François Staal revient sur l’île de Bréhat…

François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du…

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The Names à plein volume…

Issus de l'emblématique label Factory, aux côtés de Joy Division, New Order, A Certain Ratio, Durutti Column et Happy Mondays, The Names a consolidé sa place dans l'histoire de la musique. « Volume », c’est le titre du nouvel Ep de The Names. Il réunit quatre…

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Didier Deroissart

Didier Deroissart

mercredi, 06 septembre 2017 03:00

Même de Palmas se met à l’électro…

Ouvert en 1843, le Théâtre Royal de Mons compte 1 000 places assises. Confortables, il faut le souligner. Ce soir, elles ne sont pas toutes occupées ; mais presque. Gérald de Palmas et, en supporting act, Roberdam, dont votre serviteur avait chroniqué le deuxième elpee album, « Je rêve donc je suis », il y a peu, sont à l’affiche. Les deux artistes partagent le même périple, depuis novembre 2016. Pour un total d’une quarantaine de dates. Celle de ce mercredi 6 septembre est une des dernières de cette tournée. Et très souvent, c’est en fin de parcours qu’ils se lâchent…

Roberdam, aka Damien Robert, se produit en solo. Il se sert d’une gratte semi-acoustique, d’une clarinette et d’un ordinateur, notamment responsable de samples. Sympathique, il entame son set par le sautillant et rafraîchissant titre maître de son nouvel opus. Dans l’esprit de Talisco, ce morceau rappelle les B.O. de westerns signés Sergio Leone. A travers ses vers et ses rimes, empreints de sensualité, d’émotion, d’humour et de besoin d’évasion, mais également en se posant pour réfléchir, il nous parle du quotidien. « Tout Va Bien » se penche sur la situation des enfants au sein des familles recomposées, une situation que l’artiste a certainement vécue. Entre deux morceaux, il nous raconte son itinéraire qui a transité par la ville de Mons (NDR : dont les parents sont originaires). Il signale bien se sentir en revenant dans la cité. Le public le remercie en l’applaudissant chaleureusement. La voix de Damien est superbe. Les arrangements musicaux sont épurés et classieux. « Grandir n’est pas de mon âge » reflète son âme d’enfant. Il décide de remplacer, de manière impromptue, « Diagnostiqué Poète », une nouvelle composition prévue pourtant dans la set list, par le plus pop, spasmodique et sucré « GoodBye My Love ». C’est le choix de l’artiste ! Il sort une clarinette de son sac à merveilles avant d’attaquer le dernier titre, « Vers l’avant ». Acclamations nourries. L’auditoire est conquis. Roberdam poursuivra la tournée, mais en solitaire. S’il passe près de chez vous, n’hésitez pas à aller l’applaudir…

Il ne faudra qu’un quart d’heure aux roadies pour installer les nombreuses rampes de spots et le matos ; micros, guitare, basse et trois synthés compris.

De son véritable nom Gérald Gardrinier, Gérald de Palmas est auteur-compositeur-interprète de variété française. Et tout au long de son set, il va puiser au sein de son répertoire qui s’étale sur 23 années. Trois multi-instrumentistes forment un triangle autour du chanteur qui se sert d’une gratte semi-acoustique. Un déluge de lumières inonde le début de concert. Les artistes semblent décontractés et souriants. Manifestement, ils sont contents d’être sur les planches, ce soir. Et ce show s’ouvre par « Il faut qu’on se batte ». Loin des ambiances bluesy de ses débuts, De Palmas a décidé de mettre sa musique au goût du jour ; et pas seulement à travers « La Beauté Du Geste », un hit extrait de son dernier opus, mais également ses tubes, comme « Sur La Route » (NDR : qui achèvera le spectacle), « Tomber », « La Beauté Du Geste » ou « J’en Rêve Encore » qu’il revisite à la sauce funky et surtout électro. Ce qui n’a pas l’heur de déplaire à l’auditoire, au contraire. Bien sûr, certaines compositions s’écoutent religieusement. A l’instar du délicat « Rose », encore une nouvelle chanson. Au bout de 30 minutes, le public est debout. Et pour cause, le Réunionnais lui réserve un « Au Paradis » d’anthologie. De Palmas ne manque pas d’humour. Ce qui va lui permettre de mettre l’auditoire dans sa poche. Et notamment quand il polarise une plaisanterie sur le cajon, pendant 5 bonnes minutes. La plupart des visages sont d’ailleurs souriants. Et puis, tant dans la fosse qu’aux balcons, les spectateurs dansent ou jumpent. « T’es belle » complimente bien évidemment le public féminin. Qui ne peut que craquer face à la galanterie de ce beau gosse. En pensant sans doute que c’est « Au Bord De L’eau » que tu me « Regarde Moi Bien En Face ».

