Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Dernier concert - festival

Manu Chao - Bau-huis
Vive La Fête - 11/04/2024
Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

vendredi, 14 juillet 2017 02:37

Roule, roule ...

Obsédés par leurs deux roues qu’ils emmènent un peu partout dans leurs pérégrinations et voyages, les Helvètes semblent dans ce clip complètement dopé à l’adrénaline que leur procure cette course folle.

Duck Duck Grey Duck sortira son prochain album à l’automne. Et si ce disque nomade, élaboré sur les routes, s’annonce plus sombre et spectral, le band nous en délivre ici un single bien punchy et coloré.

Vibrez donc ici sur l’hymne groovy de l’été 'Ride My Bike'.

 

vendredi, 14 juillet 2017 02:26

Que "Justice" soit faite !

Une bombe d'esthétisme... On ne peut pas mieux résumer le nouveau clip du duo électro-pop RIVE du titre « Justice » (à découvrir ici ) tiré de leur tout premier EP, Vermillon (distribution Sony Music).

Un patchwork d'images d'archive et de références détournées au grès des animations et qui offrent une autre réalité, une nouvelle lecture.

Un résultat poétique et détonnant où on se laisse emporter par les images d'une beauté rare.

RIVE EN CONCERT:

20/07/2017 : Francofolies de Spa
9/08/2017 : Brussels Summer Festival
25/08/2017 : Bucolique Festival - Ferrières
26/08/2017 : Août en éclats - Soignies
26/08/2017 : Festival Les Solidarités - Namur
21/09/2017 : Nuits du Soir (Le Botanique) - Bruxelles

samedi, 08 juillet 2017 03:00

LaSemo 2017 : samedi 8 juillet

Seconde journée du LaSemo. Il fait toujours aussi chaud ! Il est pourtant 18 heures lorsque les pieds de votre serviteur foulent la plaine du Château d’Enghien.
Les moustiques profitent de cette profusion de bras nus pour vous attaquer et vous piquer, sans crier gare. Outre la protection contre les rayons du soleil, il est judicieux de se badigeonner la peau de produits adéquats pour éviter ou soigner les démangeaisons.
Les couacs de la veille semblent avoir été solutionnés ; on peut maintenant recharger ses pépètes sans trop de difficultés. Les appareils fonctionnent correctement ! Ouf !
Votre serviteur en profite pour approvisionner son bracelet électronique, placé au poignet, pas à la cheville, quand même !
L’affiche est encore superbe. Et déjà un choix cornélien se pose. Finalement, la décision est prise. Ce sera le régional de l'étape, en l’occurrence le sympathique rebelle Cédric Gervy, la candide et ‘freluquette’ Bini (la grosse surprise de la journée) ainsi que la bande à Alex Callier et Raymond Geerts, Hooverphonic.
Jean-Jean (l’animateur phare) rappelle constamment qu’il serait sage que les parents négligents évitent de paumer consciemment leurs enfants, pour profiter du spectacle.
C’est fou le nombre de bambins esseulés et apeurés que l’on croise ! Alors qu’il suffirait de se rendre aux stands appropriés pour leur réserver une nominette sur laquelle figurerait un numéro de téléphone utile. La parenthèse est close.

Pas de temps à perdre ! On entend au loin une voix qui semble familière. Celle de Cédric Gervy.

Un habitué des lieux. Sur les dix éditions, il s’est produit à neuf reprises. C’est dire s’il est apprécié !

Un LaSemo sans Gervy, c’est comme si vous mangiez des frites sans sel ! Quelque chose de complètement inconcevable dans le plat pays…

Votre serviteur apprécie cet artiste. Un personnage particulièrement humain, disponible et d’une sincérité à toute épreuve. Sans langue de bois, il s’est livré à un sympathique jeu de questions/réponses, il y a deux ans. Une interview touchante !

D’habitude, il écume les scènes en solo. Il s’est lancé, pendant quelques années, au sein d’un projet collectif : Cedric (et les) Gervy, impliquant Mr Chapeau, le gratteur RenRadio et le drummer Tyler Von Durden. Courant 2009, ce dernier a été remplacé par The Robot.

Balayant d’un revers de la main cette quasi-étape obligée de starification, il a préféré mettre un terme à cette collaboration afin de poursuivre en solitaire la propagation de sa bonne humeur. Le titre « Putain, j’ai failli être connu » est éloquent à ce sujet.

