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François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du…

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L’amour étrange de Coilguns…

Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024. En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de…

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Didier Deroissart

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Current Joys, aka Nick Rattigan, sortira son nouvel opus, « East My Love », ce 11 octobre 2024.

« East My Love » constitue le douzième elpee de Current Joys et familière, sa country nous plonge dans le riche folklore de l'Ouest américain pour raconter des histoires d'amour et de traumatisme, de chagrin d'amour et de renouveau spirituel.

Nick Rattigan a écrit « East My Love », seul, dans les bois du Tennessee, sans réseau téléphonique et sans personne à des kilomètres à la ronde. Les morceaux ont été composés trois ans avant « Love + Pop », le double album pop expérimental qu'il a publié en 2023 en compagnie du rappeur américain Lil Yachty, la chanteuse de rock indépendant, basée à Chicago, Lala Lala et le band Slow Hollows. Les chansons d’« East My Love » lui semblaient d’abord trop brutes pour être présentées au monde ; il devait donc d’abord sortir du nuage qui l’avait emprisonné. Rattigan décrit ces chansons comme des ‘mines’ qui, pendant des années, ont menacé de bouleverser son état mental soigneusement équilibré.

À d'autres moments de l’album, Nick Rattigan est plus lucide sur la difficulté d'aller de l'avant ; le morceau d'ouverture « Echoes Of The Past », joué au violon et à la guitare et qui compte parmi les plus belles ballades que l’artiste ait jamais écrites, aborde l’idée de la reconnaissance du fait que la paix intérieure existe, mais qu’elle est sur le fil du rasoir. Il déclare d’ailleurs dans cette chanson : ‘La fin du monde ne se fera pas dans le feu et le sang, mais parce que nous n'aurons pas su tirer les leçons de notre passé et de nos erreurs’.

Bref une œuvre à découvrir dans le désert de Mojave autour d’un feu de camp.

Le premier single, « California Rain », qu’il présente à cette occasion, est une sorte de tableau dans lequel l’artiste décrit sa tentative d'échapper à ses démons. Il est disponible sous forme de clip vidéo ici

 

 

mardi, 30 juillet 2024 18:23

Louis Arlette bientôt papillon ?

Louis Arlette a sorti il y a quelques mois l'album « Chrysalide » dans lequel il opère une transformation stylistique complète. Sur ce disque dont on ne finit pas de faire le tour, Louis Arlette a décidé de renverser la table et de faire exploser le carcan de la chanson française.

« Chrysalide » nous emmène dans un voyage entre l’Abyssinie et Amsterdam en passant par Babylone, le zoo de Vincennes, Troie et la Rome d’Énée.

Cet opus à l'originalité frappante fait la synthèse de ses obsessions artistiques pour la poésie, l’art, la mythologie et l’expérimentation. Le résultat est saisissant, hypnotique et d’une inventivité folle.

Nouvel extrait, Louis Arlette réalise le clip d’« Amsterdam En Peine » depuis l'Hôpital d'Instruction des Armées Bégin. Arlette chante : ‘J’ai débarqué au vague à l’âme. Au milieu du port d’Amsterdam. J’y ai pas vu d’marins, c’est marrant. Mais des Vermeer émerveillés’. Les images laissent pointer une angoisse existentielle évoquant les films de David Lynch et les clips alternatifs des années 90. Rythmés par le silence, le son des scanners, les plateaux repas, les souvenirs remontent et se mélangent dans un tourbillon anachronique total.

Le clip d’« Amsterdam En Peine » est à voir et écouter

 

 

mercredi, 31 juillet 2024 18:22

Razorlight perdu dans sa galaxie…

Razorlight a été au premier plan de la résurgence de l'indie-rock au début des années 2000. On se souvient de ses plus grands moments : « Golden Touch », « Somewhere Else », « In The Morning" », « America » et « Wire To Wire », des titres décrochant un tas de distinctions, et des moments inoubliables sur scène, avec notamment la tête d'affiche du Reading Festival et un concert au Live 8.