En rappel, « Elle Danse Seule » et « Sur La Route » vont littéralement enflammer la foule. Conquise par le talent, la sensibilité et la simplicité de l’artiste. Et votre serviteur a été également agréablement surpris par sa prestation…

(Organisation : Médiascène + M.A.R.S.)

 

lundi, 11 septembre 2017 16:45

La Nébuleuse

Lisa Portelli est née en 1987 à Lagny-sur-Marne. A 10 ans, elle suit des cours de guitare ; puis, après son Bac, intègre le conservatoire de Reims. Très vite la chanson prend le pas sur les études. C’est au Printemps de Bourges qu’elle est découverte avant de sortir lauréate du ‘Paris Jeunes Talents’, en 2010.

Après s’être produite au sein de nombreux festivals et assuré les supporting acts, notamment pour Cali et Olivia Ruiz, elle publie son premier LP, « Le Régal », au sein duquel figurent « L’Echelle » ainsi que le superbe « Dans l'air », un morceau écrit par Andoni Iturioz, le leader de la formation Je Rigole. Inspirée par Lisa Ann, Jeff Buckley et Alain Bashung, cette véritable artiste de scène est responsable d’une musique particulièrement énergique…

Il a fallu attendre 6 longues années avant la parution de son second opus, « La Nébuleuse ». Sa sortie est prévue pour ce 15 septembre 2017. Un oeuvre dont les textes évocateurs sont finement ciselés. Lors des sessions, elle a reçu le concours de deux excellents musicos, Alexis Campet (basse) et Norbert Labrousse (batterie).

Un premier extrait, « Appartenir Au Large », est disponible sur la toile depuis mai dernier (NDR : pour regarder et écouter la vidéo, c’est )

« De Noir et d’Or » ouvre la plaque. La basse frémit. Limpide, la voix est empreinte de douceur…

Et elle devient atmosphérique et fragile sur « Appartenir Au Large », une plage pop/rock chargée d’intensité, au cours de laquelle les cordes de gratte s’emballent… 

Qu’importe la destination, seul le voyage compte. Il faut alors « Naviguer » pour mieux s’évader « Vers d’Autres Voies ». Et si tu « Cherche La Joie », tu la trouveras dans « La Nébuleuse » ; et « Tout cela » pour « Longtemps ». A moins qu’elle ne se cache « Dans La Rocaille », c’est-à-dire le monde intérieur de chaque être humain : ‘ce vaste refuge que l’on porte en soi et avec pudeur’.

« Obsession » est imprimé sur un tempo plus rock, et donc devient très susceptible de vous laisser « En Sueur »…

« Je Suis La Terre » constitue une déclaration d’amour au cours de laquelle Lisa met ses sentiments à nu...

Lisa Portelli part en tournée dès novembre, un périple qui passera, notamment, par la Maroquinerie de Paris, le 23 de ce même mois.

lundi, 11 septembre 2017 16:39

IV

Originaire de Montpellier, Highway a été formé en 2000 par les frères Ben et Romain Chambert (respectivement guitariste et batteur), une fratrie rejointe rapidement par le bassiste J.M Gantard et le chanteur Benjamin Folch.

