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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Manu Chao - Bau-huis
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Didier Deroissart

Didier Deroissart

Le nouveau single de Charlie Winston, « Say Something » (NDR : c’est une nouvelle version) vient de sortir ce 30 octobre. Il bénéficie également d’une superbe vidéo. Une compo issu de son troisième opus, « Curio City ».

Charlie Winston est un Hobo au grand coeur. Il l'a déjà prouvé maintes fois. Cette vidéo a pour thème la crise migratoire en Europe. Les images ont été en partie tournées auprès des migrants bloqués à Calais. Notamment lors d'un concert qu’il a accordé ce 19 septembre et au cours de la marche organisée en solidarité avec eux.

Elle montre des images de ces être humains qui traversent le Vieux Continent, depuis les rives de la Méditerranée jusqu'à la 'jungle' de Calais, un camp toléré par l'Etat français, installé aux abords du centre d'accueil Jules-Ferry.

Charlie signale qu'il avait emporté sa guitare, en compagnie d’une équipe de tournage. Il raconte avoir joué avec les réfugiés dans les camps berlinois, à la frontière grecque et dans la jungle de Calais, où il a bien sûr manifesté et chanté. Les montants récoltés par cette compo seront intégralement reversés à la Croix-Rouge, qui a reçu le soutien de sa Fédération Internationale, de l’ONU et d’AVAAZ.org

De nombreux artistes ont collaboré à la confection de cette vidéo : Peter Gabriel, Sting, Michelle Rodriguez, Adriana Karenbeu, Matthieu Chedid et bien d'autres. Charlie est un tout grand bonhomme. Il partage sa musique généreusement avec son public et il n'est pas insensible aux actions caritatives. Un nouveau Messie nommé Charlie est peut-être né…

https://youtu.be/a6clIPEOcSc

 

 

jeudi, 29 octobre 2015 00:00

Une (n)ovation bien méritée…

Auteur/compositrice/interprète, Heather Allison Frith est née aux Bermudes, en juillet 1967. Ses influences majeures oscillent des Beatles à Jimmy Cliff, en passant par Neil Young, le Zim, Joan Baez ainsi que Simon & Garfunkel. C'est en 2002 que « Someone New », enregistré en compagnie du groupe Eskobar, décroche un hit. Ce qui va permettre à Heather de lancer sa carrière internationale. 600 concerts et 2 millions d'albums vendus plus tard, elle nous propose son 9ème elpee studio. Intitulé « The Way It Feels », il baigne au sein d’un climat folk/americana, mais ténébreux. Elle se produisait donc ce jeudi 29 octobre à l’Ancienne Belgique. Et pour accueillir cette artiste, la fosse est bien remplie.

Mishka n’est autre que le frère d'Heather Nova. Il assure le supporting act. Il est seul, armé de sa gratte acoustique amplifiée, ainsi que d’un tambourin, qu’il agite de son pied gauche. Il a une belle voix et ne manque pas de créativité. Il va même oser une incursion dans le reggae. Parfois, il me fait penser à Garland Jeffreys. Un hic, la foule couvre son set d’un brouhaha irrespectueux. Quand on a envie de tailler une bavette, surtout à l’AB, deux bars s’y prêtent à merveille. Les mélomanes ont aussi le droit de pouvoir librement apprécier –ou pas– l’une ou l’autre découverte. Tout en manifestant du respect à un artiste, surtout quand il a du talent. C’est dit ! 

A 20h45, les lumières s'éteignent. Heather Nova monte sur l’estrade flanquée de deux musicos. En général, la jolie blonde chante en s’accompagnant à la semi-acoustique. Mais suivant les circonstances, elle se consacre également aux claviers, au piano, au banjo, au ukulélé ou encore au mélodica.  

Le drummer/percussionniste est assis sur un cajon. Il est barbu et chevelu ! Il se sert d’un tom basse, d’une caisse claire, de cymbales et d’une grosse caisse. Arnold, le troisième larron est préposé au violoncelle, à la guitare électrique et à la contrebasse. En outre, il participe aux backing vocaux.  