Oh, surprise, aujourd’hui, il est flanqué de ses comparses d’autrefois. Le spectacle risque d’être à la hauteur de cet anniversaire. Dix ans, ce n’est pas rien quand même !

D’emblée, il affirme qu’il serait heureux d’être encore là dans une décennie. Nous aussi l’ami !

Il s’adresse aux plus jeunes et leur demande s’ils sont heureux d’être en congé, parce lui l’est depuis quelques jours (il est prof de néerlandais). Natuurlijk !

Son fil conducteur, c’est le calembour. Mais pas que ! Parce que le leitmotiv va bien au-delà.

Chacune de ses chansons véhicule des messages forts et pertinents. Les thématiques sont souvent dénuées de tout stéréotype et bien éloignées de ce fameux ‘compromis à la Belge’

Gervy, chanteur sérieux, mais ne s’y prenant pas trop ?

Il dépeint les problèmes sociétaux à travaux des thématiques choisies en fonction du moment (la crise, l’addiction aux jeux, …) Mais, ne dites surtout pas que c’est un chanteur engagé !

Détail intéressant, l’auditoire est composé d’une pyramide des âges très large. De jeunes enfants accompagnent leurs parents. C’est dire la popularité de ce mec. Tout a fait justifiée d’ailleurs…

Lui, ce n’est pas du sang qui coule dans ses veines, mais un savant mélange de bonne humeur et de joie de vivre.

Autant dire que ses concerts sont synonymes de franche rigolade. C’est une thérapie contre la morosité ambiante à lui tout seul. Faudrait même que la sécurité sociale rembourse chacune de ses prestations tant il fait du bien à l’âme. On en ressort complètement soulagé. La larme à l’œil même, tant les fous rires sont légion…

Ses plus gros titres ont été scandés par un parterre en transe : « George est content », « Que c’est chiant le reggae », …

Direction maintenant le Château, pour y assister au showcase privé de Bini. Je ne connais pas. Autant découvrir.

Certains festivaliers confondent la jeune fille avec un quasi-homonyme baptisée Bibie (la black ronde qui chantait « Tout simplement » en 1985). Ce n’est pas dans le même registre ! Elle n’a pas la même carrure, non plus…

La sécurité à l’entrée accomplit parfaitement son travail. Il faut montrer patte blanche si l’on veut accéder au précieux sésame. Par ces temps anxiogènes qui courent, c’est rassurant !

Du haut de ses dix-huit printemps, la demoiselle pose des mots en français sur des accords universels, histoire d’emballer des morceaux tout fous et un peu foutraques.

Elle est accompagnée du padre. Et en pyjama s’il vous plaît ! Tenue normale pour une gamine de cet âge ? Le show s’annonce très second degré, en tout cas…

Mais, il en faut plus pour la déstabiliser ! Elle s’accroupit, prend une feuille de papier et griffonne les titres qu’elle va interpréter !

Et votre serviteur ne s’est pas trompé ! Elle s’excuse presque d’être là et baragouine quelques mots. Elle ignorait même, jusqu’à il y a peu qu’elle devait assurer un mini concert d’une demi-heure…

Elle en a même oublié son capodastre (système utilisé pour transposer le manche de guitare). Heureusement que papa pense à tout, n’est ce pas ?

D’un pas décidé, il s’exécute machinalement. Habitué de ces turpitudes ? Ca peut parfois servir un père, s’exclame t-elle, hilare.

Le public réunit une bonne vingtaine d’âmes qui vivent ! Pas mal se sont assis sur le sol joliment vitrifié, tout en sirotant la coupe de champagne offerte par la maison. Sympa la vie de châtelain !

Sèche à la main, lunettes rondes trop grandes pour elle et cul posé sur une vieille chaise en bois, elle commence à fredonner les premières notes d’une prestation qui restera iconoclaste.

La voix est fluette, son timbre fébrile. Presque inaudible. Faut dire que la gonzesse travaille sans micro.

Ses histoires, sont les siennes, elles lui appartiennent. Elle s’amuse à déclamer ses déceptions amoureuses. A les détourner, à les chantourner, à la chantonner, tout en légèreté.

