Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

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Alice Cooper - Bospop 202...
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Didier Deroissart

Didier Deroissart

lundi, 02 octobre 2017 03:00

Une Machine bien huilée…

Machine Gun Kelly ou MGK, alias Richard Colson Baker, est un rappeur et acteur américain issu de Cleveland, dans l'Ohio. Son patronyme a été emprunté au surnom du criminel George Kelly Barnes. Mais il se réfère également à la rapidité de son flow. Devenu notoire suite à ses quatre premières mixtapes, il truste les Awards dans la catégorie hip hop. Et pourtant considérée comme hip hop destiné aux laissés pour compte, sa musique est largement teintée de rock.

Le supporting act est assuré par UMI, aka Umi Defoort. Avant de devenir Dj, il bossait comme plongeur au sein des cuisines de l’Ancienne Belgique. Seul derrière sa table et ses machines, il présente ses morceaux, tour à tour en français ou en néerlandais. Mais il ne parvient pas à établir le contact avec l’auditoire. La fosse est d’ailleurs envahie par un énorme brouhaha causé par les bavardages. Seules quelques jeunes groupies semblent plus attentives à sa prestation. Au bout de 40 minutes, il est rappelé à l’ordre par l’organisation. Il interrompt alors son set et repart en coulisses, sans adresser le moindre signe à la foule... 

L’Ancienne Belgique est en mode Box. Les balcons sont donc condamnés par une tenture. Réduisant ainsi la capacité de la salle à 600 spectateurs. Qui sont assez jeunes et parmi lesquels on remarque la présence de nombreuses (pré)adolescentes.

Trois cages grillagées sont plantées sur autant d’estrades. Une pour le drummer installé à gauche (NDR : à gauche et à droite de son matos trônent deux grandes rampes de lumières en forme de ‘X’), une autre sertie de pierres reconstituées pour le chanteur, qui a revêtu une veste d’hiver, et une dernière destinée aux deux préposés aux claviers ou à la basse. Un noir et un blanc. Ce dernier se consacre également aux backing vocaux et aux machines. Et lorsque l’un ou l’autre passe à la quatre cordes, il rejoint alors le guitariste, sur une même ligne. Un micro imposant en métal, mais en forme de fleur de tournesol, est planté au milieu du jeu de quilles, et il semble tourné vers le plancher. Sans doute une référence au titre du nouvel LP…

En début de set, le flow de Richard est plutôt rapide. Une véritable kalachnikov ! Il descend de son piédestal pour rendre hommage à feu Cheter Bennington, à travers une reprise magistrale de « Numb », au cours de laquelle le drumming se révèle à la fois précis et métronomique. Richard transpire de plus en plus et décide d’ôter sa veste, puis son tee-shirt. Il laisse ainsi apparaître d’imposants tatouages sur le torse et le dos, un peu comme Lincoln Burows, mais le pantalon est retenu par des bretelles. Régulièrement, il se sert d’une gratte. Et c’est loin d’être un manchot dans l’exercice. Il commence à y avoir du mouvement dans l’auditoire. Surtout chez les jeunes filles. Lorsqu’elles se densifient, les compos virent parfois au rapcore. Richard a envie d’en griller une. Il adresse un signe au public et un type lui balance un pétard qu’il s’empresse d’allumer et de fumer. L’interdiction de fumer à l’AB… ne s’adresse pas aux musiciens. Le batteur est un phénomène à lui seul. Le gratteur remue énormément sur le podium et, à un certain moment du concert, se prend pour Jimi Hendrix, en jouant de son instrument, placé dans le dos. Et il n’a pas son pareil pour muscler les compos. Pas un seul temps mort lors de ce concert accordé par Machine Gun Kelly. Dix-huit morceaux en près de 90 minutes ! Au cours desquels, de nombreuses plages du dernier opus, « Bloom », seront interprétées, dont les deux tubes qui ont cartonné sur le net, « At My Best » et Bad Things, mais sans Hailee Steinfeld, ni Camila Cabello. Richard rappe divinement ou chante, suivant les titres, d’une voix très susceptible de prendre un véritable envol ou alors de coller à un slow crapuleux. Manifestement, le MGK est une machine bien huilée…

 (Organisation : Ancienne Belgique)

samedi, 30 septembre 2017 03:00

Des saxophones pour mettre le souk !