« Threehouse » ouvre le show. C'est un extrait de son dernier opus, « The Way It Feels. Pour « Girl On The Mountain », Arnold troque son violoncelle contre un clavier. Miss Nova en profite pour changer de gratte. Et empoigne celle de son frère Mishka, restée sur l’estrade. La voix d’Heather est claire, cristalline, mais également puissante. Le sens mélodique de ses chansons est unique en son genre. Authentiques, chargées de feeling, elles sont tour à tour empreintes de mélancolie ou évoquent les grandes plaines du Far West. A l’instar de « Lie Down In the Bed You'Ve Made », morceau au cours duquel Arnold utilise sa gratte électrique à la manière d'une pedal steel. Plus nerveux, « London Rain (Nothing Heals Me Like You Do) » est cependant davantage sculpté dans le rock. Heather aborde seule « The Archaeologist », une ballade folk consacrée à Pompéi, en mode guitare/voix. Arnold siège derrière les ivoires pour « Fool For You » et « Winterblue » (« Wonderlust »), tout en participant aux vocaux. Le set s’achève par « Sea Change »…

En rappel, elle interprète « Still Got Love » en compagnie de son frangin Mishka, également préposé à la gratte semi-acoustique. « Sugar » et « Heart and Shoulder » couronnant ce spectacle ma foi fort sympathique… et ponctué d’une (n)ovation bien méritée…

(Organisation : Live Nation)

mercredi, 28 octobre 2015 00:00

Après 45’, la Metz était dite !

C’est la deuxième fois que votre serviteur se rend chez les chtis, cette semaine. Depuis l’aménagement (?!?!?) du piétonnier à Bruxelles, il est plus facile de se rendre à Lille, quand on veut assister à un concert. Pourtant, à l’instar de l’Ancienne Belgique, l'Aéronef soutient 'Liveeurope', la première initiative paneuropéenne destinée à promouvoir les artistes émergents. 'Liveurope' est un label de qualité européen attribué aux salles de concerts dont les critères d’excellence et de diversité déterminent la politique artistique. Coordonné par l'AB, ce projet est destiné à stimuler les jeunes talents issus du Vieux Continent, tout en leur permettant de se produire devant un nouveau public. La soirée a été baptisée 'Chez Ti, Chez Mi' (NDR : je vous le disais qu’on était chez les chtis !) La salle est bien remplie pour accueillir Crows et Metz.

Des groupes répondant au nom de Crows, il doit y en avoir une brouette. Celui-ci est londonien. Et reconnaît pour influences majeures Queens Of The Stone Age et The Brian Jonestown Massacre. Ce quatuor réunit Steve Goddard, Jith Amara, Lawrence Rushworth et le chanteur James Coxde. Ce dernier se sert de deux microphones aux tonalités différentes. On dirait qu’il est en perpétuelle recherche d’équilibre. Il s’appuie sur ses pieds de micros comme s’il s’agissait de béquilles. Il est chaussé de godasses élimées. Elles sentent (?!?!) le vécu…

Dès le début, on en prend plein des oreilles. Les riffs de grattes sont lourds, distordus, hargneux, puissants. Excellent showman, James déborde de dynamisme. Il entre facilement en communication avec l’auditoire. Féroce, sa voix semble habitée. Les drums sont percutants. Le batteur fait même littéralement exploser ses cymbales. Et la basse vous remue les tripes. Elle est même le fil rouge du single « Crawling ». Les haut-parleurs crachent leurs décibels. Ils vous transpercent le corps avec un bonheur certain. Quoique forgée dans le métal, l’expression sonore demeure cependant mélodieuse. Une belle découverte !

Metz ne nous vient pas de Lorraine, mais du Canada. De Toronto, très exactement. Le line up implique le guitariste Alex Edkins, le batteur Hayden Menzies et le bassiste Chris Slorach. Le combo est hébergé chez Sub Pop. Pour rappel, c’est le premier label de Nirvana. Le trio compte deux albums à son actif : « I » et « II ». Ce dernier est paru en mai 2015. Ces deux elpees ne comptent qu’une trentaine de minutes. Et les sets ‘live’ dépassent rarement les trois-quarts d’heure.

Metz pratique un punk/rock burné, malsain, furieux, animal, tourmenté, instinctif dont les sonorités évoluent à la limite de la saturation. Et pourtant, même si des bouchons sont indispensables pour vous protéger les tympans, le volume ne dépassera jamais les 95db. Mais la musique libère une telle intensité, suscite une telle excitation, qu’on ne peut que vibrer. Et puis, l’ingé son semble maîtriser parfaitement son sujet, ne laissant jamais le concert sombrer dans la cacophonie, privilégiant un confort d'écoute idéal.

