Les feux de Squirrel Flower…

Squirrel Flower, c’est le projet d’Ella Williams, une chanteuse/songwritrice établie à Chicago. Elle publiera son nouvel opus, « Tomorrow's Fire », le 13 octobre 2023. « Tomorrow's Fire » est une tempête qui éclate, un disque de rock, fait pour être joué…

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N’est-ce pas maintenant, Animal Collective ?

Animal Collective publiera son nouvel opus studio, « Isn't It Now ? » le 29 septembre 2023. Il a été coproduit et mixé par Russell Elevado (D'Angelo, The Roots, Kamasi Washington), une figure légendaire qui navigue au carrefour du hip-hop, de la soul et du…

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LNZNDRF

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LNZNDRF (pour Lanzendorf… Ben LANZ et les frères DevENDORF) est un supergroupe réunissant le multi-instrumentiste Ben Lanz, Aaron Arntz (Beirut) ainsi que les frères Scott et Bryan Devendorf, membres de The National. Les 8 morceaux ont été enregistrés en mode ‘jam’, étalée sur une période de 2 jours, dans une église de Cincinnati. En 8 titres essentiellent instrumentaux, l’opus nous entraîne sur les terres du krautrock (« Stowaway »), du post-rock psyché (« Samarra ») et même de la pop (« Beneath The Black Sea »). Il faut même reconnaître que les voix de Lanz ou de Scott Devendorf n’apportent pas grand-chose à l’expression sonore, pour le peu qu’elles se manifestent ; elles sont d’ailleurs utilisées comme de véritables instruments. Une version ‘cosmiche’, déviante et très plaisante qui contraste par rapport aux productions habituelles de ces musiciens chevronnés, mais permet cependant de patienter –et même davantage– en attendant la sortie des albums de leurs groupes respectifs.  

Bospop 2023, Weert - 7 au 9 juillet 2023 - Photos

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Lors de l’édition 2023 du Bospop, des dizaines d'artistes internationaux se sont produits sur trois scènes. Un camping confortable avec tous les équipements nécessaires a été installé et un marché du festival avait été organisé. Bref, l’ambiance était au zénith. Jusqu’au samedi, car le festival a été annulé le dimanche. Un code orange avait été décrété par prévention, car des orages étaient annoncés pour l’après-midi. Outre les averses, il y avait un risque de chute de grêles de 2 à 4 cm de diamètre et de fortes rafales de vent de 75 à 100 km/heure. Ces phénomènes peuvent être dangereux. En raison de ces conditions météorologiques extrêmes, le gouvernement local a décidé, en concertation avec l'organisation, d'arrêter le festival Bospop pour des raisons de sécurité.

Cette édition a été un festival de l'extrême. Les deux premiers jours ont été marqués par une chaleur torride et le dimanche a donc dû être annulé en raison de l'approche de conditions météorologiques difficiles. Le public a compris la décision et les jours où le site était ouvert, le Bospop s'est avéré être particulièrement convivial.

Le reportage photo ne concerne que la journée du samedi 8 juillet 2023.

Programme

Vendredi 7 juillet

Simply Red, Rag'n'Bone Man, The Analogues, Clouseau, Young Gun Silver Fox, BZB, Blackbird, DAAN, Harlem Lake

Samedi 8 juillet

Porcupine Tree, +LĪVE+, Nile Rodgers & Chic, Rowwen Hèze, The White Buffalo, Stahlzeit, ISE, Riverside, Sven Hammond, Träcksäck, Voltage, Ray Wilson, Ten Times A Million

Lundi 9 juillet

Zucchero, Joe Bonamassa, Racoon, Billy F Gibbons, Eric Steckel, DI-RECT, Son Mieux, Southside Johnny & The Asbury Jukes, The BossHoss, King King, Leif de Leeuw Band, Boaz, The Waterboys

Pour les photos, c’est

Org : Bospop

 

