Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le…

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Metz
Didier Deroissart

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mercredi, 11 septembre 2024 15:38

La maîtrise d’Elbow…

Elbow est sans conteste l’un des groupes majeurs de la scène musicale internationale. Depuis 22 ans, le quatuor de Manchester en impose par un style touchant, intelligent et intrépide. Et son retour est un véritable régal pour nos oreilles.

Destinée à défendre son 10ème elpee studio, « Audio Vertigo », sa tournée internationale s’achevait ce 11 septembre dans l’intimité du Cirque Royal. L’amour entre Elbow et la Belgique a toujours été considérable et réciproque. Depuis la sortie de son plus grand succès, « The Seldom Seen Kid », le groupe britannique sembler y avoir acquis un statut plus important que dans son propre pays. Ses prestations live sont à chaque fois de vraies claques musicales, que ce soit en salle ou en festival. A l’issue de son premier passage à Rock Werchter en 2006 (NDR : auquel votre serviteur assistait), au cours duquel il a accordé un set incroyable et historique, le public belge ne les a plus jamais lâchés.

Le concert est sold out depuis bien longtemps…

C’est Guy Garvey en personne qui, vers 19h40, vient présenter le supporting act qu’il annonce brillant. Il s’agit de Peter Alexander Jobson qui se produit en solo depuis la dissolution de son band, I Am Kloot.

Seul devant ses ivoires et d’une voix caverneuse et profonde, il nous emporte au sein d’un univers plutôt atypique. Une voix hantée par celle de Léonard Cohen et de Lou Reed. Dans un chanté/parlé, il nous raconte la vie de tous les jours avec un certain humour et un léger désenchantement qui fait aussi son charme. La chanson titre de son album « Burn The Ration Books Of Love », qui sortira fin novembre, est vraiment impressionnante. Une prestation intimiste de toute bonne facture !

Sur les planches, le chateur Guy Garvey, le claviériste/guitariste/percussionniste Craig Potter, le sixcordiste Mark Potter, le bassiste Pete Turner et le drummer Richard Jupp (perché sur une estrade à l’extrême-droite) sont soutenus par 6 musicos. En l’occurrence une section de 3 cuivres et autant de choristes/violonistes. De quoi enrichir la solution sonore du combo. Tout le monde est habillé de noir.

« Things I’ve Been Telling Myself For Years » et « Lover’s Leap » ouvrent le bal. Des compos particulièrement accrocheuses. Guy Garvey interagit quasiment entre chaque chanson et son humour décalé fait mouche.

L'excentrique « Lovers' Leap » est mitraillé en intro par des interventions de cuivres et souligné de rythmes grinçants. « The Bones Of You » suscite une première vague d'enthousiasme au sein de l’auditoire alors que le plus paisible « Mirrorball » séduit grâce à son jeu de lumière. Car hormis lors des morceaux les plus calmes, le light show est aveuglant.

A plusieurs reprises, Guy se consacre à la guitare. Et sa dextérité sur les cordes n’est plus à démontrer. Enfin lorsque les trois grattes électriques entrent en action, l’intensité est à son comble.  

Atmosphères extatiques, sonorités pleines, textes forts, sens du détail, Elbow maitrise son art à merveille.

L’excellent « Fly Boy Blue/Lunette » mêle rock et jazz nerveux avant de se clôturer dans un climat atmosphérique. La choriste Jesca Hoop et Guy Garvey échangent un duo intimiste tout au long de « Dexter And Sinister ». Une ambiance reproduite sur le bouleversant « Puncture Repair ». Mais Elbow n’a guère baissé le tempo pendant le concert. De nouvelles compos comme « The Picture », l’exubérant « Balu », dominé par les synthés et au superbe refrain, ainsi que « Good Blood Mexico City », au cours de laquelle les sonorités de guitare passent du climat ensoleillé (Fela Kuti ?) au plus lourd du heavy metal, sont intelligemment insérées dans la setlist, afin de ne pas dissiper l’attention de la foule.