Le set s’ouvre par « Headache », l'intro du premier album. Hystérique, le chanteur/guitariste est déjà en nage dès le premier morceau. Sa voix est âpre et gutturale. Le drummer défonce frénétiquement les peaux de ses fûts, à la manière d'un Dave Grohl ; la basse de Chris (NDR : on dirait qu’il est monté sur ressorts) vrombit comme celle de Krist Novoselic. On se croirait revenu au début des 90’s. Le spectre de Nirvana plane même parfois. L’ampli ‘Orange’ d’Alex crache des riffs de gratte poisseux, dévastateurs. Les titres –de véritables brûlots– dépassent rarement les 3 minutes. Il n’y a aucun temps mort entre les morceaux. Bruts de décoffrage, bruitistes, il sont également susceptibles de tremper dans le garage ou la noise.

« Eraser » communique une véritable décharge de punk viscéral. « Acetate » nettoie vos neurones, à l’aide d’acide sulfurique. Brutal, spasmodique, mais minimaliste, « I.O.U » lorgne davantage vers Steve Albini. « Wasted » vous retourne les tripes. Et les cordes, tant de la basse que de la guitare sont volontairement désaccordées pour achever le concert (NDR : le spectateur ?) Ce « We blanket » ponctue ainsi ce carnage jouissif… Car si cette musique te vide la cervelle, elle te donne la banane. Pas de rappel. Littéralement sur le cul, la foule accuse le coup et semble médusée. Après 45’, la Metz était dite !  

Les Sex Pistols, Clash et consorts on baigné ma tendre jeunesse. Ma seconde jeunesse, je l’ai vécue à l’écoute de Pearl Jam, Nirvana, Alice In Chains et d’autres combos qui émargeaient au mouvement grunge. Lorsque trois ans plus tôt, j’ai découvert Metz, j’ai eu l’impression d’être à l’aube d’une troisième jeunesse. C’est d’ailleurs la cinquième fois que votre serviteur assiste à un de leurs shows. Et puis, il faut croire que le Canada sera la nouvelle terre promise des amoureux du larsen jubilatoire. Après le spectacle, deux chtis me confessaient avoir les tympans en compote, mais avoir passé un très bon moment. Ben, faut savoir que pour les rapports sexuels, il est indispensable de se protéger. Mais qu’il existe aussi des protections pour les tympans… Qu’on se le dise !

(Organisation : Aéronef)

vendredi, 30 octobre 2015 19:11

La Croisée Des Chemins

Mazarin, c’est le célèbre cardinal qui a mis l'Hexagone à ses pieds, et son sort entre ses mains. Mais c’est également le patronyme choisi par Le Feuvre. Il est issu de Laval, en Mayenne. Echappé du groupe La Casa, (qu'il avait formé en compagnie de Jean-François Péculier), il a décidé d’embrasser une carrière solo, en 2012.

Le premier opus de La Casa, « Les trucs Abîmés », avait rencontré un certain succès. Ce compositeur/auteur/interprète et scénariste avait également écrit deux titres majeurs pour Hubert-Félix Thiéfaine : « La Ruelle des Morts  » et « Stratégie de l’Inespoir ». Deux perles qui ont permis au Jurassien de décrocher autant de disques. Les deux artistes partagent une même alchimie des mots, qu’ils traduisent en poésie. Pas étonnant que Lucas, le fils d’H-F, s’est chargé de la mise en forme de cet LP. Un ingénieur du son particulièrement doué, malgré ses 22 printemps. C’est déjà lui qui avait mixé « Stratégie de l’Inespoir  », le dernier long playing de son paternel, en 2014.

Le troisième collaborateur qui s’est investi pour ce projet s’appelle Frédéric Scamps. Fils de luthier roubaisien, il a fréquenté le Conservatoire, et à milité au sein du backing group de Johnny Hallyday. Il a également participé au deuxième chapitre de l’histoire de Stocks, comme claviériste.

Caractérisée par le recours à un marimba, « La Tête Dans Les Nuages » ouvre la plaque (‘C'est juste de la pluie, qui emporte tout, un nuage gris, qui assombrit tout, juste quelques larmes, qui tombent au compte-gouttes’). Bercée par une mélancolie douce, cette chanson nous parle de la Sambre. Une mélancolie qui baigne l’ensemble de l’œuvre. A l’instar de « Ce N'est Rien Du Tout » ou « La Mer », une plage enrichie de cordes de violon et de violoncelle. Susceptible de déchirer l’âme, « En Manque » lorgne vers Noir Désir. Et « Ma Ramure » pourrait figurer au répertoire de Thiéfaine.