Après s'être reformé pour des concerts en 2021, le lie up classique - Johnny Borrell (chant/guitare), Björn Ågren (guitare), Carl Dalemo (basse) et Andy Burrows (batterie) - sort le 25 octobre un nouvel album intitulé « Planet Nowhere », son premier depuis 2008. Et Razorlight présente en avant-première le single : « Scared Of Nothing ».

Depuis sa reformation, Razorlight a réalisé une tournée à guichets fermés comprenant un concert à L'Eventim Apollo de Londres, et a joué en tant qu'invité de Muse, Kaiser Chiefs et James. Mais Johnny s'est lancé un défi : ‘Qui veut être un groupe de hits du passé ?’ Il décide donc de planifier une session de cinq jours sous la houlette du légendaire producteur Youth (The Verve, James) dans son studio de Space Mountain, en Espagne. Youth savait ce qu'il fallait faire et a dit au groupe : ‘Razorlight c'est assez simple, n'est-ce pas ? Juste une ligne de basse entraînante, une batterie entraînante et une histoire’.

« Scared Of Nothing » libère une énergie post-punk tendue et piquante qui est aussitôt contagieuse - les mêmes caractéristiques qui ont suscité les éloges de NME à ses débuts (‘Plus de mélodies que Franz Ferdinand, plus d'esprit que The Strokes, et plus de couilles que presque tous les autres groupes’).

C'est également le morceau qui a débloqué la créativité de Razorlight, ce qui a conduit le groupe à retourner en Espagne avec Youth pour une deuxième session au début de l'année, au cours de laquelle ils ont travaillé sur un vaste catalogue de chansons pour le futur elpee. Parmi les autres titres figurent « Zombie Love », « U Can Call Me », « Dirty Luck » et « Cool People ».

Le clip de « Scared Of Nothing » est disponible ici

 

 

mardi, 09 juillet 2024 17:34

L’évangile selon Sainte Lauren…

Auteure-compositrice-interprète de musique (chrétienne contemporaine évangéliste), Lauren Daigle comptabilise plus d’un milliard de streams sur la toile et continue à accorder des concerts dans le monde entier. Elle se produisait ce 9 juillet à l’Ancienne Belgique, pour la circonstance, en configuration ballroom, devant 900 âmes…

Conjointement à ses performances musicales, Lauren participe activement à l’éducation musicale, au travail avec des jeunes à risques et à la prise en charge des enfants, des personnes âgées et dans le besoin par l’intermédiaire de The Price Fund, une organisation qu’elle a fondée en 2018. À ce jour, elle a fait don de plus de 2,5 millions de dollars à 42 associations à but non lucratif dans le monde entier. Une personne charitable, dans le sens le plus noble du terme. Née en 1991, Lauren a été élevée dans une famille évangéliste à Lafayette, en Louisiane, mais également au son du cajun, du blues et du zydeco. Elle se met à rêver de partir en tournée au cours de laquelle elle sera entourée de la foule, venue la voir chanter ; mais à l’âge de 15 ans, elle est contrainte au confinement chez elle pendant 2 ans après avoir contracté une maladie. Elle se met alors à lire la Bible. Elle l’affirme encore à ce jour que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée. Pourtant, elle ose depuis peu quelques chansons d’amour en faisant le pari de conquérir un public plus large.

Elle a emporté dans ses bagages Benjamin William Hastings, afin d’assurer le supporting act. Et c’est également un homme de foi. Il sera d’ailleurs pas mal question de religion, au cours de cette soirée…

Ce chanteur/compositeur nord-irlandais a grandi dans les rues de Belfast mais a passé la majeure partie de son adolescence à Sydney, en Australie. Il a milité au sein de Hillsong United, formé en 1998, qui a publié 6 elpees composés essentiellement de chants religieux. Il est le cerveau poétique derrière les productions les plus grandioses du collectif, telles que « So Will I (100 Billion X) », « Seasons » et « Highlands (Song Of Ascent) ». Ce soir il se produit en solo. Sa voix, sa guitare, son banjo, son piano et son MPD. Il possède une bonne bouille, un superbe organe vocal et un élégant toucher de cordes.

Dès le début du set, il déclenche son MPD qui lance des beats électro, empoigne un banjo et demande au public s’il se sent bien.

