Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Taï

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mardi, 06 juillet 2010 02:00

In Deference of a Broken Back

A mon humble avis, je vois mal qui parviendra à détrôner le « High Violet » de The National, du titre d’album de l’année. Ne reste donc plus aux autres formations et artistes à se placer en ordre utile pour monter sur les différents podiums, établis en de fin d’année. « In Deference of a Broken Back », le premier elpee de The Daredevil Christopher Wright pourrait y figurer. Un trio yankee responsable d’une pop orchestrale soigneusement déglinguée (NDR : déjantée ?) dans l’esprit de Sufjan Stevens et probablement aussi des Beach Boys. Une explication ? Imaginez des chansons mélodiques, un peu loufoques, véhiculant des lyrics ténébreux, dramatiques voire morbides. Rien que le titre de certaines compos vous donne une petite idée des sujets qui y son traités : « A Conversation About Cancer » et « A Near Death Experience at Sea », par exemple. Franchement, il faut être un peu fêlé pour écrire des compos guillerettes sur le thème de l’hôpital… D’ailleurs, si le moral influe sur la guérison des malades, les fans de « In Deference of a Broken Back » ont assurément plus de chances de se rétablir, que ceux d’« Hospice » de The Antlers…

Bon Iver s’est chargé de produire cet opus. Etonnant, puisque la musique du génie des bois et totalement différente de celle de TDCW. Les compos de cet « In Deference of a Broken Back » se signalent par leur richesse mélodique (« Bury You Alive »), la frivolité du ton (les très folk « Clouds » et « War Stories ») ou encore la créativité débordante (« A Conversation About Cancer »). Les orchestrations sont subtiles et colorées. Un véritable arc-en-ciel de sonorités procurées par une multitude d’instruments. On a même droit à des violons, du wurlitzer, de la flûte et du tambourin, que ce partagent ces multi-instrumentistes virtuoses. Mais si le combo est originaire d’Eau Claire (NDR : c’est dans le Wisconsin), leur consommation ne doit probablement pas se limiter à l’eau de source…

La campagne américaine revêt ses habits du dimanche, invitant ‘Christopher Le Casse-Cou’ à guérir tous les maux, à l’aide de sa joyeuse mélancolie. On en reparlera donc en fin d’année, à l’heure de faire les comptes. Mais comment ne pas tomber sous le charme d’un groupe, lorsqu’il achève son album, le plus naturellement du monde, par ces mots : ‘What a shame, what a shame / We’ll never see that man again / He was attempting his longest jump yet / But there was such a wind today / That it blew his life away’? The Daredevil Christopher Wright vient probablement de signer une œuvre essentielle.

 

mardi, 06 juillet 2010 02:00

Three To One

Joel Plaskett est une figure emblématique de la scène indie canadienne. Inconnu en Europe, il était le leader, chanteur et guitariste des mythique Thrush Hermit. Depuis une dizaine d’années, il mène une carrière solo. Une carrière couronnée de succès, puisqu’il a remporté de nombreux prix dans son Canada natal (Juno Awards, Polaris Music Prize et East Coast Music Awards). « Three To One » est une sorte de synthèse de son triple elpee, « Three », publié en 2009. Treize titres, sur les 27, en ont été extraits pour figurer sur cette compile. Les morceaux figurant sur ces trois disques étaient baptisés, pour la plupart, sous la forme de la triple répétition d’un mot (« Deny, Deny, Deny », « Run, Run, Run » ou « Precious, Precious, Precious », par exemple)… Ce programme dogmatique était-il un peu vain ?

Les compositions de Joel Plaskett naviguent entre l’americana classique (« Deny Deny Deny ») et la country introspective (le superbe « New Scotland Blues »). Majoritairement acoustiques, ses morceaux échappent toutefois à un trop grand classicisme grâce à de petites touches personnelles : les chœurs féminins omniprésents, le violon country sur « Deny, Deny, Deny », la trompette Motown sur le magnifique « Through, Through, Through » ou l’ambiance celtique de « Sailors Eyes ». Dans l’esprit des Hold Steady ou de Whiskeytown, Joel Plaskett s’inscrit dans la lignée des artistes évoquant les grands espaces nord-américains. Malgré sa tendance à tracer sa route musicale sur des chemins déjà arpentés, il n’oublie pas d’insuffler des mélodies de qualité évitant à l’ensemble de sombrer dans la facilité. Le songwriter canadien mélange habilement les morceaux rock et les ballades acoustiques, en y injectant une réelle sincérité. Les fans de Bruce Springsteen, Neil Young et Wilco devraient apprécier cet artiste particulièrement talentueux…