« Le Temps Court » est le premier single extrait du long playing. La voix de Pierre glisse sur des beats électro. Des sonorités électroniques qui envahissent également « Allez Allez ». Plus pop, « La Croisée Des Chemins » lorgne vers les Innocents. De la pop, mais bien sucrée, dynamisée par des machines, qui alimente la comptine « A l'Ombre ». Et l’album s’achève par « Notre Place Au Soleil » ; de quoi réchauffer les cœurs, en cet automne un peu frisquet.

Un disque totalement de notre temps, qui ne boude pas pour autant les guitares, malgré ses expérimentations dans l’univers de l’électronique… 

Le Cardinal au coeur sentimental part en tournée en compagnie de Hubert-Félix Thiéfaine à travers tout l'Hexagone. Et pourquoi pas un petit crochet par la Belgique ?

On ne peut pas dire que votre serviteur ait pris son pied, la dernière fois qu’il s’est rendu à Forest National. C’était la semaine dernière pour le concert de Fall Out Boy, gâché par un volume sonore trop puissant. Ce soir, la salle est presque sold out. Il doit rester une centaine de places de libres, dans les gradins. Belle ascension pour Imagine Dragon, qui en 3 ans est passé du Witloof Bar à la Rotonde (NDR : vu l’engouement) ; puis s’est offert l’AB et le Cirque Royal, avant d’investir Forest National…

Le supporting act est assuré par Sunset Soons, un quatuor réunissant un guitariste, un bassiste, un drummer et un claviériste/chanteur. Quoique établis à Hossegor, en France, les musicos sont issus de pays différents (NDR : Royaume-Uni et Australie). Le combo s’est formé en 2010. Il jouit d’une solide réputation en ‘live’. D’ailleurs le Times lui a attribué un quatre étoiles, lors de sa prestation accordée au ‘Hoxton Bar and Kitchen’ de Londres. Et il figure également dans la prestigieuse shortlist du ‘BBC Sound of 2015’. Son nouvel elpee, « The Fall Line », est paru en mars 2015. Imagine Dragon a choisi ce groupe pour assurer le supporting act de sa tournée européenne et insulaire.

Sur les planches, le combo remue plutôt bien. Appréciable ! La voix du chanteur est limpide. L’instrumentation recherchée et efficace. Les refrains sont accrocheurs. Parfois, son indie rock me fait penser à U2. Mais le son est pitoyable. En outre, en observant les vumètres, je constate qu’il atteint parfois 110 db. Est-ce vraiment nécessaire ?

Imagine Dragons a vu le jour en 2008, à Las Vegas ; et a été bombardé ‘Winner Of The Week’ par le magazine Rolling Stone, lors de la sortie de son premier elpee, « Night Visions », disque qui a longtemps trôné au faite du hit-parade américain sur ITunes. Aux States, le band s’est forgé son expérience en assurant notamment les premières parties de Garbage, Hot Chip, Weezer, Interpol et The Killers. Et il a été battu de justesse par Coldplay, dans la catégorie ‘Best Rock Video’, aux MTV Music Awards 2012. Son deuxième opus a encore bénéficié, comme le précédent, de l’excellente mise en forme du producteur et compositeur Alex Da Kid (Eminem, Dr. Dre, Rihanna et Nicki Minaj).

Responsable d’un pop rock indie chargé de groove, mais aussi contaminé par le dubstep et le hip-hop, ce quatuor implique le chanteur charismatique Dan Reynolds, le guitariste (NDR : un chevelu !) D. Wayne Sermon, le drummer  Daniel ‘Z’ Platzman et le bassiste Ben McKee. Pour la tournée, le line up a recruté un multi-instrumentiste, préposé aux claviers, à la gratte et aux chœurs.

Huit écrans réfléchissants sont installés tout en longueur, en arrière-scène. Une avancée a été aménagée au centre du podium, afin de permettre au leader de se rendre, le plus près possible, de son auditoire. Devant les drums, on remarque la présence d’un énorme tambour. Des lumières blanches entourées de couleur bleue illuminent la scène pour accueillir le quintet. Et ce light show à l’américaine va nous en mettre plein les mirettes.