Ses textes sont à la fois tristes et rigolos. On se surprend à sourire au détour d’une larme. Ou pleurer, au détour d’un sourire. C’est sûr, ‘elle n’aime pas les gens qui font du yoga’ !

Malgré son petit mètre soixante, on devient tout petit devant Bini et sa comparse Sandy (NDR : entendez par là, sa six cordes qu’elle alterne avec un ukulélé aussi grand qu’elle).

Puis, la donzelle surprend l’auditoire en fredonnant une kyrielle de tubes (« Let it be », « Somenone like you », etc., …) durant trois bonnes minutes sur un ton monocorde. Suffit de pincer deux cordes pour faire une chanson, dit-elle, en affichant un large sourire. Oui, mais faut du talent ma chérie ! Le tien par exemple…

Après une pause dînatoire bien méritée, prise au détour d’un stand bouffe, votre serviteur se dirige vers ce qui clôturera cette seconde journée de festival, à savoir Hooverphonic.

Fondé en 1995 par Alex Callier (basse, programmations et production) et Raymond Geerts (guitares), le groupe belge reste l’une des formations les plus populaires du pays.

Celui aussi qui a connu le plus de défections parmi ses chanteuses ! A commencer par Liesje Sadonius qui participera à l’enregistrement d’un premier album encensé par la presse en 1996, « A New Stereophonic Sound Spectacula ».

L’année suivante, Geike Arnaert lui succède sur « Blue Wonder Power Milk ». Mais, elle quitte le groupe pour voler de ses propres ailes, un an après la réalisation du septième opus, « The President of the LSD Golf Club ».

En 2010, c’est Noémie Wolfs qui rejoint l’équipe. Détail croustillant, elle ne possède pas d’expérience musicale et n’a suivi aucun cours de solfège.

Le groupe se concentre alors sur la réalisation de « The Night Before ». En 2013, elle participe à l’enregistrement de « Reflection », le dixième du genre.

Un an plus tard, la formation prend le parti de revisiter son propre répertoire à l’aide d’un orchestre symphonique, « Hooverphonic With Orchestra ».

C’est justement sous cette angulaire intrigante et rafraîchissante que le groupe va articuler son show.

Ils sont dix-sept sur l’estrade. Enfin, dix-huit si on compte la personne qui se charge du langage des signes. La partie symphonique est disposée au centre et les musicos sont répartis autour.

Si les cordes apportent un côté ouaté, voire glamour, l’instrumentation électrique transgresse discrètement cette courbe ascendante.

Le set offre une relecture de vingt années de tubes récents ou anciens (« Boomerang », « Gravity », « Ether », « Angels Never Dies », etc.).

Les vocalises sont assurées par les voix distinctes et intrigantes de Pieter Peirsman (qui se charge également de la gratte électrique) ainsi que de Kimberly Dhondt et Nina Sampermans. Ces dernières ont opté pour l’extrême gauche du podium. Ces différents timbres vont communiquer une identité spécifique à chaque chanson.

Un des moments forts de ce live, voire de cette édition toute entière, viendra de la prestation de Mister Peirsman, lors de la reprise de « Vinegar and Salt ». Foi de festivalier, jamais un timbre de voix ne m’a procuré autant d’émotions.

Ou encore, cette participation massive et fédératrice du public en entonnant ses ‘la-la-la’ sur « Hiding In A Song ».

Alex Callier échange régulièrement auprès de ses fans dans un français approximatif. Il s’autorise même à balancer quelques blagues. C’est dire !

Au total, une heure trente de chansons emblématiques proches des versions originales ou en s’y éloignant, mais issues d’un répertoire riche et varié.

Un set sobre, efficace et élégant. Que demande le peuple ?

Encore une soirée placée sous de bons auspices. Un petit détour à l’espace guinguette, histoire de se dégourdir le popotin ? Peut-être demain…

(Organisation : LaSemo)