Le lancement de JAZZ 100, opéré au printemps dernier, atteindra son point culminant lors de The New Wave of Belgian Jazz qui proposera, du 13 au 18 décembre, la crème de la nouvelle scène belge, mais également l’influente nouvelle vague londonienne, afin de célébrer dignement le 100ème anniversaire de la sortie du tout premier disque de jazz. Ainsi, le 16 du même mois, se déroulera un mini festival de jazz/fusion qui ira à la rencontre de la world, du funk, de la soul, de l’afrobeat et de l’élecro, notamment. En attendant, ce 30 septembre, dans le même contexte, l’Ancienne Belgique accueille deux figures du label londonien Strut (NDR : une des écuries préférés du gourou Gilles Petersen), The Soul Jazz Orchestra et Kondi Band.

Le Kondi Band ouvre donc la soirée. Il réunit le dj/bidouilleur/producteur américain Chief Boima et le Sierra léonais Sorie Kondi. Aveugle, ce dernier joue du kondi, c'est-à-dire une sorte sanza dont les vibrations des lamelles métalliques ou de bambous, fixées sur une planchette de bois, sont modulées par le bout des doigts ou les pouces. D’ailleurs l’attention de la foule se focalise sur cet artiste, dont l’instrument est posé sur ses genoux. Chief est planté derrière son partenaire, et tripote ses machines disposées sur une table haute. Le duo est soutenu par un préposé aux bongos (NDR : de petits formats !), aux percus électroniques et à la boîte à rythmes. La formation est venue défendre son dernier elpee, « Salone », paru en juin dernier. Les vocaux sont interprétés tour à tour en anglais ou en dialecte sierra léonais. Spasmodiques, ils sont propices à la danse et à la transe.

« Yeanoh » nous entraîne au cœur d’une atmosphère brumeuse peuplée de dieux et d’esprits créoles. Mais dès « Belle Wahalla », percussions, boucles électroniques et chant incantatoire entraînent le public dans une véritable transe hypnotique. Un envoûtement qui tire parti du principe de la répétition et de la progression lente afin d’atteindre une forme d’exaltation. Et si l’expression sonore a un pied aux States et l’autre dans la mystérieuse brousse africaine, tel un gardien des traditions, Sorie se transforme en conteur et en griot pour l’indolent « Thank You Mama ». Il invite une dame installée aux premiers rangs à monter sur les planches et à danser. Il se lève alors pour chanter et se met à se trémousser comme seuls les Africains sont capables de le faire. A cet instant la communion entre l’auditoire et le band est totale…  

Issu d’Ottawa, The Souljazz Orchestra réunit la chanteuse/percussionniste Marielle Rivard, le chanteur/pianiste/organiste Pierre Chrétien, le drummer Philippe Lafrenière et un trio de cuivres. Soit Steve Patterson (tenor sax), Ray Murray (baritone sax) et Zakari Frantz (alto sax). Les saxophonistes se placent d’ailleurs au centre et en ligne. Les deux autres musicos, aux extrémités du podium. Mais pas de trace de la vocaliste.

Et on est parti pour 60 minutes de folie. De jazz, il n’en est pas seulement question, mais également de rythmes latinos, soul, bossa nova, caribéens, disco et même funk. Explosifs, les saxophones vont littéralement mettre le souk. Et pourtant les cinq musiciens sont pros jusqu’aux bout des ongles. La musique est cependant, ce soir, essentiellement instrumentale. Episodiquement, on entend quelques mots ou vagissements viscéraux. Bien chauffé par le combo précédent, le public n’arrête pas de s’agiter.

Et après avoir quitté les planches, la troupe revient pour accorder un rappel de sept titres. Un peu comme si on assistait à un deuxième concert. Un encore au cours duquel on se serait cru en Australie, en pleine réunion de kangourous. Et pourtant, le band est bien canadien et pas australien…

(Organisation : Ancienne Belgique)

lundi, 25 septembre 2017 03:00

Une maîtrise… nouvellement acquise…

Fondée en 2009, The Districts est une formation pennsylvanienne, issue de Litiz très exactement. Elle est venue défendre son dernier opus, « Popular Manipulations », paru en août dernier, un disque qui marque une évolution. L’indie rock/blues/garage, proposé à ses débuts, laisse aujourd’hui davantage d’espace à un style pop/rock lyrique.