Véritable bulldozer sur les planches, le combo a forgé son expérience en accordant plus de 300 concerts accordés à travers l’Europe. Son style ? Un hard rock pur jus qui puise son inspiration chez AC/DC, Whitesnake, KISS, Guns 'N’ Roses ou encore Aerosmith. Donc, qui suivant les plages, se frotte au blues ou au glam…

Son quatrième elpee, tout simplement baptisé « IV », a été produit par Brett Caldas-Lima (NDR : mieux connu pour avoir mis en forme des albums de Ayreon, Devin Townsend, Megadeth, Adagio ou encore Hypno5e) afin de forger une véritable identité sonore à ces douze morceaux riches et variés, au cours desquels on ne peut s’empêcher de taper du pied. Les compos sont puissantes et mélodiques. Les refrains, entêtants et les soli, mémorables. 

Enfin, sur le funky « Wake up », le légendaire chanteur yankee Jeff Scott Soto (ex-Yngwie Malmsteen, Talisman, Journey…) et Benjamin Folch s’autorisent un duo véritablement détonnant…

 

lundi, 04 septembre 2017 03:00

La décadence à son comble…

Ce lundi 4 septembre, se produisent deux formations aux styles diamétralement différents. D’abord, Therapy? Irlandaise, mais du Nord, elle pratique une forme de metal alternatif. A ce jour, elle compte 27 années de carrière. Puis Sisters of Mercy. Fondé en 1980, ce groupe est considéré comme culte sur la scène dite ‘gothique’. Du line up originel, il ne reste plus qu’Andrew Eldritch, un personnage imprévisible capable du meilleur comme du pire. Compte-rendu.

Le dernier et quinzième elpee de Therapy ?, « Wood & Wire » est paru l’an dernier. Le combo a toujours puisé sa force et son inspiration à travers des sentiments liés à l’aliénation, la frustration et la dislocation. Il s’inscrit ainsi au sein parmi la catégorie des groupes les plus intransigeants, créatifs et singuliers de sa génération.

Entre le supporting act de The Sisters On Mercy et sa tournée acoustique consacrée à l’album « Wood & Wire », le trio s’amuse énormément. Pas de stress, la set list est identique lors des deux shows programmés à l’AB.

Ce soir, le combo est soutenu par un second gratteur. Les musicos ont une bonne bouille. Andy tout particulièrement, dont le visage suscite la sympathie. Pourtant le climat entretenu est particulièrement sombre. Même, leurs vêtements, sont de couleur noire. Seules quelques lumières blanches nous permettent de deviner leurs silhouettes. Pas un cadeau pour les photographes ! Le répertoire va privilégier les plages des premiers long playings, et tout particulièrement de « Troublegum », paru en 1994. C’est d’ailleurs par « Knives » que le concert s’ouvre. Un véritable hymne truffé de ‘motherfuckers’. Michael McKeegan, le bassiste tourne régulièrement sur lui-même. Les riffs dispensés par les sixcordistes grincent et déchirent l’atmosphère. Andy Cairns est en pleine forme. Le drumming est puissant. La set list nous réserve deux covers. D’abord celle, bien sentie, d’« Isolation » de Joy Division. Puis de « Diane » de Hüker Dü, interprétée en solo par Andy, dans une ambiance de recueillement presque religieux. D’une durée de 45 minutes, le spectacle s’achève en apothéose par « Teethgrinder » (« Nurse », 1992) et un « Potato Junkie » (« Pleasure Death », 1992) d’enfer. Un regret, le manque de réaction de l’auditoire, malgré de nombreuses invitations à s’enflammer. Pas de ‘circle pics’, de pogos ou de jumps. Simplement de chaleureux applaudissements… (pour les photos, c’est ici)

Andrew est seul maître à bord depuis que Gary Marx, Wayne Hussey et Graig Adams ont quitté le navire ; soit plus ou moins 5 ans après les débuts de Sisters of Mercy. Mais la discographie du band est devenue famélique : trois rééditions et deux compiles au compteur. C’est tout ! Et c’est au sein de ce répertoire qu’il puise inlassablement, lorsqu’il se produit en ‘live’.

