Elena, du groupe Eosine, lance son projet solo: Tokyo Witch

Elena Lacroix, la chanteuse du groupe Eosine, annonce la sortie imminente du premier album de son projet solo: Tokyo Witch. Intitulé “Skin Like Feathers”, il propose des compositions qui, dit-elle, “sont trop intimes pour être incarnées par le groupe Eosine”.…

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Le ciel est bleu pour Lathe Of Heaven…

Formé en 2021, Lathe of Heaven réunit des membres issus de projets basés à Brooklyn tels que People's Temple, Porvenir Oscuro, Pawns, Android, Hustler et bien d'autres. Bien que cette liste de projets musicaux passés et alternatifs expose une gamme variée de…

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Béber

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dimanche, 05 septembre 2021 16:51

This is not a democracy

Robin Kester est originaire de Rotterdam. Peu notoire hors de son pays natal, elle est quand même parvenue à graver près d’une dizaine de singles et un Ep 5 titres (« Peel the skin » en 2018). « This is not a democracy » constitue son premier elpee. Bien qu’intimiste la musique de cette Néerlandaise baigne, en général, dans le psychédélisme

« Sweat and Fright » ouvre l’opus, une plage que trace une ligne de ligne de basse caoutchouteuse et hypnotique, mais sur laquelle flotte le chant éthéré et envoûtant de Kester ainsi que des nappes de claviers vaporeuses. « Cigarette song » et « The Dirt » se chargent d’intensité électrique, alors que Robin nous susurre des mots sombres dans le creux de l’oreille. L’ambiance psyché se couvre d’accents jazzyfiants, un peu dans l’esprit de Portishead, tout au long de « Portals », des cuivres enrichissant l’expression sonore.

Bref, de bonne facture, les 7 titres oniriques et luxuriants dispensés en moins d’une demi-heure nous plongent au sein d’un univers à la fois perturbé et perturbant qu’alimentent des synthés vintage, des sonorités de guitare rétro mais singulières ainsi qu’une vibraphonette antique…


 
dimanche, 05 septembre 2021 16:48

Sugaregg

Bully a la tête plongée dans les 90’s. Et tout particulièrement le grunge. Soutenue par le bassiste Zachary Dawes le drummer Wesley Mitchell, Alicia Bognanno en est la leader. Et quand on sait qu’elle a réalisé un stage au sein du studio de Steve Albini, il n’est pas étonnant qu’elle soit contaminée par ce style musical. En outre, le célèbre producteur lui a certainement filé quelques tuyaux. Enfin, quoi de plus naturel, pour une formation d’un tel genre de signer sur le mythique Sub Pop.

Pour réaliser cet opus, Bully a cependant bénéficié du concours de John Congleton (Explosions in the Sky, Angel Olsen, Sharon Van Etten) à la mise en forme.

« Sugaregg » constitue le troisième elpee du band, un disque qui fait suite à « Feels Like », paru en 2015 et « Losing », en 2017. Et guère de changement (ou d’évolution) en 3 essais, puisque le band reprend les choses là où il les avait laissées. Pas de nappes de claviers, simplement la structure guitare/basse/batterie sur laquelle la voix hargneuse mais jamais beuglante d’Alicia épanche ses émotions. Si, en général, le tempo est enlevé –parfois à la limite du punk– le long playing réserve quand même quelques moments de répit. Et puis, surtout, au fil de de l’écoute, les mélodies se révèlent au mélomane…

Sans être révolutionnaire, les 12 morceaux de « Sugaregg » nous renvoient à Seattle, 3 décennies plus tôt, sensation finalement agréable et qui change de ce revivalisme eighties un peu trop envahissant pour l’instant… 


 
dimanche, 25 juillet 2021 11:42

Eno Axis

Avant de se lancer en solitaire, H.C. McEntire militait chez Mount Moriah et Bellafea. Il a fallu attendre 2018 pour que la compositrice installée à Durham (NDR : c’est en Caroline du Nord) grave un premier opus solo intitulé « Lionheart », un disque sorti sur l’excellent label Merge (Arcade Fire, Conor Oberst, Destroyer, Waxahatchee). Puis elle décide de suivre Angel Olsen, pendant deux ans, comme choriste. Une expérience qui a certainement dû l’influencer lorsqu’elle a commencé à composer la musique de ce nouvel album baptisé « Eno Axis ».

Sur ce second essai, l’artiste puise au sein de la culture américaine pour nous restituer un americana réminiscent d’Emmylou Harris. Les instruments utilisés sont classiques pour le style : guitare, lap steel, piano, banjo. Près d’une dizaine de musiciens se relaient au fil des titres de cet LP. Si certaines ballades évoquent les paysages paisibles de la Caroline du Nord, d’autres morceaux, par contre, empruntent un profil plus sombre ; à l’instar de « River Jaws » qui lorgne parfois vers Timber Timbre. D’autres encore sont davantage enrichies d’interventions de guitare, dans l’esprit de Neil Young. Et « Final Bow » en est certainement la plus belle illustration.

