L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

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Le flux existentiel de Maxïmo Park…

Maxïmo Park publiera son nouvel elpee « Stream Of Life », ce 27 septembre 2024. L’information du huitième album studio du groupe arrive en même temps que la sortie du premier single, « Your Own Worst Enemy ». Pour préparer » Stream Of Life », la formation…

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Didier Deroissart

Didier Deroissart

Quand Jasper Steverlinck annonce fin mai 2017, une tournée de 28 dates (du 18/10/2017 au 4/02/2018), son agent lui demande un nouveau single pour promouvoir cette tournée. Jasper n’est pas encore prêt pour une réelle sortie et souhaite d’abord terminer ses ‘devoirs’. Il vient alors d’achever, les enregistrements de son nouvel opus et cherche les meilleurs partenaires pour ce premier album solo.

Jasper décide alors de poster sur la toile, le titre « That’s Not How Dreams Are Made » (la version actuellement enregistrée).

Ce qui crée le buzz auprès des fans et médias musicaux, assurant un airplay spontané et des concerts sold-out. Et attire l’attention de Sony Music. Durant l’été, les deux parties se retrouvent et organisent 3 concerts secrets lors des Gentse Feesten.

C’est à cette époque que Jasper reçoit la confirmation que Ted Jensen sera chargé du mastering des nouvelles chansons. Ce dernier a notamment apporté son concours, notamment, à Arcade Fire, Coldplay, Muse et Norah Jones. Et le résultat est convaincant.

Le flux de réactions positives à « That’s Not How Dreams Are Made » va pousser Jasper à prendre une décision audacieuse : le 25 août il publie la nouvelle version masterisée de « That’s Not How Dreams Are Made » qui sera le premier single, extrait du nouvel opus, dont la sortie est prévue mars 2018.

Le 19 octobre, Jasper se produira au Botanique, dans le cadre d’une tournée qui s’achèvera, la 4 février, à l’Ancienne Belgique.

Pour la vidéo, c’est ici

http://www.jaspersteverlinck.com/

 

dimanche, 27 août 2017 12:16

Mirage (Ep)

Republica Ideal de Acapulco est un nouveau projet monté par Nicolas Repac (Arthur H) et Yaite Ramos. Un duo ambitieux qui promet un voyage musical dans le temps, au cœur des 50’s, à travers les Caraïbes et l’Amérique latine.

Quelque part entre salsa, mambo, cumbia, boléro, cha-cha-cha, world, et lounge, l’expression sonore vous transporte sur les plages de La Havane dès le single « Atomic Lover. Une compo qu’on pourrait qualifier de torride. La voix de la flûtiste et chanteuse Yaité Ramos est à la fois sensuelle et groovy, tout en irradiant le morceau des rayons flamboyants du soleil couchant (NDR : Yaité Ramos est la fille de Jesús Ramos, tromboniste chez Buena Vista Social Club et Afro-Cuban All Stars). Bénéficiant du concours de Minino Garay, la composition est caractérisée par la présence de cuivres et de percussions de haut vol. 

Au plus profond de la forêt équatoriale, nous sommes subjugués par les chants d’oiseaux de « Blue Anacunda ».« Mirage » vous incite à siroter votre cocktail au bord de la piscine. Une grosse bouffée d’oxygène qui nettoie les neurones surchargés et vous garantit des vacances perpétuelles.

Il faut bouger son popotin et se réveiller. « Beso De Fuego » achève ce périple chargé de promesses sur le dancefloor. Avant que les lumières feutrées ne s’éteignent dans l’attente d’un futur album prometteur…

 

dimanche, 13 août 2017 03:00

Lokerse Feesten : dimanche 13 août

C’est toujours la grosse affluence pour le dernier jour des Lokerse Feesten. L’affiche accueille la fraîche et belle Emma Bale, qui vient tout juste de fêter ses 18 ans, et l’étoile montante insulaire, Anne-Marie. A l’instar de l’an dernier, le roi des platines, Lost Frequenties, se produira dans la foulée du traditionnel –et toujours superbe– feu d’artifice, avant que Craig David ne clôture le festival, pas un autre Dj set…  

 

Après avoir décroché un hit, grâce à « Fortune Cookie » (NDR : il a été consacré disque de Platine), et participé à de nombres festivals majeurs, dans toute l’Europe, Emma Bale a publié début de cette année, un nouveau single, qui recense déjà plus de 500 000 vues sur Youtube (voir ici). Il s’agit d’un extrait de son futur album. Malinoise, Emma Bale, aka Emma Balemans, est souvent comparée à Birdy, Gabriel Aplin voire même Adèle.

Deux petites estrades sont posées sur le podium. L’une est destinée au claviériste, à gauche, et l’autre, en vis-à-vis, au drummer. Vêtue d’un pantalon blanc et d’un survêtement brun à frous-frous, Emma monte sur les planches, en accusant 15 bonnes minutes de retard. Elle est rayonnante. Et souriante. Elle entame son set en solitaire, armée uniquement d’une gratte semi-acoustique, le « All I Want » de Kodaline. Limpide, délicieuse, sa voix évoque de plus en plus celle de Gabriel Aplin…