C’est la seconde fois que votre serviteur assiste à un concert de SoM. La première remonte à 2010, dans le cadre des Lokerse Feesten. Le show suivait celui d’un autre band mythique, Gang of Four. Dont la prestation avait été épatante ! Et à l’issue du set de la bande à Eldritch, j’avais surtout retenu le light show impressionnant et le recours plus que généreux à la machine à fumée. Seules les mélodies des morceaux dits ‘classiques’ étaient néanmoins parvenus à faire la différence.

Ce soir, la décadence semble avoir atteint son comble. Faut dire que le mixing n’est pas de nature à arranger la situation. Aucun contact avec la foule, hormis les trois mots prononcés à la fin du premier morceau. Ah oui, quand même, il adresse un doigt d’honneur aux firmes de disques. Et puis, il disparaît régulièrement et longuement en backstage. Pour finalement, permettre aux deux gratteurs, Chris Catalyst et Ben Christo, de se mettre en évidence. Et surtout de briller. Doktor Avalanche, la célèbre boîte à rythmes, n’a pas encore rendu l’âme. En outre, elle est supervisée par un programmateur qui surveille également deux ordinateurs ‘apple’… destinés à reproduire les sonorités non organiques. Comme lors d’un play-back. 16 morceaux ont été interprétés en une heure de spectacle. Le light show est toujours aussi éblouissant (dans tous les sens du terme). Mais au bout de 30 minutes, on regarde de plus en plus souvent sa montre. Et par respect pour les artistes, on s’éclipse avant le premier rappel. Au cours duquel les incontournables « Something Fast », « Temple of Love « Lucretia My Reflection » et « Vision Thing » vont enfin réveiller l’auditoire. Un non sens ! (Pour les photos, c’est )

(Organisation : Live Nation + Ancienne Belgique)

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 31 août 2017 03:00

La gymnastique, c’est fantastique…

Fondé en 1993, Deerhoof est un groupe underground à l’esprit DIY. Bref, à la pointe de l’expérimentation. Issu de San Francisco, il réunit la chanteuse/bassiste Satomi Matsuzaki, le drummer Greg Aunier ainsi que les guitaristes John Dieterich et Ed Rodriguez. Dans le cadre de l’édition 2014 des Nuits Botanique, il s’était investi dans le Congotronics Vs Rockers, en compagnie de musiciens congolais, américains et européens. Avant-gardiste, sa musique oscille entre noise, pop, punk, rock, jazz et prog. La formation avait assuré le supporting act de Red Hot Chili Peppers, au Sportpaleis, en novembre 2016. Et ce soir, il est programmé en tête d’affiche, au Nijdrop d’Opwijk. Une opportunité à ne pas manquer, surtout quand on sait que cette salle est limitée à 300 spectateurs…

Manngold assure le supporting act. Un sextuor gantois réunissant deux drummers, Karel de Backer et Matthias Standaert, un bassiste, Bruno Coussée, un claviériste qui se sert d’un vieux synthé Korg, et deux guitaristes, Kwinten Mordijck et Rodrigo Fuentealba. Ce dernier en est le leader. Il a sévi a sein des backing groups de Gabriel Rios et de Kris Dane, mais également milité au sein du Fifty Foot Combo, de Novastar et même d’Arsenal. Des artistes ou groupes que votre serviteur apprécie. En outre, il a collaboré à de multiples projets, et notamment en compagnie de Mauro Pawlowski, Bert Dockx, Steven de Bruyn, Bart Maris, Teun Verbruggen ou encore Karen Willems. 

Exclusivement instrumentale, l’expression sonore mêle krautrock, noise, psychédélisme et punk. A ce jour le combo a publié deux elpees, « Manngold De Cobre », en 2014 et un éponyme, en 2016, un opus qui a bénéficié du concours de Stuart Matthews (Quakers, Massive Attack, Portishead), à la mise en forme. 