Et le show de s’achever par l’époustouflant « Grounds for Divorce ». En rappel et sous forme d’apothéose, Elbow nous a réservé « Lippy Kids » et « One Day Like This ». Bref, un excellent concert, bien construit, parfaitement équilibré entre ancien et nouveau répertoire et qui n’a laissé personne de marbre…

Setlist : « Things I've Been Telling Myself For Years », « Lovers' Leap », « The Bones Of You », « Mirrorball », « Charge », « Fly Boy Blue, Lunette », « The Picture », « Dexter & Sinister « (with Jesca Hoop), « Balu », « The Birds », « Puncture Repair », « Kindling », « Good Blood Mexico City », « Station Approach », « My Sad Captains », « Magnificent (She Says) », « Grounds For Divorce ».

Rappel : « Lippy Kids », « One Day Like This ».

(Organisation : Live Nation)

mardi, 24 septembre 2024 18:19

Klô Pelgag prestidigitatrice ?

L'autrice-compositrice-interprète Klô Pelgag dévoile un troisième single, « Sans Visage », un extrait de son prochain album, « Abracadabra », prévu pour le 11 octobre 2024.

Klô Pelgag (n'oubliez pas l'accent sur le ‘O’, elle vous en tiendra rigueur !) est une artiste établie au Québec.

Quelques jours avant de s'envoler vers Amsterdam pour jouer en première partie de Patrick Watson, elle pulie donc « Sans visage », son ode à l'amour durable.  Cette nouvelle offrande est accompagnée d’une ‘lyric vidéo’ réalisée par Laurence BAZ Morais (à voir et écouter ici

L’opus « Abracadabra » est décrit par l'artiste comme le soliloque d’une simple formule qui pourrait adoucir le monde. Klô Pelgag y explore ses certitudes et angoisses en quête de sens, réaffirmant ainsi ses talents de compositrice, arrangeuse, réalisatrice et instrumentiste.

En tournée, Klô Pelgag a joué dans des lieux emblématiques à guichets fermés tels que la Maroquinerie en France et le Lexington en Angleterre, ainsi qu'au Japon, en Belgique et en Suisse. Son premier long playing, « L’Alchimie Des Monstres », a remporté plusieurs prix, notamment le Prix Barbara et le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie Charles Cros.

Le 18/03/2025, Klô Pelgag se poduira en concert au Botanique de Bruxelles :  https://botanique.be/fr/concert/klo-pelgag-2025

 

mardi, 24 septembre 2024 18:18

Kokopeli : une affaire de famille…

Kokopeli est un duo de pop indie. L'aventure Kokopeli débute au sein des fêtes de famille : Carla et Julie sont cousines et grandissent dans une famille de musicien.nes. Elles n'hésitent pas à impressionner mamie Claude avant de réaliser leurs premiers concerts. Julie à la basse/contrebasse et au chant, et Carla au chant, à la guitare et au n'goni.

L'aventure Kokopeli débute au sein des fêtes de famille : Carla et Julie sont cousines et grandissent dans une famille de musicien.nes. Elles n'hésitent pas à impressionner mamie Claude avant de réaliser leurs premiers concerts. Julie à la basse/contrebasse et au chant, et Carla au chant, à la guitare et au n'goni.

Les deux cousines composent à quatre mains et traversent les années, les affaires familiales et les routes de France sur une bande son solaire et mélancolique. Le duo s'inspire du parcours des deux sœurs du groupe Ibeyi, et d'autres groupes tels que The Do, Alice Phoebe Lou ou encore Warpaint. Une pop rêveuse et étonnante, qui convoque les contes poétiques, les récits intimes et la complicité de celles qui ont tout fait ensemble. Kokopeli est accompagné par La Sirène. Le groupe est lauréat du prix Riffx Paris Music Festival en 2023.

Le nouveau clip consacré à « Boston » est disponible ici

Son nouvel Ep, « Family affair » paraîtra ce 18 octobre 2024.

Pour les concerts, c’est et le 13 octobre aux Folies Bergères, en supporting act de Cœur de Pirate

 

 

dimanche, 08 septembre 2024 18:40

L’amour étrange de Coilguns…

Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024.

