Tout est fini pour Sprints…

Le groupe de Dublin, Sprints, sortira son deuxième album, « All That Is Over », le 26 septembre. Bien reçu par la critique, son premier long playing, « Letter To Self » (2024), a marqué le groupe comme une force majeure dans le paysage alternatif et a été…

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Le jeu d’échecs de Vera Daisies

Margaux Jaudinaud, illustratrice multi-casquettes et binôme du groupe Ottis Cœur, se lance en solo sous le nom de Vera Daisies. Après avoir ouvert pour The Libertines, Tess Parks ou encore le band londonien Sorry, elle dévoile un premier titre incisif, "Chess…

La fuite d’Ellside

Le groupe parisien Ellside présente « Run Away », son concept album naviguant entre ombre…

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Dernier concert - festival

Morrissey - Lotto Arena
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Bernard Dagnies

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lundi, 03 novembre 2025 16:30

The xx à Rock Werchter 2026 !

The xx fait son grand retour à Rock Werchter ! Le trio passe actuellement beaucoup de temps en studio, où il travaille sur de nouveaux morceaux. Le vendredi 3 juillet, The xx clôturera la Main Stage du festival avec son mélange minimaliste d’indie rock, d’électro et de dream pop.

http://www.rockwerchter.be

Ma 03.02.2026 Simon + Camilo Donoso

Me 25.02.2026 SONS

Di 22.03.2026 Live Nation presents Yong Yello

Sa 04.04.2026 Live Nation presents Metejoor

https://www.hetdepot.be

Les concerts de :  AMBLE - OBONGJAYAR - WEVAL - STEREOCLIP - GURRIERS sont SOLD OUT

Les concerts de : CATE LE BON - QENDRESA – RUSOWSKY  sont en LAST TICKETS

Le 2ème jour du Nuits Weekender (le samedi 01/11) est en Last Tickets. Et pour rappel, le vendredi 31.10 est complet depuis un moment déjà.

Iglooghost (UK) se joindra à l'affiche du Nuits Weekender le dimanche 2 novembre. Le producteur influent remplacera Panda Bear (US), qui a malheureusement dû annuler. Hâte de vous accueillir le week-end prochain !

Heartworms (UK) sera remplacé par Courting (UK)

Sortez vos agendas : les horaires de passage des groupes sont connus !

LINE-UP DU FESTIVAL

https://www.lesnuitsweekender.be/artists

LES HORAIRES

https://www.lesnuitsweekender.be/practical#schedule

Et cliquez ici pour découvrir les nouvelles confirmations en saisonhttps://botanique.be/fr/just-confirmed

24.11.2026 Westlife Lotto Arena, Anvers

01.02.2026 Joanne Shaw Taylor De Roma, Anvers
La vente des billets commence le vendredi 31/10 à 10h00

11.03.2026 Drake Milligan Het Depot, Leuven

15.03.2026 UB40 Forest National, Bruxelles
La vente des billets commence le vendredi 31/10 à 10h00

02.06.202 Beth Hart De Roma Anvers
La vente des billets commence le mercredi 29/10 à 13h00

09.06.2026 Fat Freddy’s Drop De Roma, Anvers
La vente des billets commence le mardi 28/10 à 10h00

https://www.greenhousetalent.com/befr

Les légendaires pionniers suisses de l’indus, The Young Gods, opéraient leur grand retour sur la scène de l’Aéronef à Lille, dans le cadre d’une tournée destinée à promouvoir la sortie d’un quatorzième album studio baptisé « Appear Disappear » et à célébrer ses 40 ans de carrière. Le club affiche complet pour cette soirée où le trio va démontrer, une fois de plus, sa capacité à fusionner l’urgence brute du rock et l’art du sampling.

Dès 21h10, ponctualité suisse oblige, Franz Treichler (chant, guitare), Cesare Pizzi (samples) et Bernard Trontin (batterie) investissent la scène, portés par une énergie régénérée. Les sonorités de la guitare sont tranchantes, les rythmiques effrénées, et les paysages industriels finement orchestrés. Les titres s’enchaînent sans temps mort, chacun portés par les samples du magicien de service, qui déchirent littéralement l’atmosphère.