Le supporting act est assuré par A Boy With The Beard, un combo bruxellois dont les membres sont tous barbus (NDR : ben normal, vu le patronyme…) et sympas. A la tête de ce groupe, on retrouve le chanteur/guitariste/photographe Sherban Vidick. Légitime, puisqu’au départ, soit en 2012, c’était son projet personnel. Ce n’est qu’à partir de 2014 qu’il va s’entourer d’autres musicos, soit le guitariste Rémy Schwilden, le drummer Fabian Hidalgo ainsi que le bassiste/claviériste Bastien Hidalgo. La musique de ABWTB mêle judicieusement rock, folk et pop. A son actif, un Ep éponyme. Un album est en préparation et devrait paraître au printemps 2018.

« Devil’s » ouvre le set. Le drummer frappe sa caisse claire à l’aide d’une longue chaîne métallique à grosses mailles. Les accords de gratte sont frémissants. La voix est tour à hantée et ténébreuse ou chaleureuse et puissante. « Senses » est caractérisé par des harmonies vocales en couche. Superbe ! « With The Moon » s’adresse au public féminin, d’ailleurs, Sherban signale qu’il s’agit d’une chanson d’amour. Le bassiste incite régulièrement le public à frapper dans les mains. Une jolie première partie au cours de laquelle on soulignera l’excellence des parties vocales…

Pour accueillir The Districts, la salle est comble. Il y fait très chaud. Rob Grote, le chanteur/guitariste va d’ailleurs le rappeler, à plusieurs reprises, au cours du concert. Les cheveux blonds et bouclés, la barbichette naissante, sa voix me fait parfois penser à celle de Bono, surtout lorsqu’elle descend dans les graves. Il fixe régulièrement la boule à facettes qui tourne au-dessus de lui. Et pointe régulièrement son manche vers le plafond. Tour à tour des lumières blanches bleues et/ou rouges sont projetées sur les jeunes musicos, dans leur dos. Ce qui confère un climat particulier au show.

« Violet » ouvre la prestation. Les cordes des deux guitares alimentent la richesse de la compo. Le batteur cogne ses tom bass en croisant les bras. La frappe est métronomique. « 4th And Roebling » est un morceau plus cool. D’ailleurs la set list va également inclure des morceaux plus paisibles. L’une ou l’autre ballade, aussi. Mais le plus intéressant procède des titres les plus énergiques. Alors, le quatuor vide littéralement ses tripes. A l’instar du rock endiablé « Peaches ». Ou de « Young blood », un morceau de plus de 7 minutes, au refrain irrésistible, au cours duquel les cordes électriques, saturées, vont s’en donner à cœur joie. Et pourtant, les musicos parviennent à maîtriser parfaitement leur sujet. Preuve de la nouvelle maturité acquise par le combo. Un concert vraiment rafraîchissant !

(Organisation : Botanique)

Dirty Work Of Soul Brothers est un trio nancéen de Rock dit ‘Psychélectrique’, c’est-à-dire dont les sonorités rock pop, garage et électro, s’inspirent des 70’s et des 80’s. Et pour y parvenir, il a recours à de vieux claviers, orgues et synthés analogiques de cette époque, ainsi qu’une batterie. Aucun ordinateur, aucun sample, tout est joué en live. Donc, vintage et artisanal.

Le garage/rock est, en général, alimenté par des grattes brutes, sales et huileuses. DWOSB s’en nourrit, mais en détournant le son originel à l’aide des claviers. Les synthés et la rythmique apportent le côté dansant, et l’électro, la puissance.

Lors des sessions, le band a reçu le concours d’un trio de cuivres (trombone, cor et trompette) pour deux titres. Les lyrics parlent essentiellement des femmes. De celles que l’on croise dans la rue, dans notre imagination. Celles que l’on a connues, celles des autres et celles des nuits infernales et des sentiments perdus, s’envolant comme un nuage de fumée sous lequel ne repose qu’un tas de cendres. (Girls’ Ashes). Quant au visuel il a été réalisé par Thibaut Gervaise (Platane 777). Extrait de cet opus, « Bad Girl », a été copié sur 150 K7, en édition limitée, et fait l’objet d’un clip (voir ici). Le combo devrait se produire prochainement près de chez vous.

 

 

« 3 jours debout », c’est le titre du nouvel opus de Debout sur le Zinc. Il a été enregistré au Café de la Danse de Paris, en février 2017. Il paraîtra ce 29 septembre 2017.

