il n’y ait pas quelque chose de bon là-dessous. Assez futé le capitaine Merkin, mais ayant la réputation d’être complètement déjanté. Oserions-nous embarquer avec ce malade qui se fout complètement de tout, et nous hypnotise de son organe ? Si le titre « V is for Vagina » a un relent ado/pubère attardé, il n’en est rien quand le Captain Keenan ouvre la bouche. Un ton grave et juste, comme à son habitude, sort tout droit de ses entrailles, accompagné en retrait par des cordes sombres et légèrement frottées. Entre hymne et cri, il nous subjugue, et nous nous laissons embarquer en toute insouciance. Un voyage sombre et envoûtant de 10 plages, où ceinturés du début à la fin, il nous sera impossible de nous lever de notre siège. Le capitaine, seul maître à bord, n’a prévu ni escale, ni ravitaillement. Il ne reste qu’à boire ses paroles, et pour le petit coin, fallait prévoir avant… c’est tout.

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6229114

i-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=266272879&s=143446

Incubus

Look Alive (Dvd)

Écrit par

Après « Alive At The Red Rocks », sorti en 2004, « Look Alive » constitue le deuxième Dvd ‘live’ d’Incubus. Enregistré lors de la dernière tournée accomplie par la formation californienne, « Look Alive » se concentre essentiellement sur les morceaux extraits de « A Crow Left Of the Murder » et « Light Grenades », ses deux derniers efforts studio. Les aficionados seront donc peut-être déçus de ne pas y retrouver les tubes de la bande à Brandon Boyd qui a préféré éviter la redite et se concentrer sur des titres absents du Dvd précédent. Au programme donc « Anna Molly », « Love Hurts » et autres « Megalomaniac ». Techniquement, « Look Alive » est presqu’impeccable. A cause de ses somptueuses images et du son quasi irréprochable. Par contre, côté contenu, le quintet s’est satisfait du minimum syndical. D’une durée totale de 2h, les morceaux ‘live’ sont entrecoupés de quelques images des coulisses de la tournée mondiale et rien d’autre. Aucun bonus. On fera donc comme eux : merci, au revoir.

Dirtmusic

Dirtmusic

Écrit par

Dirtmusic est né de la rencontre entre Chris Eckman (The Walkabouts, Chris & Carla), Chris Brokaw (Codeine, Come, Pullman, Steve Wynn) et Hugo Race (ex- Bad Seeds et ancien leader de True Spirits). Les deux premiers sont yankees. Le troisième est australien. Tous trois sont multi-instrumentistes et se partagent les vocaux, les guitares acoustiques et électriques (y compris le steel bottleneck), les claviers (hammond, wurlitzer, harmonium), un zeste de percus, des drums, du mélodica et du banjo. En connaissant le profil des trois membres du projet, vous vous doutez que leur musique trempe dans un climat ténébreux. Souvent. Mais pas toujours. Certaines compos épousent ainsi la pop allègre. Celle du défunt Guided By Voices, par exemple. A l’instar de « Face of evil », traversé subrepticement d’un éclat d’électricité chatoyante. Du bref et déterminé « Panther hunting », également. Et si « Summer days » brille par sa mélodie ensoleillée, alors que le climatique « No sorrow more », dominé par ses riffs de guitare convulsifs et son filet de clavier fluide, aurait pu figurer au répertoire d’un Mark Knopfler, le reste nous plonge dans un univers bien plus sombre. Une sorte de folk blues urbain cinématique. Suffit de regarder les images de la pochette et du booklet pour s’en convaincre. En extrapolant, on pourrait imaginer un road movie, tourné à travers l’Amérique profonde… Ce qui n’empêche pas cet opus de receler l’une ou l’autre petite perle. Et je pense tout particulièrement à l’instrumental élégant et subtil « Erica moody », au vibrant et atmosphérique « Sun city casino », au dylanesque « Ballad of a dream » (même les inflexions sont empruntées au Zim), une remarquable compo de sept minutes imprimée sur un mid tempo, et de la séduisante cover du « Morning Dew » de Tim Rose qui clôt l’elpee. En outre, le reste de l’œuvre réserve son lot de bonnes surprises, nous entraînant aux confins des univers de Red House, Painters, Idaho ou encore Songs : Ohia. 