 

vendredi, 07 juillet 2017 03:00

LaSemo 2017 : vendredi 7 juillet

Grande date pour le LaSemo ! Dix ans déjà que ce festival agite les conduits auditifs de passionnés en diversités…
Particulier dans son concept, il fait figure d’OVNI parmi ses concurrents. Ici, on ne vient pas seulement écouter de la musique. Le prisme est beaucoup plus étendu, oscillant quelque part entre volonté un brin philanthropique et triangulaire culturelle, idéologique et écologique…
Les activités sont nombreuses. Voire peut-être un peu trop. On ne sait plus où donner de la tête. Quoiqu’il en soit, ce rendez-vous reste familial. On y croise ci et là de jeunes enfants, accompagnant leurs parents, de jeunes couples amoureux ou des grands-parents, qui gambadent dans l’enceinte du château…
Tout est pensé et réfléchi afin qu’on s’y sente bien. Il y a des stands de grimage, des funambules, des clowns, des spectacles ouverts, des cabarets coquins (NDR : oui, oui, vous avez bien lu !), sans oublier un système de garderie pour celles et ceux qui souhaitent profiter sereinement du show sans avoir les bambins dans les pattes…
Le LaSemo est un évènement qui privilégie le développement durable. Ici, on ne badine pas avec la nature. On l’aime, on la respecte et on la vénère. La récupération est le maître mot : gobelets réutilisables, décoration à l’aide de vieux parapluies, salons de jardin en palette, toilettes sèches, etc.
Cocorico, cette année les organisateurs ont instauré le système des ‘pépètes’. Entendez par là, un bracelet magnétique que l’on peut recharger à sa guise à l’aide de bornes dispersées sur le site pour se remplir la bedaine ou encore charger son sang de malt et de houblon…
Et pour ceux qui souhaitent s’assurer une hygiène de vie sans faille, des pompes à eau ont été installées tout au long du parcours, histoire de s’hydrater pour pas un rond. Une idée qui devrait inspirer d’autres organisateurs…
Si les superlatifs ne manquent pas –à juste titre– force est de constater que de petits couacs sont venus enrayer cette sympathique manifestation.
A commencer par un problème informatique paralysant toute transaction par carte bancaire durant une bonne partie de la journée. Sans oublier, l’attitude de nombreux bénévoles, amorphes, auprès de qui il est impossible d’obtenir la moindre information bêta…
Jean-Jean ouvre la séance. C’est le présentateur complètement givré chargé d’introduire, avec humour et légèreté, les artistes. L’ambassadeur des lieux depuis de nombreuses éditions, en quelque sorte !
Le soleil de ce vendredi tape dur sur les épaules. La sueur perle sur les visages…

En tout cas, pas de quoi refroidir votre serviteur qui débarque tambour battant pour profiter de la prestation de Nicolas Michaux, sur la petite scène.

Dès l’aventure d’Eté 67 terminée (une formation qui a sévi de 1998 à 2002), le gaillard ne chôme pas, puisqu’il aligne deux Eps et deux elpees ; mais surtout quelques tubes dont « Dis-moi encore » ou « Tu n’es pas là », qui vont alors littéralement squatter les ondes radiophoniques…

Cette aventure d’adolescents conduira Nico et son team à fouler les planches des plus grandes salles de Belgique. Et lui permettra de se forger une solide expérience. 

Son exil au Danemark, durant une année, par amour pour sa dulcinée, va lui insuffler une inspiration fulgurante. Il reviendra chargé d’une matière première au sein de laquelle il se dévoile presque timidement.

Enregistré à Bruxelles, « A la vie, à la mort » est le fruit du ‘do it yourself’ ! Une guitare acoustique, un clavier Casiotone et un matos minimaliste alimentent ce premier essai solo introspectif.

Qui a quand même bénéficié du concours d’une fine équipe composée de Ted Clark (bassiste écossais), Morgan Vigilante (drummer), Pierre Van Braekel (manager de Girls in Hawaï), Grégoire Maus (éditeur des disques de Stanley Brinks) et Julien Rauïs (ingénieur du son et DJ bruxellois).

Le singer, chaussé d’une paire de lunettes à la ‘top gun’ (pas facile de chanter quand on a le soleil dans la tronche), entame un tour de chant dans la parfaite continuité de son univers. Doux, limpide et rassurant !

Des chansons destinées à un auditoire qui exige une musique de qualité et une finesse dans l’écriture…

D’une voix timorée, le singer survole des thématiques personnelles, singulières, fragiles et positives. En y injectant parfois une teinte d’ironie, voire de cynisme (« A la vie, à la mort », « Croire en ma chance », « Avec vous ») sur fond de déclinaisons dichotomiques de la vie. On sent le jeune blessé au plus profond de son âme lorsqu’il effleure le sujet de l’amour.