En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de Refused, At The Drive-In, Converge, Chat Pile ou Birds in Row. Le groupe a également annoncé sa participation aux prochains Soulcrusher Festival (NL) le 12/10/204 et Desert Fest (BE) le 19/10/2024.

Composé, arrangé et produit en majeure partie par le groupe, « Odd Love » a été enregistré par Scott Evans (Kowloon Walled City, Thrice) auu sein du studio Ocean Sounds, Giske (Norvège), mixé par Tom Dalgety (The Pixies, Ghost, Royal Blood) et masterisé par Robin Schmidt (Liam Gallagher, The Gaslight Anthem).

Ce morceau intense mêle des beats et riffs de guitare emblématiques, le tout sublimé par des voix claires et des refrains accrocheurs, marquant une prise de risque audacieuse par rapport à leurs créations précédentes. Toujours prêts à bousculer les codes, Coilguns intègre des synthés puissants et une énergie brute qui repoussent les limites du punk et du noise-rock. « Generic Skincare » n'est pas seulement un titre, c'est une véritable déclaration d'intention ; un reflet de l'évolution sans compromis de la formation tout en restant fidèle à l'intensité qui fait leur force. Accompagné d'un clip, cette sortie annonce la couleur pour la suite, alors que Coilguns explore de nouvelles dimensions sans renier leur esprit intransigeant.

Réalisé par Raphaël Piguet, le clip du single « Generic Skincare » est à voir et écouter

Les deux premiers singles « Venetian Blinds » et « We Missed The Parade », également extraits du prochain opus, « Odd Love », sont disponibles ici et

 

 

 

mercredi, 07 août 2024 18:36

NAFT, le nouveau phénomène belge…

Connu pour ses performances énergiques, le groupe belge NAFT se lance dans une tournée impressionnante au cours de laquelle le groupe donnera 45 concerts dans six pays, y compris dans certains des festivals les plus prestigieux comme le Montreux Jazz Festival en Suisse.

Plus tôt cette année, NAFT a réussi à remplir la grande salle de la célèbre De Roma à Anvers, soulignant sa popularité croissante et son impact artistique. En 2024, vous pourrez les voir sur de grandes scènes comme l’Ostende Beach, le Zeverrock, ainsi que l’OLT Rivierenhof et bien d'autres.

NAFT est souvent comparé à des brass bands techno comme MEUTE, mais il possède son propre style. En utilisant des effets analogiques et des influences électroniques, il est peut-être le premier brass band électrique, rendant son style unique et reconnaissable.

La vidéo live de « Phenomenon » est disponible

 

 

Current Joys, aka Nick Rattigan, sortira son nouvel opus, « East My Love », ce 11 octobre 2024.

« East My Love » constitue le douzième elpee de Current Joys et familière, sa country nous plonge dans le riche folklore de l'Ouest américain pour raconter des histoires d'amour et de traumatisme, de chagrin d'amour et de renouveau spirituel.

Nick Rattigan a écrit « East My Love », seul, dans les bois du Tennessee, sans réseau téléphonique et sans personne à des kilomètres à la ronde. Les morceaux ont été composés trois ans avant « Love + Pop », le double album pop expérimental qu'il a publié en 2023 en compagnie du rappeur américain Lil Yachty, la chanteuse de rock indépendant, basée à Chicago, Lala Lala et le band Slow Hollows. Les chansons d’« East My Love » lui semblaient d’abord trop brutes pour être présentées au monde ; il devait donc d’abord sortir du nuage qui l’avait emprisonné. Rattigan décrit ces chansons comme des ‘mines’ qui, pendant des années, ont menacé de bouleverser son état mental soigneusement équilibré.

À d'autres moments de l’album, Nick Rattigan est plus lucide sur la difficulté d'aller de l'avant ; le morceau d'ouverture « Echoes Of The Past », joué au violon et à la guitare et qui compte parmi les plus belles ballades que l’artiste ait jamais écrites, aborde l’idée de la reconnaissance du fait que la paix intérieure existe, mais qu’elle est sur le fil du rasoir. Il déclare d’ailleurs dans cette chanson : ‘La fin du monde ne se fera pas dans le feu et le sang, mais parce que nous n'aurons pas su tirer les leçons de notre passé et de nos erreurs’.

