Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux. C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024. Entre…

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Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

Le second elpee de THUS LOVE, « All Pleasure », paraîtra ce 1er novembre 2024. En attendant il a partagé son premier single « Birthday Song », une compo glam grungy qui ouvre une nouvelle ère avec une certaine audace. Le chanteur/guitariste Echo Mars raconte…

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SPRINTS
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XO

Spirit looking out (Ep)

« Spirit Looking Out » constitue le troisième Ep de XO, un duo originaire de Portland, réunissant les frères jumeaux Jake et Jeff Turner. Cette sortie servirait de période de transition pour les frangins, tout en révélant l'évolution de leur musique. Profondément personnel, ce voyage sonore capturé à travers leur musique invite les auditeurs à explorer les émotions complexes tissées dans chaque piste.

Et en mélangeant des éléments de shoegaze, emo, slowcore et de dream pop, il crée une expérience sonore captivante.

Issu de cet Ep, « Falling » est disponible sous forme de clip vidéo ici

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Ferri-Chrome

Under this cherry tree

Ferri-Chrome est constitué de musiciens actifs sur la scène nippone, depuis les années 90.

« Under this cherry tree » constitue son troisième elpee. Il paraît chez Testcard, un label indie japonais qui distribue essentiellement des artistes issus du pays au soleil levant responsables d’une forme de twee pop (NDR : la twee pop est un sous-genre du rock alternatif, plus particulièrement de l'indie pop, caractérisé par des mélodies légères et des paroles souvent naïves). Et justement, la musique de Ferri-Chrome mêle twee pop et shoegaze alors que les mélodies semblent hantées à la fois par Lush, Pale Saints et Ride.

Découpé en 11 plages, ce nouvel opus recèle des reprises de The Field Mice et Exlovers, ainsi que le single de 7 pouces « Another Space-Time », paru en 2023.

Issu de « Under this cherry tree», « Platinum » est en écoute

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Poverty Map

Ain’t That Enough (single)

La carte de la pauvreté, patronyme existentiel pour cette formation bruxelloise, dont le single, « Ain’t That Enough », est une reprise d’un titre de Teenage Fanclub, un titre qui figurera sur son premier Ep, « Did You Think I Was Sleeping ? ». Le morceau est téléchargeable gratuitement sur le Bandcamp du groupe, mais en cas de contribution financière, les fonds seront reversés à l’association caritative ‘War child’.

Quant à « Ain’t That Enough », la compo baigne dans une forme de shoegaze probablement inspirée par Ride et Slowdive…

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Julie Rains

Julie sans Sasha…

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Après une longue et intense collaboration avec Sasha Vovk au sein du duo bruxellois Juicy, la multi-instrumentiste Julie Rens a décidé d’explorer son univers musical personnel à travers un nouveau projet, sous le pseudo Rains. Ce spectacle est programmé dans le cadre du traditionnel Marni Jazz, festival qui s’étale sur 10 jours. Le concert est prévu dans un théâtre qui dispose d’un bar et de 2 salles. Le show qui nous concerne se déroule dans la plus grande, agrémentée de gradins. Sold out, il accueille plus ou moins 250 spectateurs.

Julie n’est pas uniquement impliquée chez Juicy, elle a également assuré les vocaux au sein d’Oyster Node avec Dorian Dumont, accompagné Akro pour « Bruxelles Plurielle », participé aux voix d’Hishinka et remplacé Veronika Harcsa dans Next.Ape pendant le repos d’accouchement de la chanteuse hongroise. Ses parents sont tous deux professeurs de musique. Elle baigne dans la musique depuis l’âge de 3 ans.

Julie Rains débarque et s’installe devant son MPD et ses claviers. Elle est soutenue par un sextet de flûtistes, Ensemble Vibration (*). Après avoir salué la foule, elle signale qu’un de ces instrumentistes est toujours sur la route, coincé dans les embouteillages, quelque part à Bruxelles (NDR : il faut avouer que depuis l’instauration du plan ‘good move’ et les travaux qu’il nécessite, la circulation y est devenue inextricable).