Cactus Festival 2023 – du 7 au 9 juillet – Minnewaterpark, Bruges – Photos

Line up

Le vendredi 07 juillet

Arsenal / Goose / Charlotte Adigéry & Bolis Pupul / Goldband / Aili

Le samedi 08 juillet

The Libertines / Madrugada / The Vaccines / The Haunted Youth / Merol / Portland / High Hi / Loverman

Le dimanche 09 juillet

Tamino / Rósín Murphy / Kurt Vile & The Violators / Kim Gordon / The Comet Is Coming / Shame / Slow Crush / Tsar B

Pour les photos, c’est

 

No Tongues

Ici

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No Tongues est un phénomène sonore inexplicable. Un OVNI si vous préférez. Qui navigue quelque part entre jazz, musique ancestrale et expérimentale. Ce quatuor nantais vous met tous les sens en éveil. Pas question sur « Ici » de chercher une once de mélodie. Il n’y en a pas. Les huit morceaux sont pourtant alimentés par de véritables instruments (trompette, contrebasse, saxophone, clarinette, …) mais aussi et surtout par des bruits insolites enregistrés par-ci, par-là. Et en particulier, suivant les déclarations du groupe : le son de la bruine sur le velux, un feu de printemps à la Caillère, les carillons du jardin cinéraire du Bono, le bipbip du téléphone paw patrol, un joggeur, un robinet, les abeilles de Patrick, le four avant la pizza, un tgv, des voix d'enfants, une ponceuse à bande, les gouttes polyrythmiques d’un pull qui s’égoutte... Pour compléter cet ensemble, No Tongues a également invité quelques ami.e.s à apporter leur touche à l’édifice en posant soit leur voix (Elsa Corre) ou en ajoutant des sonorités diverses (Linda Olàh, Loup Uberto, …)

Que conclure après avoir écouté cette musique qui échappe à toute tentative de classification ? Pas grand-chose ! Une chose est sûre, votre serviteur ne renouvellera pas l’expérience…

Hellfest 2023 : vendredi 16 juin

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Le Hellfest fait peau neuve cette année. Le festival a introduit de nouvelles attractions et des changements de disposition qui ont suscité l'enthousiasme des festivaliers. Parmi les nouveautés les plus remarquables figure le ‘Sanctuary’, une imposante structure remplaçant la ‘Valley’ à côté de la cathédrale. Il s’agit d’un temple grec qui s'étend sur 1 500 m² abritant les produits officiels du Hellfest. Cette innovation, même si elle n’a pas éliminé les files, a, au moins, rendu la circulation dans toute la partie centrale du site beaucoup plus fluide.

Un autre changement majeur a été opéré en relocalisant la ‘Valley’ en face de la ‘Warzone’. Les amateurs de cette scène bénéficient désormais d'un espace plein air plus large bordé de deux écrans de chaque côté. Ce qui a aussi permis d’ajouter un bon nombre de stands de nourriture assez variés dans ce nouvel environnement.

Non loin de la ‘Valley’, les festivaliers ont pu découvrir et jouer avec la roue Charon, créée par l'artiste américain Peter Hudson pour le Burning Man en 2011, entourée de nouveaux points d’ombre, toujours dans un style ‘war zone’...

Le deuxième jour du festival et première journée complète, débute à 10h30 et s’achèvera à 2h du matin. Malgré la fatigue qui commence à se faire sentir, l'excitation est rapidement ravivée dès l'entrée en scène de Vended. Originaire de l'Iowa, ce groupe américain implique les fistons de Corey Taylor et Shawn Crahan. Mais, il va démontrer qu'il n’est pas simplement les fils de ! Griffin Taylor livre une performance vocale solide. C’est un véritable frontman en devenir. Et même si la prestation n’est pas parfaite, dans l’ensemble, le band assure. Il est franchement prometteur. Vended a clairement un avenir brillant devant lui.