Demon’s Claws

Satan’s Little Pet Pig

Écrit par

Nouveaux venus au sein du catalogue In The Red Records, les cinq Canadiens de Demon’s Claws prouvent sur ce premier effort que la réputation rock & roll du label n’est pas usurpée. S’ils n’inventent rien de bien neuf, leur cocktail de rock garage, de blues, de country et de punk s’avère suffisamment explosif pour tenir l’auditeur en éveil. Que ce soit à travers le groove bluesy de « Shadow Of A Castle » ou le presque punk « Unemployement », Demon’s Claws maîtrise son terrain et sait dérouter son auditeur. Ainsi le très countrysant « That Old Outlaw » ne laisse en rien augurer de l’explosion furieuse qui tient lieu d’intro à « Wrong Side Of Town ».

Côté production, In The Red ne faillit pas à sa réputation : vocaux boueux, son cradingue, le tout dégage un furieux parfum de premières prises et confère au résultat final une sérieuse dose d’énergie et d’authenticité. Pour ceux qui ont prêté l’oreille aux précédentes productions du label telles que le duo de sauvages The King Khan & BBQ Show, on est en terrain connu. Un tracklist à la répartition nostalgique –face A/face B– soit une douzaine de titres pour 39 minutes. Droit au but et sans déchets. Rock & Roll.

Babyshambles

Shotters Nation

Écrit par

Doherty arrêterait-il de jouer aux cons si les gens s’intéressaient beaucoup plus à sa musique qu’à ses grotesques tribulations ? Rien n’est moins sûr. Heureusement, le Briton est beaucoup plus doué pour manipuler la guitare et le micro que son image. Et avec un putain de disque comme « Shotters Nation » qui s’en soucierait, après tout ?

Second essai du trublion préféré des tabloïds et de sa bande, « Shotters Nation » nous dévoile un Doherty presque sincère et poétique, à mille lieues de son personnage médiatique. Bien que la plage d’ouverture, « Carry On Up the Morning », évoque inévitablement The Libertines, le reste s’en éloigne légèrement pour lorgner du côté des Stone Roses ou encore des Kinks. Pete Doherty y cosigne l’intégralité des titres. Sa bien-aimée et partenaire de guindaille Kate Moss n’est pas en reste puisqu’elle collabore sur pas moins de quatre morceaux dont les sympathiques « French Dog Blues » (coécrit également par Ian Brown) et « Baddie’s Boogie ». Le jeune homme a beau ne pas être un exemple à suivre, il n’en demeure pas moins une légende du rock’n’roll et ce « Shotters nation » d’excellente facture ne fait que le confirmer, une fois de plus.

Nibs Van der Spuy

Beautiful Feet

Écrit par

En Afrique du Sud, ses différents projets ont connu leur petit succès. Chez nous, le songwriter Nibs Van der Spuy est, hélas, un quasi inconnu. La preuve : « Beautiful Feet » constitue son troisième album solo et personne n’a vraiment songé à insister sur ses immenses qualités. On s’en occupe. Sorte de vagabond chargé d’apporter des bonnes nouvelles aux âmes égarées, notre homme manie le folk avec une légèreté naturelle qui aurait presque de quoi rendre jaloux le Ben Harper des temps acoustiques. C’est pourtant du côté de Nick Drake que le musicien lorgne, lui empruntant ce timbre de voix si doux, ces guitares sèches berçantes et, au bout du sentier, une reprise du titre « Road ». Nibs ne chante pas, il murmure. Il suggère à nos pensées de s’évader et à nos pieds de se déchausser pour aller danser une clairière. Et quand il ne murmure pas, Nibs laisse sa guitare se détendre en solitaire, comme sur le superbe « Lebombo Mountain Drive » ou à travers « Gito », au cours duquel un violon la rejoint. Un album profondément apaisant et attachant, qui semble avoir traversé tout un continent pour y piocher les plus humbles saveurs.          

Various Artists

2ème Tour de Chauffe - 2007

Écrit par

‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, la Maison de la Musique-le Nautilys de Comines, la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 17 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2007, d’une résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, master-class, chant…) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Le premier disque nous entraîne à la découverte de 9 groupes. Depuis J-Funk dont le funk/jazz/rock/latino aussi cuivré que groovy est relevé par un chant hip/hop soul à Haaargn !, formation ravagée par son trash/metal/hardcore, en passant The White Loose Woman et son screamo-rock-électro-psyché réminiscent de The Music (un des vocalistes me rappelle Robert Harvey, mais en plus énervant), Sphères, un combo responsable d’un mélange improbable mais tellement réussi entre jazz et hip hop (NDR : faut dire que les musicos sont loin d’être des manchots !), le duo psyché/surf/garage/rock velvetien Lena Deluxe & Melle Lili, Piccolo Molo nourri à la guinguette manouche, 100 Dromadaires, capable de traverser l’immensité de l’afro-folk-beat, Dylan Municipal spokenwordant son truc-tronica en langue de Voltaire (Diabologum recontre Mendelson ?) et un Sexual Earthquake In Kobe contaminé par le virus electro-post punk de The Faint et The Rapture.