Les chansons oscillent entre pop et folk, des chansons empreintes de candeur, de douceur et de fraîcheur. C’est gentillet à souhait.

Direction la grande scène maintenant ! Cocoon s’y produit devant un hémicycle de fans impatiens.

Mark Daumail a mis entre parenthèse son bébé, pourtant devenu un groupe a succès (grâce notamment à « Chupee » et « On My Way »), depuis –entre autres– le départ de sa moitié artistique Morgane Imbeaud, pour se consacrer à un projet solo fort différent, concrétisé par « Speed of Light », en 2014, unanimement salué par la critique, présageant ainsi une fermeture définitive de la page Cocoon.

Cependant, fin 2014, à la suite de circonstances familiales (la détection d’une maladie cardiaque chez son nouveau-né), il décide d’écrire encore et encore et compose de nouvelles chansons pour le fiston.

Encouragé par son entourage, la maturation de ses productions figurera sur « Welcome Home ».

Le songwriter a soigneusement puisé ses sources principales d’inspiration chez Neil Young, Bon Iver et Harry Nilsson. Il pratique une folk et soul old school en racontant les moments forts qui ont marqué sa vie, comme l’engagement amoureux envers sa femme (« Retreat », « Watch My Back »), le temps passé à l’hôpital en compagnie de son enfant et sa mère (« Get Well Soon », « I Can’t Wait », « Miracle » et « Legacy »), sans oublier la rupture avec sa doublure vocale (« Cross »).

Parfois poussiéreux, l’univers musical de Cocoon est un peu mielleux et se prête difficilement à la main stage. Un show plus intimiste aurait sans doute été mieux adapté à l’esprit de son répertoire.

Quoiqu’il en soit, relaxantes et agréables, les jolies mélodies s’enchaînent. Le climat est particulièrement feutré.

Les amoureux s’enlacent au gré des chansons comme si le combo cherchait à placer les festivaliers sous couveuse pour les protéger d’un quelconque danger. Le tout défile au cœur d’une harmonie maîtrisée.

Les bras balancent de gauche à droite… nonchalamment. C’est joli ! Un voyage aérien parfait pour poursuivre son été !

Mais au fond, l’essentiel est ailleurs. Mark est parvenu à redonner ses lettres de noblesses à un patronyme qu’on croyait définitivement mis au placard pour l’éternité.

Retour vers la petite scène aux alentours de 21 heures 15 afin de découvrir BaliMurphy.

Un nom qui brûle sur toutes les lèvres, mais dont votre serviteur ignore tout. Ce sera donc une surprise ! Comme dit l’adage, faute avouée est à moitié pardonnée.

Ce ne sont pas pourtant des nouveaux venus dans le paysage ! Le band a vu le jour en 1999 et a écumé depuis les plus grandes scènes francophones (Francofolies Spa/Montréal/La Rochelle, Montreux Jazz Festival, Coup de Cœur Francophone de Montréal, Printemps de Bourges…)

BaliMurphy, c’est une alchimie complexe entre folk et chanson française, le tout propulsé par une énergie dévorante.

Le quintet est venu défendre les couleurs d’un quatrième opus, Il est sorti au printemps dernier et s’intitule « Nos voiles ». Rémi Rotsaert (Dalton Télégramme) y apporte ses riffs tranchants, lui conférant ainsi une sonorité plus rock que d’habitude.

L’ambiance est quelque peu différente de ce que votre serviteur a pu voir jusqu’alors. Si nous étions clairement dans une ambiance très zen, ici, il en est tout autrement. Le set décoiffe même !

Comparaison n’est pas raison, mais on pourrait allègrement comparer les Bali’ à une réplique de Louise Attaque. Tant dans l’esprit que l’approche artistique.

La richesse de leur formation musicale et le mélange subtil de l’instrumentation apporte une réelle touche de pétillant. Le groupe suscite d’emblée l’adhésion du public en plein délire !

Ca bouge, ça virevolte, ça pousse des gloussements de joie, ça suinte de bonheur ! Bref, les compos respirent la joie de vivre et l’amour avec un grand A.

Les applaudissements fusent de toute part tout au long du set. Un couronnement pour une formation qui met du cœur à l’ouvrage depuis ses débuts.

A grand renfort de tubes et de concerts énergiques, le combo est parvenu à conquérir durablement les coeur et les oreilles de milliers de fans.