À la suite du concert de hardcore très énervé dispensé par Nostromo, on va vivre une des premières surprises de la journée : Nothing More. Passionnant, son set est porté par un frontman extrêmement charismatique. Le combo offre aux aficionados et aux curieux une bonne dose de plaisir et d'émotions. Il a, en tout cas, conquis l’auditoire...

Impossible de passer sous silence la prestation décevante du supergroupe Elegant Weapons. Il a malheureusement souffert d'un son désastreux malgré l'expérience de ses membres. Heureusement, les amateurs de frissons et de nostalgie seront comblés par Skid Row. Le quintet du New Jersey a enfin déniché un chanteur à la hauteur et a enchanté la foule en alignant ses plus grands classiques tels que "18 and Life", "Remember Yesterday", "Youth Gone Wild" ou encore "Monkey Business". Un set parfait !

Motionless In White connaît une montée en puissance depuis trois ans. Sa performance est extrêmement solide et le son parfait. De quoi apprécier idéalement les compositions de Chris et de ses acolytes. Papa Roach apporte ensuite une touche de nostalgie en se produisant sur la Mainstage 2. Bien que ses dernières chansons soient très bonnes et intéressantes, le public est venu pour savourer ses anciens classiques, dont "Last Resort" qui clôture le set. Energique, la prestation Jakoby Shaddix est à classer parmi les moments forts pour les festivaliers.

A la nuit tombée, l'explosif Triggerfinger va enflammer la ‘Valley’, alors que Rancid nous invite à voyager dans le temps au cœur de la ‘Warzone’. La soirée s’achève par le concert de Sum 41, qui a marqué sa dernière apparition au Hellfest, car le quintet canadien est en pleine tournée d'adieu. Un excellent moment à partager entre fans de pop punk qui permet aux spectateurs de replonger quelque peu dans leur adolescence.

(Pour les photos, c’est ici)

 

 

Hellfest 2023 : samedi 17 juin

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Le Hellfest a fait peau neuve cette année avec l'introduction de nouvelles attractions et de changements de disposition qui ont suscité à la fois l'enthousiasme des festivaliers. Parmi les nouveautés les plus remarquables se trouve le Sanctuary, une imposante structure remplaçant la Valley à côté de la cathédrale. Il s’agit d’un temple grec qui s'étend sur 1 500 m² abritant les produits officiels du Hellfest. Cet ajout, même s’il n’a pas éliminé les files, a tout du moins rendu la circulation dans toute la partie centrale du site beaucoup plus aisée.

Un autre changement majeur a été opéré avec la relocalisation de la Valley en face de la Warzone. Les amateurs de la scène bénéficient désormais d'un espace plein air plus grand avec deux écrans de chaque côté. Cela a aussi permis d’ajouter un bon nombre de stands de nourriture assez variés dans ce nouvel espace.

Non loin de la Valley, les festivaliers ont pu découvrir et jouer avec la roue Charon, créée par l'artiste américain Peter Hudson pour le Burning Man en 2011 entourée de nouveaux points d’ombre, toujours dans un style « war zone ».

Ce samedi 17 juin, les Main stages du Hellfest étaient une fois de plus au centre de notre attention, malgré la solidité de la programmation de la ‘Warzone’. Les enchaînements entre groupes de rock progressif, de death mélodique et de power promettent une journée pleine de surprises.

Originaire d’Inde, Bloodywood est le premier groupe à se produire. Très engagé, il est responsable d’un metal folk-fusion. Malgré l'heure matinale de sa programmation, il a complètement retourné le public. Impressionnant !

Cap vers la ‘Warzone’ pour assister au concert de Zulu, un groupe afro-américain de hardcore. Bien que sa prestation ne soit guère transcendante, le moment s’avère agréable pour profiter des mosh pits. Heureusement, Zulu a terminé son set dix minutes plus tôt que prévu. Ce qui a permis de ne pas devoir courir pour assister au concert tant attendu de Fever 333, le groupe à ne pas manquer de la journée. Grâce à une performance à la fois tonique et originale, la formation qui milite contre le racisme est parvenu à communiquer efficacement ses messages : en rassemblant tout le monde devant sa musique enivrante.