Tout le monde est en ligne sauf les deux préposés aux fûts, plantés en retrait. Il faut au moins 10 minutes avant d’appréhender l’univers de Mannglod. Qui parfois me fait furieusement penser à celui de Pawlowski. Le concert démarre sur les chapeaux de roues, par « Boogie ». Les drummings sont parfaitement en phase. Les cordes de grattes sont effilées. Plus yankee, « Intro » se révèle davantage aventureux, mais parfaitement maîtrisé. Les cordes scintillent tout au long de « Stunde Null », un morceau au cours duquel la rythmique attaque de front. Et elle monte dans les tours au fil du frénétique « DMB ». « DEMT » vire au punk. « Manngod » et « Glückskugel » décollent littéralement avant de s’achever, 30 minutes plus tard, au bord du précipice…

Deerhoof est venu défendre « Mountain Moves », son dix-septième LP, à l’écoute sur Bandcamp, depuis 3 jours. Il tombera dans les bacs, ce 8 septembre.

Satomi, la bassiste/vocaliste, a enfilé une salopette shorty aux rayures bleu marin. Le line up implique également deux gratteurs et le drummer, Greg Saunier, qui s’est planté en bord d’estrade, à droite.

Cristalline, puérile, spasmodique, la voix de Satomi est vraiment particulière. De petite taille, elle s’éclate en gigotant sur les planches. Les deux sixcordistes multiplient les impros. Pas de souci, la section rythmique, veille. Et tout particulièrement le drumming (NDR : une caisse claire et une grosse caisse, dont il joue, pieds nus), qu’on pourrait qualifier de fédérateur. Et impressionnant ! « I Will Spite Survive » est une nouvelle compo. Noisy/rock lo-fi, donc dépouillé, « Snoopy Waves » (« Offend Maggie », 2008) nous replonge au cœur des eighties. Les drums sont arides. Tout en changeant régulièrement de rythme, les accords de gratte se révèlent hypnotiques. Et deviennent carrément monstrueux pendant « Spirit Ditties Of No Tone » (« The Runners Four », 2005). Un peu comme si on vivait une rencontre hypothétique entre AC/DC –pour  l’efficacité– et Arto Lindsay –pour la folie. Les cymbales s’emballent (NDR : ça rime !) Les titres s’enchaînent à toute allure. Particulièrement bruitiste, « Twin Killers » couvre les parties vocales de Satomi, qui troque sa basse contre la guitare d’un de ses partenaires, pour « The Perfect Me ». Ce qui va lui permettre de s’autoriser davantage de sautillements, et de postures en ciseaux à l’aide de ses bras et de ses mains. « Isla Bonita » scintille de mille feux. Satomi nous parle de son instrument. « Exit Only » s’immerge au cœur même de l’expérimentation. Et pourtant, les aficionados connaissent cette compo et la savourent. « There’s That Grin » est dynamisé par les percus sauvages. Greg dégouline de sueur, tellement il se livre. Régulièrement, il se rapproche de Satomi, mais à genoux, pour arriver à sa hauteur, car elle doit à peine mesurer 1 m 50. Il demande, en plaisantant, s’il doit causer flamand ou français. Des interludes qui lui permettent de reprendre son souffle…

En rappel, le combo nous réserver « Basket Ball Get Your Groove Back », un extrait de « Offend Maggie », long playing paru en 2008. Rayonnante, Satomi est une adepte de la gymnastique. Elle coache même son public. Il est conquis et suit ses instructions rigoureusement. De quoi se dérouiller les jambes et clôturer un concert… en souplesse…

(Organisation Nosta + Toutpartout)

vendredi, 25 août 2017 03:00

Scène sur Sambre 2017 : vendredi 25 août

C’est la septième édition du festival Scène sur Sambre et la foule est au rendez-vous. L’affiche de cette première journée est alléchante. Et proposera Opalis, une formation issue du terroir, Delta, un band dont la popularité grimpe en flèche. Puis Black Box et Store Losers, deux combos très rock’n’roll issus du Nord du Pays, mais méconnus en Wallifornie. Mais encore Puggy, dont c’est le retour après 7 ans d’absence sur les barges, et dont on espère un set sans pluie et surtout sans orage. Et c’est le combo courtraisien Goose qui clôturera la programmation de ce vendredi 25 août.