La chanson terminée, elle présente ses musiciens qui débarquent. La formation attaque alors le nouveau single, « Worth It ». Miss Bale arpente la scène de long en large. Elle fait parfois front, face à ses musicos, qu’elle regarde, sans doute pour se rassurer. Elle invite la foule à lever les bras, lorsque le show prend une orientation davantage électro. Elle nous réserve une adaptation du « Parachute » de Coldplay ; et manifestement elle se montre très à l’aise dans le domaine de la reprise. La set list nous réserve de nouvelles compos, comme « Joan », « Need To » et « Curaçao ». Et puis l’incontournable « Run », qui avait été remixé par Lost Frequencies. Lorsque soudain, un petit problème technique vient enrayer la machine. Heureusement, Emma est capable de rebondir. Ah, on dirait qu’elle va entamer une ‘macarena’. En fait, non, elle décide de prendre un bain de foule. Heureusement, le contretemps est rapidement résolu. Le concert reprend son cours normal et on sent qu’il monte en puissance. Les musicos semblent prendre leur pied et participent activement à une version très électro et infernale de « Strangers ». De quoi inciter les festivaliers à remuer le popotin. Le show s’achève au bout de 40 bonnes minutes, par une autre nouvelle composition, « Cheers ». Pas de trace de la cover de « Strange Oditty » d’Oscar And the Wolf. Pourtant, deux jours plus tôt, Max Colombie avait enflammé la Grote Kai, en l’interprétant. Emma Bale se produira ce 24 novembre (NDR : release party ?) à l’ABClub, mais c’est déjà sold out.

Anne-Marie embraie. De son vrai nom Anne-Marie Nicholson, elle est originaire de l'Essex. Avant de se lancer en solitaire, elle avait décroché trois titres de championne de monde de Shōtōkan-ryū (NDR : un forme de karaté) et milité comme choriste chez Rudimental. Son premier Ep, « Karate », remonte à 2015. Il est suivi d’une flopée de singles et de quelques collaborations, notamment auprès de Sean Paul, pour le tube « Rockabye » du groupe Clean Bandi. Elle propose une musique qui agrège dancehall, reggae, ragamuffin, électro, hip hop et r&b. En bref, son répertoire s’adresse surtout à la bande FM.

Sur le podium, elle est soutenue par un drummer, un bassiste et un claviériste, groupe qu’elle drive comme une véritable pro. Une déferlante de percus et de sonorités électroniques alimente le morceau d’ouverture, « Breathing Fire ». La voix d’Anne-Marie est à la fois mélodieuse et graveleuse. Parfois aussi délicate ou carrément soul. Elle occupe bien l’espace scénique. Et possède un don inné pour partager ses émotions. Assez dansant, « Do it Right » invite l’auditoire à remuer le popotin, mettre les bras en l’air et frapper dans les mains. « Used To Love You » nous entraîne dans le raggamuffin. Son timbre lorgne alors plutôt vers Selah Sue. Afin de reprendre son souffle, elle plaisante avec le public, avant d’aborder « Perfect », un titre plus paisible. « Boy » trempe dans le funk et le r&b. « Alarm », dans le dancehall et le hip hop. Elle va mettre toute la plaine dans sa poche, en interprétant le fameux « Rockabye » ; et même sans Sean Paul, la version est superbe. Et elle achève son show –trop court !– par le judicieusement intitulé « Cia Adios »…

Après le feu d’artifice, place à Lost Frequencies, aka Felix De Laet. A peine âgé de 23 ans, ce Dj, compositeur et réalisateur artistique belge jouit déjà d’une sacrée popularité à travers le monde. Ainsi en 2014, son remix du single « Are You With Me », une compo issue de la plume d’Easton Corbinentre, est entré au sein de nombreux charts et a atteint la première place dans plusieurs pays d'Europe. Lost Frequencies pratique une forme de deep house, qu’on qualifie également de ‘tropical’, dans l’esprit de Kygo, Thomas Jack ou Matoma.

Sur l’estrade, on remarque la présence d’un immense ensemble, composé de 3 parallélépipèdes rectangles. Ils sont superposés. Des effets lumineux vont défiler sur ces boites ainsi que sur l’immense écran placé à l’arrière. Ces formes géométriques sont placées de biais sur le devant de la scène. Le Dj trône au sommet, derrière ses machines. Et il va nous en mettre plein les tympans et les mirettes. La foule va ainsi être bombardé d’une déferlante d’effets pyrotechniques, de fumigènes, de pétards de confettis (des ronds, des carrés et des longs) et de lumières en tout genre. Il parle très peu mais quand il ouvre la bouche, c’est pour inciter la fosse à jumper et applaudir. Tout comme l’an dernier, il bouge très peu, derrière ses platines. Il se concentre sur son job et aligne les tubes qui squattent la band FM. Et manifestement, il est doué dans ce domaine.

Hormis la pluie, on peut affirmer que la treizième édition des Lokerse Feesten a été une réussite. A l’année prochaine, pour 10 jours de folie ; et ce sera du 3 au 12 août…

Lost Frequencies + Anne-Marie + Emma Bale

(Organisation : Lokerse Feesten)

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jeudi, 10 août 2017 03:00

Lokerse Feesten 2017 : jeudi 10 août

Le septième jour des Lokerse Feesten va nous entraîner au cœur de la musique urbaine, en compagnie de Lil Wayne et Coley ainsi que néo-soul grâce à Jamie Lidell. Et il appartiendra au Dj Mark Ronson, considéré dans cet univers, comme le roi de la pop, de la soul et du funk, de clôturer la soirée. Une soirée copieusement arrosée. Pas toujours agréable d’assister à un festival, quand les robinets sont constamment ouverts. Et pourtant, il y a du peuple sur la Grote Kaai.