mardi, 06 juillet 2010 02:00

Southern Kind of Slang

Chaque pays possède son trésor musical caché. Si je suis bien incapable de vous dénicher ceux du Cambodge ou du Paraguay, je viens par contre de me rappeler du secret qui est probablement le mieux gardé en France : Julien Pras. Après avoir participé activement aux aventures de Calc, comme leader, Julien Pras nous propose un premier elpee en solitaire. Calc, c’était une formation bordelaise, responsable de comptines pop hyper mélodiques et d’une sensibilité mélodique à fleur de peau. Injustement méconnu, ce combo a aligné toute une série d’albums, avec une régularité de métronome.

Les compos du premier opus solo de Pras ne s’écartent guère de celles de son band. Le spectre d’Elliott Smith est toujours aussi présent. A cause de son timbre vocal, et puis du raffinement de ses arrangements. A l’instar d’« Engine Smoke » ou « Allien Town », chansons dignes de son illustre mentor texan. Les mauvaises langues lui reprocheront sans doute, de pomper trop généreusement son inspiration chez son maître spirituel. Pourtant, sa pop est tellement soignée, qu’on finit par succomber à ses charmes. Et puis ses références, il les puise également chez Nick Drake, Fairport Convention ou encore les Beach Boys. Des choix nobles, il faut le reconnaître. Les accords cristallins de sa six cordes, les jolies envolées de violons, les accords délicats du piano, les interventions de vibraphone aussi subtiles que judicieuses ainsi que les chœurs angéliques. Tout un arsenal qui contribue à ciseler finement sa pop. Un véritable régal !

Lors des sessions d’enregistrement, Julien a reçu le concours de la Californienne Emily Jane White. En compagnie de laquelle il partage un savoureux duo sur « Son Of the Stars ». Probablement conscient du poids de son héritage, l’orfèvre girondin est parvenu une nouvelle fois à relever le défi de se mesurer à la référence absolue du songwriting de la dernière décennie ! Et à ce titre, Julien Pras mériterait de sortir de son relatif anonymat ! Si vous êtes mélomane, ne passez pas à côté de cette œuvre. Allo ?  Gus Van Sant? Possible de filer un coup de pouce à un ami?

 

mardi, 06 juillet 2010 02:00

Animal Feelings

Rafter Roberts est un drôle d’animal, dont le parcours est plutôt contradictoire. Impossible, en effet, de déceler une direction claire dans sa nouvelle collection de morceaux aussi hétéroclite que réussie. Succédant au très moyen « Music for Total Chickens », sorti en 2007, « Animal Feelings » constitue le 5ème album de Rafter Roberts. Un artiste friand d’expérimentations. Issu de San Francisco, il est également producteur. Il a signé chez Asthmatic Kitty, la maison de disques de Sufjan Stevens (pour le compte duquel il est également ingénieur du son). Ne se refusant aucune folie, son cœur balance constamment entre Cody Chesnutt, Justin Timberlake, les Jackson 5 et Phoenix, sans avoir peur de faire le grand écart ou de déraper dans le mauvais goût. Auto-tune R&B sur « No Fucking Around » ou basse funk sur « Feels Good », il mélange les genres comme le Beck de la grande époque (flagrant sur des titres comme « Fruit » ou « Feels Good »). Si le mélomane pourrait, dans un premier temps, se perdre dans les dédales de son inspiration, il reviendra rapidement sur terre à l’écoute de l’imparable single « Timeless Form, Formless Time ». Une pépite pop à faire danser les filles dans l’esprit ‘nerd’ de Hot Chip: ‘I’ve never heard this before / ‘Cept for the part where I say / Get your ass out on the floor’. Bercé par ses rythmes africains chaloupés, le très dansant « Paper » s’en tire également haut la main.

Difficile d’accès à première écoute, « Animal Feelings » est une œuvre étrange, inégale et kitsch ; mais captivante et agréable de bout en bout.