Mais mauvaise nouvelle : ce sera la dernière édition. Dorénavant, sauf revirement, il n’illuminera plus de ses éclats, la Plaine de la Paix. Cédric Monnoye jette le gant. Non seulement, il est fatigué par les difficultés d’organisation d’un tel événement, de logistique également, mais il est confronté à la flambée des prix liée aux cachets des artistes –qu’il juge parfois exorbitants– et à ceux nécessités par les mesures de sécurité…

Christophe Delire, aka ‘Le Cap’tain Hublot’, présente le groupe qui va se produire en ouverture : Opalis. C’est le régional de l’étape. Né en 2009, il puise ses influences chez Coldplay, Ghinzu, Muse, Radiohead et Blur. Le quatuor réunit le guitariste Jonathan Boninsegna, le bassiste Arnaud Gérain, le multi-instrumentiste Jean-Christophe Wauthier (chant, claviers, gratte) et le drummer Grégory Delrivère. Lorsqu’il grimpe sur l’estrade, le public commence à débarquer. Dans ces conditions, pas facile d’attirer son attention.

Dès « Fade Away », le band nous plonge dans son univers electro/pop. Caractérisé par ses beats particulièrement nerveux, « Sickness », « Find A Home » et « Afraid Of The Day », qui s’enchaînent, permettent au set de monter en puissance. Quand elle n’est pas glaciale et contaminée par la cold wave, la voix de Jean-Christophe est tantôt hantée par Jon Stargasm ou alors Matthew Bellamy. La cover du « Song 2 » de Blur est excellente, et surtout respectueuse de la version originale.

Cap’tain Hublot décrit Delta comme la révélation de l’année 2017. Votre serviteur n’avait pu assister à sa prestation, dans le cadre du festival Les Gens d’Ere. Son oreille sera d’autant plus attentive pour son set. Le quatuor est venu défendre son dernier elpee, « A Ciel Ouvert », un disque qui sortira ce 27 octobre.

« En Visant La Lune » ouvre le bal. C’est confirmé, les lyrics sont interprétés dans la langue de Voltaire. Et ce morceau nous propulse immédiatement dans la stratosphère. Une compo soulignée par des cordes délicates et séduisantes…

« Un fils et son père » relate une histoire de famille. Des grattes semi-acoustiques trament « Je Tire ». Le concert est de plus en plus plaisant et s’enflamme lorsque le combo attaque « Pas la Fin Du Monde », à l’issue duquel les acclamations sont nourries. Les popotins commencent à remuer. Le « Verre De Trop » n’est pas à moitié vide, mais à moitié plein et se savoure « A Ciel Ouvert », probablement la compo la plus excitante du futur opus. Un chouette show !

Dans l’auditoire, on rencontre un musicien issu de l’Afrique du Sud. Il est venu applaudir The Sore Losers, dont les musicos sont devenus ses amis. Il signale d’ailleurs partagé à un périple, dans son pays, en leur compagnie, auquel avait également participé, le Black Box Revelation…

The Sore Losers puise ses sources chez les Raconteurs, Rolling Stones, Black Keys et The Stooges. Ses prestations ‘live’ sont d’ailleurs devenues notoires ; ce qui lui a permis de figurer dans la programmation de festivals aussi prestigieux que Rock Werchter, le Pukkelpop et le Pinkpop.

Son dernier long playing, « Skydogs », a la rage. Mais dévoile également des idées en pagaille. L’elpee est cependant davantage brut de décoffrage et instinctif que les précédents. Il ne dure que 32 minutes, mais envoie du lourd et se révèle particulièrement efficace. Faut dire que les sessions ont été réalisées dans les conditions du ‘live’, afin de conserver toute la magie et l’énergie des premières prises.