Réunissant Pascale Simon, Myriam Graulus, Audrey Ribaucourt, Lydie Thonnard, Fabien Bogaert, Philippe Laloy et Éric Leleux, ce collectif va prendre une place assez importante lors du concert de Julie. Les morceaux auxquels ces musicos participent ont été réarrangés par le papa de Julie, chef d’orchestre et professeur de musique (NDR : la bio est disponible ).

Julie est également entourée de Lou Wery aux claviers et aux chœurs, du bassiste Lennart Heyndels, également préposé aux machines, et du drummer Olivier Penu. Les morceaux sont retravaillés en étroite collaboration avec Rowan Van Hoef.

Lou Wéry ne reste pas en place derrière son synthé, elle est perpétuellement en mouvement derrière son instrument et insuffle de nombreux beats électro et parfois techno/house à l’aide d’une petite machine placée à sa droite. Sa participation aux chœurs est permanente. La batterie est ultra présente. Lennart joue de la basse en slap/tap, un peu comme chez Level 42.

Sa comparse Sasha Vovk n’est pas loin. Assise aux premiers rangs, elle se lève et s’installe derrière un clavier pour interpréter deux morceaux du répertoire de Juicy.

Annoncé jazz/électro, le concert s’autorise une certaine forme d’expérimentation, s’aventurant même dans l’électro, la techno/house et le jazz/rock, mais dans l’esprit de ECHT. Dans la langue de Molière, les textes expriment une période de rupture amoureuse et de questionnement.

Pourtant, paradoxalement, Julie serine souvent les mêmes phrases (NDR : dans une interview, elle reconnaît avoir recours à de nombreuses phrases répétitives pour permettre à l’auditeur d’ouvrir l’interprétation et le sens).

Julie a d’ores et déjà annoncé qu’elle accorderait un autre concert dans le cadre du même projet, mais en compagnie d’autres musiciens. Le duo Juicy a toujours cherché à proposer des spectacles différents. Et en solo, Julie adopte les mêmes préceptes (NDR : au cours d’une autre interview, elle a déclaré que Juicy était en pause, à cause de la maternité de Sasha, mais que lors de la reprise, la musique du duo sera différente).

(Organisation : Théâtre Marni)

(*) Le répertoire de l'Ensemble Vibrations –dont le nom est tiré d’une composition pour 10 flûtes et percussions de Jean-Marie Rens– s’enrichit continuellement d’œuvres originales ou transcrites.

 

 

 

BlackBerry Smoke

Ce sont bien les fils spirituels de Lynyrd Skynyrd…

Écrit par

Dans le cadre de sa tournée internationale, BlackBerry Smoke était de retour ce lundi septembre à l’Ancienne Belgique. Il est venu défendre son 8ème elpee, « Be Right Here », paru en février dernier. Un disque qui sent bon le rock old school, la country et le blues. 

Originaire d’Atlanta, en Georgie, Blackberry Smoke est parfois considéré trop country pour le rock et trop rock pour la country.

Le combo s’est formé en 2 000. Mais au fil du temps, le line up a changé. Le drummer, Brit Turner, le frère de bassiste Richard, est décédé en mars dernier, après une bataille de deux ans contre un cancer du cerveau. En outre, en avril, le percussionniste Preston Holcomb a annoncé qu'il arrêtait les tournées.  

Et bien sûr, le concert est sold out.

Le supporting act est assuré par Bones Owens. Issu de Nashville, le power trio (batterie, basse, guitare) a pu jouer les prolongations et a ainsi accordé un set de 45 minutes. Il est bien plus heavy que sur ses enregistrements audios, au cours desquels il se révèle particulièrement soigné.

Au cours de sa prestation, il va nous réserver de larges extraits de son dernier et second long playing intitulé « Love Out Of Lemons ». Un show énergique, métallique et groovy qui a enchanté l’auditoire alors déjà présent (page artiste ici).

Les musicos de BlackBerry Smoke grimpent sur les planches dans le calme, alors que l’intensité du light show s’atténue. L’approche visuelle est d’ailleurs minimaliste.

Puis le sextuor attaque l’explosif « Workin' for a Workin' Man ».