Le concert s’ouvre par « Appear Disappear », le titre maître du dernier long playing, dont le tempo évoque celui d’un train à vapeur, puis embraie par « Systemized », imprimé sur un drumming tribal, le lancinant « Hey Amour », le blues indus « Blackwater » (ce drumming syncopé !), et « All My Skin Standing », qui s’ébroue dans un climat ambient, est secoué par des explosions métronomiques, avant de s’enfoncer dans un final apocalyptique. Le public est transporté par la complainte intergalactique de « She Rains » et les réminiscences orientales de « Intertidal ». La voix de Franz peut se faire rauque, à l’instar du sauvage voire menaçant « The Night Dance » et de l’autre blues indus, « Gasoline Man », une voix aussi rocailleuse que celle d’un vieux bluesman.

La frénésie s’empare du drumming de Trontin sur « Mes yeux de tous », une compo traversée d’éclairs d’électricité. Et cette intensité électrique devient spasmodique sur « Blue Me Away », même si elle est entrecoupée par les vocalises atmosphériques de Treichler. Le set s’achève par « Shine That Drone », dont le rythme presque new wave incite les premiers rangs à s’agiter et même à danser.

Le light show est à la hauteur de la performance musicale : neuf colonnes lumineuses forment un demi-cercle derrière le groupe, les lumières circulent, changent de couleur, deviennent multicolores ou tombent comme des flammes, créant une ambiance immersive.

Après une heure de concert intense, le trio accorde deux rappels, livrant notamment l’emblématique « Skinflowers », moment choisi par Franz pour sortir une torche électrique afin de balayer la fosse de son faisceau lumineux, et « Charlotte », dans un registre différent, bercé par des samples d’accordéon et se distinguant par ses paroles décalées. Et lors du second encore le combo helvète nous gratifie de « Did you miss me », une reprise de Gary Glitter. Le public, conquis, profite jusqu’au bout de cette énergie communicative, avant que les musicos des Youngs Gods ne terminent par des poignées de main aux premiers rangs.

Dans une interview, Franz Treichler confiait : ‘Ne capitulez pas. Et gardez votre énergie, même si l’environnement est… eh bien, tel qu’il est’. Une philosophie qui transparaît dans la musique des Young Gods et leur présence scénique, où chaque son est travaillé comme une couleur sur une toile.

Ce soir, on a eu droit à une démonstration magistrale du savoir-faire du trio suisse, confirmant son statut de maître incontesté du rock industriel et de force scénique capable de surprendre et d’émouvoir, même après quatre décennies de carrière.

Setlist : Appear Disappear, Systemized, Hey Amour, Blackwater, All My Skin Standing, She Rains, Intertidal, The Night Dance, Gasoline Man, Mes yeux de tous, Blue Me Away, Shine That Drone.

Rappel 1 : Skinflowers, L'amourir, Charlotte

Rappel 2 : Did You Miss Me

(Photos Ludovic Vandenweghe ici)

(Organisation : Aéronef, Lille)

vendredi, 31 octobre 2025 10:18

Che Arthur décrit le monde présent

L'artiste américain Che Arthur (Pink Avalanche, Atombombpocketknife), sort aujourd'hui son nouveau titre, « Sever », premier single extrait de son prochain album, » Describe This Present Moment », qui paraitra le 9 janvier 2026 chez Past/Future Records.

« Describe This Present Moment » constitue le cinquième opus de Che Arthur sous son propre nom. En 10 titres, le multi-instrumentiste, auteur-compositeur, ingénieur du son et producteur basé à Chicago oppose les structures punk/indie tendues et concises et les textures acoustiques contemplatives de ses elpees précédents à des moments plus lourds.

« Sever », selon Arthur, traite du ‘désir ardent d'une connexion réelle dans une société de plus en plus déconnectée et dangereuse’. Sur le plan musical, ce morceau pourrait intéresser les fans de Sugar, Jawbreaker ou The Smithereens.

Che Arthur se produira en concert à Paris à la Maroquinerie le 9 novembre en première partie de Bob Mould.

« Sever » est en écoute

 

 

Johnny Marr, né John Martin Maher en 1963 à Manchester, est un musicien anglais surtout connu comme le guitariste et compositeur du groupe The Smiths dans les eighties, formant un duo emblématique avec le chanteur Morrissey. Son style de guitare innovant a influencé de nombreux musiciens britanniques. Après la séparation des Smiths, en 1987, Marr a milité au sein de plusieurs formations (The The, le duo Electronic avec Bernard Summer de New Order, The Healers, Modest Mouse, The Cribs) et collaboré avec de nombreux artistes. Il a également mené une carrière solo, gravant plusieurs elpees dont « The Messenger » (2013), « Playland » (2014), « Call the Comet » (2018) et le double album « Fever Dreams Pts 1-4 » (2022). Marr a aussi publié une autobiographie, « Set the boy free » (NDR : que votre serviteur avait lue très attentivement, à l’époque), et a participé à de nombreux projets musicaux, confirmant son statut de figure majeure de la pop et du rock britannique. Car finalement, Johnny Marr, auteur/compositeur/interprète, c’est aussi près de 40 ans de carrière post-Smiths.