Dernier concert clôturant cette soirée, celui d’Asaf Avidan.

Auteur-compositeur-interprète, il se destinait initialement au cinéma d’animation. Sa passion pour le chant et la musique est soudainement née lorsque sa fiancée de l’époque met les voiles (sans aucune arrière-pensée religieuse bien évidemment).

« One Day/Reckoning Song » constituera son premier et plus grand et succès. Par procuration oserait-on dire, puisqu’en 2013, un DJ allemand s’empare du titre pour en faire un hymne mondial qui a depuis lors trusté les charts.

C’est en 2006, que l’artiste a véritablement démarré sa carrière. D’abord en compagnie d’un backing group, baptisé The Mojos, puis sous son propre nom.

Haut perchée, sa voix est reconnaissable entre mille. Certains ont même avancé qu’elle était hantée par Janis Joplin, Jeff Buckley ou encore Robert Plant.

Ensuite, il y a ce corps. Fragile et athlétique à la fois. Une esthétique qui capte l’attention des jeunes filles littéralement scotchées au premier rang, salive dégoulinante sur les joues. Faut dire que le type est d’une beauté et d’un charisme à couper le souffle.

Lorsque votre serviteur arrive devant l’estrade, les musiciens sont déjà en place. Passer d’une scène à l’autre en si peu de temps tout en se frayant un chemin parmi les badauds est digne des sportifs les plus aguerris.

Asaf est planté au centre, sèche en main flanqué d’un marcel de couleur noire. Il est accompagné d’un claviériste, Michal Bashiri, et d’une session rythmique composée du bassiste Dan Zeitune et du drummer Haggai Fershtman.

A sa gauche, une jeune fille aura la lourde tâche de traduire les paroles en langage des signes. Plutôt sympa et fort remarquable.

Lorsqu’il exhibe son organe (vocal), l’assemblée se mue et écoute presque subjuguée. Le temps s’arrête.

Le public aura droit à une heure trente de chansons déchirantes, lancinantes et authentiques. Les compositions sont assez personnelles et nostalgiques. Une grosse défection amoureuse impacte sa vision des relations humaines. Tout comme la mort qui reste une obsession chez lui. A l’âge de 21 ans, il a failli succomber à un lymphome (cancer du sang). Ceci explique cela.

Asaf alterne entre six cordes acoustique et électrique tout au long du show avec une facilité déconcertante au gré des compositions issues des albums « Cold Shadow », « Different Pulses » et « Now That You’re Leaving ».

La magie atteint son point culminant lorsque les premières notes de « One Day » retentissent.

Doigts délicatement posés sur sa sèche, son timbre de voix déchire, retentit, crée une déflagration qui est ressentie à des centaines de mètres à la ronde.

On cerne à ce moment toute l'étendue de ses émotions et sa créativité, sans aucune distinction de genre…

Le drummer commence alors à l’appuyer avec une délicatesse à faire frémir. Le Sieur Avidan revient ensuite à un phrasé plus doux. Le morceau se termine lentement, les lights se font de plus en plus discrètes, jusqu’à atteindre la pénombre complète.

Le parterre est subjugué ! Ce soir on a assisté à un véritable moment d’anthologie…

Votre serviteur regagne doucement la sortie, des étoiles plein les yeux.

(Organisation : LaSemo)

 

 

vendredi, 07 juillet 2017 02:50

Retour vers le futur !

Osc One réalise en auto production son premier clip, sur le titre Marty McFly tiré de son premier EP, « Osc One ».

Sur une musique pop électronique avec quelques nuances plus rock nous allons découvrir un personnage écorché vif en totale perdition.

Tourné sur Marseille et sa région, l'histoire démarre sur une escapade loin de la ville, un besoin naturel de s'échapper du quotidien pour le personnage qui est en quête de sa légende personnelle.

Le réalisateur utilise les paysages ruraux et urbains avec à l'image un grain saturé pour illustrer de prime abord un besoin de souffler, crier, se révolter, pour enfin se retrouver.

Le clip est à découvrir ici .

 

 

 

 

Papillonnants Insecte aux mélodies virevoltantes entre pop d’antan et arrangements planants, le groupe marque un goût prononcé pour la vague synthpop française des années 80 avec une touche néanmoins bien contemporaine. 