La deuxième plaque épingle 8 formations ou artistes. Depuis Chocolate fourré au pop/rock à A l’Affiche, dont la pop frenchie, acoustique et farfelue est publiée par le jeune auteur/compositeur touche-à-tout Clément Bailleul, en passant par The Real Nelly Olson dynamisé par son punk’ roll de, La Spirale entraînée dans un electro/punk/hip hop, un Loskit gorgé d’emocore, Roken is Dodelijk vaporisé de pop indé semi-acoustique, contagieuse et rafraîchissante (un comble quand on porte un tel patronyme !) ainsi que 3x6 (3x6 = 18cordes !) dont l’univers musical jazzyfiant est recalculé par des arrangements classiques additionnés de folk. Mais le plus intéressant procède de Luna Lost, un duo composé d’Anne Lepla et Guick, renforcé pour la circonstance par un backing group, dont la musique puise son inspiration à la fois chez Nick Cave, PJ Harvey, le Velvet, Bowie voire Kat Onoma. Un indie/folk/noisy/rock particulièrement savoureux qui jongle parfaitement entre sérénité et électricité, entre set acoustique et bruitisme lunatique. Pour ma part, la révélation de cette compile…

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr et http://www.myspace.com/tourdechauffe

The Storys

The Storys

Écrit par

Formé en 2003, ce sextet originaire du Pays de Galles fait forte impression à travers ce premier elpee. Comptant pas moins de quatre vocalistes en son sein, la formation distille une pop folk somptueuse où songwriting et mélodies sont rois. Chacun des onze titres recèle un hallucinant travail d’harmonies vocales renvoyant directement aux Beatles mais possédant aussi des couleurs très américaines, puisées chez les Eagles et Crosby, Stills, Nash & Young.

Encensé par la presse britannique et ses aînés, dont Elton John lui-même, le groupe s’est appliqué à tailler onze diamants d’une pureté étonnante. Si « Cinnamon » est efficace et entraînant, les changements d’ambiance de « High Enough » se révèlent surprenants, tandis que des titres tels que « You’re Taking My Heart Away » ou « You’re Not Around » sont des trésors de finesse et d’arrangements. On est presque surpris d’entendre un peu de saturation pendant « Save Me ». Si l’on peut reprocher à l’ensemble une production très lisse, assez FM, l’on ne peut décemment pas se montrer outrageusement ronchon face à si bel ouvrage. Délicat et fin.

Myracle Brah

Can you hear the Myracle Brah ?

Écrit par

Myracle Brah, c’est le projet d’Andy Bopp, un personnage originaire de Baltimore, dans le Maryland. Hormis les drums (que se réserve un certain Greg Shroeder) et les backing vocaux, il assume le reste : composition, parties de guitare (acoustique et électrique), basse, chant, claviers, etc. Sur les quinze titres de cet opus, il interprète quand même une chanson signée par Jay Filippone des Betlways, une formation issue du coin. Une des plages les plus énergiques de l’elpee, par ailleurs. Tout comme le pseudo hymne (Bryan Adams ?) « Big kids wanna rock », d’ailleurs. Sans quoi la musique de Myracle Brah évolue sous une forme de power pop inspirée par Big Star, les Beatles et les Raspberries, pour ne citer qu’eux. Aussi bien lors des chansons allègres que des ballades. Quant au timbre vocal d’Andy, il puise deux fois plus chez Alex Chilton que John Lennon. Les arrangements sont soignés, les mélodies contagieuses et les cordes de guitare chatoyantes (à la George Harrison tout au long « Angeleen » ou pyrotechniques sur « Run to the voices »), et les claviers circonstanciels bien rognés, comme au cours des sixties. Une décennie que Myracle Brah semble beaucoup apprécier. Même son blues rock. Celui de Free, probablement. « You’re full of strangers » et « You’re my heaven » en sont les plus belles illustrations. Aussi, sans être particulièrement orignal, cet album reste fort agréable à écouter…