Bref une œuvre à découvrir dans le désert de Mojave autour d’un feu de camp.

Le premier single, « California Rain », qu’il présente à cette occasion, est une sorte de tableau dans lequel l’artiste décrit sa tentative d'échapper à ses démons. Il est disponible sous forme de clip vidéo ici

 

 

mardi, 30 juillet 2024 18:23

Louis Arlette bientôt papillon ?

Louis Arlette a sorti il y a quelques mois l'album « Chrysalide » dans lequel il opère une transformation stylistique complète. Sur ce disque dont on ne finit pas de faire le tour, Louis Arlette a décidé de renverser la table et de faire exploser le carcan de la chanson française.

« Chrysalide » nous emmène dans un voyage entre l’Abyssinie et Amsterdam en passant par Babylone, le zoo de Vincennes, Troie et la Rome d’Énée.

Cet opus à l'originalité frappante fait la synthèse de ses obsessions artistiques pour la poésie, l’art, la mythologie et l’expérimentation. Le résultat est saisissant, hypnotique et d’une inventivité folle.

Nouvel extrait, Louis Arlette réalise le clip d’« Amsterdam En Peine » depuis l'Hôpital d'Instruction des Armées Bégin. Arlette chante : ‘J’ai débarqué au vague à l’âme. Au milieu du port d’Amsterdam. J’y ai pas vu d’marins, c’est marrant. Mais des Vermeer émerveillés’. Les images laissent pointer une angoisse existentielle évoquant les films de David Lynch et les clips alternatifs des années 90. Rythmés par le silence, le son des scanners, les plateaux repas, les souvenirs remontent et se mélangent dans un tourbillon anachronique total.

Le clip d’« Amsterdam En Peine » est à voir et écouter

 

 

mercredi, 31 juillet 2024 18:22

Razorlight perdu dans sa galaxie…

Razorlight a été au premier plan de la résurgence de l'indie-rock au début des années 2000. On se souvient de ses plus grands moments : « Golden Touch », « Somewhere Else », « In The Morning" », « America » et « Wire To Wire », des titres décrochant un tas de distinctions, et des moments inoubliables sur scène, avec notamment la tête d'affiche du Reading Festival et un concert au Live 8.

Après s'être reformé pour des concerts en 2021, le lie up classique - Johnny Borrell (chant/guitare), Björn Ågren (guitare), Carl Dalemo (basse) et Andy Burrows (batterie) - sort le 25 octobre un nouvel album intitulé « Planet Nowhere », son premier depuis 2008. Et Razorlight présente en avant-première le single : « Scared Of Nothing ».

Depuis sa reformation, Razorlight a réalisé une tournée à guichets fermés comprenant un concert à L'Eventim Apollo de Londres, et a joué en tant qu'invité de Muse, Kaiser Chiefs et James. Mais Johnny s'est lancé un défi : ‘Qui veut être un groupe de hits du passé ?’ Il décide donc de planifier une session de cinq jours sous la houlette du légendaire producteur Youth (The Verve, James) dans son studio de Space Mountain, en Espagne. Youth savait ce qu'il fallait faire et a dit au groupe : ‘Razorlight c'est assez simple, n'est-ce pas ? Juste une ligne de basse entraînante, une batterie entraînante et une histoire’.

« Scared Of Nothing » libère une énergie post-punk tendue et piquante qui est aussitôt contagieuse - les mêmes caractéristiques qui ont suscité les éloges de NME à ses débuts (‘Plus de mélodies que Franz Ferdinand, plus d'esprit que The Strokes, et plus de couilles que presque tous les autres groupes’).

C'est également le morceau qui a débloqué la créativité de Razorlight, ce qui a conduit le groupe à retourner en Espagne avec Youth pour une deuxième session au début de l'année, au cours de laquelle ils ont travaillé sur un vaste catalogue de chansons pour le futur elpee. Parmi les autres titres figurent « Zombie Love », « U Can Call Me », « Dirty Luck » et « Cool People ».