Trois combos de rock progressif sont à l’affiche, aujourd’hui : Riverside, Puscifer et Porcupine Tree. La prestation de Riverside a été appréciée par la foule. Face à la Main stage, elle semblait avoir passé un bon moment ; mais il n'est pas certain que la setlist du groupe polonais ait été la plus adaptée pour le Hellfest. En revanche, Puscifer a fait l'unanimité en proposant un spectacle dynamique et une superbe scénographie.

Porcupine Tree a débarqué juste après le show explosif d'Arch Enemy, dont les mélodies irrésistibles et la virtuosité de ses solos ont littéralement transporté le public. La formation de Steven Wilson avait pourtant concocté une setlist à la hauteur de l'événement en commençant par "Blackest Eyes". Malheureusement, l'enchaînement des trois morceaux de son nouvel opus a quelque peu endormi le public du fond, qui en a profité pour s’accorder une sieste royale. Pour les fans présents au milieu de la fosse, mêlés aux ceux d'Iron Maiden qui attendaient là depuis le matin, le concert était à la hauteur des attentes et a atteint son apogée lors des 17 minutes de pure émotion libérées par l'incroyable "Anesthetize…

Quelle chance d'assister aux concerts d'Iron Maiden et Carpenter Brut, deux univers très différents qui se sont enchaînés plutôt harmonieusement. Le légendaire Iron Maiden a, comme d'habitude, offert un spectacle sensationnel en mêlant des morceaux de son dernier long playing "Senjutsu" et du sixième, "Somewhere in Time", tout en délaissant certains de ses plus grands hits comme "The Number of the Beast". Un set audacieux qui a apporté un peu de fraicheur au festival, malgré plusieurs passages au Hellfest, au cours des dernières années. Enfin, l’électro-metal de Carpenter Brut a parfaitement conclu la soirée en transformant la fosse en une gigantesque boîte de nuit…

(Pour les photos, c’est ici)

 

Hellfest 2023 : dimanche 18 juin

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Le Hellfest a fait peau neuve cette année avec l'introduction de nouvelles attractions et de changements de disposition qui ont suscité à la fois l'enthousiasme des festivaliers. Parmi les nouveautés les plus remarquables se trouve le Sanctuary, une imposante structure remplaçant la Valley à côté de la cathédrale. Il s’agit d’un temple grec qui s'étend sur 1 500 m² abritant les produits officiels du Hellfest. Cet ajout, même s’il n’a pas éliminé les files, a tout du moins rendu la circulation dans toute la partie centrale du site beaucoup plus aisée.

Un autre changement majeur a été opéré avec la relocalisation de la Valley en face de la Warzone. Les amateurs de la scène bénéficient désormais d'un espace plein air plus grand avec deux écrans de chaque côté. Cela a aussi permis d’ajouter un bon nombre de stands de nourriture assez variés dans ce nouvel espace.

Non loin de la Valley, les festivaliers ont pu découvrir et jouer avec la roue Charon, créée par l'artiste américain Peter Hudson pour le Burning Man en 2011 entourée de nouveaux points d’ombre, toujours dans un style ‘war zone’.

Le dernier jour du Hellfest 2023 a débuté sous un ciel gris. Beyond The Styx profite du calme avant la tempête pour réveiller la ‘Warzone’. Et pour cause, son hardcore est percutant. C'est pendant le set du combo lyonnais Resolve que l'orage a éclaté. Malgré les intempéries, les festivaliers ont retourné cette ‘Warzone’, créant un chaos de k-ways et de ponchos dans les mosh pits. Resolve est parvenu à transformer ce moment désagréable en une véritable fête ; et il est fort probable qu’il sera à nouveau programmé au Hellfest, dans le futur. Pour nous, cette journée de dimanche est un peu plus calme. Après s’être séchés et changés, on revient juste à temps pour le concert d'Electric Callboy. On ne souhaitait absolument pas manquer la grande fête promise par ce ‘gruppe’ allemand responsable d’un électro-metalcore aux thèmes déjantés. Le public a répondu présent et a profité de l'occasion pour faire la fiesta et se réchauffer. Rarement une telle ambiance avait été observée pour un combo se produisant en milieu d'après-midi, au Hellfest. Malédiction ! Incubus a annulé quelques heures avant l'heure fatidique. On s’est donc rendus à la ‘Warzone’ pour nous reposer un peu en écoutant The Amity Affliction. Un concert sympathique même si le chant ne nous a pas vraiment emballés...