Bref, à travers son second long playing, H.C McEntire confirme tout le bien que l’on pensait d’elle. Son écriture s’affûte et l’expression sonore est de plus en plus fouillée. Vivement la suite ! 

jeudi, 15 juillet 2021 11:34

Blackberry

Major Murphy est une formation issue de Grand Rapids, dans le Michigan. Depuis la sortie de son premier LP, « N°1 », en 2018, le line up est passé d’un trio à un quatuor.

Hormis « Attention », morceau au cours duquel la voix a été ridiculement vocodée, les 8 autres plages tiennent bien la route. D’ailleurs, pourquoi avoir synthétisé cette voix, alors que les harmonies vocales sont remarquables, très souvent inspirées par Crosby, Stills & Nash. Musicalement, le band aime brouiller les pistes. Entre indie folk, psyché/pop et noise/pop voire shoegaze, le style n’est jamais bien défini. Malgré l’alternance entre passages tempétueux ou ensoleillés, et entre la douceur ou l’effervescence, les transitions entre moment empreints de délicatesse et crescendos chargés d’intensité coulent de source.

Mention spéciale pour le titre maître dont les arpèges sont très susceptibles de rappeler un certain House of Love...

dimanche, 27 juin 2021 10:19

Introducing

Si la voix d’Aaron Frazer suscite un vague souvenir en votre for intérieur, c’est parce que vous l’avez peut-être déjà entendue au sein de la formation soul, Durand Jones and the Indications. Non seulement, il siège derrière les fûts, mais il se consacre également et régulièrement au micro, pour suppléer son leader. Et fluette, sa voix est reconnaissable entre mille.

« Introducing » constitue le premier elpee de ce musicien aujourd’hui établi à Brooklyn. Pour assurer l’enregistrement et les arrangements, il a pu bénéficier du concours de Dan Auerbach (moitié de Black Keys).

Sa soul s’inscrit dans la droite lignée des légendes du genre tels que Curtis Mayfield, Lee Field and the Expressions ou encore Charles Bradley. Pour alimenter la riche instrumentation typique de ce style, il a pu également compter sur des pointures telles que le guitariste Billy Sanford (Ray Charles, Roy Orbison), le bassiste Nick Movshon (Mark Ronson, Charles Bradley), sans oublier les cuivres, que se réservent les musiciens de la famille Daptone (Sharon Jones, Charles Bradley, …) Au-delà de la musique, Aaron Frazer connaît les codes de la soul sur le bout des ongles et n’hésite pas à chanter des paroles ‘fleur bleue’.

Aaron Frazer nous livre un magnifique album de soul au sein duquel il est difficile de mettre en exergue un morceau en particulier, tant l’ensemble est cohérent et de qualité…

mercredi, 16 juin 2021 11:59

Don’t Shy Away

Après avoir gravé un premier elpee en 2018, Loma nous propose son second, « Don’t Shy Away », paru sur le légendaire label de Seattle, Sub Pop. Réunissant Emily Cross, de Dan Duszynski et Jonathan Meiburg, le leader du défunt Shearwater, le trio nous y réserve une pop sophistiquée et atmosphérique, idéale pour sonoriser vos séances de méditation. La voix douce et cristalline de Meiburg berce les esprits, comme s’ils voguaient au cœur de paysages américains verdoyants.

Pour enregistrer cet opus, la formation a reçu le concours de collaborateurs chevronnés, et même Brian Eno, qui s’est chargé de la mise en forme de « Homing ». Les morceaux bénéficient d’arrangements luxuriants, même si l’instrumentation est parfaitement dosée ; mais chaque plage nécessite plus d’une écoute avant que l’on puisse s’imprégner de son atmosphère et d’accrocher aux mélodies. Plusieurs titres, à l’instar de l’excellent « Breaking Waves like a stone », laissent planer le spectre de Shearwater. De quoi quelque peu se consoler de la disparition du groupe texan…

lundi, 24 mai 2021 19:44

The Greatest Part

Après un examen rapide du background de cette New Yorkaise d’origine italo-portoricaine, mais aujourd’hui basée à Nashville, on apprend qu’outre son projet solo, Becca Mancari sévit également aux côtés de Brittany Howard (Alabama Shakes) mais encore au sein de Bermuda Triangle Band (formation de country/blues du Sud des States).