En février 2017, Debout sur le Zinc investissait le Café de la Danse pour trois soirées thématiques : acoustique, électrique et éclectique. Accueillant chaque fois de nouveaux invités comme Fredo Burguière (Les Ogres), les Fatals Picards, Romain Humeau (Eiffel), Mamani Keïta, Grégory Jolivet, Quatuor (Patrice Mourgue, Arnaud Pierre, Aurélien Guyot, Florimond Dal Zotto), Sages comme des sauvages, Tosha Vukmirovic et Erzoj Kasimov (Slonovski Bal).

Le 29 septembre, un livre cd intitulé « 3 Jours Debout » sortira également en édition limitée. Il inclura un reportage photo de 40 pages pour immortaliser ces trois soirs inoubliables.

Debout sur le Zinc tient le haut du pavé de la scène française depuis plus de 20 ans.

Pour découvrir le premier single, « L’Arbre », issu de cet elpee, c’est ici

http://www.dslz.org/

https://www.facebook.com/DeboutSurLeZinc.Officiel/

 

samedi, 23 septembre 2017 03:00

Le Dorja Band vu de loin…

Girl band atypique, Dorja est responsable d’un hard rock mélodique. Le line up réunit la drummeuse Anna Mylée (NDR : issue de Silly, elle est de nationalité belge), la vocaliste Aiym Almas (NDR : établie à Los Angeles, elle est originaire du Kazakhstan) ainsi que trois Britanniques ; en l’occurrence la bassiste Becky Baldwin et les deux guitaristes, Rosie Botterill et Sarah Michelle. Cette dernière, irlandaise, vient de rejoindre le band après le départ de Holly Henderson, en mai 2017. Dorja a enregistré ce nouveau single avec Oliver Lee au Rake Studios de Londres. Si vous appréciez la puissance vocale de Lzzy Hale d’Halestorm, celle d’Aiym Almas évolue dans un registre semblable. Dorja Band est d’ailleurs au tournant d’une carrière très prometteuse.

Pour regarder l’impressionnant solo de batterie accordé par Anna, en live, sur « Far Gone », c’est ici et pour la vidéo de ce single, c’est

http://www.dorjaband.com/

https://www.facebook.com/DorjaBand/

 

dimanche, 24 septembre 2017 13:24

La Chiva Gantiva décolle !

Figure de proue d’une nouvelle scène colombienne créative en Europe, La Chiva Gantiva part en tournée pour défendre son troisième album « Despegue » (Trad : décoller). La formation belgo-colombienne semble avoir acquis une maturité nouvelle en tournant continuellement à travers le monde et en collaborant avec des artistes tels que Martin Perna (Antibalas) ou Speech Thomas (Arrested Development), qui ont également participé l’enregistrement du prochain single, « Cuero ». La Chiva s'est taillé une solide réputation grâce à ses clips et surtout ses prestations en live endiablées.

Mis en forme par Vincent Poujol et Ivan Benavides (producteur colombien de Toto La Momposina, de Sidestepper et de Carlos Vives), « Despegue » a été  enregistré dans le studio du groupe à Bruxelles. Et il est dans les bacs des disquaires depuis ce 15 septembre.

Paru le 21 avril 2017, le premier single issu de cet LP, « El Ritmo Lo Llevo Yo », fait l’objet d’un clip. Et il est disponible ici 

La Chiva Gantiva se produira en concert ce 2 novembre à La Rotonde du Botanique

https://lachivagantiva.com/

 

 

samedi, 23 septembre 2017 18:35

The Engine Cries

Réunissant le chanteur Eric Pariche, le bassiste Stéphane Lescarbotte, le drummer Martin Mabire ainsi que les guitaristes Daniel Sminiac et Phil Vermont, cette formation rouennaise est née en 2010. Ses sources d’inspiration majeures ? Dream Theater, Guns N’ Roses, Pain Of Salvation, Megadeth, Led Zeppelin, Rammstein, Devin Townsend et Rage Against The Machine. Notamment.

Intitulé « Some Strange Heavy Sound », son premier elpee est paru en 2011, et avait reçu un accueil favorable auprès de la critique. Tout en mêlant judicieusement metal progressif et world music, cet opus se singularisait par ses riffs heavy, ses percussions latino-américaines, son rap et ses arpèges orientaux.