Ronnie Flew & Deuxperience Band ouvre le bal sous une pluie battante. En nombre aux premiers rangs, les adolescentes accordent une belle ovation au frontman du band batave, dès qu’il grimpe sur l’estrade. Il s’exprime uniquement en néerlandais. En Belgique, ce rappeur et producteur néerlandais est surtout connu pour avoir consigné le tube « Drank & Drugs ». Aux Pays-Bas, il est devenu une véritable référence sur la scène r&b ; et ce depuis déjà plusieurs années. Il compte ainsi plus de 150 millions de vues sur YouTube. Sur les planches, le groupe est soutenu par deux choristes. Teinté de dubstep, de raggamuffin et pimenté de sonorités caribéennes (NDR : les nombreuses percus –djembé, steel drum, tambour bèlè– y contribuent largement), son hip-hop est plutôt mélodique. Le set est plutôt plaisant, mais il déborde du timing prévu. Donc les organisateurs demandent aux musicos de l’abréger. Ils font la sourde oreille. Conclusion, ils seront évacués par les membres de la sécurité. Pas de quoi les rendre heureux, manifestement...

Coely a grandi à Anvers. Ce prénom, elle le doit à la contraction de celui de son père ‘Colin’ et de sa mère (‘Elysées’). Son bagage culturel, elle le doit à sa mère, directrice d’une chorale d’église au Congo. Elle pratique un mélange détonnant de hip hop old school, de soul, de gospel et de dance-hall. Et rappe comme une Américaine. Elle est capable de communiquer des vibes à la manière de Laurijn Hill, donner des coups d’accélérateur dans le style de Busta Rymes et même d’assurer une séance de human beatbox. Et elle peut compter sur son pote, Dvtch Norris, dont la voix soul est puissante, pour mettre le feu aux planches.

« Différent Waters » ouvre le show. « My Tomorrow » est empreint de néo-soul et de r&b. Coely arpente les planches de long en large en haranguant la foule. Titre de hip hop ‘old school’, « Wake Up Call » lorgne vers le r&b. Les chorégraphies sont impeccables. Dvtch opère des allers-retours entre l’estrade et le backstage. Il est bien sur les planches pour « The Rise » et « Don’t Care », deux morceaux sculptés dans un rap incendiaire. Les ‘boom, boom, ratata’ fusent de partout. Autre grand moment, la cover du « Could You Be Love » de Bob Marley, interprétée à la manière de Ky-Mani Marley. Elle n’en oublie pas pour autant sa rituelle séance de human beatbox. Et le spectacle de s’achever par « Celebrate ». Manifestement, Coeley est à l’aube d’une grande carrière internationale…

Artiste caméléon, mais particulièrement soucieux de son look, Jamie Lidell réussit mieux que personne le mélange des genres. Chargée de groove, sa superbe voix est à la fois hantée par James Brown, Otis Redding et Marvin Gaye. Il s’en sert aussi parfois comme un crooner. Sa musique est le fruit d’un cocktail préparé à base de neo-soul, gospel, funk et d’électro (NDR : faut dire qu’il adore triturer les machines). Ce soir, il est flanqué de sont backing group, The Royal Pharaohs. Et cette véritable bête de scène va nous proposer de larges extraits de son septième opus, « Building A Beginning ».

Son énergie communicative n’a aucun mal à convaincre un large public qui le lui rend bien. Faut dire qu’au cours de son set, il va privilégier ses hits, dont « Another Day », « Little Bit Of Feel Good », « Building A Beginning », « Julian », « I Live To Make You Smile » et « Walk Right Back ».

Les précipitations continuelles qui se sont abattues depuis quelques heures sur la Grote Kaai, depuis quelques heures, finiront par avoir raison de votre serviteur. ‘Te veel is te veel’ et il tire sa révérence pour revenir en forme le lendemain… 

Mark Ronson + Lil Wayne + Jamie Lidell & The Royal Pharaohs + Coely + Ronnie Flew & Deuxperience Band

(Organisation : Lokerse Feesten)

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mardi, 08 août 2017 03:00

Lokerse Feesten 2017 : mardi 8 août

C’est le cinquième jour des Lokerse Feesten. Et en ce mardi 8 août, l’affiche privilégie les belles voix. Il y aura Tamino, un talent découvert par Studio Brussel, dont l’organe est aussi bien capable de monter dans les aigus que de descendre dans les graves. Le Britannique Tom Odell également. Une belle gueule d’ange aux intonations puissantes ; et qui joue du piano à la manière d’un Michael Bublé, voire d’Elton John. Mais encore Het Zesde Metaal, dont l’expression sonore est le fruit d’un mélange entre slowcore, alt country et pop sucrée ; mais qui véhicule des textes dans la langue de Vondel. Et en finale, Ben Harper, en solo, armé de sa gratte, le plus souvent semi-acoustique…

Le ciel a ouvert les robinets. La pluie nous attend sur la Grote Kaai. Tamino-Amir Moharam Fouad est le premier artiste programmé. Après avoir remporté l’édition 2017 du concours ‘De Nieuwe Lichting’ chez Studio Brussel, il remplit déjà, et à deux reprises, l’AB Club. L’auteur-compositeur-interprète anversois est le fils d’une mère belge et d’un père égyptien. Une famille d’artistes, car son grand-père, Moharam Fouad, était un chanteur populaire en Égypte. Lors du concours ‘De Nieuwe Lichting’, il s’était distingué en transformant le « I Bet You Look Good on the Dancefloor » d’Arctic Monkeys, en ballade incantatoire.