Puissant, « Shots » (NDR : c’est un extrait du nouvel opus) ouvre les hostilités. Les premiers rangs sont essentiellement occupés par de très jeunes filles. La compo s’achève sous un tonnerre d’applaudissements.

Les ivoires envahissent « Trouble », une chanson empreinte de douceur. Dan R. salue le public et crie 'Brussels' en levant les bras. C’est la folie dans la salle. Dan Wayne a changé de gratte, et dispense ses premiers riffs à l’aide d’une semi-acoutique. Et ils sont incisifs ! Plus sauvages, les accords de piano balisent cependant l’ensemble. Dans les gradins, les spectateurs sont debout. La reprise du « Forever Young » d'Alphaville est chantée presque a capella. Magique ! Dan Wayne a empoigné sa mandoline pour attaquer « It's Time ». La pression monte. La foule reprend le refrain en chœur et entre en communion avec le band. Le maître de la six cordes passe sa sèche au-dessus de l’électrique ; ce qui ne l’empêche pas de déambuler sur les planches.

Le batteur tire son épingle du jeu tout au long de « Polaroïd », une compo soulignée par des sonorités de clochettes, qui suscite le délire dans la foule, alors que les ‘Ho-Ho’ fusent aux quatre coins de la fosse. Qu’une multitude de smartphones illumine (NDR : le temps des briquets semble révolu !) 

Dan nous parle brièvement des réfugiés. Il semble quand même préoccupé par leur destin.

Au cours du set, le combo va nous proposer deux pots-pourris épinglant quelques-uns de ses tubes. D’abord, « Bleeding Out / Warriors / Demons ». Puis « Amsterdam / Tiptoe / Nothing Left to Say / Smoke and Mirrors », qui met alors en exergue la superbe voix de Dan. 

Pour « Gold », l’imposant tambour a été déplacé à la droite de Dan. Et des tom basses sont installés, près de chaque musicien. Mais pas du drummer. De quoi permettre à la compo de se frotter au dubstep et à la drum’n’bass. Daniel ‘Z’ Platzman nous réserve un solo de batterie hypervitaminé. Et en apothéose, « Radioactive » achève le concert ; un hit qui a fait connaître le groupe. Un morceau au cours duquel le tambour et les toms basse constituent de nouveau la source principale du groove…

« The Fall » sert de bref mais intense rappel. Une chanson contagieuse qui trotte encore dans ma tête au moment d’écrire ces quelques lignes. Ce soir Imagine Dragons a joué du tambour, mais surtout décroché la timbale…

(Organisation : Live Nation)

 

Voir aussi notre section photos ici

 

 

 

 

dimanche, 25 octobre 2015 01:00

L’Aéronef transformé en piste de danse…

Inhabituel, le premier concert, ce soir, débute à 18h00 précises. Enfin, c’est un horaire courant, le dimanche, à l’Aéronef. La salle est en mode Club. C’est-à-dire qu’elle est divisée en deux parties et que le premier étage n’est pas accessible. Plus ou moins 300 spectateurs se sont déplacés pour assister au spectacle. Au programme !!!. Dites ‘Chk, Chk, Chk’. Fondé en 1995, le combo est responsable d’une musique qui mêle funk, disco, dance et électro. En outre, ses prestations ‘live’ sont particulièrement déjantées…

La première partie est assurée par Eric Dune. Producteur renommé et dénicheur de talent, il nous propose un dj set. Il est installé tout simplement sur un petit podium, coincé entre la scène où va se produire !!! et le bar. Plutôt distant, le personnage semble surtout absorbé par les vinyles qu’il ajuste sur ses platines ou réinsère dans leurs pochettes respectives. La musique proposée pendant ses 75 minutes de prestation est particulièrement éclectique et incite le public à danser. C'est le but non ?

!!! est un quintet californien (Sacramento) drivé par le chanteur/showman Nic Offer. Depuis sa naissance, le combo a connu plusieurs changements de line up ; et notamment en 2009, suite au décès accidentel de son batteur, Jerry Fuchs.