L’arrangement, riche et complexe, enrobe la voix dans un écrin de nappes de guitares et synthés flottantes et éthérées.

Les garçons d’Insecte poussent leurs vers dans l’imaginaire, ne cherchent pas à être compris, ne cherchent pas un sens clair.

Comme dans le titre Le Vase Aimé, contant le marivaudage d’un homme et son vase. Comme dans Lunettes Opaques, narrant l’histoire d’un personnage perdant la raison dans des contrées nordiques aux jours durant six mois. Comme dans ToKyoto, où le groupe, touché par la chaleur des couleurs nipponnes, voyage d’un seul homme dans une ville souterraine au pays du soleil levant. Le dernier titre, sobrement intitulé comme l’Au Revoir machinalement répété pendant deux minutes, sonne délicatement leurs adieux à « Deux ».

La chrysalide est ouverte. Insecte prend son envol.

 

vendredi, 07 juillet 2017 02:26

Requiem pour une belle !

Cette jeune auteur(e)compositeur de 27 ans est l’ainée de trois sœurs pour lesquelles elle joue du piano et chante régulièrement, mais c’est quand elle décide de découvrir d’autres cultures et de voyager qu’Alma écrit ses premières chansons en anglais, entre le Brésil les États-Unis et l’Italie, tout en poursuivant ses études.

Après l’obtention de son diplôme d’une école de commerce, elle le sait, elle veut enfin se consacrer à sa passion de toujours, la musique.

Elle pose ses valises à Paris et rencontre Nazim, jeune auteur-compositeur-interprète, qui devient son double artistique et avec lequel elle signe la plupart des chansons de son premier album.

En douze chansons, Alma nous raconte une vie, sa vie, la nôtre, de sa voix aérienne qui nous berce autant qu’elle nous transperce...

Son "Requiem" est à découvrir ici .

 

vendredi, 07 juillet 2017 02:16

(Re)Volver

Un an après « Palermo Hollywood » - album de l’année aux Victoires 2017 – Benjamin Biolay dessine un nouveau chassé-croisé musical, ardent et géographique.

Ses territoires de prédiclection : l’Amérique bien sûr, mais aussi l’Europe latine toute aussi chère : Paris, Rome… Le premier single « Roma (Amor) », disco-funk entêtant, écrit et interprété avec la complicité des rappeurs Argentins Illya Kuriaki and the Valderramas, témoigne une fois de plus de sa quête aventureuse vers une chanson pop éclairée par ses voyages et tournée vers l’avenir.

Découvrez le clip "Roma (Amor)"en cliquant ici .

 

vendredi, 07 juillet 2017 02:05

René Magritte en chansons !

Dans son nouveau clip « Between The Lines », Intergalactic Lovers nous invitent à explorer une ville désertée où l’on rencontre de bien étranges personnages. 

Cette vidéo à la fois enchanteresse et déroutante est un hommage assumé au maître René Magritte.

Le groupe reprend et interprète - parfois avec humour - quelques uns des célèbres tableaux du peintre phare du surréalisme belge. Entre autre, à la place d’une pomme verte, les personnages déambulent avec un paquet de frites sauce mayonnaise en guise de visage.

Ce premier extrait annonce l'arrivée d'un nouvel album pour Intergalactic Lovers intitulé "Exhale" et qui paraîtra à la rentrée chez Unday Records. Il montre aussi la nouvelle voie que le groupe emprunte. Après l'excellent accueil qu'ont recueilli leurs deux premiers albums en Belgique et à l’étranger, Intergalactic Lovers s'apprête à passer un cran au-dessus.

A découvrir ici .

 

jeudi, 06 juillet 2017 20:45

Juste avant la mort !

ESCOBAR est un duo formé par Rémi (des Weird'Omen / Anomalys) et Charly (du mythique groupe des années 90's The Bushmen / Daria) qui sonne l'ère du retour du Lo-Fi avec leur dernier album Bird Of Prey.

Sauvages et frénétiques sur scène, ils balancent un garage punk électrifié de grunge et des chansons qui restent dans la tête.

En tout cas, on peut dire que le groupe a su tirer expérience de ses influences et remettre au goût du jour, en formation minimaliste, un Rock'n'Roll sans concession et sans plagiat!

"Before You Die " vous permettra de vous familiariser avec ce groupe.