Il se produisait ce mardi 21 octobre à l’Aéronef de Lille. Le public est nombreux, bien que la salle n’affiche pas complet. D’ailleurs, l’étage est ouvert, signe d’un bel engouement. Et c’est The Clockworks qui assure le supporting act.

Vu la densité de la circulation, pour arriver à bon port, lorsqu’on débarque dans la salle, la moitié du set est déjà assuré. Mais le peu auquel nous avons pu assister est convaincant. The Clockworks est un quatuor signé, depuis peu, par le légendaire Alan McGee. Originaire de Galway, en Irlande, mais désormais établi à Londres, le groupe vient de publier son premier long playing, « Exit Strategy », enregistré à Abbey Road et produit par l’ex-Suede Bernard Butler.

Sur les planches, chargé d’intensité, leur expression sonore tient parfaitement la route. Les guitares crépitent, la section rythmique percute, les backing vocaux soutiennent parfaitement la voix du lead singer, James McGregor, et le son est parfait. Les quatre jeunes musiciens illustrent une nouvelle fois l’incroyable vitalité de la scène post-punk britannique et irlandaise en particulier. A ne pas manquer lorsqu’ils se produiront pour un concert d'au moins une heure (photos Ludovic Vandenweghe ici et page ‘Artistes’ ). 

Setlist : Endgame, Enough Is Never Enough, Mayday Mayday, Best Days, Blood on the Mind, The Future Is Not What It Was, Lost in the Moment

Cool, veste en jeans sur le paletot, Johnny Marr grimpe sur le podium accompagné de ses fidèles musiciens : Jack Mitchell à la batterie, James Doviak à la seconde guitare, aux synthés et aux backing vocaux ainsi qu’Iwan Gronow à la basse

Dès les premiers morceaux, Marr montre son assurance scénique. Le quatuor fonctionne à merveille : la basse et la batterie forment une base rythmique solide, tandis que James Doviak, excellent second sixcordiste, apporte une complémentarité précieuse, doublant parfois aux claviers et assurant les chœurs. Sa voix se distingue particulièrement dans les aigus, mais elle peine un peu dans les graves.

La setlist, variée, alterne entre compositions solo de Marr et reprises des Smiths (six en tout), qui électrisent littéralement le public à chaque fois. Le spectre de Morrissey plane sur ces morceaux, et la nostalgie s’installe lors de titres comme « This Charming Man », « Big mouth strikes again », « Panic », dont l’auditoire reprend en chœur le fameux slogan ‘Hang The DJ’ ou « How soon is now », au cours duquel le vibrato si caractéristique est très susceptible de vous flanquer des frissons partout ; et même « Please, Please, Please Let Me Get What I Want », réarrangé en acoustique, pour un moment intime et touchant.

Parmi les titres solo, « Generate! Generate ! » ouvre le bal, suivi de « Armatopia » où un petit souci de guitare est vite réglé par un roadie, et « New Town Velocity » aux sonorités cristallines. « Spirit Power and Soul » apporte une touche électro, avec le batteur aux boîtes à rythmes, tandis que « Hi Hello » rappelle les Smiths par ses arpèges complexes et ses inflexions vocales, mais Johnny n’a ni le timbre, ni l’amplitude de Morrissey.

A mi-parcours, Johnny remercie les spectateurs qui se sont déplacés pour assister au concert, ce soir, mais pas les autres ; ce qui déclenche l’hilarité dans l’auditoire.

Meilleure compo personnelle, « Walk Into the Sea » se distingue par son atmosphère ténébreuse et ses vocaux incantatoires, flirtant avec la prog, tandis que « Getting Away With It » (reprise d’Electronic) transforme la salle en ‘Manchester Disco’ sous la boule à facettes. Enfin sur l’entraînant « Easy money », Johnny reprend le refrain à la guitare.

En rappel, Marr et son groupe reprennent « The Passenger » d’Iggy Pop, déjà adapté lors d’un événement BBC Radio 2 et repris aux côtés de Tim Booth de James lors de leur tournée nord-américaine, puis « Ophelia », dont la partie de guitare funky participe au groove contagieux.