Le show commence par un nouveau titre, « Sick Ass Moon ». La chevelure bouclée, Nic est vêtu d’un short de couleur bleue. Et sur les planches, il est déjà intenable. Véritable contorsionniste, il exécute des mouvements incroyables, à l’aide de ses bras, comparables à des ciseaux. L’estrade a beau être étroite, il la parcourt de long en large, comme un joggeur. Ses déhanchements bien cadencés incitent à la danse. Il se dandine tellement que parfois, on a parfois l’impression qu’il est rivé derrière un 'go go dancer'. Et focalise tous les regards. Il invite la foule à danser, et plonge régulièrement dans la fosse. Singulière, sa voix est légèrement androgyne. Et c’est rapidement le boxon au sein des premiers rangs. Car la musique est festive et jouissive. Certains la taxent d’afrobeat/disco ; d’autres de punk/funk. Qu’importe ! L’essentiel est l’ambiance qui règne dans la salle. Et elle est endiablée ! Parmi les influences majeures du combo, je parierai sur Blondie, Tom Tom Club, LCD Soundsystem, Nile Rodgers, Mickael Jackson et Mick Jagger. Il doit y en avoir d’autres, mais je vous laisse le soin de les détecter…

La set list recèle quelques nouveaux titres, au cours desquels la voix est vocodée. Dont le single « Freedom '15 », qui va littéralement mettre le feu. Après « One Boy One Girl », « Slyd » clôt le show.  

Lors du rappel !!! s’attaque à « Kik Free ». Un brûlot qui va transformer l’Aéronef en piste de danse. Dans l’auditoire, votre serviteur a remarqué la présence de jeunes têtes blondes ; et ils ont l’air de bien s’éclater. En famille, la musique c'est tellement mieux…

(Organisation : Aéronef)

'Rock For Live' est une ASBL qui finance la recherche contre le cancer. Elle récolte donc des fonds pour soutenir des projets destinés à aider la recherche contre cette maladie. Et collabore avec l'association ‘Les Amis de Bordet’ dont qui aide et finance ce projet, dont les travaux sont réalisés à l'Institut Jules Bordet, centre oncologique mono spécialisé.

Ce festival se déroulera le 14 novembre 2015 dans la salle Cité Culture de Laeken (Centre Culturel).

L'ouverture des portes est prévue à 17 heures.

La salle 'Cité Culture' est située Allée du Rubis à 1020 Bruxelles (Laeken).

Le prix des entrées : 10 Euros en prévente et 15 euros sur place.

Au programme :

-Fred And The Healers

-Vegas

-Subsonic (F)

-Sens Unique (F)

-Jane Does And The Black Bourgeroises

-Home ( cover band)

http://rockforlife.be/

https://www.facebook.com/Rock-For-Life-Belgium-1607342182859910/?ref=bookmarks

 

lundi, 19 octobre 2015 01:00

Le spectre du Floyd continue à planer…

Archive se produisait à l’Aéronef ce lundi 19 octobre. Fondé en 1994, il compte donc aujourd'hui, plus de deux décennies d'existence. Un collectif à géométrie variable drivé par Darius Keeler et Danny Griffiths. Son style musical n'est pas facile à définir, puisqu'il emprunte aussi bien au rock, à l'electro, au trip hop, au psyché et à la prog. Un cocktail qui finalement s'avère très personnel.

Pas de supporting act. BRNS était prévu en première partie du band londonien –il a d’ailleurs été invité à assurer ce rôle pour la tournée française– mais son camion est tombé en panne, près de Troyes. En lieu en place, on aura droit à la projection du film « Axiom », sur un écran placé en bord de scène. Un court métrage tourné en noir et blanc, d’une trentaine de minutes. Il a également servi de bande-son à un album paru en 2014 qui porte le même titre. Il raconte, au fil des différents chapitres, l'histoire d'une île (Axiom), dont la ville souterraine est régie par une cloche qui en sonnant décide du destin de ses habitants. De superbes arrangements de cordes enrichissent cette musique particulièrement paisible. La bande-son a été enregistrée en moins de 10 jours par le band, et constitue, un témoignage de ses références majeures, dont celles puisées chez le Floyd, époque « The Wall ».

Darius et Danny se chargent des claviers. Ils occupent chaque extrémité du podium et se font face. Ce dernier se consacre également aux samplers et à la basse. Le line up implique 3 vocalistes. Holly Martin apporte la touche féminine. Et Dave Penny (machines, percus et guitare) ainsi que le chevelu Pollard Berrier, nous réservent la masculine. Ces deux musicos et Mike Bird sont également préposés aux grattes. Steve Barnard, alias Smiley, siège derrière les fûts.