Très rock’n’roll, la prestation va se révéler particulièrement explosive. Stoner atmosphérique, « Blood Moon Shining », extrait de « Skydogs », prend aux tripes et procure, en même temps, un régal pour les oreilles. Le son est d’ailleurs nickel. Les brûlots se succèdent: « Got It Bad », « Cherry Cherry », « Can’t you see me running » et « Nightcrawler ». De quoi inciter le mélomane à acheter le nouvel LP.

Votre serviteur doit quitter la plaine pour réaliser l’interview de Puggy. A l’issue de cette belle rencontre, dont les propos seront reproduits au sein de Musiczine, prochainement, il revient au sein de l’auditoire, afin d’écouter les trois dernières compos de The Black Box Revelation. Un duo batterie/guitare toujours aussi influencé par le blues yankee, le psyché rock et le garage. Celui des 70’s, plus précisément. Même que les interventions de gratte, dispensées par Jan, lorgnent de plus en plus vers Jimi Hendrix. Sans pour autant renier ses références originelles, qui oscillent de Led Zeppelin aux White Stripes, en passant par The Black Keys et Black Rebel Motorcycle Club. Après un impressionnant « My Perception », le combo achève son set par le carré et flamboyant « Set Your Head On Fire ». Manifestement, au fil du temps, TBBR a acquis une belle maturité…

Puggy est un peu le chouchou du public belge. Le trio avait clôturé le premier festival des Barges, sous un véritable déluge, non pas de décibels, mais de flotte. Ce qui n’avait pas empêché le combo de se révéler très pro, dans la tempête, tout en attirant naturellement la sympathie des spectateurs et des organisateurs. Benoît, l’ingé son, confie en aparté, que ce concert adoptera un format classique. Pas de nouveau morceau, ni de chœur gospel. Pas de surprise à attendre donc pour tout aficionado qui suit le band à la trace, depuis une quinzaine d’années. Le trio a composé la B.O. du film « Big foot Junior » ; mais pas davantage de trace de ces titres, dans la set list…  

Depuis la parution de « Colours », le line up a intégré un claviériste. En l’occurrence Mathieu Vandenabeele, aujourd’hui considéré comme le quatrième larron du band. Des lumières bleues et blanches clignotent avant que la formation ne débarque. Matt avait oublié sa Gibson de couleur brune à l’hôtel. Un crime de lèse-majesté ! Ouf, il l’a bien récupérée. Il est vêtu d’un costard rouge. Ziggy, d’un vert et Romain d’un bleu. C’est devenu un rituel, le show s’ouvre par « Fight Like You’Re Fighting ». Les hits se succèdent. Depuis « How I Needed You » à « Teasers », en passant par « Something You Might Like » et « When You Know ». Ce qui n’empêche pas Matt et Ziggy –toujours aussi impérial derrière ses fûts– de s’autoriser des séquences improvisées. Ca recommence ! Le ciel s’assombrit et la pluie se met à tomber, en seconde partie de set. Heureusement, pas d’éclairs pour déchirer le ciel, ni de vent violent pour décoiffer les festivaliers. Bien ficelée, la pop de Puggy attire de plus en plus d’admirateurs. Faut dire que les arrangements de leurs compos sont soignés. Et bénéficient de splendides polyphonies vocales. Et puis, la communion entre le public et l’auditoire est toujours aussi forte. Cependant, Puggy devrait quand même penser à intégrer de nouveaux morceaux dans son set. Le prochain concert se déroulera au Théâtre National, dans le cadre du Festival Des Libertés. Ce sera le 27 octobre 2017. Et bonne nouvelle, il bénéficiera de la participation de la chorale The Gospel Wings. Puis, c’est l’inconnu. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouvelles dates…

Votre serviteur fait l’impasse pour Goose. Le lendemain, il participe au festival ‘Août en éclat’, mais dans un autre rôle que celui dévolu pour Musiczine…  

Goose + Puggy + Black Box Revelation + Store Losers + Delta + Opalis

(Organisation Scène sur Sambre) 

mardi, 29 août 2017 20:18

Hollie Cook, un ange de feu…

Fraîchement signée sur le label Merge Records, la Londonienne Hollie Cook, fille du batteur des Sex Pistols, signe son retour en proposant le single « Angel Fire », dévoilé en exclusivité sur le site américain Mass Appeal.