Starr veille à ce que les instrumentistes ne disparaissent pas dans l'ombre. Il permet à chacun d’entre eux de s'exprimer en les sollicitant à différents moments. A l’instar du guitariste et choriste Paul Jackson. Non seulement sa prestation est très électrique, mais c’est un fameux showman. Il joue sur l'énergie du public, pointe du doigt les spectateurs qui dansent et lance des médiators dans la foule qui l’acclame.

La voix de Stare passe des graves aux aigus, avec une facilité déconcertante.

De nombreux solos sont dédiés à Jackson et au bassiste Richard Turner, ce qui confère au concert une atmosphère improvisée tout en restant fidèle aux enregistrements du band.

Si la musique de Blackberry Smoke navigue quelque part entre la country et le rock, l'accent mis sur la guitare démontre qu’elle est davantage rock sudiste que country avec une influence rock. Finalement, ce sont bien les fils spirituels de Lynyrd Skynyrd…

L'utilisation d'éléments visuels par le groupe reflète l'attention qu'il porte à la musique. Au lieu de projections numériques, le groupe se sert d’une seule image fixe (le logo représentant un papillon) et le light show est destiné à varier les ambiances. Sur le paisible « Azalea », par exemple, l'arrière-plan s’assombrit pour attirer l'attention sur le projecteur braqué sur Starr alors qu'il chante cette mélodie mélancolique. Mais pendant les morceaux plus axés sur la guitare, de petits faisceaux de lumière variables transforment le fond coloré de papillons en une mosaïque psychédélique. Les paroles floues se marient bien aux effets visuels trippants, même s'ils ne sont produits que par la simple utilisation de l'éclairage de scène.

La seconde partie du concert va se concentrer sur la discographie la plus entraînante du groupe, épinglant notamment le titre emblématique « You Hear Georgia » ainsi que le tube « Sleeping Dogs », et rallume ainsi la flamme au sein de la foule.

Lors du rappel, Charlie Starr dédie le tube « Ain't Much Left of Me » à tous ceux qui doivent écrire des chèques de pension alimentaire sur le tableau de bord de leur Ford ; un clin d'œil ironique aux stéréotypes country auxquels la formation se livre parfois. Starr met tout son cœur dans cette chanson que l'on pourrait qualifier de magnum opus du band, déversant de l'émotion derrière des paroles apparemment désespérées. Mais les sourires contagieux de Blackberry Smoke communiquent un sens plus large et moins angoissant de la compo : ‘Eh bien, je tiens toujours bon, et il ne me reste plus grand-chose...’   

Setlist : « Workin' for a Workin' Man », « Good One Comin' On », « Hammer and the Nail », « Pretty Little Lie », « Like It Was Yesterday », « Hey Delilah », « Waiting for the Thunder », « Restless », « Rock and Roll Again », « You Hear Georgia », « Sleeping Dogs », « Azalea », « Medicate My Mind », « The Whippoorwill », « Sanctified Woman », « Ain't Got the Blues », « Run Away From It All », « One Horse Town », « Little Bit Crazy ».

Rappel : « Dig a Hole », « Ain't Much Left of Meer »

(Organisation : Live Nation)

 

Cathedral Bells

Another lifetime (Ep)

Avant de fonder Cathedral Bells en 2018, Matt Messore (NDR : il est originaire de Cassadaga en Floride) a d’abord milité chez Deat Tracks.

Cathedrall Bells compte déjà 3 elpees à son actif. Et il vient de graver un Ep 6 titres qui réunit des singles parus précédemment.

La musique de ce quatuor baigne dans une forme de bedroom/shoegaze/dream pop/coldwave qui tire parti du parfait équilibre entre les interventions de synthétiseur glacé, le groove de batterie entraînant, la progression mélodique et les vibrations shoegaze, alors que la voix de Messore est souvent enveloppée d'un nuage d'effets qui rende les mots souvent indiscernables…

Extrait de « Another lifetime », « Overdrive » est en écoute ici

Podcast # 50 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

MatAre

Forever light (single)

Originaire d’Atlanta, Matt Rousseau a suivi une formation classique avant de se rebeller. Ill s’est alors établi en Floride où il a commencé à composer de la musique de danse underground. Ce qui l'a finalement conduit à produire des clips pour la télévision et les agences publicitaires.