Le band est venu défendre son nouvel et onzième elpee studio, publié ce 12 janvier 2015. Archive s’était déjà produit à l’Ancienne Belgique, en février dernier, soit un mois après avoir gravé « Restriction » ; et le 24 aoît à Bruxelles, dans le cadre du BSF (voir photos ici). Ce soir, le spectacle est sold out.

Dave et Pollard constituent les deux pôles d'attraction de la formation. Ils squattent à tour de rôle, l’avant-scène. Dave empoigne le micro et en balance le pied. Caractérisé par ses riffs de cordes incisifs et ses claviers pétillants, « Feel It » (« Restriction ») ouvre le set. Le début de parcours est d’ailleurs particulièrement énergique. La setlist embraie par « Fuck U », « Dangervisit » et « Finding It So Hard  », de plus anciennes compositions. Le light show et les mouvements des musicos sont parfaitement synchronisés. Un caméraman filme le spectacle, et les images sont reproduites sur trois écrans, placés en toile de fond. Après 45 bonnes minutes, Holly Martin grimpe enfin sur l’estrade. Cette jolie blonde me fait alors penser à une fée vêtue d’une robe pailletée d’or. Et empreinte de sérénité, sa voix est propice aux ballades…

Tour à tour, Dave s'éclipse pour cogner en mesure ses toms basse et sa caisse claire, gratter sa six cordes ou triturer ses machines. Quant à Pollard, il alterne entre micro et guitare. Le band manifeste une belle cohésion ; et sa tournée est aujourd’hui parfaitement rôdée. La plupart des compos issues de « Restriction » baignent au sein d’un climat trip hop propice aux sonorités électroniques. Au fil du temps, les déhanchements de Holly deviennent de plus en plus saccadés et s’accélèrent lorsque l’expression sonore monte en crescendo. La voix de Dave se charge également et progressivement en intensité, et ce jusque saturation. Suivant un même rituel, Darius bat régulièrement la mesure de la main droite. Les cordes vocales de Pollard (il est coiffé d’un chapeau) sont cristallines, fragiles, lumineuses. Les jeux de lumières sont alors dominés par des couleurs qui oscillent du bleu au vert, en passant par le jaune et le rouge. En fin de parcours, Archive nous réserve « Distorted Angels  » et « Baptism », deux extraits essentiels d’« Axiom ». Le spectre du floyd se remet à planer…  

Et il est omniprésent tout au long du rappel ; en l’occurrence l’imparable « Lights ». Un titre de 15 bonnes minutes au cours duquel l’électronique prend pourtant le pas sur l’organique.

Birdpen, projet de Dave et Mike, se produira en concert à travers la Belgique, entre deux concerts d’Archive. Un planning, il faut le reconnaître, particulièrement chargé…

Setlist: Feel It / Fuck U / Dangervisit / Crushed / Conflict / Violently / Black and Blue / End of Our Days / Kid Corner / You Make Me Feel / Bullets / Distorted Angels / Baptism / Ladders / Numb. Rappel : Lights

(Organisation : Vérone Productions + Alias Production)

C’est le nouveau phénomène sur la scène musicale internationale. Il est américain et se nomme Jacob Whitesides, un singer/songwriter talentueux qui compte déjà plus de 5 millions de fans sur la toile. En outre, il a accordé sa première prestation en Belgique et plus particulièrement au Trix d'Anvers, ce 9 octobre 2015. A son actif, un premier Ep : « A Piece Of Me ».

Deux liens intéressants pour l'écoute :

- Exclusive Performance: Jacob Whitesides 'I'm Not Good With Words' at AMP Radio : https://youtu.be/hzWLzJKIEXc

- Jacob -Whitesides performs "Not My Type At All" on Big Morning Buzz Live :
https://youtu.be/GTZHx8hxqMU

 

Jasper Steverlinck, c’est l’ex-chanteur d'Arid. Il a décidé d’embrasser une carrière solo. Son premier single vient de sortir. Il s’intitule « Things That I Should Have Done » et est disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement légales.

Coproduite par Charlie Hugall et mixée par Jake Gosling (Ed Sheeran, Libertines, James Bay, Paloma Faith), cette chanson est issue de son futur album ; et Jasper y révèle à nouveau toute sa puissance émotionnelle.

Jasper a déclaré : ‘Cette chanson en particulier a été inspirée par un blues écorché et par le blues de la vie lui-même. Pur et brut à mon image, à l'image de ma vie’.

La vidéo, c'est par ici 

http://www.jaspersteverlinck.com/

 

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