« Angel Fire » marque la première collaboration entre Hollie Cook et le prestigieux producteur Martin ‘Youth’ Glover (U2, Guns N ‘Roses, Paul McCartney, The Verve).  

Hollie Cook est née et a grandi dans l’ouest de Londres, au sein d’une famille portée par la musique. Son père n’était autre que Paul Cook, le batteur du mythique Sex Pistols. Ses premiers faits d’armes remontent à 2006, lorsque Ari Up, amie de la famille et ex-chanteuse de The Slits, était parvenue à convaincre Hollie de participer à l’enregistrement de l’Ep « Revenge of the Killer Slits ». Hollie va même abandonner l’école afin de rejoindre le groupe en tournée…

Pour écouter le single, c’est ici

https://holliecook.com/

 

« The Deluder », quatrième elpee du leader d’Idlewild, sortira ce 1er septembre. Cet opus marque un virage dans l’approche musicale opérée par Roddy. Elle a pris une direction plus sombre et lo fi que par le passé. L’atmosphère met davantage en valeur la plume poétique impeccable du frontman d’Idlewild, que l’on retrouve plus décalée que sur les précédents long playings.

Tracklisting

01 Look Back Like Leaving
02 To Feel Like A Fool
03 Jupiter
04 A
Skull With A Teardrop
05 Like Caruso
06 First Love Is Never Returned
07 Remember To Breathe
08 I'll Meet You By The Memorial
09 On N'a Plus De Temps
10 And Old Kind Of World Will Do

11 Floating On A River

Pour découvrir le clip de « Jupiter », c’est ici 

https://www.roddywoomble.net/#home-section

https://www.roddywoomble.net/blog/

 

mardi, 29 août 2017 20:16

Milow en été…

« Summer Days », c’est le titre du nouveau single de Milow, une compo dont les traces de reggaeton et de tropical beats procurent au mélomane le sentiment de se prélasser sur une île paradisiaque. Pour la circonstance, il reçu le concours du chanteur/compositeur colombien Sebastián Yatra, qui a enrichi le titre d’un couplet en langue de Cervantès.

DJ Swivel, qui a notamment bossé en compagnie de The Chainsmokers et Beyoncé, a remixé le tout pour rendre le single irrésistible.

Le single fait aujourd’hui l’objet d’un clip, réalisé à Los Angeles par Adam Leeman. Et pour le découvrir, c’est ici

http://milow.com/

 

C’est ce 13 octobre que paraîtra le nouvel album de Robert Plant, « Carry Fire ». Ce sera son onzième en solo. 

Pour ce nouvel opus, Robert Plant a de nouveau reçu le concours du Sensational Space Shifters. Depuis 2012, la formation le soutient aussi bien en tournée qu'en studio.

C’est d’ailleurs en compagnie de ce band que le chanteur britannique entamera une tournée mondiale, à partir de novembre prochain. Cette série de concerts débutera à Plymouth en Angleterre le 16 novembre. 

Plant a aussi bénéficié de la participation de quelques invités. Dont la chanteuse de Pretenders, Chrissie Hynde, pour « Bluebirds Over the Mountain ».  

Le long playing a été produit par Mister Plant himself et sortira Chez Warner Music

Pour découvrir « The May Queen », premier extrait de cet LP, c’est par ici

http://www.robertplant.com/

Tracklist :

1. The May Queen
2. New World…
3. Season’s Song
4. Dance With You Tonight
5. Carving Up The World Again….A Wall And Not A fence
6. A
Way With Words
7. Carry Fire
8. Bones Of Saints
9. Keep It Hid

10. Bluebirds Over The Mountain
11. Heaven Sent

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