Survivre à cette journée va devenir de plus en plus difficile. Après quatre jours de festival à se déplacer entre les scènes et à faire la fête pendant les concerts, on commence à être sur les rotules. On puise cependant dans nos réserves pour voir et écouter l'excellent concert du ‘gruppe’ allemand Lord Of The Lost, sous le ‘Temple’. A notre grande surprise, les valeureux grands perdants allemands de la dernière édition de l'Eurovision prouvent qu’ils ont bien leur place au Hellfest. Un set haut en couleurs qui va nous redonner suffisamment d'énergie pour se placer devant la Main stage 2, afin d’accueillir Pantera. Il aurait été vraiment dommage de manquer le passage des pionniers du groove metal. Le line up réunit le leader et chanteur Phil Anselmo, Rex Brown à la basse, Zakk Wylde à la guitare et Charlie Benante à la batterie. Quel concert impressionnant ! Un son puissant, une sélection de morceaux classiques et historiques, des images de Dimebag Darrell et Vinnie Paul diffusées en début de concert, ainsi que pendant l'intro de "Cemetery Gates". On a même un petit pincement au cœur lorsque le morceau s’arrête à la fin de l'arpège d'introduction.

C'était donc la meilleure façon de patienter avant le show de Slipknot, dernier concert du week-end sur les ‘main stages’. Corey Taylor et déchaîné. Le son est ultra lourd, les mosh pits éclatent partout, même face à la Main stage 2 où on s’est installés. Une partie du public retrouve la vitalité de son adolescence et évacue toute la fougue qui lui reste pour retourner la Main stage et clôturer cette superbe édition du Elfes 2023 qui s’achève par un feu d'artifice annonçant l'édition 2024, prévue une semaine plus tard que d'habitude. Un événement particulier est-il prévu pour l’occasion ? Affaire à suivre…

(Pour les photos, c’est ici)

 

 

 

Hellfest 2023 : jeudi 15 juin

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Le Hellfest fait peau neuve cette année. Le festival a introduit de nouvelles attractions et des changements de disposition qui ont suscité l'enthousiasme des festivaliers. Parmi les nouveautés les plus remarquables figure le ‘Sanctuary’, une imposante structure remplaçant la ‘Valley’ à côté de la cathédrale. Il s’agit d’un temple grec qui s'étend sur 1 500 m² abritant les produits officiels du Hellfest. Cette innovation, même si elle n’a pas éliminé les files, a, au moins, rendu la circulation dans toute la partie centrale du site beaucoup plus fluide.

Un autre changement majeur a été opéré en relocalisant la ‘Valley’ en face de la ‘Warzone’. Les amateurs de cette scène bénéficient désormais d'un espace plein air plus large bordé de deux écrans de chaque côté. Ce qui a aussi permis d’ajouter un bon nombre de stands de nourriture assez variés dans ce nouvel environnement.

Non loin de la ‘Valley’, les festivaliers ont pu découvrir et jouer avec la roue Charon, créée par l'artiste américain Peter Hudson pour le Burning Man en 2011, entourée de nouveaux points d’ombre, toujours dans un style ‘war zone’...

Cette édition 2023 du Hellfest débute en fanfare, ce jeudi 15 juin, par une première journée chargée en performances mémorables. C'est le groupe français Hypno5e qui ouvre le bal en proposant, dans son style unique, du metal cinématographique. Atmosphérique et puissante, sa musique captive immédiatement le public, créant une ambiance envoûtante pour bien commencer le week-end.