Le clip de « Scared Of Nothing » est disponible ici

 

 

mardi, 09 juillet 2024 17:34

L’évangile selon Sainte Lauren…

Auteure-compositrice-interprète de musique (chrétienne contemporaine évangéliste), Lauren Daigle comptabilise plus d’un milliard de streams sur la toile et continue à accorder des concerts dans le monde entier. Elle se produisait ce 9 juillet à l’Ancienne Belgique, pour la circonstance, en configuration ballroom, devant 900 âmes…

Conjointement à ses performances musicales, Lauren participe activement à l’éducation musicale, au travail avec des jeunes à risques et à la prise en charge des enfants, des personnes âgées et dans le besoin par l’intermédiaire de The Price Fund, une organisation qu’elle a fondée en 2018. À ce jour, elle a fait don de plus de 2,5 millions de dollars à 42 associations à but non lucratif dans le monde entier. Une personne charitable, dans le sens le plus noble du terme. Née en 1991, Lauren a été élevée dans une famille évangéliste à Lafayette, en Louisiane, mais également au son du cajun, du blues et du zydeco. Elle se met à rêver de partir en tournée au cours de laquelle elle sera entourée de la foule, venue la voir chanter ; mais à l’âge de 15 ans, elle est contrainte au confinement chez elle pendant 2 ans après avoir contracté une maladie. Elle se met alors à lire la Bible. Elle l’affirme encore à ce jour que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée. Pourtant, elle ose depuis peu quelques chansons d’amour en faisant le pari de conquérir un public plus large.

Elle a emporté dans ses bagages Benjamin William Hastings, afin d’assurer le supporting act. Et c’est également un homme de foi. Il sera d’ailleurs pas mal question de religion, au cours de cette soirée…

Ce chanteur/compositeur nord-irlandais a grandi dans les rues de Belfast mais a passé la majeure partie de son adolescence à Sydney, en Australie. Il a milité au sein de Hillsong United, formé en 1998, qui a publié 6 elpees composés essentiellement de chants religieux. Il est le cerveau poétique derrière les productions les plus grandioses du collectif, telles que « So Will I (100 Billion X) », « Seasons » et « Highlands (Song Of Ascent) ». Ce soir il se produit en solo. Sa voix, sa guitare, son banjo, son piano et son MPD. Il possède une bonne bouille, un superbe organe vocal et un élégant toucher de cordes.

Dès le début du set, il déclenche son MPD qui lance des beats électro, empoigne un banjo et demande au public s’il se sent bien.

Sa voix est ample. Puissante, elle évoque celle de Bon Jovi, mais elle est aussi capable de virer à la soul ou au gospel. En bref, elle séduit ou arrache littéralement les tripes. Outre sa dextérité derrière les ivoires, il a le bon goût de soigner l’aspect mélodique. Il prêche quand même, parlant de Jésus, la religion, mais heureusement sans nous infliger un bourrage de crâne. D’ailleurs, une belle interaction s’établit avec le public, et se maintiendra tout au long de son récital (voir sa page 'Artistes' ici)

Une tenture est tendue en arrière-plan. Elle représente un tapis de bandelettes multicolores digne du carnaval de Rio. Sept musicos déboulent sur les planches, soit une section de cuivres constituée d’un préposé au trombone à coulisse et un autre à la trompette, un guitariste et sur une estrade en retrait, un drummer, un bassiste/claviériste et un choriste. Sans oublier Lauren Daigle. Elle est vêtue d’un ensemble chemisier-pantalon, sur lequel sont imprimés des carrés de teinte vive, et coiffée d’une casquette brune (qu’elle a retournée) enfoncée sur sa longue chevelure de couleur geai. Et lorsqu’elle débarque sur le podium, elle est vivement acclamée.