 

samedi, 03 juillet 2010 14:55

Un bout d’histoire…

C’est officiel, les légendaires Orchestral Manoeuvres In The Dark publieront un nouvel album en automne. Ce sera le premier depuis 14 ans… « History Of Modern » sera produit par Mike Crossey (Artic Monkeys, Blood Red Shoes ou Razorlight). Le groupe annonce un retour à ses racines électro qui ont influencé, en autres, The XX, LCD Soundsystem et The Killers. En outre, les vétérans anglais se prduiront en concert, le 22 novembre, à l’Ancienne Belgique de Bruxelles.

 

samedi, 03 juillet 2010 14:54

DeVotchKa en studio

DeVotchKa a enfin décidé de donner une suite à leur album « A Mad and Faithful Telling », paru en 2008. La formation est d’ailleurs actuellement en studio. Leur mélange inimitable et irrésistible de musique tzigane, grecque, rock et mariachi devrait à nouveau faire le bonheur des fans de Little Miss Sunshine…

http://www.youtube.com/watch?v=OhLMu_-_VgQ
http://www.anti.com
http://www.devotchka.net
http://www.myspace.com/devotchkamusic

 

 

samedi, 03 juillet 2010 14:54

Direction Baltimore

« Baltimore » est un extrait de ‘B’, le second album de Turzi. Ce titre s’inspire des émeutes qui ont éclaté en avril 1968, suite à l’assassinat de Martin Luther King. Le morceau est chanté par Bobby Gillespie (Primal Scream). Ce titre fait l’objet d’un Ep, sorti chez Record Makers. Y figurent également des remixes opérés par Lovelock, Lynch Mob, Civic Civic, et une relecture studio exécutée en compagnie de Zombie Zombie.

http://www.youtube.com/watch?v=20oh8OmBeUU

 

samedi, 03 juillet 2010 14:54

World Connection

Avez-vous déjà entendu parler de l’Afrocubism ? D’envergure planétaire, ce projet invite des artistes du Mali et de Cuba à collaborer dans l’esprit du mythique Buena Vista Social Club ! Le line-up comprend, entre autres, Eliades Ochoa, Bassekou Kouyate, Djelimady Tounkara, Toumani Diabaté, Grupo Patria, Kasse Mady Diabaté et Lassana Diabaté.

L’album sera publié en automne 2010 et une tournée européenne est prévue pour novembre.

http://www.afrocubism.com

dimanche, 27 juin 2010 02:00

Plus qu’un simple transit !

Si Blonde Redhead rencontrait My Bloody Valentine et Sonic Youth, le résultat pourrait s’apparenter à ce qu’Autolux nous propose. Issus de Los Angeles, cette formation publiera son second opus ce 3 août prochain. Il s’intitulera « Transit, transit »… Pourvu qu’il ne soit pas intestinal…

http://www.autolux.net
http://www.myspace.com/autolux
http://www.atpfestival.com/recordings/artist/autolux/view.php

 

dimanche, 27 juin 2010 17:12

Yew en mode (f)estival.

Yew est en mode (f)estival. Après avoir conquis Spa en 2008, la formation liégeoise devrait sortir un elpee cet été, tout en assurant une tournée des festivals. Le titre de cet opus ?  « White Swan On Black Water ». Les lyrics de leurs nouvelles chansons s’inspirent du personnage shakespearien Ophélie. Le disque sera découpé en deux actes donc : « Black Water » qui se veut rock’n’roll et énergique et « White Swan » puisant ses sources à une musique folk plus traditionnelle, à tendance celtique.

Le mixing et une partie de la masterisation de l’album ont été confiés à Staf Verbeeck (Calexico, Arno, Hooverphonic,…) ; et c’est Kim Rosen, du prestigieux West West Side Studio de New York (Franz Ferdinand, Fleetwood Mac, etc.), qui a masterisé les autres titres.

http://www.myspace.com/yewbelgium
http://www.yew.be

Yew sera en concert:

10 juillet - DemeRRock Hoeselt
24 juillet – FrancoFolies de Spa
8 août - Donkey Rock Sélange, Luxembourg
21 août - Brussels Summer Festival Bruxelles
29 août - Solidaris Day Fléron 
5 septembre - Picnic festival Namur
10 septembre - Schots Weekend Bilzen