Il grimpe donc sur l’estrade, armé de sa gratte électrique, habillé de noir, de la tête aux pieds, et attaque immédiatement « Intervals », une composition à la fois douce, belle et envoûtante. Sa voix est empreinte d’une grande mélancolie. Avant d’aborder « Sun may shine », il est rejoint par le claviériste/guitariste Tom Pintens et le drummer Ruben Vanhoutte, ses compagnons de route. Tout au long de ses hits, « Reverse » et « Cigar », sa voix prend aux tripes ; et on ne peut s’empêcher de penser à Jeff Buckley ainsi qu’à Elliott Smith. L’envol est même impressionnant. Elle emprunte un grain rocailleux, très proche de feu Leonard Cohen, tout au long d’« Indigo Night », une compo chargée de tendresse. Il nous réserve deux nouveaux titres, « Will Of This Heart » et « Tummy », que l’auditoire écoute religieusement. Et achève son set par « Habibi ». Tamino se produira bientôt dans la grande salle de l’AB et au Salon de Silly.

Il pleut de plus en plus. Mais Het Zesde Metaal doit embrayer. Il s’agit du projet de Wannes Capelle, un artiste très apprécié au Nord du pays. Originaire de Wevelgem, il est également acteur de théâtre. Engagées, les compositions sont chantées en néerlandais. Dans ces conditions cette formation n’a guère de chance de percer en Wallifornie. Wannes est plutôt volubile entre les différents morceaux. Mais bon, vu l’idiome, votre serviteur ne comprend pas tout ce qu’il raconte. Mais quand même lorsqu’il félicite la foule de rester sous la pluie.

Place ensuite à Tom Odell, un dandy anglais qui affiche une forte personnalité. A son actif, un Ep et deux elpees. Non seulement, il séduit le public féminin (NDR : il affiche un grand sourire, en permanence), mais se révèle vraiment brillant au piano. La combinaison entre vocal et instrument est surprenante. Tom passe, sans filet, de la tendresse à la rupture. Et l’amplitude de sa voix est confondante. Sur les planches, il est épaulé par un gratteur, un bassiste et un drummer. Et lorsque ces quatre voix se conjuguent en harmonie, on est littéralement sur le cul. Dans sa set list, il n’oublie pas ses hits, « Hold Me », « Another Love» et « Magnetised ». Un regret, quand même, le manque d’interactivité. Il faudra d’ailleurs attendre la fin de parcours avant qu’il ne commence à dialoguer avec l’auditoire…

Artiste attachant, Ben Harper assure la finale. Le set est annoncé ‘unplugged’, donc sans son backing group, The Innocent Criminals. Le Californien est venu présenter de larges extraits de son dernier opus, « Call It What It Is ». C’est la seule date de sa tournée en format acoustique. Un piano trône sur les planches ainsi qu’un siège, un pied de micro et un ampli. La plaine commence à se dégarnir, mais il y a quand même encore du peuple. Il débarque sur le podium, coiffé de son éternel chapeau mou de couleur blanche. Entre chaque morceau il change de gratte, en général une Weissenborn, que ce soit une sèche à 12 cordes, une électrique, une semi-acoustique, un dobro ou la lap steel, un instrument qu’il pose sur ses genoux, en position assise. Il s’en sert régulièrement en slide ou à l’aide d’un bottleneck. Des techniques inspirées par les bluesmen du Delta du Mississippi, et réhabilitées par un certain Ry Cooder…

Lors de ce set, Ben va –et c’est une surprise– interpréter trois de ses compos au piano. Et  emporté par son enthousiasme, il va même accorder quatre morceaux, en rappel, causant un gros retard au set Dj qui allait lui succéder. Même qu’en fin de parcours, il ne restait plus qu’une centaine d’âmes sur la plaine…  

Ben Harper + Tom Odell + Het Zesde Metaal + Tamino

(Organisation : Lokerse Feesten)

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dimanche, 06 août 2017 03:00

Lokerse Feesten 2017 : dimanche 6 août

Le troisième jour des Lokerse Feesten est consacré au ‘Metal Day’. Pour votre serviteur, c’est le meilleur de ce festival. Il est d’ailleurs décrété sold out depuis quelques temps. L’affiche est alléchante, puisqu’elle propose notamment l’improbable Marilyn Manson, le toujours fringant Alice Cooper, le talentueux Apocalyptica, le très pro Megadeth et les frères Cavalera, censés foutre le bordel sur la Groote Kaai…

Direction la seconde barrière ou l’emplacement de votre serviteur est marqué au fer rouge, depuis 12 ans. A 16 heures pétantes, le présentateur vous accueille d’un ‘Goed Morgen Lokeren’. Après une brève présentation, Fleddy Melculy, l’un des meilleurs metal bands du royaume, monte sur l’estrade. S’exprimant dans la langue de Vondel, il est considéré comme l’héritier illégitime de Lars Ulrich et Lita Ford. Actif depuis 2015, il est mené de main de maître par Jeroen Camerlynck, le frontman de De Fanfaar. Une grande toile colorée reproduisant le patronyme du combo est tendue, en arrière-scène. Le quintet déboule sur les planches. Il implique deux sixcordistes masqués.