Vainqueur du tremplin Hellfest, Kamizol-K, prend ensuite le relais. Son énergie est contagieuse et sa musique percutante. On comprend mieux pourquoi, il mérite de figurer sur cette prestigieuse affiche.

Le metalcore est à l'honneur grâce à la performance explosive de I Prevail, premier groupe de ce genre à fouler les planches du festival cette année. Le son puissant et lourd secoue la foule. La formation a même offert quelques reprises bien placées comme le « Chop Suey » de System of a Down.

Le grand écart musical s'est ensuite produit lors du set de Generation Sex, le projet de Billy Idol, sur la ‘main stage’. Les fans de punk de l'époque sont ravis de (re)voir cette icône qui apporte une dose d'énergie et un brin de nostalgie. Enchaînant sur cette lancée, In Flames propose une prestation sans fioritures, oscillant entre death mélodique et metalcore. Sa performance aurait peut-être pu être plus intense au sein d’une ambiance nocturne ; ce qui n'a pas empêché le groupe de délivrer un superbe spectacle.

Architects a ensuite ouvert pour les géants du Hard Rock, Kiss. Sa setlist recèle de nombreux morceaux issus de son dernier elpee. Conçue pour les festivals estivaux et clairement taillée pour le live, elle fait mouche, suscitant une réaction très enthousiaste du public. Ce moment constitue indéniablement l'un des points forts de cette première journée du Hellfest 2023.

Enfin, il est temps pour Kiss de grimper sur les planches pour dire adieu à son public. Le spectacle à l'américaine, théâtral et spectaculaire, est un sans-faute. Il conclut ainsi sa carrière historique de manière grandiose, laissant le public émerveillé par cette performance à son image.

Pour clore cette première journée en beauté, Parkway Drive va mettre le feu sur scène. Vêtu de son gilet pare-balles à l'effigie de son dernier opus, "Darker Still", Winston McCall est infatigable. L'énergie débordante du groupe parvient à embraser le public, alors qu’il est 1h du mat’, prouvant une fois de plus pourquoi le Hellfest est une expérience unique. Les morceaux puissants, comme « Dedicated » et mélodiques tel que « Vice Grip » retentissent dans les vignes de Clisson, mais le band a également permis de vivre des moments d'émotion, lorsque trois violonistes ont débarqué pour les accompagner sur des ballades.

Cette première journée du Hellfest 2023 a été un véritable succès, réservant des performances exceptionnelles qui ont captivé le public. Les différents styles musicaux se sont succédé pour offrir une expérience inoubliable. Le festival promet encore de belles surprises pour les jours à venir, et les fans sont impatients de découvrir ce que la suite leur réserve.

(Pour les photos, c’est ici)

 

 

 

 

 

Puscifer + Night Club, 013, Tilburg le 1er juillet 2023 - Photos

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Quand il n'est pas à la tête de Tool et A Perfect Circle, Maynard James Keenan exorcise ses démons personnels avec un troisième projet : Puscifer. Un exutoire pour les réflexions plus sombres et plus personnelles qui n'entrent pas tout à fait dans les moules de Tool et d'APC.

Puscifer mêle réflexion profonde et humour cru d'une manière qui est typiquement Keenan, comme en témoignent des titres comme "V Is for Vagina", "Donkey Punch the Night" et "Money $hot".

Puscifer est plus un collectif qu’un groupe proprement dit. Maynard James en est le cerveau. Il y est soutenu habituellement par l'auteur-compositeur-interprète britannique Carina Round et Mat Mitchell (Nine Inch Nails, A Perfect Circle). Et il invite des collaborateurs qui partagent les mêmes idées que lui. A l’instar Tim Alexander de Primus, Tim Commerford et Brad Wilk d'Audioslave et de Rage Against the Machine, ainsi que l'actrice et chanteuse Milla Jovovich.