Sa voix est ample. Puissante, elle évoque celle de Bon Jovi, mais elle est aussi capable de virer à la soul ou au gospel. En bref, elle séduit ou arrache littéralement les tripes. Outre sa dextérité derrière les ivoires, il a le bon goût de soigner l’aspect mélodique. Il prêche quand même, parlant de Jésus, la religion, mais heureusement sans nous infliger un bourrage de crâne. D’ailleurs, une belle interaction s’établit avec le public, et se maintiendra tout au long de son récital (voir sa page 'Artistes' ici)

Une tenture est tendue en arrière-plan. Elle représente un tapis de bandelettes multicolores digne du carnaval de Rio. Sept musicos déboulent sur les planches, soit une section de cuivres constituée d’un préposé au trombone à coulisse et un autre à la trompette, un guitariste et sur une estrade en retrait, un drummer, un bassiste/claviériste et un choriste. Sans oublier Lauren Daigle. Elle est vêtue d’un ensemble chemisier-pantalon, sur lequel sont imprimés des carrés de teinte vive, et coiffée d’une casquette brune (qu’elle a retournée) enfoncée sur sa longue chevelure de couleur geai. Et lorsqu’elle débarque sur le podium, elle est vivement acclamée.

Rayonnante, un grand sourire aux lèvres, elle nous remet un ‘bonjour’ en parfait français. En ouverture, elle nous balance son premier skud, « These Are The Days », un hit imprimé sur un tempo enlevé. Elle déménage littéralement sur la scène et entre régulièrement en duel vocal, avec son remarquable choriste. Elle manœuvre la foule habilement, qui réagit au quart de tour. Les cuivres sont omniprésents et changent au gré des compos. Ainsi, bugle et saxophone relaient régulièrement trombone à coulisses et trompette. Et leurs interventions font grimper la température dans la salle.  

C’est sous les ‘hourras’ de l’auditoire que « Look Up Child » et « Trust In You » sont accueillis. Logique, ce sont les chansons préférées des fans. Lauren nous réserve neuf plages de son dernier opus, un éponyme paru ce 8 septembre 2023. A mi-parcours, la troupe prend place sur des tabourets de bar, en ligne, au bord du podium, et dispensent toute une série de compos et de medleys religieux, sous une forme acoustique, dont « Thank God I Do », « Saint Ferdinand », « Everything » et « Valuable ».

Retour à l’effervescence ensuite, grâce aux énergiques « O' Lord », « Turbulent Skies » et « Still Rolling Stones ». Et le public de jumper ou d’applaudir à tout rompre…

Lors de l’intimiste « Thank God I Do », sablé, le timbre de Lauren, vire à la soul voire au gospel. Pas étonnant que sa voix ait été souvent comparée à celle d’Adèle…

Avant de clôturer son concert par « How Can It Be ». Lauren accorde « You Say » (NDR : un méga tube six fois disque de platine), mais sa voix est alors noyée par celle de la foule qui la reprend en chœur. 

A l’issue du rappel accordé sous la forme d’« Inherited », 120 minutes d’un show coloré venait de s’écouler. Et parfois on a eu l’impression d’assister à un défilé de rue animé à la Nouvelle-Orléans, lors d’un carnaval ou une procession…

Setlist : « These Are The Days », « Waiting », « Look Up Child », « Trust In You », « Be Okay », « Hold On To Me », « Kaleidoscope Jesus », « Salvation Mountain », « Rescue », « Thank God I Do », « Saint Ferdinand », « Valuable    », « To Know Me », « O' Lord », « Ego », « Still Rolling Stones », « You Say », « How Can It Be ».

Rappel : « Inherited »,

(Organisation : Greenhouse Talent)

mercredi, 10 juillet 2024 19:35

Axel Zimmerman existe…

Quelques semaines à peine après la sortie de son tube pop estival, « Summer Santana », qui a atteint déjà 40 000 vues, le chanteur et guitariste Axel Zimmerman nous propose un nouveau single dansant et calibré pour les soirées d'été : « La Reine Du Queen ».