Les riffs sont graisseux. La section rythmique est solide. Jeroen est coiffé d’une casquette singulière et chaussé de ‘bril’ noires énormes. « Fuck You Fleedy » constitue le premier brûlot. Et c’est le morceau qui ouvre les hostilités. Les musicos ont la bougeotte. L’auditoire aussi. Et le deuxième titre, « Feestje In Uw Huisje », flanque carrément le souk dans la fosse. Les pecus sont sauvages. Les grattes, incendiaires. Le chant de Jeroen est hurlé mais plutôt mélodique. Avant d’attaquer « Apu Van De Night Shop », on entend une sonnerie de porte de magasin et puis surtout on assiste à un lancement de saucisses ‘BiFi’. Particulièrement métallique, le délire est cependant bien contrôlé. En fait, le message s’adresse à l’univers des magasins de nuit. Nouveau largage, mais de tranches de pain. Une mise en bouche qui prélude « Brood ». La foule est hilare ! Et ce sentiment est communicatif. Un morceau qui semble hanté à la fois par Pantera et Sepultura. Et cette forme de folie douce se poursuit tout au long de « Geen Vlees Wel Vis », une ode pour les végétaliens et les vegans. D’une durée de 30 minutes, le spectacle s’achève par « T-Shirt Van Metallica ». Ce hit parodie les ‘kékés’ qui arborent des tee-shirts de Metallica, mais ‘pensent’ d’abord à U2 lorsqu’on leur parle de « One ». Bref, on a vécu un spectacle hurlant et incendiaire, vu sous un angle humoristique…

The Amity Affliction est une formation australienne. Elle est venue défendre son sixième opus, « This Could Be Heartbreak », paru en 2016. Le band pratique un metalcore racé et ultra mélodique. Les quatre musicos (un bassiste, un guitariste, un chanteur et un batteur) jouissent d’une belle technique. En outre, il se servent de tous les ingrédients nécessaires pour faire décoller leur musique : de jolies mélodies, des râles gutturaux agressifs, des riffs cinglants et un batteur capable d'utiliser une double pédale de grosse caisse. Cependant, il manque manifestement une cinquième roue au char. Qui pourrait se consacrer aux backing vocaux, aux claviers et à la guitare rythmique. Parce que cette instrumentation se traduit par des bandes préenregistrées. De la set list, on épinglera « Open Letter », « All Fucked Up » et « Don’t Lean On Me ». A conseiller aux aficionados de Betraying The Martyrs.

Apocalyptica embraie. Bien que sculptée dans le heavy metal, sa musique est produite par quatre violoncellistes et un drummer. D’ailleurs, pour ce show, l’affiche précise ‘Apocalyptica play Metallica with four Cellos’. Ce sera le cas. Faut dire qu’en général, la set list du band finlandais réunit titres originaux et reprises. « Ender Sandman » sert d’amuse-gueule. Pas de drums pour cette entrée en matière, mais les 4 violoncellistes, assis sur un baffle retourné, tous perchés sur une estrade qui entoure la double batterie… imposante. Cocasse, une cruche à lait retournée et une buse métallique trônent au sommet. Dès les premières notes de « Master Of Puppets », le public s’enflamme et reprend en chœur le refrain. Et pourtant, aucun des musicos ne chante ! Le préposé aux fûts débarque avant « Fight Fire With Fire ». De quoi mettre le feu. Eicca et Perttu se lèvent afin d’interpréter ce morceau imprimé sur un mid tempo. Il faut attendre « For Whom The Bell Talls » pour comprendre la raison de la présence d’une cruche à lait et d’une buse : elles servent de percussions. Eicca invite la foule à applaudir. Eicca et Perttu font tournoyer dans tous les sens, leur chevelure abondante. L’ambiance monte encore d’un cran. Tout au long de « Nothing Else Matters », Perttu glisse son archet le long des cordes pendant qu’Eicca les pince. C’est un moment propice au recueillement au sein de la fosse, avant le tonnerre d’applaudissements réservé au duo magique. Et le combo va nous réserver, en finale, un « Seek & Destroy » littéralement fabuleux. Alors on imagine, vu le light show impressionnant, l’impact qu’il aurait pu avoir, si le set s’était déroulé la nuit. 40 minutes de bonheur, mais on aurait aimé vivre des prolongations...

On attend ensuite les frangins Max et Igor Cavalera. Fers de lance de Sepultura, la fratrie a décidé d’interpréter l’intégralité de l’album mythique « Roots », dans le cadre d’une tournée baptisée ‘Back to roots’. Cet elpee du mythique groupe brésilien était paru en 1996. Au cours des années 90, Sepultura était aussi populaire que Metallica.

Igor siège derrière ses drums. Et ils sont conséquents. Max, préposé au chant et à la guitare, s’installe devant lui. La paire est soutenue par Johny Chow (NDR : il a notamment milité chez Stone Sour) à la basse et Marc Rizzo à la seconde gratte.