Connu pour leurs prestations scéniques convaincantes, Puscifer propose de (très rares) spectacles qui brouillent les frontières entre concert et théâtre.

La première partie était assurée par le duo électronique sombre Nightclub

(Source : 013, Tilburg)

Photos Romain Ballez

Puscifer ici

Night Club

 

 

Flogging Molly

Comme si on célébrait la Saint Patrick…

Écrit par

Originaire de Los Angeles, Flogging Molly est un groupe de punk celtique. Il a été fondé en 1997 par Dave King, un Irlandais qui a émigré aux States, en 1980.

C'est en 1997, au pub Molly Malone's de Los Angeles qu'il rencontre quelques autres musiciens avec qui il forme Flogging Molly. D'après Dave King, le patronyme de la formation procéderait de la fusion entre le nom du pub où le band se produisait chaque lundi, le Molly Malone's, et l'expression anglaise ‘Flogging A Dead Horse’ (Trad. littérale : fouetter un cheval mort).

Le collectif compte 10 elpees à son actif, dont le dernier, « Anthem », est paru en 2022.

Le supporting act est assuré par Pet Needs, un quatuor issu de Colchester (NDR : c’est dans le Sussex, en Angleterre) qui nous nous replonge aux origines du punk, soit entre 75 et 78.

Fondé en 2017, il compte un Ep et deux elpees à son actif, dont le dernier, « Primetime Entertainment », est paru en septembre 2022.

Il ne reste plus beaucoup d’espace sur les planches, vu la présence du matos de Flogging Molly ; donc hormis le drummer, planté légèrement en arrière, les autres musiciens s’installent en ligne. Johnny Marriott, le chanteur, bondit comme un kangourou, arpente le podium sur toute sa longueur, joue avec son pied de micro ou lance ce dernier en l’air, avant de le rattraper. Particulièrement interactif, il ne tient pas en place et discute avec la foule, entre les titres. Conséquence, elle réagit dès les premiers morceaux. Elle sautille ou frappe dans les mains et finira par entrer complètement en communion avec le combo. George Marriott, le frangin, joue de la guitare à une vitesse impressionnante, déplaçant le haut et le bas de son corps au rythme de la musique. A la basse, Rich sert de lien fédérateur à l’expression sonore. Enfin, le drumming de Jack, qui porte un tee-shirt noir mentionnant le slogan ‘Punk is’nt dead’, est sauvage et même tribal. Le band va dispenser dix titres emballants, à une allure vertigineuse.

Le set s’ouvre par la plage d’ouverture du second long playing, « Lost Again », et embraie par son premier succès, « Punk Isn't Dead ; It's Just Up for Sale ». Tout est dit dans le titre. Il livre « Pavlovian », « Ibiza in Winter » et « Kayak » avec une énergie digne des Sex Pistols, des Ramones ou du Clash. La fin de la prestation est littéralement à couper le souffle. « Toothpaste » et « Tracey Emin's Bed » sont interprétés à une vitesse fulgurante avant que le groupe n'achève sa prestation énergique par un « Get On The Roof » magistral. D’ailleurs, lorsque le band vide les lieux, l’auditoire est en ébullition

Selon l’humble avis de votre serviteur, Pet Needs devrait rapidement devenir une tête d’affiche. Franchement, il le mérite. Il a, en tous cas, joué son rôle de parfait entertainer pour Flogging Molly…

 Setlist : « Lost Again », « Punk Isn't Dead ; It's Just Up for Sale », « Ibiza in Winter », « Kayak », « Spin Cycle », « Fear For The Wohl Damn World », « Yeah ! », « Tracey Emin's Bed », « Toothpaste », « Get on the Roof ».

Place ensuite à Flogging Molly. Une toile est tendue en arrière-plan, sur laquelle est reproduit l’artwork de la pochette du dernier opus, « Anthem ; soit une harpe sertie de deux couronnes de lauriers, dont émergent, à gauche et à droite, deux taureaux prêts à en découdre.