Par ailleurs, elle n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il y a trois ans, elle avait publié un premier album intitulé « Good Woman ». Aujourd’hui, elle nous propose « The Greastest Part », un opus paru sur le label Captured Tracks (Chris Cohen, DIIV, Wild Nothing,…)

Pour la circonstance, elle a reçu le concours de Zac Farro, le drummer de Paramore, formation pop/punk née au début du millénaire. Non seulement il assure la mise en forme, mais il enfile également le costume de musicien studio. Sur cet LP, l’Américaine livre onze morceaux d’une pop sophistiquée frôlant parfois l’univers de la dream-pop afin de nous communiquer ses émotions. La songwritrice alterne titres synthétiques (« Hunter », « Like This ») et plus rock (« First Time »). Légèrement sous reverb, sa voix constitue le fil rouge de l’œuvre…

Agréable à écouter « The Greatest Part » s’écoute aisément et d’une traite. De là à affirmer qu’il restera dans les annales, il y a un pas difficile à franchir…. 

dimanche, 16 mai 2021 11:16

Long lost solace find

Etabli à Philadelphie, Mike Polizze appartient à cette vague d’artistes indie-rock talentueux sur laquelle Adam Granduciel (leader de War on Drugs) et Kurt Vile (ex-War on Drugs) surfent comme meilleurs ambassadeurs.

Alors qu’il milite chez Purling Hiss, une formation rock/garage issue de  Philadelphie, Mike cherche déjà à explorer d’autres horizons musicaux. Il décide alors de débrancher l’électricité et de se lancer en solo. 

Pour enregistrer son premier opus, il s’est bien entouré, puisqu’il a pu compter sur le concours de son ami Kurt Vile (il se sert ici de toute une panoplie d’instruments et se charge des chœurs) et de Jeff Zeigler, ingénieur du son pour War on Drugs, Kurt Vile et Steve Gunn).

Vu la liste des collaborateurs, il n’est pas étonnant que la musique de ce « Long Lost Solace Find » nous plonge au sein d’un univers sonore réminiscent de Kurt Vile. Même le timbre vocal de Polizze est proche de celui de Vile. Et tout comme lui, il a décidé d’en revenir aux racines du folk/blues américain.

Impeccables, les dix ballades aux mélodies entêtantes et lumineuses se nourrissent judicieusement de guitare sèche (surtout), jouée en slide (évidemment !), d’harmonica et de cuivres, oscillant de l’allégresse (« Revelation ») à la mélancolie (« Cheewawa », « Wishing Well »).

Pour un premier essai, Mike Polizze marque des points. Son « Long Lost Solace » s’écoute d’une traite sans jamais baisser de régime. Et si l’artiste marche sur les traces de Kurt Vile, il n’est pas loin de le rattraper… 

vendredi, 30 avril 2021 07:31

The Time it Takes

Originaire de Pennsylvanie, Keith Kenniff est compositeur, multi-instrumentiste et producteur de musique électronique. Non seulement il multiplie les projets, mais c’est également un touche-à-tout. Il est impliqué chez Mint Julep, Helios et A Pale Fire, mais compose également des B.O. pour le cinéma, la télévision et la danse. En 2010, il a également fondé le label Unseen. Mais surtout il crée de la musique post-classique sous le patronyme de Goldmund, depuis cinq albums.

A l’ombre d’artistes tels que Nils Frahms ou Olafur Arnalds, auxquels on pense immanquablement en écoutant sa musique, l’Américain développe un style néo-classique en s’accompagnant aux claviers et tout particulièrement au piano.

A l’image de la pochette de « The Time it Takes », Kenniff élabore des morceaux instrumentaux atmosphériques, poétiques et mélancoliques. Sous un minimalisme d’apparence, il superpose les nappes afin de donner naissance à de petites perles sonores finement sculptées, à l’instar de l’excellent « Abandon ». Cet album agit comme un parfait anti-dépresseur, un remède nécessaire et salutaire en ces moments difficiles que nous traversons…

lundi, 26 avril 2021 17:41

Whatever It is

L’écoute de « Whatever It is », premier album de Hello Forever, apporte une belle bouffée d’air frais dans un monde qui en manque cruellement, pour l’instant. Ensoleillée et allègre, la musique de de ce band californien (NDR : il est originaire de Topanga) devrait parfaitement égayer vos barbecues lorsque les températures le permettront. Mais pas seulement. Son pop-rock aux accents psyché (comme en atteste l’artwork de la pochette) a de quoi ravir les aficionados du style.

Hello Forever, c’est également une communauté hippie emmenée par un gourou (NDR : barbu, il fallait s’en douter) répondant au nom de Samuel Joseph. Et tout au long de cet opus, elle chante l’amour et les merveilles de notre petite planète. Ce qui change du climat anxiogène dans lequel nous sommes enfermés depuis maintenant trop longtemps.

Les riffs de gratte sont accrocheurs. Ils épousent même un profil math rock sur « Natural » et « Get it Right », deux plages au cours desquelles on pense parfois à Maps & the Atlases. Les chœurs sont atmosphériques et les mélodies aussi lumineuses qu’efficaces, évoquant alors les New-Yorkais de Vampire Weekend (« Rise », « Yeah Like Whatever »).

Bref, grâce à ses les compos qui font mouche à tous les coups, « Whatever It is » constitue un excellent remède à la morosité ambiante actuelle…

A consommer sans modération !

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