Max est un guerrier. Son pied de micro est orné d’une cartouchière de mitrailleuse. Un drapeau brésilien est tendu en toile de fond. Max débute entame des incantations tribales avant d’attaquer « Roots Bloody Roots ». Max invite le public à jumper. La chronologie de l’album est respectée. Max est volubile. Il incite constamment la fosse à exécuter des ‘circle pits’. La gratte d’Igor est redoutable, voire sauvage. Pendant « Attitude », Max se sert d’un berimbau (NDR : instrument brésilien à une corde frappée). Et il invite son frère à marquer le tempo, avant d’aborder l’énergique « Ratamatta ». Le public jumpe toujours et lève les bras en cadence, durant 8 bonnes minutes. Pendant le ‘fucking’ « Straighthate », Igor martyrise ses peaux. Et la formule est faible ! Max et Marc en profitent pour entrer en duel à l’aide de leurs guitares aux sonorités graisseuses. L’équipe n’en oublie pas de rendre un hommage à Lemmy à travers « Aces Of Spades » ; et franchement, la version est meilleure que l’originale. Le concert s’achève alors par un « Roots Bloody Roots » d’anthologie…

Groupe de thrash metal américain, Megadeth est une machine bien huilée. Faut dire que ce combo californien a été fondé en 1983 par le guitariste Dave Mustaine et le bassiste David Ellefson (NDR : peu après le renvoi de Mustaine de son band précédent, Metallica). Et puis il compte pas moins de 15 albums studio à son actif, dont le dernier, « Dystopia », a été gravé en 2016. Cocorico : un drummer belge a rejoint le line up, l’an dernier. Il s’appelle Dirk Verbeuren, et ma foi, il est plutôt doué.

Des images de ‘Marvel Comics’ américains défilent sur l’écran, en arrière-plan. Mais également des vidéos –enflammées– qui décrivent la fin du monde. Mustaine semble avoir perdu sa voix. Pas d’interactivité –et même de contact– entre les artistes et l’auditoire. Mais malgré l’excellent travail opéré par la section rythmique ainsi que la qualité des riffs, le set devient rapidement ennuyeux. Seuls les inconditionnels, et ils se sont quand même déplacés en nombre, semblent apprécier…  

Le spectacle d’Alice Cooper est très attendu. Il vient de publier un nouvel opus, baptisé « Paranormal ». Le maître d’école provocateur est le père spirituel et fondateur du ‘shock rock’. Un rock théâtral qui mêle sexe et violence, mais dont le principal objectif, n’est que de provoquer. D’ailleurs, à 69 berges, le papy Cooper n’a pas besoin de déambulateur. Et il est de retour !

Avant de monter le matos, les roadies installent une toile devant le podium. Elle représente les yeux de Cooper masqués, chacun, d’une toile d’araignée. Un peu avant 22h15, heure fatidique prévue pour le début du show, un light show multicolore inonde la tenture avant qu’elle ne tombe, juste avant l’intro préenregistrée de « Spend The Night ». De la fumée et quelques pétards plus tard (NDR : ou plus exactement dans la foulée), les 5 musicos débarquent. La section rythmique, réunissant le bassiste Chuck Garric et le drummer Glen Sobel. Les gratteurs. En l’occurrence la belle Nita Strauss, Ryan Roxie et Tommy Herriksen. Ils se plantent sur une estrade, l’un à côté de l’autre, en ligne. Puis débarque enfin Alice, revêtu d’une large cape de couleur noire, qu’il jette immédiatement au sol. Armé de son bâton de magicien, il arpente les planches, d’un regard haineux, démoniaque. Parfois il s’en sert comme un vieillard ou même un aveugle. La mise en scène est parfaite. Le set s’ouvre par un vieux standard, datant de 1990, « Brutal Planet ». Pendant « No More Mr. Nice Guy », les trois gratteurs pointent leur manche en avant. Et « Under My Wheels », ils entourent le maître qui appelle Nita, dont la pose est plus qu’équivoque. Le moment sex and rock’n’roll ! La belle a plein d’atouts… dans son manche. Elle continue son show tout au long de « Women Of Mass Distraction ». Manifestement, on remarque une grande complicité entre Alice et la girl. Chaque guitariste a droit à son solo. Celui de Nita est digne de Steve Vai. Les festivaliers enclenchent leurs iPhones. Le maître se retire régulièrement en backstage pour changer de déguisement. Pour notamment enfiler une redingote noire et se coiffer d’un chapeau haut de forme. Pendant « Feed Me Frankenstein », il sort d’une boîte enfumée placée à gauche du drummer, vêtu d’un long tablier banc ensanglanté et armé d’un stéthoscope. Il enfile un masque à gaz. Une machine est installée sur les planches. Elle électrocute l’artiste qui disparaît dans un nuage de fumée, alors remplacée par une grande poupée de 4 mètres de haut. Les musicos feignent d’être tétanisés et vident les lieux. Alice opère son retour et joue… à la poupée pendant « Cold Etyl ». Cooper n’en n’oublie pas son nouveau répertoire, à l’instar de « Paranoiac Personality ». Et le team enchaîne alors sa trilogie « Ballad Of Dwight Fry/Killer/I love The Dead » qui relate la scène au cours de laquelle Alice est placé sous camisole de force… l’infirmière lui administre une piqûre… avant qu’il ne soit mis à l’échafaud…

C’est au moment d’aborder « I’m Eighteen », qu’Alice, s’appuyant sur une grande béquille, est suivi par Marilyn Manson (NDR : son fils naturel ?) qui se produit dans la foulée. Manson s’agenouille devant Cooper et lui baise la main. Une belle marque de respect. Mélangé à une adaptation de « The Wall » du Floyd, « School’s Out » sert de finale et nous réserve son lancer de ballons, ses bulles, ses pétards, ses fumigènes, ses confettis tutti quanti…

Pas de Marilyn Manson pour votre serviteur. Ses shows manquent souvent de constance. Suivant les infos recueillies, celui accordé ce soir n’a guère différé de ce qu’il a montré dans le passé…  