Préenregistré, « There's Nothing Left Pt. 1 » précède l’entrée des artistes. Les lumières de la salle s’éteignent. Quelques spots éclairent encore la scène et la fosse ; mais surtout une multitude d’iPhones s’allument. Dans la pénombre, on discerne l’entrée des musicos sur les planches. Dès les premières notes, le public s’emballe. Et l’arrivée de Dave ne fait qu’accentuer la clameur.

Outre le chanteur/guitariste, le line up implique le bassiste Jeff Peters, l’accordéoniste Matt Hensley, le second sixcordiste Dennis Casey ainsi que les multi-instrumentistes Bridget Regan (violon, flûte, cornemuse irlandaise) et Bob Schmidt (banjo, mandoline, bouzouki), sans oublier le drummer George Schwindt. Hormis le préposé aux fûts, dont on remarque la présence du sigle du band sur la grosse caisse (NDR : un trèfle à 4 feuilles serti de 2 serpents entrelacés dont l’un tient un poignard par la queue), perché sur une estrade, en retrait, et King, qui ne tient pas en place, tous les autres musicos sont en ligne.

On plonge directement dans le quartier de ‘Temple Bar’ à Dublin pour célébrer la Saint-Patrick. Le violon mène la danse tout au long de « Drunken Lullabies ». C’est la fête aussi bien dans la fosse que sur le podium. Les pogos sont légion. Le crowdsurfing vers l’avant-scène est continu et ne cessera qu’à la fin du spectacle. (NDR : les agents de sécurité n’ont pas chômé pendant 95 bonnes minutes). Petit moment de répit pendant « The Likes Of You Again », une ballade typiquement irlandaise bercée par le banjo, le violon et le bouzouki. Mais le concert reprend rapidement son rythme infernal. On assiste également à une farandole générale. Malgré le peu de temps laissé entre les morceaux, Dave parvient encore à plaisanter avec l’auditoire. D’ailleurs, les morceaux s’enchaînent rondement

Les hits défilent : « The Hand of John L. Sullivan », « Tobacco Island », « The Croppy Boy '98 », « Float », « Life Begins and Ends (but Never Fails) » et « Devil's Dance Floor ». Dave abandonne sa guitare pendant deux titres pour la troquer cotre un tambourin irlandais. Il en lance même un à un PMR, placé au balcon. Et c’est à nouveau des pogos qui éclatent et des farandoles qui s’improvisent tout au long de « Devil's Dance Floor » et « Crushed (Hostile Nations) », compos enfiévrées par le violon ou la flûte irlandaise de Bridget.

Le set se termine par « What's Left Of The Flag », une ballade irlandaise que chante Dave d’une voix rappelant celle de Shane MacGowan, la plume des Pogues, mais les dents en plus et la consommation d’alcool en moins…

En rappel, « Black Friday Rule » et « Salty Dog » rallument instantanément la flamme de la frénésie. Une outro pré-enregistrée nous signale que la soirée est terminée. C’était la dernière date de la tournée de Flooging Mollly qui a tout donné, ce soir. Il est temps de reprendre ses esprits et de retourner dans ses pénates. Mais quel concert !

Setlist : « There's Nothing Left Pt. 1 » (intro pré-enregistrée), « Drunken Lullabies », « The Likes Of You Again », « Swagger », « A Song Of Liberty », « The Kilburn High Road », « Whistles the Wind », « The Hand of John L. Sullivan », « Tobacco Island », « The Croppy Boy '98 », « Float », « Life Begins and Ends (but Never Fails) », « Devil's Dance Floor », « Crushed (Hostile Nations) », « Seven Deadly Sins », « These Times Have Got Me Drinking, Tripping Up the Stairs », « If I Ever Leave This World Alive », « What's Left Of The Flag ».

Rappel : « Black Friday Rule », « Salty Dog », (Outro pré-enregistrée) « Always Look On The Bright Side Of Life » (Monty Python song).

(Organisation : Ancienne Belgique)

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