Le concert s’achève sur « There Is a Light That Never Goes Out », hymne incontournable des Smiths, repris en chœur par le public. Johnny, ému, s’incline devant la foule, et se laisse submerger par l’ovation finale, visiblement ému par l’accueil chaleureux.

Si Johnny Marr a démontré une fois de plus son talent, sa précision et son efficacité, sans jamais tomber dans la démonstration technique, ce showman à l’attitude cool parvient à bonifier son propre répertoire, parfois constitué de titres sans grand relief, mais surtout à rendre chaque reprise des Smiths vibrante de nostalgie et d’émotion. C’est surtout pour ça que la majorité du public s’était déplacé nombreux, ce soir.

(Photos Ludovic Vandenweghe ici)

Setlist

Generate! Generate !, Panic (The Smiths song), Armatopia, New Town Velocity, Spirit Power and Soul, It's Time, Hi Hello, This Charming Man (The Smiths song), Somewhere, Please, Please, Please Let Me Get What I Want (The Smiths song), Spin, Walk Into the Sea, Bigmouth Strikes Again (The Smiths song), Easy Money How Soon Is Now? (The Smiths song), Getting Away With It (Electronic song)

Rappel

The Passenger (Iggy Pop cover), Ophelia, There Is a Light That Never Goes Out (The Smiths song)

(Organisation : Aéronef, Lille)

 

vendredi, 24 octobre 2025 18:45

Sleaford Mods sur une autre planète

Les Sleaford Mods sortiront leur nouvel album, « The Demise Of Planet X », le 16 janvier 2026 chez Rough Trade Records. Ce projet, présenté comme le plus ambitieux du duo Andrew Fearn et Jason Williamson, inclut des collaborations inédites avec Sue Tompkins (ex-Life Without Buildings), Aldous Harding, Liam Bailey et Snowy, tous deux originaires de Nottingham. L’actrice Gwendoline Christie fait également ses débuts musicaux sur le single « The Good Life », accompagné d’un clip réalisé par Ben Wheatley.

L’opus propose une palette musicale variée et expressive, abordant avec satire et critique les enjeux contemporains à travers 13 titres. Jason Williamson décrit ce disque comme le reflet d’une vie marquée par l’incertitude et les traumatismes collectifs, sur fond de guerre, de pandémie et de mutation des réseaux sociaux.

En attendant la sortie de cet elpee, le duo a partagé un single, « The good life », sous forme de clip. Et il est à voir et écouter

 

vendredi, 24 octobre 2025 18:42

L’incertitude de Lone Assembly

Laissant au fil des titres des puits de lumière pop transpercer par-ci par-là l’obscurité gothique de leur répertoire, Lone Assembly dévoile aujourd’hui un single qui ne laisse cette fois que peu passer de rayons : « My Life’s Solid » est un morceau noir, où la puissance de leur new-wave/synth-pop est plus impressionnante que jamais.

 Le groupe fait une fois plus preuve d’une profonde humanité en passant sous la loupe des thèmes difficiles. « My Life’s Solid, c’est le vertige de voir ses certitudes se fissurer. Une épopée sombre et viscérale sur la perte de repère et le besoin d’être vu dans une atmosphère introspective et claustrophobe. Le refrain éclate comme une lucidité brutale : ce que l’on croyait ‘solide’ ne l’est pas. » explique Raphaël Bressler, le chanteur du band.

Le quatuor, composé également de Glenn Le Meur (guitare), Jim Bodeman (basse) et Romain Segu (batterie) donne ainsi suite à une série de singles parus plus tôt cette année, et des concerts joués à travers l’Europe.

La ‘lyric’ vidéo de « My life’s solid » est disponible ici

 

 

vendredi, 24 octobre 2025 18:39

Reversed Chakra, une denrée rare…

Le groupe italo-britannique Reversed Chakra sortira un nouvel Ep, « Rarefied », ce 31 octobre 2025. Fusionnant indie rock, dark wave et post-rock, le quatuor livre une musique intense et émotionnelle, portée par des titres puissants comme « Game Of Chess », « Dust » et « All The Way Down ».

Produit par John Fryer (Depeche Mode, Nine Inch Nails) et masterisé par Alan Douches (The Chemical Brothers, Chelsea Wolfe), l’Ep propose également une relecture sombre et audacieuse du classique « The Wild Boys » de Duran Duran.

Plus d’infos en visitant la page ‘Artistes’ ci-dessous.

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