Marilyn Manson + Alice Cooper + Megadeth + Max et Iggor Cavalera + Apocalyptica + The Amity Affliction + Fleddy Melculy

(Organisation : Lokerse Feesten)

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vendredi, 28 juillet 2017 03:00

Les gens D’Ere 2017 : vendredi 28 juillet

Il y avait un longtemps (?!?!?) que votre serviteur n’avait plus goûté à l’ambiance d’un concert de Puggy (NDR : c’était à Courtrai, salle de Kreun, en mars dernier). Et justement il se produit à Ere, une entité de la ville Tournai, dans le cadre d’un festival champêtre. Perdu au milieu des campagnes, un immense chapiteau attend les festivaliers. C’est la grosse fête au village. Mais il ne reste plus qu’une centaine de sésames, à l’entrée. On annonce 3 500 spectateurs. Faut dire que Saule et Puggy rameutent du peuple. L’ambiance est bon enfant et réunit toutes les générations. L’ouverture du site est fixée à 18 heures, et le début des hostilités, prévu pour 19 heures.

La soirée débute sur la Scène ‘Terrasse’ par le duo féminin sucré/salé Faon Faon. Un patronyme plus que révélateur. Le duo réunissant Fanny Van Hammée et Olympia Boule a pas mal de choses à dire dans la langue de Voltaire. Les deux biches sont toujours aussi radieuses. Au fil du temps, elles se sont forgé une sérieuse réputation scénique, à travers une setlist qui fait mouche lors de chaque concert. Objectif : inciter la foule à remuer le popotin tout en entretenant une certaine bonne humeur participative et communicative. Un gros nuage noir plane au-dessus du site. « Faon sous la douche » serait-elle une chanson prémonitoire ? Caractérisée par la conjugaison des deux voix, son refrain caresse délicatement les tympans. Les cordes et les claviers se chamaillent pendant « Utopie ». De quoi bousculer les codes établis par le tandem. « Eskimo » fait paradoxalement monter la pression. Dans le Grand Nord, un eskimo est perdu sur son îlot de glace. Il mange des grumeaux d'igloo. ‘C'est pas vraiment rigolo, car on a froid aux dents et mal au ventre’. « Cat’s Eyes » change de continent. Cap vers l’Asie. Et le Japon tout particulièrement. Pour y retrouver ses mangas. « Mariel » a perdu son centre de « Gravité », alors elle grimpe la « Montagne » par paliers successifs. Et le show de s’achever par « Mariage ». Elles n’aiment pas la couleur blanche. Elles le proclament. Et puis nous parlent de bistouquette et d'amour sans condition, entre autres…

L’homme bio est donc atterri dans la nature. Pour y planter un Saule. Baptiste Lalieux est venu défendre son dernier opus, « L’Eclaircie », paru début de cette année. Il est soutenu par quatre musicos. En début de parcours, le son est brouillon. Mieux vaut prendre du recul et s’installer près de la table de mixage. Le problème est cependant rapidement résolu. Extrait de son nouvel elpee, le plus pop/rock « Je reviens » ouvre le set. Et embraie par l’optimiste « Mieux nous aimer encore ». Suivant sa bonne habitude, Baptiste communique instantanément sa bonne humeur à l’auditoire. Son humour est même parfois dévastateur. Dès « Un type Normal », l’ambiance monte d’un cran. « Madame Pipi », cette brave dame, est appréhendée sous un angle nouveau. Le « Dusty Man » sans Charlie passe quand même bien la rampe. Le Géant vert n’en oublie pas, bien sûr, « Comme », un single fédérateur et particulièrement radiophonique. La reprise du célèbre « Smells like teen spirit » de Nirvana rebooste l’ambiance. Et « Chanteur Bio » clôt le concert, avant un rappel constitué de deux titres. Manifestement, entre la foule et Baptiste la relation est presque fusionnelle…

Delta se produit sur la Scène ‘Terrasse’ ; mais votre serviteur préfère se réserver une bonne place, sous le chapiteau, pour assister au spectacle de son groupe favori. Il y a déjà bien du monde sous la tente. Plus qu’une heure à attendre la prestation de Puggy.

Après une intro classique préenregistrée, « Fight Like You’Re Fighting » ouvre le set. La frappe de Ziggy, sur ses fûts, est invariablement métronomique. Armé de sa belle Gibson brune, Matthew en profite pour ciseler ses riffs. Romain, qui se sert d’une vieille basse Fender jazz 1965, se met à sautiller. Déjà le light show se met à clignoter. « Feel So Love » baigne au sein d’un climat oriental ; même si le claviériste accentue le profil électro de ce morceau. « Soul » est sculpté dans le funk. Les accords spasmodiques dispensés par Matt semblent empruntés à Nile Rodgers. Manifestement, hormis les incontournables classiques du band (« How I Needed You », « Teasers », « Something You Might Like » et « When You Know », qui clôt le show), Irons délaisse de plus en plus sa gratte semi-acoustique pour la plus électrique. C’est l’anniversaire du fidèle ingé-son (retours de scène). Matt l’invite sur les planches. Il est accompagné de son collègue Benoît. La foule lui a apporté un petit cadeau. Surprise ! C’est une bière… Puggy et le public entament alors à l’unisson l’inévitable hymne ‘Happy Bithday’. Un rappel, bien sûr, qui va s’achever en « Territory » conquis. Matt improvise une petite chanson en invitant l’auditoire à participer à « You Call Me Up ». Il partage la fosse en trois parties, pour participer à l’exercice de polyphonie vocale. Dommage que la set list n’ait pas inclus quelques extraits de la B.O. du film « Big Food Baby », dont Puggy a écrit la musique…