Rayonnante, un grand sourire aux lèvres, elle nous remet un ‘bonjour’ en parfait français. En ouverture, elle nous balance son premier skud, « These Are The Days », un hit imprimé sur un tempo enlevé. Elle déménage littéralement sur la scène et entre régulièrement en duel vocal, avec son remarquable choriste. Elle manœuvre la foule habilement, qui réagit au quart de tour. Les cuivres sont omniprésents et changent au gré des compos. Ainsi, bugle et saxophone relaient régulièrement trombone à coulisses et trompette. Et leurs interventions font grimper la température dans la salle.  

C’est sous les ‘hourras’ de l’auditoire que « Look Up Child » et « Trust In You » sont accueillis. Logique, ce sont les chansons préférées des fans. Lauren nous réserve neuf plages de son dernier opus, un éponyme paru ce 8 septembre 2023. A mi-parcours, la troupe prend place sur des tabourets de bar, en ligne, au bord du podium, et dispensent toute une série de compos et de medleys religieux, sous une forme acoustique, dont « Thank God I Do », « Saint Ferdinand », « Everything » et « Valuable ».

Retour à l’effervescence ensuite, grâce aux énergiques « O' Lord », « Turbulent Skies » et « Still Rolling Stones ». Et le public de jumper ou d’applaudir à tout rompre…

Lors de l’intimiste « Thank God I Do », sablé, le timbre de Lauren, vire à la soul voire au gospel. Pas étonnant que sa voix ait été souvent comparée à celle d’Adèle…

Avant de clôturer son concert par « How Can It Be ». Lauren accorde « You Say » (NDR : un méga tube six fois disque de platine), mais sa voix est alors noyée par celle de la foule qui la reprend en chœur. 

A l’issue du rappel accordé sous la forme d’« Inherited », 120 minutes d’un show coloré venait de s’écouler. Et parfois on a eu l’impression d’assister à un défilé de rue animé à la Nouvelle-Orléans, lors d’un carnaval ou une procession…

Setlist : « These Are The Days », « Waiting », « Look Up Child », « Trust In You », « Be Okay », « Hold On To Me », « Kaleidoscope Jesus », « Salvation Mountain », « Rescue », « Thank God I Do », « Saint Ferdinand », « Valuable    », « To Know Me », « O' Lord », « Ego », « Still Rolling Stones », « You Say », « How Can It Be ».

Rappel : « Inherited »,

(Organisation : Greenhouse Talent)

mercredi, 10 juillet 2024 19:35

Axel Zimmerman existe…

Quelques semaines à peine après la sortie de son tube pop estival, « Summer Santana », qui a atteint déjà 40 000 vues, le chanteur et guitariste Axel Zimmerman nous propose un nouveau single dansant et calibré pour les soirées d'été : « La Reine Du Queen ».

Si vous ne le connaissez pas, Axel Zimmerman a parcouru les scènes metal du monde entier en tant que guitariste de son groupe BlackRain et fait secouer la tête des métalleux du Hellfest. Il revient à la rentrée en publiant un album solo, baptisé « Exister », aussi éclectique que surprenant, un véritable ovni pop qui explore toutes les facettes créatives de ce guitariste surdoué et songwriter ultra créatif.

On connaît tous une fille, très belle, qui aime être courtisée, invitée, et qui finalement ne parvient à sortir d'une vie trop artificielle. Axel Zimmerman s'en moque gentiment, avec humour et bienveillance, rendant hommage par la même occasion au Queen, ancienne boite de nuit des Champs-Elysées. Une actrice particulièrement talentueuse réalise pour le clip une véritable performance en jouant toute la scène quasi en one shot.

S’il démontre son amour de la guitare acoustique, sur « Exister », on y rencontre des rythmes gipsy, des programmations électro, des mélodies modernes. L'opus a pris un élan décisif quand Axel Zimmerman a rencontré Olivier Hudry, le bassiste des Bear’s Towers, qui travaille comme ingénieur du son dans les studios savoyards du label Single Bel qui va sortir ce projet.

Clip frais et léger, « La Reine Du Queen » va nous accompagner tout l'été grâce à son rythme contagieux à la Ben L'Oncle Soul. Et il est disponible ici.

 

 

 

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