MatAre constitue son niveau projet, dont la dream pop empreinte de délicatesse colle parfaitement à la musique indé du XXIème siècle. 

A son actif plusieurs singles et Eps ainsi que trois elpees. Et il vient de publier un nouveau single, « Forever light ».

Lors des sessions, il a reçu le concours du célèbre batteur sud-africain Glenn Welman

Brumeux et onirique, ce morceau se distingue par son équilibre parfait entre les voix éthérées, les sonorités de guitare scintillantes, les synthés astraux et le drumming texturé. En outre, il véhicule un message spirituel.

Matt nous éclaire à ce sujet : ‘La Lumière Éternelle est la foi d’une personne en un être supérieur. C’est quelque chose que quelqu’un a et cela fait partie de sa réalité. Je suis arrivé à la conclusion qu’une personne peut avoir une belle vie guidée par cette Lumière éternelle. Même si je n’ai pas cela dans ma vie, c’était un voyage incroyable d’écrire cette chanson et d’explorer la positivité de ce message...’

Enfin, on signalera encore que Matt se consacre, depuis peu, à la promotion d'autres artistes sur son label OnCue.

« Forever light » est en écoute ici

Emission Inaudible 50

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Diary

Brush pile (single)

Diary –à ne pas confondre avec le duo londonien Deary– compte une flopée d’Eps et de singles à son actif. Une formation américaine, étable à Brooklyn très exactement, qui puise ses sources dans une multitude de styles (shoegaze, revivalisme post-punk, new wave, psychédélisme 60’s, no wave des 80’s, grunge de 90’s) pour créer sa propre solution sonore, même si la voix est quand même redevable à Lou Reed…

Son nouveau single, « Brush Pile », est un extrait de son Ep « Speedboat », un titre de psych-pop nerveux qui aborde les thèmes d'agoraphobie (phobie des espaces libres et des lieux publics) et du FOMO (‘Fear Of Missing Out’, peur de manquer une information importante).

La vidéo du single est disponible ici

Emission Inaudible 50

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Pjos

Atlas (single)

Pjos, c’est le projet d’un artiste d’origine brésilienne établi à Gdańsk, en Pologne. A ce jour, il n’a publié que deux singles, une cover intitulée « Shoe In » et « Atlas », une compo personnelle.

Il a été plongé dans l’univers de la musique dès son plus jeune âge, influencé par son père, qui était chanteur professionnel.

Pjos apporte un charme mélancolique et cinématographique à sa dreampop raffinée, esthétique, onirique et introspective, probablement inspirée par Slowdive, Beach House, Mogwai et Sigur Rós. Certains médias ont suggéré qu’« Atlas » relevait de l’ambient, mais ce style est si vaste que cette définition est presque dénuée de sens.

Pjos gère tous les aspects de son travail de manière indépendante, depuis l’écriture à l’enregistrement en passant par la production et à la promotion

La mélodie nostalgique tissée par des guitares tourbillonnantes, des synthés chatoyants et un drumming délavé entraîne l’auditeur dans un monde à la fois familier et surnaturel. Les paroles abordent les thèmes des traumatismes de l’enfance et de l’évasion. Elles racontent comment il a utilisé des livres d’atlas pour échapper à un environnement familial violent.

La vidéo d’« Atlas » est disponible ici

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Attic Ocean

Blue eyed lenny (single)

Attic Ocean (Trad. : l’’océan Arctique) est la plus petite et la moins profonde des cinq divisions océaniques du monde, quoique certains océanographes l’appellent la mer Méditerranée arctique

Attic Ocean, c’est également le patronyme choisis par une formation allemande, issue de Düsseldorf, très exactement. Un quintet qui puise son inspiration dans le shoegaze et l’indie des années 90

Hannin Nasirat en est lala parolière et la chanteuse. Et si ses textes traitent de sujets personnels, notamment des aventures vécues par le groupe lors de leurs périples, sa voix limpide que celle de Harriet Wheeler des Sundays.

Le single est en écoute là 

Podcast # 49 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

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