Un festival bien organisé, un accueil chaleureux et à taille humaine. Saule et Matthew Irons n’ont pas oublié de remercier le public et l’organisation. A l’année prochaine pour de nouvelles aventures. Pour gouverne, votre serviteur était présent… incognito… mais pour Musiczine, il faut le souligner…

Pour les photos, c'est

Puggy + Saule + Faon Faon

(Organisation : Les Gens D’Ere)

 

mercredi, 02 août 2017 18:35

No Loose Behavior

Alors qu’il n’existe que depuis moins de deux ans, Z-Band cartonne déjà en Belgique. Son premier elpee, « No Loose Behavior », a atteint la 6ème place dans l'Ultratop du Royaume et la 45ème des ventes, en Wallonie, seulement trois semaines après sa sortie. C’est ce qui s’appelle marquer instantanément son succès, de la pointe de l’épée, d’un Z qui veut dire Zorro… pardon Z Band…

 Le line up du combo réunit Mattieu ‘Mr Woody’ Van Dyck au chant, Morgan Tuizir (Dweez) à la guitare et aux chœurs, Michel Vrydag ( Mich’) à la basse ainsi que Jerry Delmotte (Jay) aux drums. Ses influences majeures ? Rage Against The Machine, Audioslave et Soundgarden.

La sortie de cet opus a été rendue possible grâce à la plate-forme KissKissBangBang. Le projet a ainsi reçu la participation financière de nombreux internautes.

« Into The Wild » se traduit par ‘dans la nature’. Sauvage, furieuse, la bête est lâchée. Puissante, cette entrée en matière est excellente.

Le combo a une mission (« I Got A Mission »), et Mr Woody le clame très haut lors des concerts : ‘Our Mission Is To Make Some Fucking Noise!’

« Sweet Fruit » ou quand le sucre est source d’énergie…

Très yankees, « Mozzarella » et « Voice Fist » baignent au sein d’un climat hanté par Van Halen…

Les percus déchirent « Y y y y’LD » et affrontent les riffs de gratte musclés et frémissants…

Le clip vidéo « Do Need Love » (voir ici) recense plus de 100 000 vues sur Internet (Facebook + YouTube) un petit mois seulement après sa mise en ligne. C’est le seul morceau lent ; et il est propice à enlacer votre partenaire, sur la piste de danse. Quelques personnalités du monde des médias et de la musique ont participé au tournage qui s’est déroulé à l’Os à Moelle : BJ Scott (Madame pipi), Jacques de Pierpont (le barman), Philippe Genion (il joue son propre rôle), Megan Giart (jury dans le cadre de la première saison de The Voice), sans oublier le chihuahua star ‘Olympe’.

Incandescent, « B-Town » macère dans le grunge. Le vrai, le tatoué, celui qui a mis le feu aux nineties… 

Très radiophonique, « El Fush » se distingue par ses excellentes parties vocales et son tempo irrésistible. Il se révèle bien plus spasmodique sur « No Loose Behavior », un autre titre destiné à la bande FM.  

« Still Going Down » clôt ce disque. Alors, toujours en baisse ? Pas vraiment, car grâce à cet LP, ce band est plutôt sur la pente ascendante.

 

‘Bigfoot Junior’, c’est le nouveau film d’animation réalisé par Ben Stassen et Jérémie Degruson, au sein des célèbres studios belges, spécialisés en 3D, ‘nWave’, à qui l’on doit notamment « Fly Me To The Moon » et « Les aventures de Samy ».

Le film sortira dans les salles belges aussi bien en 2D qu’en 3D, le deux août 2017.

La musique du film a été composée et interprétée par le groupe belge Puggy qui a écrit des titres exclusifs pour la circonstance. Puggy proposera par ailleurs un showcase dans le cadre de l’avant-première du film, le 26 juillet prochain.

‘Bigfoot Junior’ raconte l’histoire d’Adam, un adolescent rêveur et solitaire qui décide de partir à la recherche de son père, disparu depuis des années dans des circonstances plus que mystérieuses.

 Il découvre rapidement que son père n'est autre que le légendaire Bigfoot, caché dans la forêt depuis des années afin de protéger les siens et lui-même de HairCo., une dangereuse organisation cherchant à effectuer des expériences scientifiques sur son ADN exceptionnel. 

La suite, vous la découvrirez en allant voir le film…

La bande annonce du film, c’est par ici

http://www.puggy.fr/
http://www.belgafilms.be/
https://www.facebook.com/puggyband/
https://twitter.com/puggyband?lang=fr

 

samedi, 15 juillet 2017 16:53

Ayo perd la tête

Issu de la langue yoruba, Ayo, se traduit simplement par ‘joie’. C’est également le nom d’un auteur/interprète/musicienne/productrice active de puis maintenant 12 ans. Son cinquième elpee paraîtra en octobre prochain. Pas encore de titre pour cet opus, mais un premier single qui le précède ; et il s’intitule « I’m A Fool ». Et pour la vidéo c’est par ici    

Ayo se produira en concert le 9 novembre 2017 à l’Ancienne Belgique

http://www.ayomusic.com/

https://www.facebook.com/AyoMusicOfficial/

https://twitter.com/AYOmusic

 

 

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