Tout au long de « The Engine Cries », son second opus, le quintet a exploré de nouvelles perspectives, intégrant ainsi éléments ethniques, jazz, percussions en tous genres dans son expression sonore. Ce qui n’empêche pas la musique d’alterner heavy metal et hard rock, tout en s’autorisant des passages surprenants voire expérimentaux. Bien sûr, en prenant soin du sens mélodique et en tenant à l’œil la pertinence des mesures asymétriques…

Le vidéo de « The Engine Cries », le titre maître du long playing, est disponible ici  

 

samedi, 23 septembre 2017 18:30

La Vraie Vie

En général, le deuxième elpee d’un artiste ou d’un groupe constitue toujours un exercice de style périlleux. Analyse.

L’opus s’ouvre par le titre maître. Le duo en profite pour régler le compte d’Oralsan. Les paroles traitent de la vie quotidienne en mêlant provoc et humour…

Un sujet qu’on retrouve sur « Alors Alors ». Déchirée entre rêves, réalité, amours et études, l’existence est devenue difficile. On perd des potes, mais il faut avancer…

La musique est devenue un remède, pour « Personne » ou le simple mortel ; et un concert constitue un moment suspendu dans le temps, au cours duquel on oublie ses tracas…

« Salope » aborde les sujets de la prostitution et de la traite des êtres humains.

Quelques featurings. Joey Starr, d’abord. Pour le classieux « Trop tard », une piste dont les textes oscillent entre coup de foudre et relation toxique. Busta Rhuymes, ensuite. Pour « Ca Va Trop Vite », un morceau qui remue les tripes. Et enfin, leur paternel. Sur « Papa ». Une plage chargée d’humour et d’émotion qu’il interprète en espagnol. ‘Il m’a transmis son charme et sa poésie mais j’ai aussi hérité de sa calvitie’ (Oli).

« Répondez-Moi ». Ou quand on ne répond pas aux amis et aux parents. Les frangins s’en excusent et les remercient à travers une séance de psychologie inversée.

Oli c’est le cadet. Mais aussi le philosophe. Et il raconte son authentique histoire tout au long d’« Olivio »…

« La Vie Normale » : parce que la fratrie n’a pas chopé le melon. Ils sont demeurés simples et ne se sont pas laissé embobinés par ‘Babylon’.

« Autre Part » se penche sur le thème du suicide qui touche les jeunes et la nécessité d’écouter ceux qui sont sur le chemin de l’irréparable...

Coécrit par Stromae, « C’est Dommage » affronte le thème des violences conjugales...

Ce « Sac A Dos » rappelle la belle époque de leur jeunesse.

 On peut toujours rêver. « Dans mon lit ». Surtout quand on est seul, le soir. En regrettant le temps passé. Celui vécu à ‘Toulouse’, leur vile natale ? Pourquoi fallait-il grandir ? Une des 3 plages les plus longues de cet opus.

Caractérisé par ses métaphores raffinées, « Je Suis » s’écoule sur un flow constant et précis…

« La Vraie Vie » confirme tous les espoirs qui étaient placés en eux. Et leurs thématiques sont dignes de leurs aînés et références incarnés par Eminem, Joey Starr et IAM…

 

« Three letters from Sarajevo », c’est le titre du nouvel elpee de Goran Bregovic. Il y raconte l'histoire de la capitale de la Bosnie-Herzégovine : son identité, ses multiples croyances, ses mélanges, ses paradoxes et sa complexité. Goran utilise le violon comme instrument métaphorique afin que coexistent les styles klezmer, classique et oriental, sur trois pièces instrumentales pour des solistes originaires des Balkans, du Maghreb et d'Israël.  

A l’aide de son Orchestre des Mariages et des Enterrements, il a concocté des titres étonnants et détonants chantés par Bebe, Riff Cohen, Rachid Taha, Asaf Avidan, Sifet ou Mehmed, interprétés en espagnol, hébreu, arabe, anglais ou serbo-croate. 

Un morceau de Goran Bregovic est toujours identifiable dès sa première écoute et semble s'adresser à toutes et à tous sans distinction de race, de sexe, d'âge ou de religion…

La vidéo, c’est par  

Tracklist :

« Jalija »
« Christian Letter »
« Pero »
« Duj Duj »
« Baila Leila»
« Muslim Letter »
« SOS »
«Vino Tinto »
« Jewish Letter »
« Mazel Tov »
« Made In Bosnia »

http://goranbregovic.rs/

https://www.facebook.com/goranbregovic

 

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