Si vous ne le connaissez pas, Axel Zimmerman a parcouru les scènes metal du monde entier en tant que guitariste de son groupe BlackRain et fait secouer la tête des métalleux du Hellfest. Il revient à la rentrée en publiant un album solo, baptisé « Exister », aussi éclectique que surprenant, un véritable ovni pop qui explore toutes les facettes créatives de ce guitariste surdoué et songwriter ultra créatif.

On connaît tous une fille, très belle, qui aime être courtisée, invitée, et qui finalement ne parvient à sortir d'une vie trop artificielle. Axel Zimmerman s'en moque gentiment, avec humour et bienveillance, rendant hommage par la même occasion au Queen, ancienne boite de nuit des Champs-Elysées. Une actrice particulièrement talentueuse réalise pour le clip une véritable performance en jouant toute la scène quasi en one shot.

S’il démontre son amour de la guitare acoustique, sur « Exister », on y rencontre des rythmes gipsy, des programmations électro, des mélodies modernes. L'opus a pris un élan décisif quand Axel Zimmerman a rencontré Olivier Hudry, le bassiste des Bear’s Towers, qui travaille comme ingénieur du son dans les studios savoyards du label Single Bel qui va sortir ce projet.

Clip frais et léger, « La Reine Du Queen » va nous accompagner tout l'été grâce à son rythme contagieux à la Ben L'Oncle Soul. Et il est disponible ici.

 

 

 

mercredi, 10 juillet 2024 19:32

Gabriel Ríos s’inspire de Cervantès…

Gabriel Ríos vient de sortir un nouveau single, « Marcela », une chanson basée sur l'histoire de la bergère ‘Marcela’ telle qu'elle est racontée dans Don Quichotte de Miguel de Cervantes. Marcela prononce un discours lors des funérailles du berger Giróstromo, mort de sa propre main. Girostromo est mort par amour et elle a été accusée d'être la coupable. Elle maintient son innocence en disant qu'elle ne l'a pas encouragé dans son amour, qu'un feu ne brûle pas et qu'une épée ne coupe pas celui qui choisit de s'en éloigner.

Le nouvel elpee, « Playa Negra », paraîtra fin septembre 2024. En attendant, « Marcela » est disponible sous forme de clip

En concert le 18 octobre au Botanique de Bruxelles

 

JB Dunckel, cofondateur d’AIR, est de retour ! Ce 19 juillet paraîtra « Möbius Morphosis », la musique du ballet de Rachid Ouramdane avec la Maîtrise de Radio France dirigée par Sofi Jeannin.

En sortie digitale le 19/07/2024 et en vinyle le 09/08/2024.

Après « Paranormal Musicality », JB Dunckel, revient avec ses nappes électroniques, ses percussions, ses voix d’enfants, pour un nouvel opus ;  une œuvre fascinante qui montre une facette nouvelle de son travail, visiblement très inspiré par le thème des murmurations, les vols d’étourneaux.

« Möbius Morphosis » est la musique du nouveau spectacle monumental créée par le chorégraphe Rachid Ouramdane pour l'Olympiade Culturelle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

JB Dunckel signale, à propos de sa composition pour « Möbius Morphosis », grand spectacle alliant danse, acrobatie, musique et chant : ‘Cette musique est d’abord au service d’une chorégraphie dont l’audace, la grâce acrobatique et l’énergie m’ont tout de suite séduit. La Maitrise de Radio France en a amplifié la portée jusqu’au ciel de mes espérances. J’ai réuni dès le départ de mon travail de composition, percussions, voix pures et électronique puissante en une formule très personnelle...’

« Möbius Morphosis » rassemble sur scène plus de 100 artistes issus du collectif d'acrobates, du Ballet de l’Opéra national de Lyon et de la Maîtrise de Radio France pour donner corps aux murmurations, ces vols spectaculaires d'oiseaux.

Un extrait du spectacle « Möbius Morphosis » en vidéo

 

vendredi, 05 juillet 2024 11:22

Un premier elpee pour Abdoulaye Kouyaté…

Musicien versatile, griot voyageur contemporain, Abdoulaye Kouyaté a sorti son premier elpee, Fefanyi », qui sort ce 14 juin 2024. Virtuose à la kora et à la guitare, c’est un orfèvre de mélodie et un chanteur au timbre feutré.

Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), il met son énergie créatrice dans un projet personnel qui lui ressemble.

Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée.

A découvrir avec le clip de Douniéma et ses invités Gabi Hartmann et Popimane.

Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye a façonné son jeu de guitare à l’écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues.

Il a confié la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembé fola Dartagnan Camara et des chœurs de la chanteuse Djene Kouyaté.

« Fefanyi » affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la sixcordes en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait en compagnie de son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira).

Deux clips déjà disponibles

-  « Fefanyi »

-  « Douniéma » avec Gabi Hartmann et Popimane

 

samedi, 06 juillet 2024 10:40

La route sans nom de Louis Durdek…

Le songwriter Louis Durdek vient de dévoiler le clip d’« Unnamed Road », une ballade folk rock étincelante qui annonce la sortie de son premier album en digital le 21 juin 2024 et en physique le 13 septembre 2024.

Entre compositions feutrées et hommage aux aventuriers du folk rencontrés en chemin, Durdek entrelace mots et mélodies en un alliage subtil de genres et d'influences. Esquisses d'un monde en clair-obscur, ses balades voyageuses sont portées par une voix grave et posée, engloutissant le public sous une douce avalanche d'arpèges de guitare. Avec sa guitare comme seul bagage, il arpente les chemins sinueux d'une frontière à cheval entre sa propre fragilité et l'héritage d'artistes tels que Leonard Cohen, Nick Cave ou Mark Lanegan.

Louis Durdek est un compositeur autodidacte français, chanteur et guitariste depuis l'adolescence, qui écrit ses chansons en anglais pour son compte et pour d'autres interprètes. Il est souvent affilié au mouvement folk-indie, à la croisière du folk traditionnel et du rock indépendant anglo-saxon. Après plusieurs années à jouer en solo, il se fait repérer en 2019 lorsqu'il crée le quartet The Traveling Lights, dont l'Ep « There Is A Place » sort en mars 2020.

« Unnamed Road » recèle huit titres qui invitent à emprunter une ‘route sans nom’, sorte d'anomalie GPS à la croisée des genres et des influences. Fil d'Ariane dans ce dédale sonore, la voix calme et posée passe habilement des graves aux aigus, emportant son auditeur dans les jardins secrets du chanteur.

Ses compositions feutrées nous submergent avec la valse des arpèges de guitare et ses mots et mélodies entrelacées. Il tire de ses voyages réels ou symboliques la quintessence d'une poésie nomade qui n'est pas sans rappeler les bourlingueurs du genre tels Jack Kerouac et Neal Cassady ou une famille d'artiste comme Piers Faccini, Ben Howard ou encore Tamino.

Au fil du temps, il a développé un style personnel qui se veut sensible et introspectif, revenant souvent à ses thèmes de prédilection : le rapport à l’Autre, la nostalgie du temps qui passe ou le besoin d’évasion. Il ne reste plus qu'à larguer les amarres en écoutant « Unnamed Road ».

Le clip d'« Unnamed Road » est disponible ici

 

samedi, 06 juillet 2024 10:39

Un album ‘live’ pour Kaz Hawkins…

S’il est un lieu où le talent de Kaz Hawkins s’exprime parfaitement c’est bien la scène. Cet album enregistré au Summer Camp Festival de Brezoi, en Roumanie, en est la preuve irréfutable. Devenu l’un des festivals de blues qui compte le plus en Europe, Brezoi a depuis longtemps couronné Kaz Hawkins comme l’une de ses reines, la Nord-irlandaise étant chaque année l’une des têtes d’affiche de l’événement. Cet enregistrement en public de 12 titres est une nouvelle pierre à l’édifice musical de Kaz Hawkins qui prend de jour en jour de la hauteur pour tutoyer dorénavant les sommets du genre. Un pur régal !!!

Cette artiste est née pour le live. A suivre sans hésitation !!! Une Irlandaise qui a du coffre. Enjoy !

La vidéo live de « Because You Love Me » est disponible

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